تقي زاده

تقي زاده

L’ancien diplomate russe et spécialiste du Moyen-Orient, Mikhail Gusev, estime que de graves erreurs commises par Donald Trump aussi bien à l’intérieur qu’à l’extérieur des États-Unis ont totalement désarmé l’administration US face à l’Iran. Force est de constater que la politique de pression maximale US n’a pas du tout atteint ses objectifs.

Mikhaïl Gusev, haut diplomate de l’ère soviétique juge le bilan intérieur de Trump plus que mitigé ce qui l’aurait poussé à chercher la noise à l’Iran, manière de tromper l’opinion publique US : « Aujourd’hui, le problème le plus important des États-Unis est la pandémie de covid-19 qui a coûté la vie à plus de 67 000 citoyens américains et touché un million de personnes, dont la plupart sont mis au chômage ». 

Les États-Unis occupent pour le moment le premier rang mondial en termes de nombre de victimes du coronavirus et Trump en est le responsable ne serait-ce que par son inaction et son manque de discernement.

« Si Trump n’avait pas négligé l’ampleur de la pandémie et qu’il ne l’avait pas comparé à la grippe, la situation aux États-Unis serait bien meilleure aujourd’hui. »

Les mosquées iraniennes, fermées depuis mi-mars dans le cadre du combat contre la propagation du nouveau coronavirus, rouvriront à partir de lundi dans 30% des comtés du pays, a annoncé dimanche le président Hassan Rohani.

« Nous avons décidé aujourd’hui de rouvrir les mosquées dans 132 comtés […] à faible risque (de la maladie Covid-19) dès demain, et d’y recommencer la prière du vendredi tout en respectant les protocoles sanitaires », a-t-il déclaré lors de la réunion du Comité national de lutte contre la pandémie diffusée à la télévision d’Etat.

Le comté (« chahrestân » en persan) est une subdivision de la province: l’Iran compte ainsi 434 comtés sur 31 provinces.
« Respecter la distanciation sociale est plus important qu’assister à la prière collective », a souligné M. Rohani.

M. Rohani n’a donné aucune précision sur les noms des comtés concernés par cette mesure ni sur le nombre des mosquées devant rouvrir lundi.

A priori, la mesure ne sera pas applicable à la capitale, Téhéran, ni à Machhad et Qom, les deux principales villes saintes chiites du pays, qui font partie des zones les plus touchées par la pandémie.

La République islamique a enregistré officiellement 6.156 morts sur 96.440 cas de contaminations liés à la maladie Covid-19 depuis le 16 février quand les autorités ont annoncé les premiers cas de décès.

Depuis le 11 avril, l’Etat a autorisé une réouverture progressive des commerces et a levé les restrictions sur les déplacements à l’intérieur du pays.
Ecoles, universités, cinémas, stades et autres lieux de regroupement restent néanmoins fermés dans tout l’Iran.

Khadija s’est éteinte le dixième jour du mois de Ramadhãn à l’âge de 65 ans, dix ans après la Révélation. Elle fut enterrée au cimetière d’Abou Tãlib près de la Mecque, par le Prophète (Que la Bénédiction d'Allah soit sur lui et sur sa Sainte Famille) lui-même, très attristé qui nomma cette année, l’année de la tristesse car il avait perdu la mère de Fatima et ne trouvera plus jamais une femme si bonne et si compatissante. 

Je jure par Dieu, que je n’ai jamais trouvé une femme meilleure que Khadija Aicha a dit: "Le Prophète (Que la Bénédiction d'Allah soit sur lui et sur sa Sainte Famille) ne sortait jamais de chez lui sans évoquer Khadija et sans en faire la louange. Un jour je lui ai dit: "ce n’était qu’une vieille femme et Dieu vous a donné de meilleures épouses". Le Prophète (Que la Bénédiction d'Allah soit sur lui et sur sa Sainte Famille) se fâcha et en hochant violemment la tête, dit: " non je jure que Dieu ne m’a pas donné de meilleure épouse que Khadija. Elle a eu foi en moi alors que les gens étaient athées et m’a soutenu alors que les gens me rejetaient. Elle m’a aidé sur le plan financier alors que les gens m’avaient privé de tout. Dieu m’a donné d’elle un enfant qu’il n’a donné à aucune autre femme, Dieu m’a donné Fatima par le biais de Khadija". 

