
تقي زاده
Saïf al-Islam Kadhafi a été libéré
Le fils du dictateur libyen Mouammar Kadhafi a été libéré.
Le bataillon Abou Bakr as-Siddiq a annoncé avoir libéré Saïf al-Islam Kadhafi qu'il avait détenu pendant cinq ans dans la ville de Zentan.
Saïf al-Islam a été libéré, vendredi 9 juin, mais il n'a pas fait d'apparition publique pour des raisons d'ordre sécuritaire, a annoncé le communiqué du groupe armé Abou Bakr as-Siddiq précisant que sa libération a eu lieu dans le cadre de l'amnistie générale décrétée par le gouvernement intérimaire.
« Nous avons décidé de libérer monsieur Saïf Al-Islam Kadhafi. Il est complètement libre. Nous confirmons qu’il a quitté Zentan depuis le moment de sa libération survenue le 14 ramadan [le 9 juin, ndlr] », précise le document cité par Sputnik.
Selon des rapports locaux il est maintenant dans la ville orientale de Bayda avec des parents.
Saif al-Islam avait été arrêté en 2011, après la chute du règne de 40 ans de son père Mouammar Kadhafi, par les membres du bataillon Abu Bakr al-Siddiq.
Trois Casques bleus tués par des miliciens dans le nord du Mali
Les Nations unies ont annoncé le vendredi 9 juin dans un communiqué que 3 Casques bleus avaient été tués jeudi soir par des miliciens dans le nord du Mali, a rapporté Fars News.
Le mois dernier, plus d’une centaine de Casques bleus ont perdu la vie au Mali selon Reuters.
« Ces soldats étaient d’origine guinéenne. Les assaillants n’ont pas encore été identifiés », a déclaré dans un communiqué le gouvernement guinéen.
Le jeudi 8 juin, une attaque à l’arme lourde a été perpétrée contre le camp de la mission de l’ONU dans le nord du pays, faisant 3 morts et 5 blessés parmi les Casques bleus.
À la fin de la semaine dernière à Tombouctou, des tirs d’obus de mortier ont blessé des soldats français, dont un grièvement.
Libye : les EAU brisent l’embargo sur les armes
Selon un rapport de l’ONU, les Émirats arabes unis ont vendu des hélicoptères de combat et des avions militaires aux forces des autorités libyennes non reconnues par la communauté internationale, violant un embargo de l’ONU sur les armes.
Dans un rapport remis en mai au Conseil de sécurité de l’ONU, les experts de cette instance internationale ont indiqué que les Émirats arabes unis avaient apporté leur soutien financier et militaire à l’Armée nationale libyenne (ANL), commandée par le maréchal Khalifa Haftar, ce qui a accru ses capacités aériennes.
« Le soutien étranger aux groupes armés, en matière de soutien direct, d’entraînement et d’assistance technique s’est également multiplié », lit-on dans ce rapport.
Les experts onusiens sont parvenus à remonter la filière de livraison d’hélicoptères de combat de fabrication biélorusse jusqu’aux Émirats arabes unis et ont tourné des films montrant leur déploiement sur la base aérienne d’al-Khadim, dans l’est de la Libye.
D’après ce rapport, ces hélicoptères de combat, de type Mi-24p, ont été livrés en avril 2015 par les Émirats arabes unis à l’ANL. La Biélorusse a confirmé avoir vendu en 2014 quatre hélicoptères aux Émirats arabes unis.
Depuis la chute en 2011 de l’ancien dictateur libyen, Mouammar Kadhafi, le chaos règne en Libye. Les forces de l’ANL commandées par le maréchal Khalifa Haftar contrôlent toutes les villes et principales bases militaires dans le sud du pays. Cette armée refuse à reconnaître le gouvernement d’entente national soutenu par la communauté internationale, dont le siège se trouve à Tripoli.
Les manifestations se poursuivent depuis 13 jours à al-Hoceïma
La tension est persistante à al-Hoceïma, ville du nord du Maroc, secouée depuis sept mois par une vague de contestation.
