تقي زاده

تقي زاده

Partis à cause de la guerre, les Syriens qui s'étaient réfugiés au Liban reviennent en nombre depuis mi-juillet. Damas et Moscou concentrent leurs efforts pour réparer au plus vite les infrastructures civiles. 
 
«Au cours des 24 dernières heures, 136 personnes sont retournées en Syrie depuis le Liban. En tout, 6 381 réfugiés ont pu revenir depuis le 18 juillet», a déclaré lors d'une conférence de presse le 9 août le colonel Samer Mkhan, porte-parole du comité de coordination pour rapatrier les réfugiés syriens, dans des propos rapportés par l'agence Tass.
 
La victoire de l'armée syrienne contre les groupes armées et la libération des villes et des villages ont préparé le terrain pour le rapatriement des Syriens qui ont fui leur maison après l'attaque des insurgés.
La Grande marche du retour, la manifestation hebdomadaire des Palestiniens à la frontière entre Gaza et les terriroires occupés par Israël, a de nouveau été endeuillée par la mort de trois Palestiniens, selon le ministère de la Santé de Gaza, qui recense également 307 blessés. 
 
Après que les manifestants palestiniens ont protesté comme chaque vendredi depuis le 30 mars à la frontière entre les territoires occupés par Israël et Gaza, dans le cadre de la Grande marche du retour, le ministère de la Santé de l'enclave palestinienne a annoncé la mort de trois Palestiniens. Au moins 307 personnes ont été blessées ce 10 août, toujours selon la même source. 
 
Les trois victimes ont été tuées par des tirs dezs snipers de l'armée israélienne, à l'est de Rafah : Abdallah al-Qatati, secouriste de 21 ans, Ali Al-Aloul, un homme de 55 ans, et un homme de 40 ans, qui a succombé à ses blessures le 11 août. 
mardi, 14 août 2018 10:01

Le Hamas avertit en hébreu Israël

Les Brigades Izz al-Din al-Qassam, branche militaire du Hamas, ont mis en garde Israël contre toute action irréfléchie et tout acte insane à Gaza, et d’avertir que cela apportera des coups et conséquences intenables pour le régime israélien.

Sur son site web, la branche armée du Mouvement de résistance islamique de la Palestine, Hamas, a publié un message en hébreu mettant en garde les Israéliens contre toute illusion de se livrer à des élans aventuristes et démarches irréfléchies.

« Quand est-ce que nous pourrions arrêter de combattre l’ennemi ? »

Le message contient la question, mais aussi la réponse : les Brigades Izz al-Din al-Qassam n’arrêteront de combattre l’ennemi « que lorsque le régime sioniste arrêtera ses hostilités ; et c’est évident que ce ne sera jamais le cas, parce que le scorpion, d'instinct sait où piquer pour faire mal ».

Les avertissements des Brigades Izz al-Din al-Qassam interviennent alors que les responsables israéliens ont récemment multiplié les menaces d’intensifier les attaques contre la bande de Gaza surtout les leaders du Hamas.

« Bien qu’il préfère parfois, suivant les circonstances, essayer diverses tactiques y compris le dialogue et les tirs de missiles, en privilégiant toujours les intérêts du peuple palestinien, le mouvement Hamas n’abandonnera jamais sa devise qui est de combattre l'ennemi jusqu’à ce que tous nos objectifs voient le jour », ajoute le message.

Le journal israélien Haaretz avait déjà révélé que les commandants de l’armée israélienne et des officiers du Shabak (Service de sécurité intérieure israélien) s’étaient préparés, ces derniers mois, pour un projet d’assassinat des commandants du Hamas qui appellent à la poursuite de la Marche du grand retour, organisée chaque semaine dans la bande de Gaza.

Le président américain, Donald Trump, a signé le lundi 13 août lors d’une cérémonie militaire sur la base de Fort Drum dans l'État de New York, le texte final du budget 2019 du Pentagone, d'un montant record de 716 milliards de dollars.

Cette loi de financement "donnera aux militaires américains la puissance de feu dont ils ont besoin pour gagner n'importe quel conflit rapidement et de façon décisive", a précisé Trump au cours de cette cérémonie de signature.

