
تقي زاده
L'Iran ne veut pas être intégré au système financier américain
Le ministre iranien des Affaires étrangères a démenti mercredi les allégations selon lesquelles l’Iran désirerait désormais avoir accès au système financier américain et considérerait cela comme une partie intégrante de l’accord nucléaire.
Mais le ministre des Affaires étrangères, Mohammad Javad Zarif, a toutefois insisté sur le fait que les responsables américains devaient se montrer « bien plus dynamiques » pour assurer aux autres pays qu’ils pourront faire des affaires avec l’Iran sans risquer de sanctions de la part des Etats-Unis.
« Nous n’avons jamais demandé l'accès à votre système financier », a déclaré M. Zarif. « Nous avons demandé que soit appliqué l’accord nucléaire, qui requiert que les Etats-Unis permettent aux institutions financières européennes de pouvoir procéder en toute tranquillité à des échanges avec l’Iran. »
M. Zarif a accordé une interview à des membres du comité de rédaction du New York Times, un jour après avoir rencontré le secrétaire d’Etat américain John Kerry dans l’enceinte des Nations unies pour discuter des complications financières qui empêchent la pleine application de l’accord nucléaire.
Lors de l’entrevue, qui s’est déroulée dans la résidence de l’ambassadeur iranien aux Nations unies, M. Zarif a également abordé d’autres questions, dont les tensions qui s’exacerbent entre l’Iran et l’Arabie saoudite. Il a déclaré n’avoir que peu d’espoir de voir une amélioration des relations, les Saoudiens forgeant de toutes pièces des différends car ils pensent que recourir à la stratégie de la tension est à leur avantage.
Après son entrevue avec M. Zarif mardi, John Kerry a informé les journalistes que les deux parties travaillaient de concert pour s’assurer que l’accord nucléaire soit appliqué de la façon dont il est censé l’être afin que les deux parties en présence puissent jouir des avantages que ledit accord leur octroie.
M. Kerry a déclaré que les deux parties avaient l’intention de se rencontrer de nouveau vendredi.
L'Iran condamne la décision de la Cour suprême des Etats-Unis
Hossein Jaberi Ansari, le porte-parole du ministère iranien des Affaires étrangères a vivement condamné la décision de la haute juridiction américaine, la considérant comme contraire aux principes et fondements du droit international.
La Cour suprême des Etats-Unis a condamné, lundi, l'Iran à verser 2 milliards de dollars aux familles des victimes de l'attentat à la bombe de 1983, lesquels seront saisis sur les fonds gelés de ce pays.
"Cette décision constitue un vol des avoirs de la RII, et naturellement c'est à l'administration américaine qu'il incombera de compenser les dommages subis par l'Iran en cas d'application de cette décision", a expliqué Jaberi Ansari.
"Ce vote montre la poursuite de la perméabilité de l'administration américaine vis-à-vis des milieux sionistes et de son animosité contre l'Iran. Cela n'aboutira qu'à l'aggravation du climat de méfiance du peuple et du gouvernement iraniens envers les politiques hostiles américaines", a-t-il poursuivi.
Cette décision a été confirmée en 2014 et il a été convenu de saisir, sous prétexte de payer des indemnités aux familles des victimes, près de 2 milliards de dollars sur les fonds gelés de la banque centrale iranienne aux Etats-Unis. Cette somme est actuellement dans un compte de la City Bank de New York.
"L'Iran soutient toujours le terrorisme. Nous apportons notre soutien à ce versement d'indemnité", a, pour sa part prétendu John Kirby, le porte-parole du département d'Etat américain, quelques heures après la confirmation par la Cour suprême américaine de cette décision.
Obama n'effectuera pas une visite officielle en Iran, a annoncé la Maison Blanche
Le porte-parole de la Maison Blanche, Ben Rhodes, a déclaré qu'il était très improbable que le président Barack Obama effectue une visite en Iran avant la fin de son second mandat.
Selon l'agence de presse Fars, Ben Rhodes, qui est également un des conseillers du président Obama pour la sécurité nationale, a déclaré, lors d'une conférence de presse jeudi à Riyad, capitale de l'Arabie saoudite, qu'il était très improbable que le président des Etats-Unis voyage en Iran pendant les derniers mois de son second mandat présidentiel.
"Cependant, le gouvernement américain continuera à maintenir des contacts diplomatiques avec l'Iran, notamment à travers les rencontres du secrétaire d'Etat John Kerry avec le ministre iranien des Affaires étrangères, Mohammad Javad Zarif", a déclaré Ben Rhodes.
