تقي زاده

تقي زاده

La frappe le confirme, les Américains ont largement perdu de leur opérationnalité sur les frontières syro-irakiennes.

Mercredi soir, le commandant en chef de la Force aérospatiale du Corps des gardiens de la Révolution islamique (CGRI), le général de brigade Hajizadeh, a évoqué en détail la spectaculaire attaque au missile iranienne contre la base des États-Unis à Aïn al-Asad, effectuée à coup de missiles de type Fateh-313 et Qiam, attaque qui a réduit en mille morceaux la bande d'atterrissages de la base et qui a été précédée par une cyberattaque, juste 15 minutes avant qu'elle ne commence.

La cyberattaque a « aveuglé » les 12 drones MQ Reaper US qui surveillaient la base 24 heures sur 24 : « On n'a pas voulu tuer les Américains. Ce qu'on a cherché a été surtout de leur infliger de graves dégâts...sinon le bilan de leurs pertes aurait dépassé les 5000 », a affirmé le général Hajizadeh.

Blessés lors de l’opération « Martyr Soleimani » menée le mercredi 8 janvier, contre la base américaine d’Aïn al-Asad en Irak en représailles à l’attaque de drones américains qui a coûté la vie au commandant en chef de la Résistance, les militaires américains ont été transférés à Tel-Aviv et en Jordanie pour être soignés, d’après la chaîne Al-Mayadeen.

L’Iran dispose de suffisamment d’informations selon lesquelles l’opération de vengeance contre les terroristes américains en Irak a fait un nombre de blessés parmi eux dont certains ont été transférés à Tel-Aviv et en Jordanie tandis que d’autres sont soignés dans des hôpitaux à Bagdad, a indiqué la chaîne de télévision libanaise, jeudi 9 janvier.

vendredi, 10 janvier 2020 13:12

"L'Iran frappera nos 100 base au Moyen Orient"

Avec ses 55 000 missiles sol-sol avec une portée de 2 500 km, l'Iran peut parfaitement s'appuyer sur son système anti-aérien en cas de nécessité, à l'image des attaques de représailles menées sur les bases américaines en Irak. Le 7 janvier 2020, les forces iraniennes ont en effet tiré plus d'une douzaine de missiles balistiques sur deux bases américaines situées en Irak, causant des dégâts considérables. Ces attaques constituaient des représailles de la part de Téhéran pour l'assassinat, le 3 janvier 2020, du général de corps d’armée, Qassem Soleimani, commandant en chef de la Force Qods du Corps des gardiens de la Révolution islamique (CGRI) par les États-Unis.

Dans son édition du 8 janvier The National Interest publie un article signé David Axe qui revient sur le sujet. Les roquettes que l'Iran a tirées en représailles ont détruit des structures sur la base aérienne d'Aïn al-Asad à l'ouest de Bagdad et ont également frappé une base à Erbil dans le nord de l'Irak qui abrite les forces d'opérations spéciales des États-Unis et des diplomates, a précisé le journal selon qui Téhéran a utilisé ses plus petits missiles pour ces frappes. L'Iran possède des missiles bien plus grands qui ont une portée et une charge utile plus importantes et pourraient éventuellement transporter des ogives nucléaires, note l'auteur de l'article.

L’agence de presse officielle turque a fait part d’un embelli dans les relations entre le Hamas et Téhéran après l’assassinat du général de corps d’armée Soleimani.

Le Hamas a publié un communiqué officiel pour présenter ses sincères condoléances à l'occasion de l’assassinat de Qassem Soleimani par les Américains. Un message qui a suscité de nombreuses réactions chez les médias d'autant plus que le chef du bureau politique du mouvement Hamas, Ismaël Haniyeh, a contacté le ministre iranien des Affaires étrangères, Mohammad Javad Zarif avant de se rendre à Téhéran pour participer aux funérailles.

Dans la foulée, l’agence de presse officielle turque Anadolu écrit : « Plus le Hamas se rapproche de Téhéran, plus ce mouvement s’éloigne des monarchies arabes, surtout de l’Arabie saoudite ».