Les membres de la cellule terroriste ayant visé vendredi une patrouille chargée de la sécurité à l'ouest d'Amman ont été tués et arrêtés le lendemain alors qu'ils planifiaient d'autres attaques dans le pays. Aux dires du ministre jordanien de l'Intérieur, les terroristes soutenaient Daech.

Une intervention des forces de la police et de l'armée a déjoué les plans de cette cellule terroriste qui n'est pas rattachée à une organisation, mais qui partage l'idéologie takfirie, a souligné Samir al-Moubaidine le ministre jordanien de l'Intérieur.

« L’interrogatoire des terroristes se poursuit et on a obtenu des informations sur les attentats qu’ils projetaient pour l’avenir », a ajouté Samir al-Moubaidine.

Conférence de presse du ministre jordanien de l'Intérieur Samir al-Moubaidine, le 13 août 2018. ©Planet.fr

"L'intervention a permis de déjouer des plans pour mener une série d'opérations terroristes visant des installations de la sécurité et des rassemblements publics", a-t-il indiqué lundi 13 août en conférence de presse.

 

Les prises de position du nouveau gouvernement pakistanais inquiète Washington et Riyad.

Espérant que le nouveau gouvernement pakistanais n'interviendra pas dans les conflits en dehors de ses territoires, le président du Conseil suprême de la Révolution du Yémen a félicité Imran Khan et son parti Tehreek-Insaf pour la victoire aux dernières législatives au Pakistan.

« Les autorités pakistanaises sont conscientes des répercussions de l’intervention étrangère aux conflits internes, nous espérons donc que le nouveau gouvernement pakistanais prenne une position ferme pour éviter d’intervenir dans les affaires des autres pays », a déclaré Mohammed Ali al-Houthi, le président du Conseil suprême de la Révolution du Yémen, cité par les médias pakistanais.

Pour sa première visite postélectorale, le Premier ministre pakistanais, Imran Khan, se rendra d'abord et avant tout en Iran puis en Arabie saoudite, a rapporté l'agence iranienne Fars News. Un changement des priorités de la politique extérieure pakistanaise? 

Imran Khan avait été désigné aux récentes élections pakistanaises par le Parti Mouvement du Pakistan pour la Justice (PTI) (Tehreek-e-Insaf). Il a remporté la victoire en scandant les slogans d’« accompagner les groupes islamistes » et de « s’employer à éradiquer la corruption ».

 

L’armée syrienne se prépare à libérer la province d’Idlib, dernier bastion des terroristes ; une victoire qui mettrait fin à la guerre en Syrie. Damas emploierait une tactique pour faire pression sur les États-Unis et les contraindre à retirer leurs troupes du pays.    

Le magazine anglais Jane’s Defense Weekly se penche sur les positions de la Turquie et les relations qu’elle entretient avec les groupes de l’opposition à Idlib.

« Les informations fournies par la société de données britannique IHS Markit montrent que les groupes armés de l’opposition que nous nommons groupes djihadistes [terroristes] sont encerclés par les forces turques et leurs alliés », lit-on.

Le groupe américain IHS Markit est basé à Londres et possède entre autres la revue spécialisée dans la défense et l'armement Jane's Defence Weekly et la société d'études dans les hautes technologies iSuppli.

Sous la pression de la Russie qui contrôle pratiquement tout l’espace aérien d’Idlib, la Turquie a évacué ses postes d’observation et de contrôle avant le lancement des opérations de l’armée syrienne dans la région, indique l’hebdomadaire. Et d’ajouter :

« Le retrait des terroristes d’Idlib et leur évacuation vers l’est du pays s’effectueront avec l’aval implicite de Damas… Le gouvernement devrait accepter le transfert des terroristes vers la province de Deir ez-Zor, un moyen de faire pression sur la coalition militaire dirigée par les États-Unis pour qu’ils retirent leurs troupes de la Syrie. »

Le gouvernement syrien a distribué le 9 août des tracts dans toutes les régions d’Idlib occupées par les groupes de l’opposition, qui annoncent la fin imminente de la guerre et le retour de la province dans le giron de l’État.    