Oui, même plusieurs années après sa mort, le Prophète (Que la Bénédiction d'Allah soit sur lui et sur sa Sainte Famille) pensait encore à celle qui a avait été la seule à le soutenir. Il pleurait souvent en pensant à elle et comme l’a dit Aicha, chaque fois qu’il égorgeait un mouton, il ordonnait qu’on envoie de la viande aux amis de Khadija et Aicha se plaignait toujours du fait que le Prophète (Que la Bénédiction d'Allah soit sur lui et sur sa Sainte Famille) pensait souvent à Khadija. Quand quelqu’un lui apportait un présent, il disait qu’on le donne à telle ou telle amie de Khadija. 

Le Prophète de Dieu disait: "Elle a eu foi en moi alors que les gens étaient athées et m’a soutenu alors que les gens me rejetaient. Elle m’a aidé sur le plan financier alors que les gens m’avaient privé de tout. Dieu m’a donné d’elle un enfant qu’il n’a donné à aucune autre femme, Dieu m’a donné Fatima par le biais de Khadija" et il s’arrangeait toujours pour passer à coté du cimetière où reposait Khadija.

 

Les systèmes de défense aérienne russes S-400 seront finalement déployés en Turquie, malgré les menaces de Washington.

« Le déploiement des systèmes de défense antimissile russes S-400, prévu par la Turquie, a été reporté à cause de l'épidémie de coronavirus, mais se réalisera finalement », a déclaré, jeudi 30 avril, le porte-parole du président turc Recep Tayyip Erdogan, malgré les avertissements de Washington qui menace Ankara d'imposer de nouvelles sanctions en cas de la mise en place des S-400 russes.

« Il y a eu un retard à cause du coronavirus, mais les choses évolueront comme prévu », a déclaré Ibrahim Kalin lors d'une réunion en ligne organisée par le Conseil de l'Atlantique, ajoutant qu'Erdogan avait déclaré à plusieurs reprises au président américain Donald Trump qu'il était également intéressé par l'achat des systèmes américains Patriot. 

Plus tôt en avril, Reuters a signalé que la Turquie avait reporté la mise en service des systèmes de défense russes, qui, selon les États-Unis, sont incompatibles avec le système de défense de l'Otan et mettraient en péril les avions furtifs F-35 américains que la Turquie prévoyait d'acheter.

Le président turc avait précédemment déclaré que les S-400 seraient activés en avril mais la pandémie de coronavirus a changé les priorités. Ankara se doit de soutenir une économie qui fait face à une deuxième récession en deux ans.

Le porte-parole du ministère iranien des Affaires étrangères a fermement condamné la décision du gouvernement allemand qui a mis le Mouvement de la Résistance islamique libanais, Hezbollah, sur sa liste noire des organisations terroristes.

Selon le porte-parole du ministère iranien des Affaires étrangères, Seyyed Abbas Mousavi, cette décision de l’Allemagne s’inscrit dans le cadre des intérêts des États-Unis et du régime israélien.

Dans un communiqué publié jeudi, il a condamné avec véhémence la décision du gouvernement allemand qui accuse le Hezbollah libanais de « promouvoir la lutte armée par des moyens terroristes ».

 

Alors que les États-Unis mettaient sous pression l'Arabie saoudite pour qu’elle mette fin à sa guerre des prix du pétrole avec la Russie, le président Donald Trump a lancé un ultimatum aux dirigeants saoudiens.

« Lors d'une conversation téléphonique, le 2 avril, Donald Trump a déclaré au prince héritier saoudien Mohammed ben Salmane qu’au cas où l'Organisation des pays exportateurs de pétrole (OPEP) ne commencerait pas à réduire la production de pétrole, il ne pourrait pas empêcher les législateurs américains d'adopter une loi autorisant le retrait des troupes américaines du royaume », ont déclaré à Reuters quatre sources proches du dossier.

La menace de renverser une alliance stratégique de 75 ans qui n'a pas été signalée auparavant, était au cœur de la campagne de pression américaine qui a conduit à un accord mondial historique pour réduire l'offre de pétrole alors que la demande s'effondrait sur fond de la pandémie de coronavirus.

Donald Trump a transmis le message au prince héritier saoudien dix jours avant l'annonce de coupes dans la production du pétrole.

Les sous-marins iraniens sont en mesure de représenter une menace sérieuse pour les adversaires de Téhéran dans les eaux peu profondes du golfe Persique, lit-on dans le National Interest.

Le magazine américain The National Interest a fait paraître le 30 avril un article rédigé par Sebastien Roblin, qui passe en revue les sous-marins et les torpilles de la marine iranienne qui lui permettent d’avoir sous le contrôle les quatre coins du golfe Persique.

« Le sous-marin Fateh peut considérablement améliorer les capacités à moyenne portée de la flotte iranienne. On ne peut pas bien évaluer le sous-marin de la classe Besat, mais sa mise en service annoncera certes un autre progrès », indique le magazine américain.

