
تقي زاده
Ce que l’Occident ne sait pas du réacteur d’Arak
La fin mai, les États-Unis ont annoncé qu’ils allaient mettre fin aux dérogations qui permettaient à des entreprises russes, chinoises et européennes de continuer à travailler sur certains sites nucléaires iraniens.
Cette décision, qui prendra effet après un délai de 60 jours, concerne les dérogations au régime de sanctions américaines jusqu’ici accordées par Washington aux travaux sur le site de recherche d’Arak, sur la fourniture d’uranium enrichi pour le réacteur de recherche de Téhéran et au transfert de déchets nucléaires hors de l’Iran.
Les États-Unis ont toutefois prolongé de 90 jours une autre exemption qui concerne la centrale nucléaire de Bouchehr.
Quelques heures après la publication de cette nouvelle, un responsable iranien a qualifié de « creuses » ces menaces, ajoutant que la République islamique d’Iran était non seulement en mesure de relancer l’ancien réacteur d’Arak, mais il pourrait en plus en construire un autre.
Avant la signature de l’accord nucléaire, l’Occident croyait que la conception initiale du noyau du réacteur d’Arak permettrait la production de quantités relativement importantes de plutonium de "qualité militaire pour les armes nucléaires". Du fait, la décision de l’Iran de relancer l’ancien réacteur d’Arak signifie, pour l’Occident, "le retour d’une menace atomique".
Behrouz Kamalvandi, porte-parole de l’Organisation iranienne de l’Énergie atomique, était le premier responsable iranien à réagir officiellement à l’annonce des États-Unis : « l’annulation des exemptions en matière du nucléaire ne changera en rien les activités de l’Iran. Il s’agit d’une campagne médiatique. Nous sommes en mesure de relancer l’ancien réacteur et de fabriquer un autre ».
Les Irakiens unis pour expulser les troupes américaines
Les Hachd al-Chaabi projettent d’empêcher toute attaque terroriste de Daech dans quatre provinces d’Irak.
Abou Ali al-Bassari, commandant adjoint des opérations militaires des Hachd al-Chaabi, a fait part, dimanche 31 mai, d’un méga projet sécuritaire destiné à tuer dans l’œuf tout attentat de terroristes de Daech dans les provinces de Kirkouk, de Diyala, de Salah Ed-Din et de Ninive.
Par ailleurs, un combattant des Hachd a été tué et deux autres ont été blessés lors d’une contre-attaque, au sud de Tikrit. Lors de cette opération, l’attaque de Daech a été repoussée et une importante quantité d’armements des terroristes ont été détruits.
Deux conférences organisées à Moscou sur l'imam Khomeiny (RA)
Présence de professeurs américains dans le webinaire sur le racisme
Marzieh Hashemi, réalisatrice de documentaires et présentatrice à Press TV, Le professeur Gerald Horn, professeur à l'Université de Houston aux États-Unis, Le professeur Vernilia Randall, professeur à l'Université de Dayton aux États-Unis, et Joseph Richardson, professeur à l'Université de Maryland aux États-Unis, seront les experts de ce webinaire diffusé en direct sur Aparat à l’adresse : http://WWW.aparat.com/IAOMUP/live
Une force spéciale US en Tunisie pour contrer la Russie
On le voyait venir : depuis que l’Africom a dénoncé la présence des MiG-29 et des Sukhoï russes dans l’ouest de la Libye accusant Moscou d’avoir militarisé le nord de l’Afrique. Les observateurs s’attendaient à ce que les Américains fassent cette annonce. Après tout, l’absurde guerre libo-libyenne n’avait dès le début qu’un seul objectif celui d’embraser l’Afrique du Nord et de déstabiliser les frontières de l’Algérie et de la Tunisie, et tout ceci dans l’espoir de pouvoir justifier le déploiement de troupes.
L’annonce vient donc de tomber. À l’aube de ce samedi 30 mai, les États-Unis ont annoncé avoir l’intention d’utiliser une brigade militaire installée en Tunisie en réponse à ce qu’ils appellent « les activités russes en Libye ».
En effet, citée par l’agence Reuters, l’armée américaine annonce envisager l’utilisation de « l’une de ses brigades d’assistance aux forces de sécurité en Tunisie », « au milieu des inquiétudes suscitées par l’activité russe en Libye ».
OMS: "Trump ne pourra pas tromper le monde avec ses actes irresponsables" (Iran)
Évoquant les défaites successives de Washington face à l’axe de la Résistance et ses conflits avec la communauté internationale, le secrétaire du Conseil suprême de sécurité nationale iranien a déclaré que le déclin des États-Unis s’est accéléré.