Ismaïl Haniyeh, chef du bureau politique du Hamas lors d'une rencontre avec le commandant en chef de la Force Qods du CGRI (au centre), janvier 2019 à Téhéran. ©Fars News

Omar Jaareh, analyste arabe, a confié à Anadolu que le Hamas avait finalement appris qu’il devait cesser de faire des concessions aux pays arabes pour pouvoir développer ses relations bilatérales. « Les communiqués, publiés par Riyad, où la monarchie saoudienne a qualifié le Hamas de "groupe terroriste", ont largement contribué à faire comprendre cette réalité au mouvement palestinien », a ajouté Omar Jaareh.

Le 22 février 2018, Adel al-Joubeïr, ministre délégué saoudien des Affaires étrangères, a qualifié d’« extrémiste » le Hamas, lors d’un discours devant la Commission des Affaires étrangères du Parlement européen, réunie à Bruxelles.

Dans ce droit fil, Aziz al-Mesri, un autre analyste arabe, a déclaré à Anadolu que les relations entre le Hamas et l’Iran étaient actuellement au beau fixe et qu’elles ressemblaient plutôt aux relations qu’ils entretenaient avant la crise en Syrie.

 

Daech s’est réjoui de l’assassinat du général de corps d’armée Qassem Soleimani et d’Abou Mahdi par les États-Unis.

Le groupe terroriste Daech a exprimé sa liesse, par un article publié dans son organe de propagande hebdomadaire al-Nabaa, quant à l’assassinat, le 3 janvier, par les États-Unis du commandant en chef de la Force Qods du Corps des gardiens de la Révolution islamique, Qassem Soleimani, et le numéro 2 des Hachd al-Chaabi, Abou Mahdi al-Mohandes.

Cinq jours plus tard, le Corps des gardiens de la Révolution islamique a vengé le sang de son commandant martyr. Mercredi 8 janvier à l'aube, les bases américaines en Irak Aïn al-Asad et Harir, ont été prises pour cible de deux vagues de tirs de missiles balistiques de type "Fateh" et "Qiam".  

Aussitôt après, le CGRI a publié un communiqué dans lequel il a appelé au retrait complet des troupes américaines de l'Irak, affirmant qu'il ne ferait pas de différence entre les États-Unis et Israël en représailles contre l'assassinat du héros national iranien.

Le commandant en chef de la Force aérospatiale du Corps des gardiens de la Révolution islamique, le général de brigade Hajizadi a évoqué, jeudi 9 janvier, les détails de la spectaculaire opération balistique du mercredi 8 janvier laquelle a visé la plus grande base aérienne US en Irak, Aïn al-Asad: « L'opération "Martyr Soleimani" est la première étape d'une grande opération qui va se poursuivre dans l'ensemble de la région ». 

« Si nous avions voulu tuer, nous aurions opté pour une opération pouvant laisser jusqu'à 500 morts dès le départ. Et si jamais les Américains avaient riposté, les circonstances auraient alors été différentes. Nous aurions procédé en 48 heures à des opérations qui auraient pu faire entre 4 000 et 5 000 morts », a déclaré le commandant en chef du CGRI. », a-t-il dit. 

Treize missiles de haute précision ont visé mercredi matin 20 points sensibles sur la base américaine Aïn al-Assad. Étant donné les informations et images publiées sur cette opération, les missiles utilisés lors de l’opération "Martyr Soleimani" ont été de type Fateh-313 (500 km de portée) et Qiam (800 km de portée), ce qui signifie que plus de 8 tonnes d’explosifs sont tombées sur les forces américaines. Ainsi, plusieurs cibles vitales auraient-elles été détruites par seulement un missile.

L'un des points clés de l'attaque au missile a été que les systèmes de défense aérienne américains n'ont pas réussi à détecter les missiles iraniens, l'une des raisons étant la vitesse extrêmement élevée des missiles Fateh-313, ce qui les rend indétectables.

Ce qui est encore plus important et est révélé pour la première fois, c’est la capacité de perturbation du fonctionnement des radars du missile Qiam, car il est doté d’une ogive à fragmentation.

Treize missiles de haute précision ont visé mercredi matin 20 points sensibles sur la base américaine Aïn al-Assad. Étant donné les informations et images publiées sur cette opération, les missiles utilisés lors de l’opération "Martyr Soleimani" ont été de type Fateh-313 (500 km de portée) et Qiam (800 km de portée), ce qui signifie que plus de 8 tonnes d’explosifs sont tombées sur les forces américaines. Ainsi, plusieurs cibles vitales auraient-elles été détruites par seulement un missile.

