تقي زاده

تقي زاده

Facebook, qui possède également Instagram, a confirmé que les publications et messages en faveur du général Soleimani étaient systématiquement supprimés de ses deux réseaux sociaux. La compagnie américaine affirme qu’elle agit en ce sens afin de respecter les sanctions américaines contre l’Iran.
La société américaine Facebook et sa filiale Instagram ont décidé de supprimer toutes les publications et les messages «pro-Soleimani», le général iranien tué le 3 janvier dans une frappe américaine à Bagdad. Vendredi 10 janvier, un porte-parole du réseau social a expliqué sur CNN que la décision avait été prise pour se conformer aux sanctions américaines.
 
Le général Soleimani figurait en effet sur la liste noire du gouvernement américain, en tant que commandant du Corps des Gardiens de la révolution islamique, considéré comme un groupe terroriste aux États-Unis. Son compte Instagram avait d’ailleurs déjà été supprimé en avril. Tous les comptes gérés ou qui sont au nom des personnes et des organisations figurant sur la liste sont également supprimés.
 
Le porte-parole du gouvernement iranien, Ali Rabiei, a qualifié d’«antidémocratique» la décision d’Instagram. 
 
In an undemocratic and unashmed action, Instagram has blocked an innocence nations' voice protesting to the assesination of General #Soleimani,while the real terrorists have been given an open voice.The stick behind the democracy and media freedom is displayed in the nick of time
 
— Alirabiei (@Alirabiei_ir) January 6, 2020
D’après CNN, un portail a été créé sur le site du gouvernement iranien pour y soumettre des exemples de publications retirées par la compagnie américaine.
 
Le compte Twitter du guide suprême iranien «temporairement limité»
Twitter a temporairement limité le compte du guide suprême de la Révolution islamique, l’ayatollah Ali Khamenei, ce qui signifie qu’un message d’avertissement apparaît avant de pouvoir accéder à ce compte. Le réseau social invoque un «comportement inhabituel». Ce blocage intervient quelques heures après la déclaration de Téhéran affirmant avoir abattu par erreur l’avion ukrainien le 8 janvier.

Seyed Hasan Nasrallah, chef du Hezbollah, a déclaré qu'il vengerait le sang du lieutenant-général Qassem Soleimani, tué lors d'une opération terroriste américaine.

Agence de Nouvelles d'Ahlul Bait (ABNA) : Le secrétaire général adjoint du Mouvement de résistance islamique du Liban (Hezbollah), Cheikh Naim Qassem, a déclaré samedi que le commandant de la Force Quds du Corps gardien de la révolution islamique (CGRI) d'Iran, le lieutenant-général Qassem Soleimani, appartenait à l'axe de la Résistance et Nasrallah se vengerait des États-Unis.

Le commandant perse, le commandant adjoint des Unités de mobilisation populaire d'Irak (Al-Hashad Al-Shabi, en arabe), Abu Mahdi al-Muhandis et d'autres militaires iraniens et irakiens sont tombés martyrs le 3 janvier dans une attaque perpétrée par USA à Bagdad, capitale de l'Irak, .

« Soleimani n'appartenait pas seulement à l'Iran, il appartenait à l'ensemble du monde musulman […] USA. Vous constaterez que […] vos calculs pour changer l'équation sont erronés », a déclaré Cheikh Qassem. En fait, le martyre de Soleimani a changé les règles et Washington ne pourra plus recourir au pouvoir militaire pour imposer ses décisions politiques, dit-il.

Les cérémonies funéraires en l'honneur du lieutenant-général Soleimani et la réponse de l'Iran à son assassinat ont surpris le monde, en particulier les États-Unis, et ouvert une nouvelle voie vers l'axe de la Résistance, explique-t-il.

Il a également souligné que la résolution adoptée dimanche dernier par le Parlement irakien pour expulser les forces étrangères du pays arabe mettra fin au temps où les Etats-Unis Elle a occupé des parties de la région en toute impunité.