Dans un message sur son compte Twitter, Ali Chamkhani a écrit que les vantardises futiles de l’équipe du président américain Donald Trump interviennent dans un contexte où le déclin des États-Unis s’est accéléré.
Dérogation nucléaire: l'Iran condamne la nouvelle manœuvre US
Pour la diplomatie iranienne, la décision de Washington de mettre fin aux dérogations sur la coopération nucléaire avec l’Iran est en violation flagrante de la résolution 2231 et de la charte de l’ONU.
Le porte-parole du ministère iranien des Affaires étrangères, Abbas Moussavi, a déclaré samedi que la décision des États-Unis de mettre fin aux levées des sanctions pour la coopération nucléaire internationale avec la République islamique constituait une violation flagrante de la résolution 2231 du Conseil de sécurité des Nations Unies, qui approuve l’accord sur le nucléaire et la Charte de l’ONU.

Il a déclaré que la République islamique d’Iran suivra de près les impacts techniques et politiques de cette décision et « prendra les mesures pratiques et juridiques nécessaires si elle affecte les droits nucléaires de l’Iran reconnus dans les documents internationaux et le PGAC ».
« Cette décision ignore les droits inhérents de la République islamique d’Iran et perturbe l’ordre public international », a souligné le porte-parole iranien de la diplomatie iranienne.
Pour sa part, l’ambassadeur d’Iran auprès des Nations Unies, Majid Takht Ravanchi, a déclaré jeudi que les États-Unis avaient détruit le dernier moyen de maintien du PGAC en mettant fin aux dérogations des sanctions interdisant la coopération nucléaire avec Téhéran.
Trump est à l’origine des émeutes actuelles aux États-Unis (Atwan)
Le racisme du président américain Donald Trump est à l’origine des émeutes aux États-Unis, et il est probable que ces troubles se transforment en une révolution qui renversera son pouvoir, a écrit le rédacteur en chef du journal arabophone Rai al-Youm.
Malgré le couvre-feu et les poursuites engagées contre le policier accusé d’avoir tué George Floyd, les manifestations aux États-Unis continuent de prendre de l’ampleur.
Cela fait cinq jours que la vidéo, brutale, de la mort de George Floyd, a été diffusée sur les réseaux sociaux. Cet Afro-américain de 46 ans est mort après son arrestation, lundi soir. Il avait été plaqué au sol par un policier blanc qui a maintenu son genou sur son cou pendant de longues minutes.
Évoquant le meurtre de George Floyd, Abdel Bari Atwan a noté que ce crime a révélé une fois de plus la discrimination raciale ancrée au sein des services de police et de certaines d’autres institutions américaines.
Al-Nujaba à Gaza; pourquoi Israël craint-il la présence des Hachd?
Entre le front nord sioniste totalement déstabilisé où l’armée sioniste tire sur tout ce qui bouge par crainte de voir les commandos du Hezbollah traverser comme ils l’ont fait il n’y a pas si longtemps, la barri-re de sécurité et débarquer en pleine Galilée et le front Sud où la Résistance fait désormais des émules en Cisjordanie, l’armée sioniste ne sait à quel sait se vouer. Surtout que les forces dites élites de l’armée israélienne engagée à Ramallah, à Qods, et ailleurs dans les colonies sionistes commencent à cumuler les bourdes pour le grand malheur de l’entité israélienne. Ce matin, un Palestinien de 31 ans a été blessé par les militaires israéliens, non loin du poste de contrôle de Jabbarah, à Toulkarem, en Cisjordanie.
Un mont stratégique tombe: les officiers US et saoudiens prennent la fuite
Les médias yéménites citant des sources bien informées ont fait état du retrait clandestin des militaires saoudiens et officiers américains de leurs bases à Maarib.
Selon les sources, ces militaires y ont laissé leurs équipements et affaires pour que leur déplacement n’attire pas l’attention.
D’autre part, les combattants d’Ansarallah ont réussi à marquer des progrès à proximité de la ville de Maarib et à prendre le contrôle des hauteurs stratégiques d’al-Alaq, dans la région de Medghal. Ces hauteurs surplombent la base militaire de Maas qui appartient aux forces pro-Hadi. Et à l’heure actuelle, les combattants d’Ansarallah ont assiégé cette base depuis trois axes et sont en train d’avancer depuis le désert d’al-Jawf vers la ligne internationale à Maarib au sud. En effet, ils ont étendu leur contrôle sur le Jabal al-Alaq dans le district de Medghal, à la périphérie de la ville de Maarib.
Les Houthis encerclent le camp de Maas depuis le sud-ouest, le sud et le nord.