L'un des points clés de l'attaque au missile a été que les systèmes de défense aérienne américains n'ont pas réussi à détecter les missiles iraniens, l'une des raisons étant la vitesse extrêmement élevée des missiles Fateh-313, ce qui les rend indétectables.

Ce qui est encore plus important et est révélé pour la première fois, c’est la capacité de perturbation du fonctionnement des radars du missile Qiam, car il est doté d’une ogive à fragmentation.

Le commandant en chef de la Force aérospatiale du Corps des gardiens de la Révolution islamique, le général de brigade Hajizadi évoque en ce moment même les détails de la spectaculaire opération balistique du mercredi 8 janvier laquelle a visé la plus grande base aérienne US en Irak, Aïn al-Asad. "L'opération " Martyr Soleimani" est la première étape d'une grande opération qui va se poursuivre dans l'ensemble de la région", dit le général. 

Lancées vers 2h du matin du mercredi 8 janvier, l’opération "Martyr Soleimani" n’est que la première étape d’une longue série qui se poursuivra à travers la région, selon le général Amir Ali Hajizadeh, commandant en chef de la Force aérospatiale du CGRI en ajoutant que des milliers de soldats américains seraient tués si les opérations se poursuivaient. Cité par la chaîne de télévision étatique, le haut responsable iranien a déclaré que les attaques aux missiles iraniennes contre des cibles américaines en Irak n'avaient pas pour but de tuer des soldats américains, mais visaient à endommager la "machine militaire" de Washington. Le général Hajizadeh a également déclaré que la "vengeance appropriée" pour l'assassinat par les États-Unis de l'éminent général iranien Qassem Soleimani vise à expulser les forces américaines de toute la région de l’Asie de l’Ouest.

Les forces armées irakiennes ont commencé ce jeudi leur nouvelle opération de nettoyage intitulée "Paix prometteuse" dans des districts dans la province de Salaheddine, dans le nord de Bagdad. 

Le service de renseignements de sécurité, attaché à l’armée irakienne a fait part aujourd’hui du déclenchement de l’opération intitulée « Paix prometteuse » dans le district de Tarmiyah et dans d’autres régions attenantes, situé dans la province de Salaheddine, dans le nord de la capitale irakienne, Bagdad. 

 

Citant le service de renseignements de sécurité de l’armée irakienne, la télévision Sumeriya News a rapporté que l’opération de la « Paix prometteuse » avait commencé ce jeudi dans le district de Tarmiyah et d’autres régions avoisinantes en présence de les brigades 59e et 37e et des divisions 6et 9e, le régiment des commandos, les forces d’ingénierie de l’armée irakienne, soutenus par les avions de chasse de l’armée de l’air.

Mahmoud al-Zahar, membre du bureau politique du Hamas (Mouvement de la Résistance islamique de la Palestine), estime que la riposte iranienne à l’assassinat du général Qassem Soleimani a prouvé la faiblesse des États-Unis face à l’axe de la Résistance.

« L’Iran a frappé directement une base militaire américaine en Irak, mais Washington n’ose pas réagir, ce qui montre la faiblesse des États-Unis. L’Amérique s’est tue face à la riposte iranienne », a déclaré Mahmoud al-Zahar qui estime que la faiblesse manifeste de la partie américaine pourrait devenir le début de « la fin de l’existence du régime sioniste » et un élément important de l’anéantissement du projet israélien dans la région.

« Cet événement a plongé les États-Unis, le régime israélien et leurs alliés dans la panique et mettent en danger leurs intérêts », a-t-il estimé.

Jeudi matin, le 9 janvier, alors que la base US à Aïn al-Asad brûlait encore, le président iranien a appelé le Premier ministre britannique pour lui conseiller de s'éloigner de Trump et de sa politique envers l'Iran. En effet, le mercredi 8 janvier, le ministère britannique des A.E. avait annoncé dans le chaos suivant la puissante frappe balistique iranienne contre Aïn al-Asad, la présence des militaires britanniques au nombre des morts et des blessés occidentaux.

La crainte de voir l'opinion britannique se révolter contre Johnson a eu raison de cette révélation, le ministère de la Défense ayant démenti plus tard l'information : "N’emboîtez pas le pas aux États-Unis et revoyez vos propos sur notre grand Général (Soleimani) car sans lui vous n'auriez pas la sécurité ni le calme dont vous jouissez chez vous à Londres", a dit le président iranien, Hassan Rohani. