تقي زاده

تقي زاده

L'ultimatum de la Résistance irakienne a expiré. Sinjar ne sera pas la seconde Idlib, même si Erdogan compte y faire main basse pour plaire a l’administration démocrate… Une base militaire turque a été frappée à Mossoul ce lundi. Ashab al-Kahf, l’un des groupes de résistance islamique d’Irak a revendiqué l'attaque, lancée en réponse aux avancées de l’armée turque dans la province de Ninive. La Résistance irakienne a auparavant averti contre toute opération turque visant à envahir la localité de Sinjar sous le prétexte de repousser les éléments du PKK. Les agissements de l’armée turque dans la province de Ninive ont coïncidé avec une nouvelle tentative US de construire une base militaire à Hassaké où sont déployés les membres des FDS, soutenus par les USA. 

Le groupe de résistance islamique irakien Ashab al-Kahf (Compagnons de la grotte) a annoncé aujourd'hui qu'il avait ciblé une base militaire turque à Mossoul en représailles aux avancées militaires turques dans la province de Ninive.

Selon Sabreen News, une heure avant le bruit des roquettes tirées à Mossoul, le groupe de résistance irakien avait tiré un missile sur une base militaire turque à Mossoul.

Des relations entre la Russie et l'Union européenne, il n'en reste plus grand-chose, a fait savoir le ministre russe des Affaires étrangères selon qui Moscou sera pourtant prête à revenir sur les relations, si l'Europe le désire.

Le patron de la diplomatie russe, Sergueï Lavrov, a déclaré lundi qu'il ne restait plus grand-chose des relations entre la Russie et les pays de l’Union européenne (UE). Lavrov a déclaré lors d'une conférence de presse en présence de son homologue finlandais que l'UE portait atteinte aux relations bilatérales avec la Russie depuis plusieurs années.

Qualifiant de « délires » les propos du Premier ministre israélien sur la prétendue appartenance des hauteurs du Golan au régime sioniste, le journal extra-régional Rai al-Youm a souligné le rôle de l’axe de la Résistance pour la libération de toutes les terres occupées par les sionistes.

Plus les jours passent et plus nous sommes convaincus de la fausseté des déclarations de Tel-Aviv sur la paix, peut-on lire dans les colonnes de Rai al-Youm.

Netanyahu est allé trop loin en disant qu’Israël ne renoncerait pas aux hauteurs du Golan occupé. Une rhétorique qui selon l'auteur de l'article pourrait conduire à une confrontation militaire. D'autant plus qu'Israël est parfaitement conscient que le silence de la Syrie face au sang versé de ses martyrs ne sera pas éternel et que la riposte de Damas pourrait aller jusqu'à changer l’équilibre des pouvoirs dans la région, indique le journal.

Contrairement aux attentes découlées des accords d’Abraham entre Tel-Aviv et Abou Dhabi, les Émirats arabes unis sont loin d’être protégés contre les attaques menées par les Comités populaires yéménites, Ansarallah, Israël ayant même annulé sa participation à l’exposition militaire IDEX, qui se tiendra dans la capitale émiratie, et ce, sur fond des inquiétudes sur d’éventuelles attaques balistiques contre les territoires occupés.

Emporté par une vague de panique face à ce qu’il appelle la “menace de l’Iran et de ses alliés”, le régime sioniste vient d’organiser avec les États-Unis un exercice militaire baptisé "Juniper Falcon" simulant une vague d'attaques de missiles en provenance de Gaza au Liban et même depuis la Syrie ou l'Iran.

Où en est le lien USA/Pyongyang? Et bien les États-Unis de Biden et son allié, la Corée du Sud simulent désormais la guerre avec la Corée du Nord. Les États-Unis et la Corée du Sud ramèneront leur exercice militaire annuel visant à « se défendre » face au Nord. L'exercice a été suspendu en raison des pourparlers de Donald Trump avec Kim Jong-un et, plus tard, en raison de la pandémie. De vrais exercices? Presque.. En effet "les alliés mèneront un exercice de poste de commandement simulé par ordinateur à la mi-mars, ont rapporté dimanche 14 février les médias sud-coréens", cité par RT russe. Le journal Korea Herald a cité des sources disant qu'un jeu de guerre de neuf jours simulera des opérations de combat contre Pyongyang. Cet événement sera le premier exercice américano-sud-coréen sous l’administration de Joe Biden, un premier de nature virtuelle.