En représailles à l'assassinat du lieutenant-général Soleimani, le CGRI d'Iran a attaqué mercredi deux bases américaines en Irak : la base aérienne d'Ain Al-Asad dans la province d'Al-Anbar, et une autre à Erbil, capitale de la région du Kurdistan Irakien

Bien que Washington ait mis les systèmes antiaériens de ses bases en Irak en état d'alerte élevée, des sources locales rapportent que la défense antimissile américaine n'a pas intercepté un missile iranien.

La trouille règne dans le camp américain : aussi bien à Al-Anbar où des images diffusées par CNN évoquent un après apocalypse dans la foulée de la spectaculaire frappe balistique iranienne contre le site d'occupation Us qu'à Deir ez -Zor où les GI's sont en totale débandade depuis deux jours. Alors qu'une première information faisait état jeudi 9 janvier d'un retrait rapide du contingent US d'al-Tanf précédé d'un retrait identique des champs pétroliers d'al-Omar et de la station de gaz Conoco, des sources russes font état d'une offensive éclair des forces de la Résistance irakienne contre les positions US à Deir ez-Zor. Vendredi soir, Kataeb Hezbollah avait lancé un dernier ultimatum dénonçant la toute récente frappe US/Israël contre les positions des Hachd al-Chaabi à Qaëm, frappe que les Américains pris de panique par la perspective d'une riposte de la Résistance irakienne ont par la suite démentie. 

Personne n'a cru à la trêve annoncée à Idlib et on a eu raison. En effet, cette trêve qui a été aussitôt violée, permet une redéploiement des forces à Alep, province stratégique où la Résistance détient ses positions en soutient à l'armée syrienne. 

Selon le site d’information et analytique iranien Mashregh News, les unités balistiques et d’artillerie de l’armée syrienne ont mené, ces derniers jours, des attaques d’envergure contre les positions des groupes terroristes sur l’axe du sud-ouest du gouvernorat d’Alep. Les forces syriennes ont tiré des missiles et obus de mortier en direction du bastion des terroristes dans la localité d’al-Zarba dans la banlieue de la route Alep-Damas, leur infligeant de lourds dégâts.

Une source militaire sur le terrain a fait état de l’envoi de renforts et d’équipements militaires légers et lourds vers l’axe occidental d’Alep, ajoutant que l’armée se préparait pour une opération imminente dans la banlieue ouest de la ville d’Alep et le sud-ouest du gouvernorat d’Alep.

Dépêché à bord d'un avion militaire en Irak, ce curieux "haut responsable" US que des centaines de GI's puis des dizaines d'hélicoptères ont accompagné samedi à Bagdad a visiblement échoué : certaines sources n'avaient pas écarté samedi qu'il soit effectivement agi de Pomepo en personne qui après le sévère ultimatum du PM Adel al Mahdi sur la nécessité du retrait des troupes d'occupation d'Irak, aurait été dépêchés sur place pour voir comment et par quel stratagème il faudrait évacuer les désormais troupes d'occupation US d'Irak.

Samedi, alors que l'aéroport international de Bagdad était bouclé, que le ciel de l'ouest de la capitale était bourré d'Apache, Mahdi s'est rendu à Erbil avec les dirigeants kurdes pour obtenir le soutien des Kurdes qui n'ont pas tardé à le lui réitérer. Les agences de presse ne disent évidemment rien de concret mais à en juger ce second appel de l'ambassade US à Bagdad en l'espace de 24 heures aux Américains pour qu'ils ne s'aventurent plus en Mésopotamie, les choses devraient aller réellement mal pour les USA. Le cosigne de sécurité est clair " tout ressortissant US risque d'être pris pour cible d'attaques, de menaces, de kidnapping, dit la représentation de l'Etat le plus terroriste du monde. 

Les parlementaires irakiens annoncent que le gouvernement de Bagdad a l’intention de faire avancer les pourparlers sur l’achat du système de défense aérienne russe S-400 étant donné le danger grandissant dû à l’aventurisme des États-Unis dans la région.