Des centaines de personnes ont de nouveau manifesté jeudi soir à al-Hoceïma, où des heurts ont brièvement opposé en journée jeunes et policiers, signe de la tension persistante dans cette ville du nord du Maroc.
Les manifestants demandent la libération des personnes arrêtées, dont Nasser al-Zefzafi, le chef du mouvement de contestation.
Auparavant, al-Zefzafi avait critiqué à maintes reprises les hommes politiques du Maroc et la corruption des appareils gouvernementaux.
À noter aussi que Nasser Zefzafi, leader de la contestation populaire qui secoue depuis octobre dernier la région du Rif, dans le nord du Maroc, a été interpellé il y a quelques jours par la police pour « atteinte à la sécurité intérieure ». Zefzafi faisait l’objet de poursuites judiciaires, pour avoir offensé l’imam de la mosquée d’al-Hoceïma. Dans un acte sans précédent, Zefzafi avait interrompu l’orateur de la mosquée Mohamed IV, en plein sermon de la prière du vendredi et l’avait insulté.
40 autres personnes ont aussi été arrêtées le 29 mai pour avoir porté atteinte à la sécurité nationale.
Dimanche, la population a envahi le centre-ville d’al-Hoceïma, dénonçant un crime atroce. Mouhcine Fikri, ce vendeur de poissons, a été broyé par une benne à ordures alors qu’il tentait d’empêcher la saisie de sa marchandise par des agents de la mairie, a écrit Africa News.
L’Égypte a vivement condamné le double attentat terroriste de Téhéran
Aujourd’hui, jeudi 8 juin, l’Égypte a fermement condamné les deux attaques terroristes qui ont frappé hier la capitale iranienne, Téhéran.
L’Égypte, par la voix du porte-parole de son ministère des Affaires étrangères, a présenté ses condoléances aux familles des victimes du double attentat de Téhéran, avant d’appeler la communauté internationale à redoubler d’efforts pour combattre le terrorisme afin d’assécher ses sources de financement. Ces attentats ont fait 17 morts et une quarantaine de blessés.
Nigeria: 14 civils tués par Boko Haram à Maiduguri
Au Nigeria, 14 personnes ont été tuées dans une attaque menée par le groupe terroriste Boko Haram contre la grande ville de Maiduguri.
Un groupe de terroristes de Boko Haram s’en sont pris, le mercredi 7 juin au soir, à la ville de Maiduguri, chef-lieu de l’État de Borno.
Des coups de feu et des explosions ont été entendus et 14 civils ont été tués.
Selon la police nigériane, les terroristes ont utilisé des armes antiaériennes.
Maiduguri fut, il y a huit ans, le centre d’un combat acharné opposant les terroristes de Boko Haram à l’armée nigériane, mais elle a connu une accalmie relative pendant les deux dernières années.
Sahel: la France demande à l'ONU de soutenir une action militaire
La France va demander au Conseil de sécurité de l'ONU d'autoriser une force militaire africaine chargée de combattre les terroristes et les trafiquants de drogue dans le Sahel, a expliqué l'ambassadeur de France aujourd'hui, mercredi 7 juin, cité par l'AFP.
Il s’agit de la force antiterroriste du G5 au Sahel (Le Mali, la Mauritanie, le Niger, le Tchad et le Burkina Faso).
La proposition de résolution devrait être présentée au Conseil cette semaine, qui pourrait voter sur le texte la semaine prochaine.
Les 5 pays qui composent le G5, ont accepté en mars de constituer une force de 5000 hommes, chargée de la mission.
Une mission commerciale iranienne attendue au Kenya
La République islamique d’Iran entend envoyer une mission commerciale au Kenya.
Une mission commerciale iranienne est attendue le 4 juillet au Kenya, en Afrique de l’Est, afin de rendre le terrain propice au développement des relations commerciales entre la République islamique d’Iran et ce pays africain. Cette mission, dirigée par le PDG de l’Organisation iranienne du développement du commerce, restera jusqu’au 7 juillet au Kenya auquel l’Iran prête une attention toute particulière en raison de sa situation géographique.