Les messages de Tel Aviv à destination de l'Iran, de la Syrie et du Hezbollah
"La Russie a transmis de la part d'Israël des messages à l'Iran et au Hezbollah au sujet de Ron Arad, le pilote israélien porté disparu lors de la guerre de 1982", a déclaré l'ambassadeur russe, cité par Yediot Aharonot.
"Nous et les Iraniens, nous nous battons contre les organisations mondiales terroristes. La Syrie souffre d'un grand vide dont abusent ces organisations", a ajouté l'ambassadeur russe pour expliquer la présence militaire de l'Iran et de la Russie en Syrie.
En allusion à la récente déclaration de Netanyahu selon laquelle il ne se retirerait des hauteurs du Golan, le diplomate russe a indiqué : "nous croyons qu'il l'a dit pour des raisons de sécurité, car la Syrie souffre de l'instabilité et la guerre se poursuit".
En ce qui concerne la livraison de missiles S-300 à l'Iran, il a assuré que ce contrat n'affecterait en rien le rapport de force dans la région.
"Les coopérations entre Moscou et Tel Aviv, notamment en ce qui concerne la question syrienne, sont en train de se renforcer. Cette visite est la 7ème du genre", a ajouté mercredi Shin Agency à la veille de la rencontre entre le Premier ministre israélien Benyamin Netanyahu et le président russe Vladimir Poutine.
L'OTAN juge que la présence russe en Syrie demeure trop importante
Le secrétaire général de l’OTAN, Jens Stoltenberg, a déclaré jeudi à Ankara, capitale de la Turquie, que la Russie maintenait une présence militaire importante en Syrie, et ce en dépit du retrait partiel des troupes russes promis par Vladimir Poutine le mois dernier.
M. Stoltenberg a toutefois jugé que, même si de tels problèmes existaient, le cessez-le-feu restait la meilleure solution pour régler de manière pacifique la crise syrienne, malgré qu'en aient les opposants au régime du président Bachar al-Assad.
La situation sur le terrain a en effet lourdement impacté les pourparlers menés à Genève entre le gouvernement syrien et les groupes se réclamant de l’opposition. Ces derniers ont tiré prétexte des ripostes syriennes et russes ayant suivi les multiples violations du cessez-le-feu par les groupes terroristes pour envenimer la situation.
Les frappes russes contre le Front al-Nosra, pourtant explicitement exclu de la trêve entrée en vigueur fin février, ont également provoqué l’ire des opposants présents à Genève, qui prétendent ne pas pouvoir poursuivre les discussions alors que des Syriens meurent chaque jour sous les bombes.
L'armée israélienne détruit la maison d'un Palestinien
Les deux Palestiniens avaient été tués par les forces de sécurité israéliennes.
Le domicile de Hussein Abou Gosh, un appartement situé dans le camp de réfugiés de Qalandya, près de Ramallah, a été détruit, a indiqué l'armée.
Des heurts ont éclaté entre soldats israéliens et Palestiniens pendant la démolition, ont indiqué les médias palestiniens.
Les murs de l'appartement, situé dans un bâtiment de quatre étages, ont été détruits, a constaté un journaliste de l'AFP sur place. Il était vide selon des témoins.
Le lecteur iranien 3e lauréat des compétitions koweitiennes
Les cérémonies de clôture de la 7e édition des compétitions internationales de la mémorisation, de la lecture et du tajwid du Saint Coran Prix Koweït se tiendront à 9 heures locales, heure du Koweit, au palais Bayan à Koweït City.
Un manuscrit de l’Imam Ali (as) en cours d’impression
Saleh al Khorasan a indiqué : « Un comité dirigé par Seyed Nezar Hashem Habl al Matîn, administrateur de l’Astan Qods-e Alawi, composé de membres de cette institution, a été créé pour des études sur ce manuscrit attribué à l’Imam Ali (as), avec le concours de spécialistes iraniens, pakistanais et irakiens. »
«Le comité choisira les meilleures études effectuées dans ce domaine. Des photos du manuscrit ont été faites ainsi que des études de datation au carbone sur la peau de ce manuscrit, pour prouver son authenticité et l’authenticité de son attribution à l’Imam Ali (as). Nous avons aussi demandé l’aide de spécialistes en écriture coufique avec qui nous sommes en contact pour la poursuite des recherches », a-t-il dit.