تقي زاده

تقي زاده

Après plusieurs reports dus aux conditions météorologiques et à des incidents techniques, la « Global Sumud Flotilla », composée d’une cinquantaine de bateaux transportant de l’aide humanitaire, a quitté les ports tunisiens samedi en direction de Gaza, ont annoncé les organisateurs cités par Anadolu.

La première vague de la flottille, incluant des navires arrivés d’Espagne, d’Italie et de Grèce, a largué les amarres depuis le port de Sidi Bou Saïd et Bizerte, sous les acclamations de milliers de Tunisiens rassemblés sur les quais.

La traversée, estimée à une dizaine de jours, prévoit une jonction en Méditerranée avec d’autres navires en route.

Les embarcations tunisiennes, au nombre de 23, se sont jointes aux 22 bateaux partis de Barcelone le 31 août, formant une armada de près de 1 000 activistes originaires d’une cinquantaine de pays, dont de nombreux Turcs

Plus tôt, l’édition française de la chaîne RT a rapporté que les organisateurs de la Flottille Sumud pour Gaza avaient tenu une conférence de presse le 12 septembre en fin de journée dans le port de Sidi Bou Saïd, à Carthage, pour communiquer un état des lieux concernant le nombre de participants et d’embarcations impliquées, les dons reçus par la flotte et les causes contraignantes qui ont retardé son départ vers l’enclave palestinienne sous blocus israélien.

« Notre seul objectif est de briser le blocus imposé à Gaza et de faire parvenir l’aide humanitaire », indiquent-ils.

Nabil Chenoufi, membre du comité de pilotage, a déclaré que 23 embarcations tunisiennes provenant des ports de Sidi Bou Saïd et de Gammarth rallieraient la flottille espagnole au port de Bizerte dans le nord de la Tunisie, qui serait le point de départ officiel de l’initiative humanitaire.

Le premier navire du segment maghrébin de la Flottille internationale Sumud a déjà quitté vendredi soir le port de Sidi Bou Saïd en direction de Bizerte, a-t-on appris d’une retransmission en direct sur la page Facebook des organisateurs, consulté par Anadolu. 

La flottille sera rejointe en cours de route par des navires basés en Italie et en Grèce.

 

Le Burkina Faso a annoncé la suppression des frais de visa pour tous les ressortissants des pays africains, afin de faciliter la circulation des personnes et des marchandises dans le pays.

« Désormais, tout citoyen d’un pays africain souhaitant se rendre au Burkina Faso ne paiera aucun frais pour l’obtention du visa », a déclaré le ministre de la Sécurité, Mahamadou Sana, à l’issue d’une réunion du Conseil des ministres présidée jeudi 11 septembre par le chef de l’État burkinabè, le capitaine Ibrahim Traoré.

Les visiteurs africains devront toutefois soumettre une demande de visa en ligne, qui sera examinée pour approbation, a précisé le ministre burkinabè de la Sécurité.

Les citoyens des pays d’Afrique de l’Ouest peuvent déjà se rendre au Burkina Faso sans visa, mais cette situation pourrait changer à l’avenir, le pays s’étant retiré de la CEDEAO avec ses voisins, le Mali et le Niger.

Le capitaine Traoré, qui a pris le pouvoir lors d’un coup d’État en 2022, se présente comme un champion du panafricanisme. Il critique souvent l’Occident et le colonialisme.

La suppression des frais de visa pour les ressortissants africains reflète l’attachement du Burkina Faso aux idéaux panafricanistes et contribue à promouvoir l’intégration régionale, peut-on lire dans un communiqué du service d’information du gouvernement burkinabè, publié jeudi soir.

« Ce système de visa gratuit pour les ressortissants africains contribuera également à promouvoir le tourisme et la culture burkinabè, et à renforcer la visibilité du Burkina Faso à l’étranger », a ajouté le même communiqué.

 

Le président serbe accuse plusieurs pays d’avoir orchestré une opération coordonnée pour renverser le pouvoir en place. Aleksandar Vucic a affirmé que des services étrangers ont investi plus de 4 milliards de dollars dans cette tentative de révolution colorée, notamment via des réseaux d’étudiants et des médias financés par l’extérieur.

Lors d’un entretien accordé à la chaîne Informer TV, M. Vucic a déclaré que « des services de renseignement de plusieurs pays ont investi 4 milliards de dollars afin de déstabiliser la Serbie ». Il a qualifié ces initiatives de tentative de « révolution colorée », menée depuis l’étranger par des réseaux organisés ciblant en particulier les jeunes et les étudiants. Selon lui, « un réseau a été mis en place pour rassembler la jeunesse et des étudiants, ce qui est terrifiant, car cela détruit les valeurs fondamentales de notre société ».