Après la reprise du sud de la Syrie, il reste à l’armée syrienne de conquérir le dernier et vaste bastion des groupes de l’opposition, situé le long de la frontière turque au nord-ouest de la Syrie, comprenant la majeure partie de la province d'Idlib et la bande nord d'Alep qui s’étend d’Afrin jusqu’à l'Euphrate à Jarablus. Ces zones sont divisées en deux parties nord et sud, le long de la frontière de Bab Al-Hawi et de la ville d'Alep. 

Samedi 11 août, un important contingent militaire a été expédié vers Idlib, à Hama au nord, pour renforcer les troupes syriennes présentes sur place. Il comprenait des forces d’infanterie et des équipements lourds.

Le Leader de la Révolution islamique, l'honorable Ayatollah Khamenei a reçu en audience, ce lundi 13 août 2018, des milliers d’Iraniens de différentes couches sociales.

Dans un discours axé sur l'actualité, l'Ayatollah Khamenei est revenu sur les problèmes économiques que traverse le pays en soulignant tour à tour la dépréciation de la monnaie nationale et les pressions que subit la classe moyenne et défavorisée.   

"Ce désordre, loin d'être la conséquence des sanctions imposées à l'Iran, est lié à une mauvaise gestion de notre économie. Si nos démarches avaient été plus avisées, plus fermes et plus adéquates, nous n'aurions pas connu les problèmes auxquels nous faisons face. Et d'ailleurs une bonne gestion économique pourrait amortir amplement les pressions liées aux sanctions", a souligné le Leader de la Révolution islamique.  

Plus loin dans ses propos, le Leader de la Révolution islamique a évoqué le dialogue "impossible" avec les États-Unis: " Les Américains ont fait faux bond et sont revenus sur les engagements qu'ils avaient pris eux-mêmes. Pourquoi devrions-nous faire confiance à une administration US composée d'imposteurs? Ce n'est d'ailleurs pas la première fois que les Américains proposent de dialoguer avec l'Iran. Dès le lendemain de la Révolution islamique, ils ont demandé à dialoguer avec l'Iran. Pourquoi refusons-nous de dialoguer avec eux? Car les États-Unis ont un seul et unique principe chaque fois qu'ils se mettent à la table du dialogue : le dialogue est un marchandage pour eux et il ne tourne qu'autour d'un double axe : pouvoir et argent."

Et l'Ayatollah Khamenei d'ajouter : " En effet, quand les Américains veulent dialoguer, ils fixent des objectifs et ces objectifs sont inchangeables pour eux. Ils exigent des concessions et en cas de refus, ils font du tapage médiatique jusqu'à ce que l'interlocuteur perde ses moyens et cède au chantage. Les Américains ne paient rien en cash mais font de solides promesses, de façon à donner de l'espoir à l'adversaire. Une fois leurs objectifs atteints, ils reviennent le plus allègrement du monde sur leurs promesses comme si de rien était. C'est cela un "dialogue à l'américaine". Peut-on alors dialoguer avec une administration US qui a fait de l'imposture une méthode de travail?" 

Le Leader de la Révolution islamique est revenu ensuite sur l’accord nucléaire de 2015 (PGAC) dont l’Amérique s’est retirée le 8 mai, rétablissant les sanctions anti-iraniennes qu’elle avait, elle-même, levées :

« Le PGAG est l’illustration même de cette méthode de dialogue dont usent et abusent les Américains. J’étais particulièrement sensible à nos lignes rouges dès le début et je ne croyais pas que cette entreprise puisse aboutir. L’Iran dialoguera avec les États-Unis quand il aura à sa disposition de quoi contrer les tapages et les pressions américains. Ce n’est pas le cas aujourd’hui. Le défunt fondateur de la République islamique d’Iran, l’Imam Khomeini, a interdit tout dialogue avec les États-Unis. J’en fait autant et interdis tout dialogue avec les États-Unis. D’autant plus que la rhétorique américaine est grossière et irrévérencieuse. Leur langage diplomatique n’a jamais été autant empreint d’irrespect à l’égard d’autres États que ces six derniers mois. Ils osent parler de l’Iran en le menaçant : outre le spectre des sanctions qu’ils agitent, les Américains parlent du duo guerre-dialogue ou alors ils se plaisent à évoquer le dialogue sans ou avec condition. Et bien, permettez-moi d’être clair : il n’y aura ni guerre, ni dialogue avec les États-Unis. »