Selon le Wall Street Journal, le Parlement irakien a décidé d’acheter un système de défense aérienne russe, tandis que le Kremlin tente de développer sa présence au Moyen-Orient et de creuser le fossé entre Bagdad et Washington.

L’achat par la Turquie de ces missiles russes antiaériens S-400, incompatibles avec le système de défense de l’OTAN, dont Ankara est membre, avait provoqué la colère de Washington.

Au mois d’août dernier, un parlementaire irakien avait déclaré que l’Irak pourrait avoir besoin d’un tel système de défense, cette 

Pour s'être creusé la cervelle pour percer l'énigme de la spectaculaire frappe au drone du 14 septembre d'Ansarallah contre Aramco, le régime israélien est sans doute l'une des parties les mieux placées pour évaluer la première étape de la riposte anti-américaine du CGRI en représailles à l'assassinat du commandant en chef de l'axe de la Résistance. Aussi, après avoir surmonté le premier choc, le 8 janvier 2020, les milieux militaires et sécuritaires israéliens ont-ils passé le vendredi 10 janvier aux douloureux aveux: Israël est parfaitement vulnérable à une frappe iranienne similaire ou ce qui revient au même Israël, qui s'est impliqué dans un jeu bien dangereux à l'incitation de Washington, devra rapidement se rendre.  

Dans un article daté du 10 janvier, DEBKAfile écrit : " La frappe au missile balistique et de haute précision iranienne a bien prouvé l'énorme progrès qu'a réalisé l'Iran pour améliorer la précision de ses missiles balistiques, depuis la frappe au missile de croisière du 14 septembre 2019 contre les sites d'Aramco en Arabie saoudite, tandis que les États-Unis n'ont rien fait pour remettre à la hauteur leur DCA et puisque leur technologie est aussi la nôtre dans la conception des batteries de missiles antimissiles, et bien Israël devra avoir peur ".

dimanche, 12 janvier 2020 11:13

Afghanistan : les USA saignent

Le commandement de l’OTAN en Afghanistan a fait part de la mort de deux Gi’s dans la province Kandahar.

Lors d’une explosion ce samedi 11 janvier dans la province afghane de Kandahar deux soldats américains ont été tués et deux autres blessés, a annoncé l’OTAN.

Une mine posée en bordure de route a explosé sur le chemin emprunté par un convoi de forces américaines, ont annoncé les médias afghans.

"Deux membres des forces américaines ont été tués et deux autres blessés lors d'une mission aujourd'hui quand leur véhicule a été touché par une bombe artisanale dans la province de Kandahar", a dit le porte-parole de Resolute Support, la mission de l'Alliance atlantique dans le pays.

Cet incident s’est produit lors d’opération de déminage.

Vendredi soir, quelques heures après les frappes supposées US/Israël contre les postions des Hachd al-Chaabi à Qaëm, frappes depuis, démenties par les sources américaines, Kataeb Hezbollah a fait état dans un communiqué d'une "imminente frappe balistique" contre les bases américaines en Irak. Quelques heures plus tôt, le Premier ministre démissionnaire Adel Mahdi avait lancé, lors d'un contact téléphonique, un dernier ultimatum à Pompeo pour bien lui faire comprendre qu'après la frappe balistique iranienne contre Aïn al-Asad, ni l'Irak ni l'Iran ne plaisantent pas et que pour éviter le pire, l'Amérique devra accélérer le retrait de ses troupes d'Irak, et ce, suivant le vote historique du Parlement irakien, le 7 décembre, qui accuse la révocation du pacte sécuritaire Bagdad/Washington signé en 2010 et une réduction sensible du nombre des troupes US en Irak sinon leur totale disparition.

Les Américains semblent avoir bien compris que l'ultimatum de Mahdi est le dernier. Ce samedi matin à Bagdad, le bruit des hélicoptères était incessant et les appareils US n'ont cessé de survoler l’ouest, le centre et les alentours de l’aéroport de Bagdad où des dizaines de GI's étaient déployés visiblement en état d'alerte maximale.  

Plus de 48 heures ont passé depuis les frappes de représailles de la Force aérospatiale du CGRI contre la base aérienne américaine Aïn al-Asad en Irak. Le président Trump a donné mercredi 8 janvier une conférence de presse éclair. Il a déclaré qu’il n’y avait eu aucune victime lors des tirs de missiles balistiques de l’Iran. Les médias américains fortement dépendants des lobbys sionistes ont fait croire que la base était déserte au moment de l’attaque et que Washington avait volontairement décidé de ne pas y répondre. Pourtant, le langage corporel de Trump et les visages froncés des généraux qui l’entouraient lors de son intervention de mercredi en disent long sur les profondes inquiétudes au sein de l’administration.

Le général Amir Ali Hajizadeh, commandant de la Force aérospatiale du Corps des gardiens de la Révolution islamique, a communiqué vendredi dernier un rapport précis selon lequel les États-Unis s’attendaient à des représailles de l’Iran qui avait juré de venger l’assassinat de ses commandants à Bagdad et leur défense antiaérienne était en alerte maximal. 

Il a indiqué que des centaines de militaires américaines se trouvaient à Aïn al-Asad lors des frappes de missiles iraniennes. Quelque neuf avions auraient transporté les morts et les blessés vers des bases en Israël, en Jordanie et dans un hôpital près de l’ambassade américaine à Bagdad. Selon d’autres sources, une ambulance aérienne de l’US Army parmi les plus perfectionnées a décollé, quelques heures après la frappe iranienne, de la base aérienne Ramstein en Allemagne vers l’Irak.

Le langage corporel de Trump, les visages froncés et crispés des généraux qui l’entouraient pendant sa conférence de presse et les images de la réunion sur la sécurité nationale de la Maison-Blanche amènent à se poser plusieurs questions qui dénigrent la propagande des médias occidentaux :

  1. Si Trump avait réellement raison en récusant le bilan des victimes, pourquoi ne s’est-il pas prononcé aussitôt après les attaques iraniennes pour confirmer l’absence de pertes humaines ? Pourquoi a-t-il attendu plus de 16 heures avant de s’exprimer ? Or, lors de son intervention, il a daigné évoquer le ciblage de 52 sites importants en Iran. Au contraire, il a espéré « un grand avenir », « prospérité » et « harmonie » pour l’Iran.
  2. Les États-Unis auraient pu discréditer les opérations iraniennes en divulguant des images de l’intérieur de la base Aïn al-Asad pour démontrer la sécurité de leurs troupes. Pourquoi ne l’ont-ils pas fait ?
  3. Aucun mot n’a été dit du commandant de la base américain. Une interview en direct avec celui-ci n’aurait-il pas été préférable pour assurer l’opinion publique de l’état des choses ? Était-il présent dans la base au moment de l’attaque ou a-t-il été tué ?
  4. Plus de 48 heures après les frappes sur Aïn al-Asad, c’est toujours le silence absolu au sujet de l’état des lieux. Selon des nouvelles en provenance d’Irak, non seulement les forces de sécurité irakiennes se sont vu refuser l’accès à la base, mais aucun journaliste, même ceux du Pentagone, ne s’y sont rendus. Que pourrait signifier ce boycott médiatique exercé par les États-Unis ?
  5. Certains ont véhiculé l’hypothèse d’un compromis entre Washington et Téhéran qui aurait été contraint de frapper la base américaine en signe de « compensation ». Alors pourquoi les États-Unis devraient-ils commanditer une frappe contre leur plus grande base en Irak, considérée comme leur centre de contrôle radar et leur commandement de la cyberdéfense où sont stationnés des centaines de soldats et des équipements militaires évalués à des milliards de dollars ? Aïn al-Asad était un symbole de l’hégémonie américaine dans la région. Sept milliards de dollars ont été déboursés pour sa construction. Une frappe aux missiles contre cette base est donc un coup dur pour les Américains.