Le sous-marin Fateh peut submerger jusqu’à une profondeur de 200 mètres. Se référant à des images satellites, le magazine Jane's Defence Weekly a fait part de la fabrication de sous-marins de la classe Fateh dans une base maritime du port Anzali. Il indique que l’Iran a annoncé la fabrication d’un sous-marin baptisé Besat, capable de porter six torpilles. 

Le déploiement américain d'ogives nucléaires à faible rendement est dangereux et ne restera pas sans riposte, a déclaré la porte-parole du ministère russe des Affaires étrangères.

« Le déploiement des ogives nucléaires à faible rendement par les États-Unis est une étape dangereuse qui conduit à la déstabilisation », a déclaré mercredi 29 avril, la porte-parole du ministère russe des Affaires étrangères, Maria Zakharova.

Elle a souligné que tout tir de missiles balistiques depuis des sous-marins américains sera considéré par la Russie comme une attaque à l'arme nucléaire et constitue, par conséquent, une base pour une frappe de représailles.

« Nous avons pris note de l'article, publié le 24 avril sur le site officiel du département d'État américain et consacré à la question de la création d'ogives nucléaires à faible rendement W76-2 et de son déploiement sur certains de ses sous-marins Trident », a-t-elle affirmé avant d'ajouter : « Comme nous l'avons déjà dit à plusieurs reprises, nous considérons cela comme une étape dangereuse. Nous pensons qu'il comporte un certain élément de déstabilisation. »

Le ministre russe des Affaires étrangères, Sergueï Lavrov, a déclaré plus tôt que la production américaine de missiles W76-2 abaissait le seuil nucléaire et augmentait le risque de conflit nucléaire. Selon des experts américains, le nouveau missile a un rendement explosif de 5 à 6 kilotonnes.

Est-ce que la France demandera une prolongation de cet embargo illégal ou est-ce qu'elle comptera bien tirer profit de sa levée tout comme la Chine ou encore la Russie ? Apres tout, le président Macron se targue bien d'être le seul président occidental à pouvoir "appeler son homologue iranien" et "lui parler". Et puis en octobre, c'est une économie française en ruine par la corona-crise que M. Macron devra sauver des eaux s'il compte se faire réélire. Des contrats d'armements se refusent pas surtout que l'Iran n'est pas un acheteur ordinaire. C'est lui-même un fabriquant de qualité, comme l'ont prouvé des incidents US/Iran de ces dernières semaines, celui du RQ-4 US abattu par le Khordad-3 iranien en juin 2019. Et puis, la France vend des armes aux tueurs des enfants yéménites; pourquoi ne pas en vendre aux défenseurs des enfants palestiniens. D'autant plus que sur ce féroce marché qu'est celui de l'armement, la France n'a cessé de faire l'objet de concurrence déloyale des Américains qui font couler leurs F-16, F-18 et F-35 en Europe sur le dos du concepteur français. Alors la France soutiendra-t-elle une levée de l'embargo anti-Iran ?

"La France est profondément attachée au respect de l’accord de Vienne et de la résolution 2231 du Conseil de sécurité des Nations unies. La levée de l’embargo des Nations unies sur les armes, prévue par la résolution 2231 en octobre prochain est susceptible d’avoir des implications majeures pour la sécurité et la stabilité de la région", répond la diplomatie française en toute ambiguïté, avant d'ajouter:

"L’embargo de l’Union européenne demeurera lui en vigueur, selon les termes mêmes de l’accord de Vienne au-delà de 2020 et jusqu’en octobre 2023, de même que l’embargo des Nations unies sur les biens et technologies balistiques."

C'est donc le statu quo. Et puis "la France entend traiter ce sujet en concertation étroite avec ses partenaires E3, ceux de l’accord de Vienne et du Conseil de sécurité. Elle reste pleinement engagée pour créer les conditions d’une désescalade des tensions dans la région", ajoute le Quai d'Orsay comme pour se dérober de la réponse.

Il est vrai que la France n'est pas la Russie dont le représentant permanent auprès des instances internationales à Vienne, Mikhaïl Oulianov, a exclu la possibilité de reconduire un embargo des Nations unies sur la vente d'armes, rappelant à Washington que le risque de course aux armements ne pouvait être réduit que par des efforts collectifs et non pas par l'unilatéralisme.

En effet, l'Amérique se tient à ce ridicule argument pour justifier son obsession anti-iranienne, précise le diplomate. Décidément, les Rafale français devront attendre.

L'Iran se tourne déjà vers les chasseurs Sukhoi russes pour renouveler sa flotte aérienne. Quant à la France, elle a déjà sacrifié Peugeot, Renault et Total en Iran pour plaire à "Big Brother".