La presse occidentale continue à soutenir les élites financières transnationales et à tenter de déconsidérer l’action du président Trump. Cette attitude rend difficilement compréhensibles les progrès entrepris vers la paix en Syrie. Thierry Meyssan revient sur les accords conclus au cours des cinq derniers mois et les avancées rapides sur le terrain.

C’est avec prudence et détermination que la Fédération de Russie et le président Trump mettent définitivement fin à la domination du monde par des intérêts transnationaux.

Convaincu que l’équilibre des puissances ne dépend pas de leurs capacités économiques, mais militaires, le président Poutine a certes restauré le niveau de vie de ses concitoyens, mais il a développé l’Armée rouge avant de les enrichir. Le 1er mars, il révélait au monde les principales armes de son arsenal et le début de son programme de développement économique.

Dans les jours qui suivirent, la guerre se concentra sur la Ghouta orientale. Le chef d’état-major russe, le général Valeri Guérassimov, téléphona à son homologue US, le général Joseph Dunford. Il lui annonça qu’en cas d’intervention militaire US, les forces russes cibleraient les 53 navires US de la Méditerranée et du Golfe, y compris leurs 3 portes-avions à propulsion nucléaire. Surtout, il lui enjoignit d’informer le président Trump des nouvelles capacités militaires de son pays.

En définitive, les États-Unis laissèrent l’Armée arabe syrienne et quelques fantassins russes libérer la Ghouta des jihadistes qui l’occupaient.

Seul le Royaume-Uni tenta d’anticiper les événements en organisant l’« affaire Skripal » : si l’ordre mondial actuel s’effondre, il faut rétablir la rhétorique de la Guerre froide opposants les gentils cow-boys et les méchants ours russes.

En juin, lorsque l’Armée arabe syrienne, soutenue par l’aviation russe, se déplaçait vers le Sud du pays, l’ambassade US en Jordanie prévenait les jihadistes que, désormais, ils devraient se défendre seuls, sans aide ni soutien du Pentagone et de la CIA.

Le 16 juillet à Helsinki, les présidents Poutine et Trump allaient beaucoup plus loin. Ils abordaient la question de la reconstruction, c’est-à-dire des dommages de guerre. Donald Trump, nous l’avons souvent écrit ici depuis deux ans, est opposé à l’idéologie puritaine, au capitalisme financier et à l’impérialisme qui en découle. Il estime à juste titre que son pays n’a pas à endosser les conséquences des crimes de ses prédécesseurs dont son peuple a lui aussi été victime. Il affirme que ces crimes ont été commis à l’instigation, et au profit, des élites financières transnationales. Il considère donc que c’est à elles de payer, même si personne ne sait précisément comment les y contraindre.

Les deux présidents sont également convenus de faciliter le retour des réfugiés. Ce faisant, Donald Trump a renversé la rhétorique de son prédécesseur selon laquelle ils fuyaient la « répression de la dictature » et non pas l’invasion des jihadistes.

Alors que dans le Sud du pays, les jihadistes fuyaient à leur tour devant les forces syriennes et russes, et que quelques unités désespérées de Daesh commettaient des atrocités inimaginables, le ministre russe des Affaires étrangères, Sergeï Lavrov, et le chef d’état-major russe, Valeri Guérassimov, entreprenaient une tournée européenne et moyen-orientale.

Ils étaient reçus le plus discrètement possible dans l’Union européenne. En effet, selon le discours occidental le général Guérassimov est un conquérant qui a envahi et annexé la Crimée. Il est donc interdit d’accès dans l’Union, défenseuse auto-proclamée de « l’état de droit ». Malheureusement comme il était trop tard pour retirer son nom de la liste des sanctions, l’Union décida de fermer les yeux sur ses grands principes et de laisser exceptionnellement entrer le héros de la réunification de la Crimée et de la Russie. La honte qui saisit les dirigeants ouest-européens face à leur hypocrisie explique l’absence de photographies officielles des audiences accordées à la délégation russe.