Ces exercices baptisés Grand-Prophète 16 que le CGRI a lancé cette semaine, presque aussitôt après près de 20 jours de manœuvres militaires d'envergure, Grand Prophète 15 et Eqtedar 99  naval, aérien, aérospatial, terrestres  dans le golfe Persique, et au cente de l'Iran, on s'en doute sont porteurs d'un message qui n'en déplaise aux Américains, est bien adressé à leur président : à la mi janvier, le chef du CentCom a annoncé vouloir concentrer sur la côte ouest saoudienne, les bases US en Arabie saoudite, ce, pour éviter à avoir compter des tas de cercueils de soldats US si d'aventure un face-face maritime avec l'Iran venait à éclater dans le golfe Persique. Il a parlé même d'un besoin pressant pour les troupes US d'une "arrière base" qui permettrait la projection rapide de "troupes" dans les bases américaines situées au golfe Persique et ce, toujours en prévision d'une guerre navale avec l'Iran.  Plus d'un analystes a qualifié de retrait "naval" US face à l'Iran cette mesure qui est allé de paire avec la vraie fausse offre de paix US avec Ansarallah. Ce retrait serait intervenu au termes de deux grands exercices, tenus en décembre et en janvier où l'Iran a exploité une pléthore d'atouts militaires nouveaux, allant d'un missile Sejjil de haute précision ayant frôlé l'USS Nimitz dans le nord de l'océan Indien à ces nuées de drones rôdeurs perçant les répliques des Patriot, de Dôme de fer et de THAAD... 

L’ambassadeur d’Irak auprès du Vatican a déclaré qu’un pacte de fraternité humaine serait signé lors d’une prochaine visite du pape François en Irak pour renforcer les relations islamo-chrétiennes et celles entre les disciples de différentes religions.
Selon le site d'information mawazin, Rahman Al-Ameri a déclaré que ce voyage serait un message de paix et de dialogue interconfessionnel pour le monde entier, ajoutant : « Le chef de l'Église catholique rencontrera le grand religieux chiite, l'ayatollah Ali al-Sistani, pour discuter de questions telles que la lutte contre l'extrémisme, le rejet de la violence et du terrorisme et la promotion de la paix.»

Il a souligné : « Le pape François et l'ayatollah Sistani signeront un pacte pour la fraternité humaine visant à promouvoir la confiance mutuelle entre les adeptes de toutes les confessions ».

« Il appelle, a-t-il dit, à un engagement envers des valeurs comme la paix, la fraternité, la coexistence pacifique, la justice et la bienveillance ».
Des militants ont organisé un rassemblement de protestation dans la capitale française dimanche pour demander au gouvernement d'abandonner un projet de loi qui pourrait faire de tous les musulmans des extrémistes suspects potentiels.
Les législateurs français ont procédé mardi à un vote clé sur un projet de loi visant à éradiquer ce qu'ils appellent l'extrémisme "islamiste", qui devrait être approuvé par les deux chambres du Parlement, selon France 24.

Le débat législatif intervient alors que les craintes de violence extrémiste persistent après les récents attentats radicaux, dont l'un a entraîné la décapitation d'un enseignant.

Le gouvernement centriste du président Emmanuel Macron soutient que le projet de loi est nécessaire pour protéger les valeurs françaises comme l'égalité des sexes et la laïcité, et pour empêcher les idées radicales de s'enraciner et d'inspirer la violence.

Mais ceux qui ont participé à la manifestation de dimanche ont déclaré que la France dispose déjà d'outils juridiques pour ce faire, et que le projet de loi stigmatise la deuxième religion du pays, même si la majorité des musulmans français n'épousent pas de points de vue extrémistes.

Certains l'ont décrit comme un stratagème politique de Macron pour gagner les électeurs conservateurs et d'extrême droite avant l'élection présidentielle de l'année prochaine.

"Ce n'est pas la peine d'attaquer toute une communauté parce qu'une personne a commis un acte horrible", a déclaré Zeyneb Bouabidi, une femme de Conflans-Saint-Honorine, en banlieue parisienne, où le professeur Samuel Paty a été décapité en octobre après avoir montré à sa classe des caricatures du prophète Mahomet (SAWA) publiées dans le journal satirique Charlie Hebdo pour une discussion sur la liberté d'expression.

Bouabidi a décrit les discriminations qu'elle a subies à l'université et dans son travail à cause de son nom à consonance arabe, et craint que des lois comme celle-ci n'aggravent la situation.

"Elle craint que des lois comme celle-ci n'aggravent la situation. Mais je suis dans mon pays ! Je suis née en France", dit-elle.

Un collectif de musulmans, d'antiracistes, de gauchistes, de pro-palestiniens et d'autres groupes d'activistes a organisé le rassemblement de dimanche près de la place du Trocadéro, en face de la Tour Eiffel, pour demander la suppression de la loi. Environ 150 personnes ont pris part à cette manifestation pacifique, dont des musulmans et des non-musulmans.

Le gouvernement insiste sur le fait que le projet de loi ne vise pas les musulmans. Il réprimerait l'enseignement fondamentaliste en exigeant que tous les enfants de trois ans et plus soient scolarisés, et renforcerait les règles relatives au financement et au fonctionnement des mosquées et des associations religieuses.

D'autres religions, des bouddhistes aux catholiques romains, se sont plaints qu'elles pourraient également subir les retombées de ce projet de loi.