Dans la foulée, le directeur général du bureau du développement des services commerciaux, affilié à l’Organisation iranienne du développement du commerce, a déclaré, ce mardi 6 juin, que les banquiers kényans avaient, plusieurs fois, contacté les responsables iraniens en vue du rétablissement des relations interbancaires entre les deux parties.
Farhad Nouri a ajouté que l’un des objectifs de la mission commerciale iranienne serait de finaliser un accord prévoyant le rétablissement des relations interbancaires entre les deux parties.
« Le Kenya permet une entrée sur le marché de l’Afrique de l’Est. La part que prévoit d’avoir l’Iran dans les échanges commerciaux du Kenya avec les pays étrangers s’annonce considérable, voire encore davantage », a affirmé Farhad Nouri.
Et d’ajouter : « L’Iran est capable de subvenir aux besoins du Kenya sur tous les plans, d’autant plus qu’une ligne de navigation maritime sera créée afin d’assurer une liaison régulière entre l’Iran et les ports du Kenya. Cela dit, il est nécessaire que des unités de production et d’exportation iraniennes exercent une présence constante sur le marché du Kenya. »
Des pâtes alimentaires sèches, de la cire de paraffine, du thé noir fermenté, des lubrifiants industriels et de l’urée constituent les marchandises les plus importantes que l’Iran a exportées au Kenya durant l’année dernière. Par ailleurs, la République islamique d’Iran a importé du jus d’ananas, des rosiers, des boissons non alcoolisées et des moteurs à combustion interne du Kenya, pendant la même période.
Le Kenya est la 15e destination d’exportation de l’Iran.
Un an après, le Sénégal et Israël devraient reprendre leurs relations diplomatiques
Le bureau du Premier ministre israélien a annoncé que le Sénégal reprendrait ses relations avec Israël et que l’échange d’ambassadeurs aurait lieu prochainement, a rapporté Fars News.
Alors que l’année dernière, en soutien à la résolution anti-israélienne du Conseil de sécurité des Nations unies, qui interdit la colonisation israélienne, le Sénégal avait rappelé son ambassadeur à Tel-Aviv, ce pays a désormais l’intention de reprendre ses relations avec Israël, a écrit Reuters.
Cette décision a été prise après la rencontre du Premier ministre israélien, Benyamin Netanyahu, avec le président sénégalais, Macky Sall,en marge du 51e sommet de la Conférence des chefs d’État et de gouvernement de la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (CÉDÉAO).
Dans le communiqué du Premier ministre du régime israélien, on lit que le Sénégal a accepté de soutenir la candidature d’Israël pour rejoindre l’Union africaine en tant qu’observateur.
Poutine: les USA s'ingèrent dans les campagnes électorales d'autres pays
« Washington s’ingère dans les affaires internes d'autres pays et se plaint de la soit-disant ingérence de la Russie dans les élections américaines. », a déclaré déclaré le président russe, Vladimir Poutine, dans une interview à la chaîne américaine NBC News.
« Sans vouloir vexer qui que ce soit, je veux dire qu'il est clair que les États-Unis s’ingèrent dans les campagnes électorales d'autres pays. », a ajouté le président russe.
"Où que l'on pointe le doigt sur la carte du monde, on se plaindra de ce que les responsables américains interviennent dans ses processus politiques », a-t-il poursuivi.
Lors de son entretien avec la journaliste de NBC News, Megyn Kelly, le président Poutine a riposté à toutes les accusations américaines : « Washington se plaint de Moscou, alors que les Américains ont toujours essayé d’influer sur les processus politique intérieurs en Russie. »
« J’insiste sur le fait que la Russie n’a pas besoin de s’ingérer dans les affaires intérieurs d'autres pays. Les présidents et les partis politiques changent, mais la ligne politique reste inchangée. », a-t-il ajouté.
Il a ajouté : « Peu importe pour nous qui est au pouvoir aux États-Unis, nous savons plus ou moins comment les choses vont se produire. »