Le président serbe n’a pas nommé les pays concernés. Cependant, il a ajouté que ces derniers « savent que nous savons ce qu’ils font ». Le président serbe a aussi dénoncé l’implication de certains médias locaux, tels que N1 et Nova S, qu’il accuse de bénéficier de financements étrangers. Il a mis l’accent sur le fait que « le principal organisateur de ces mouvements sociaux vient de l’extérieur ».

 

L'ancien chef de l'armée israélienne, le général à la retraite Herzi Halevi a révélé le mépris total de l'armée des principes du droit international pendant la guerre génocidaire du régime de Tel-Aviv, qui dure depuis octobre 2023 dans la bande de Gaza.

Dans une interview accordée au journal britannique The Guardian, il a déclaré : « Ce n'est pas une guerre douce. Nous avons retiré les gants dès la première minute. » « Personne ne m'a jamais imposé de restrictions. Pas une seule fois », a-t-il dit.

Parmi ceux qui refusent de freiner l'agression de l'armée, a-t-il ajouté, figure l'avocate générale Yifat Tomer-Yerushalmi, la soi-disant plus haute autorité juridique au sein des forces armées du régime israélien.

 

Le ministre iranien des Affaires étrangères, Abbas Araghchi, a appelé les pays musulmans à renforcer la coopération et l’interaction dans tous les secteurs pour contrer la « loi de la jungle » du régime israélien contre les pays de la région.

Araghchi a déclaré que la République islamique d'Iran invite tous les États musulmans à renforcer le partenariat et la coopération dans tous les domaines pour servir leurs nations et faire face à la loi de la jungle, qui est mise en œuvre par le régime israélien avec le soutien des États-Unis et de plusieurs gouvernements occidentaux.

Dans une interview accordée au site d’information Arabi 21, il a exhorté les pays musulmans et d’Asie de l’Ouest à agir immédiatement pour mettre fin à la guerre et aux massacres et pour contrer les plans du régime israélien en Palestine et dans toute la région.

Le ministre iranien a évoqué l’inefficacité de plusieurs réunions arabes, islamiques et internationales sur la Palestine, tenues jusqu’à présent. Il a déclaré que le peuple palestinien n’a pas seulement besoin de paroles, mais aussi de nourriture, de médicaments, de la satisfaction de tous ses besoins et de la fin des injustices auxquelles il est exposé.

 

Le porte-parole du ministère iranien des Affaires étrangères a rejeté l'extension du principe de « neutralité en temps de guerre » au génocide que le régime sioniste mène actuellement à Gaza.

Dans un message publié vendredi sur son compte X, Esmaïl Baghaï a déclaré: « En temps de guerre, la neutralité ne signifie pas l'indifférence; nous sommes d'accord! Mais, la guerre et le GÉNOCIDE sont fondamentalement différents », a-t-il indiqué.

Soulignant l'impératif moral pour mettre fin au génocide perpétré par Israël à Gaza, M. Baghaï a déclaré que la neutralité en temps de guerre ne peut s'appliquer alors que le régime commet un « génocide non dissimulé » au grand jour contre le peuple palestinien depuis deux ans. 

Un véritable humanitarisme exige du courage moral pour abhorrer explicitement les crimes atroces et exiger que les criminels sionistes rendent des comptes, a déclaré le porte-parole de la diplomatie iranienne.

Les sirènes d'alerte aérienne ont été activées dans les territoires occupés par Israël après le tir d'un missile balistique par les forces armées yéménites en réponse à la guerre génocidaire menée par le régime à Gaza.

Selon les médias israéliens, une nouvelle frappe de missile en provenance du Yémen a déclenché, tôt samedi, les sirènes d'alerte à Tel-Aviv ainsi que dans d'autres localités des territoires occupés.

L'attaque a mis en désarroi les colons israéliens, poussant des centaines de milliers d'entre eux à fuir vers des abris anti-bombes. L'armée israélienne a par la suite prétendu que ses systèmes de missiles antiaériens avaient « intercepté » le projectile.

Ce nouveau tir de missile survient deux jours après que l'armée yéménite a revendiqué une série de frappes aériennes contre des positions israéliennes, utilisant un « missile balistique hypersonique » et trois drones.

Le porte-parole des forces armées yéménites, le général de brigade Yahya Saree, a déclaré jeudi que le missile et l’un des drones ont ciblé des sites désignés dans le désert du Néguev, tandis que deux autres drones ont frappé l'aéroport de Ramon, dans la ville d'Eilat, dans le sud des territoires occupés. Il a qualifié ces attaques de « réussies ».

 

Le président iranien Massoud Pezeshkian participera dimanche et lundi au sommet extraordinaire arabo-islamique de Doha, une réunion convoquée par le Qatar pour rallier des appuis aux Palestiniens de Gaza et pour étudier les conséquences de l'agression israélienne du 9 septembre contre le Qatar.