 
Aujourd’hui, le 29 avril, est baptisé dans le calendrier iranien la « Journée mondiale du golfe Persique », marquant le jour anniversaire de l’expulsion des forces d’occupation portugaises des eaux du Sud iranien en 1622.
Beaucoup de responsables politiques ou militaires iraniens se sont exprimés à l’occasion de la Journée nationale du golfe Persique, dont le commandant de la marine, l’amiral Hossein Khanzadi, qui a affirmé :

« Le golfe Persique est le foyer de la création du front maritime de l’axe de la Résistance face à l’Arrogance mondiale. »

Et le commandant de la force navale de l’armée de la RII d’ajouter :

« Les appellations géographiques puisent leur racine dans l’histoire et la civilisation des étendues géographiques ; c’est donc des rôles réciproques de la géographie et de la civilisation dont il s’agit. Et le nom, même, du golfe Persique en dit long sur l’impact et l’interaction réciproques liant l’Iran et le golfe Persique. »

Ailleurs dans ses déclarations, le commandant de la marine iranienne a réitéré :

« Le golfe Persique constitue, de nos jours, le foyer de confrontation de la civilisation irano-islamique avec le front de l’Arrogance mondiale sous l’égide des Américains et Britanniques. L’Histoire nous apprend que l’Iran n’a jamais profité d’une si grande puissance et autorité maritimes dont il jouit aujourd’hui, et l’important est que cette puissance et ce prestige reposent sur les potentialités indigènes nationales et ne viennent pas de l’étranger.

Sur fond des idéaux de la Révolution islamique, les potentialités géopolitiques de l’Iran en mer sont aujourd’hui en plein essor ; c’est sous cet angle qu’il faudrait percevoir la définition des termes tels que “le golfe Persique, le détroit d’Hormuz, les côtes de Makran et la mer Caspienne”.

Ces étendues maritimes sont effectivement les foyers de revivification de la grandiose civilisation maritime de l’Iran, dans tous ses aspects historiques et islamiques, en cette période actuelle qu’on pourrait aussi qualifier de “deuxième chapitre de la Révolution islamique”, ou encore, une période au cours de laquelle “la Révolution islamique se reproduit en tant qu’une civilisation”.

Voici donc les raisons pour lesquelles les ennemis de l’Iran, les ennemis de la Révolution islamique, déploient tous leurs efforts afin de neutraliser ces potentialités et le golfe Persique, à lui seul, en fait partie. Or, à la lumière de la Révolution islamique et de la civilisation iranienne, les côtes du Sud iranien, surtout au large du golfe Persique, réunissent à l’heure actuelle les conditions de faire apparaître la “nouvelle civilisation islamique” qui, certes, va impacter la région et le monde entier.

(…) Nous allons donc rendre leur sécurité et leur importance aux étendues maritimes et nous en profiterons par la suite afin d’instaurer la paix et la sécurité collectives, par une interaction avec les amis et en faisant face aux ennemis. C’est ainsi que nous mettrons fin à l’expansionnisme de l’Arrogance mondiale ; cela relève d’une promesse divine. 

(…) Nous avons marqué notre présence sur la scène mondiale, dans un climat de sanctions cruelles frappant le pays et en nous appuyant sur le pouvoir de savoir-faire indigène et de pensée et c’est avec ces points forts que nous surprendrons le monde entier. Le “golfe Persique” est une appellation digne de cette étendue, tout comme la “baie des Cochons” qui correspond parfaitement à une histoire d’échec humiliante des États-Unis.

(…) Nous sommes déterminés à préserver la paix et la sécurité durables et collectives et nous ne permettrons à aucun élément étranger d’insécuriser la région. »

De même, lors de la réunion du conseil de l’état ce mardi, le président Rohani n’a pas manqué, lui non plus, de présenter ses félicitations à l’occasion de la Journée nationale du golfe Persique.

« Les Américains doivent savoir que cette voie navigable est appelée “le golfe Persique”. Elle ne s’appelle pas “le golfe de New York » ou ‘le golfe de Washington’ », a affirmé le président iranien, Hassan Rohani.

« Un regard sur le nom du golfe Persique et sur le peuple qui a protégé le golfe Persique durant les années devrait suffire pour que les Américains s’aperçoivent des circonstances du jour et arrêtent de fomenter chaque jour un nouveau complot contre le peuple iranien. »

« Les Américains, a-t-il ajouté, sont censés savoir que la nation iranienne a toujours su assurer la sauvegarde de cet itinéraire maritime qu’est le golfe Persique. »

« Les fils du peuple au sein des forces armées iraniennes ont toujours été les gardiens du golfe Persique et le resteront toujours », a également ajouté le président Rohani.