À chacun de ses interlocuteurs, la délégation russe résuma quelques décisions du sommet d’Helsinki. Faisant preuve de sagesse, elle s’abstint de demander des comptes sur le rôle de chaque État durant la guerre et les appela au contraire à aider à sa fin : retrait des forces spéciales, arrêt de la guerre secrète, suppression de l’aide aux jihadistes, retour des réfugiés, réouverture des ambassades. Elle affirma notamment que chacun pourrait participer à la reconstruction sans exclusive.

Sitôt la délégation partie, la chancelière Angela Merkel et le président Emmanuel Macron firent ingénument interroger le Pentagone pour savoir s’il était vrai que le président Donald Trump comptait faire payer certaines compagnies transnationales (KKR, Lafarge, etc.) —juste pour semer le trouble outre-Atlantique—. Cette attitude du président Macron, ancien cadre bancaire, est d’autant plus déplorable qu’il avait tenu à symboliser sa bonne foi en offrant 44 tonnes d’aide humanitaire à la population syrienne, transmises par l’armée russe.

Au Moyen-Orient, le voyage de la délégation russe fut plus couvert par les médias. Lavrov et Guérassimov purent annoncer la création de cinq commissions pour le retour des réfugiés. Chacune, en Égypte, au Liban, en Turquie, en Iraq et en Jordanie, comprend des représentants de l’État hôte et des délégués russes et syriens. Personne n’a osé poser la question qui fâche : pourquoi une telle commission n’a-t-elle pas été constituée avec l’Union européenne ?

Concernant la réouverture des ambassades, les Émirats arabes unis ont pris les « Occidentaux » et leurs alliés de court en négociant la réouverture de la leur.

Restait la préoccupation des Israéliens d’obtenir le départ de Syrie des conseillers militaires iraniens et des milices pro-iraniennes, dont le Hezbollah. Le Premier ministre Benjamin Netanyahu a multiplié les allers-retours à Moscou et Sotchi pour plaider sa cause. On se souvient que Guérassimov avait ironisé sur le culot des vaincus israéliens exigeant le départ des vainqueurs iraniens. Lavrov, quant à lui, s’était diplomatiquement retranché derrière un refus de principe de ne pas s’ingérer dans la souveraineté syrienne.

La Russie a résolu le problème : la police militaire russe a réinstallé les forces de l’Onu le long de la ligne de démarcation syro-israélienne, dont elles avaient été chassées il y a quatre ans. Durant toute cette période, elles avaient été remplacées par Al-Qaïda, soutenu par Tsahal. La Russie a en outre installé en arrière de la ligne de démarcation, en territoire syrien, huit postes d’observation militaire. De la sorte, Moscou peut à la fois garantir à l’Onu et à la Syrie que les jihadistes ne reviendront pas et à Israël que l’Iran ne l’attaquera pas depuis la Syrie.

Israël, qui jusqu’ici misait sur la défaite de la République arabe syrienne et qualifiait son président de « boucher », a subitement admis par la voix de son ministre de la Défense, Avigdor Liberman, que la Syrie sortait vainqueur du conflit et que le président el-Assad était son chef légitime. Pour manifester sa bonne volonté, Liberman a fait bombarder un groupe de Daesh que jusqu’ici il soutenait en sous-main.

Petit à petit, la Fédération de Russie et la Maison-Blanche remettent de l’ordre dans les relations internationales et convainquent divers protagonistes de se retirer de la guerre, voire de postuler pour la reconstruction. De son côté, l’Armée arabe syrienne poursuit la libération de son territoire. Il reste au président Trump à parvenir à retirer ses troupes du Sud (Al-Tanf) et du Nord du pays (Est de l’Euphrate) et au président Erdoğan à abandonner à leur sort les jihadistes réfugiés au Nord-Ouest (Idleb).