Le ministre des Affaires étrangères Abbas Araghchi a confirmé sa participation et celle du président Pezeshkian au sommet.

« Il est temps d’agir, et de simples mots ne suffisent plus », a-t-il déclaré lors d’une interview accordée jeudi soir à l’IRIB, tout en soulignant que le sommet devait aboutir à des résultats allant au-delà des déclarations de condamnation.

Ce sommet est mis en place après les frappes de missiles israéliennes de mardi dernier sur Doha, qui visaient de hauts responsables du Hamas.

En effet, l’attaque a tué des proches et des collaborateurs de responsables du Hamas, non pas les dirigeants de ce groupe de résistance palestinien. Cette frappe qui constitue la première attaque israélienne sur le sol qatari a été largement condamnée à l’échelle internationale, le Qatar ayant averti d’une réponse régionale collective. 

De son côté, le chef de la diplomatie iranienne a rappelé que lors de la dernière réunion de l’Organisation de la coopération islamique à Djeddah, l’Iran avait appelé à des mesures concrètes.

« Nous avons proposé de rompre les liens avec le régime sioniste, de mettre fin à la coopération économique, de menacer ceux qui se rangent du côté d’Israël et de l’Occident, et de leur imposer des sanctions économiques. De telles initiatives restent nécessaires », a-t-il affirmé.

Il a par ailleurs rejeté le recours à la rhétorique et aux résolutions. « La population de Gaza n’a pas besoin de discours enflammés. Elle a besoin de nourriture, d’eau, de médicaments et, surtout, de ses droits, de sa terre et de la possibilité de décider de son propre avenir », a déclaré M. Araghchi.

« Le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu a révélé la véritable face d’Israël. Il a prouvé une chose qui avait toujours été évident pour nous et le peuple iranien, mais que beaucoup dans la région ont ignoré. Aujourd’hui, non seulement pour les nations, mais aussi pour tous les États de la région, il est évident que la principale menace est le régime sioniste. »

 

Le ministre iranien des Affaires étrangères, Abbas Araghchi, a appelé les pays musulmans à renforcer la coopération et l’interaction dans tous les secteurs pour contrer la « loi de la jungle » du régime israélien contre les pays de la région.

Araghchi a déclaré que la République islamique d'Iran invite tous les États musulmans à renforcer le partenariat et la coopération dans tous les domaines pour servir leurs nations et faire face à la loi de la jungle, qui est mise en œuvre par le régime israélien avec le soutien des États-Unis et de plusieurs gouvernements occidentaux.

Dans une interview accordée au site d’information Arabi 21, il a exhorté les pays musulmans et d’Asie de l’Ouest à agir immédiatement pour mettre fin à la guerre et aux massacres et pour contrer les plans du régime israélien en Palestine et dans toute la région.

Le ministre iranien a évoqué l’inefficacité de plusieurs réunions arabes, islamiques et internationales sur la Palestine, tenues jusqu’à présent. Il a déclaré que le peuple palestinien n’a pas seulement besoin de paroles, mais aussi de nourriture, de médicaments, de la satisfaction de tous ses besoins et de la fin des injustices auxquelles il est exposé.

 

Les Émirats arabes unis ont convoqué l’ambassadeur israélien Yossi Shelley pour protester contre la frappe aérienne israélienne sur Doha qui visait de hauts dirigeants du Hamas, une agression qui a intensifié les tensions diplomatiques entre Abou Dhabi et Tel-Aviv.

La chaîne publique israélienne KAN a rapporté la nouvelle vendredi, signalant des tensions croissantes entre Israël et les Émirats arabes unis.

Les relations entre Abou Dhabi et le cabinet israélien d’extrême droite dirigé par le Premier ministre Benjamin Netanyahu étaient déjà bien tendues en raison du projet du régime d’annexer davantage de terres appartenant aux Palestiniens en Cisjordanie occupée, ce qui, selon les Émirats arabes unis, constituerait une « ligne rouge ».

Jeudi, les Émirats arabes unis ont condamné les déclarations « hostiles » faites par Netanyahu à l’encontre du Qatar. Le ministère émirati des Affaires étrangères a déclaré dans un communiqué que la sécurité et la stabilité du Qatar font « partie intégrante » de celles des pays du Conseil de coopération du golfe Persique, soulignant que toute attaque contre un État membre du CCPG constitue une attaque contre le dispositif de la sécurité collective du golfe Persique.

Le communiqué du ministère des Affaires étrangères des Émirats arabes unis rejette catégoriquement les propos du Premier ministre israélien qui incluaient de futures menaces contre le Qatar. Le ministère a averti qu’une telle rhétorique compromet la stabilité régionale et pousse la région vers des « trajectoires extrêmement dangereuses ».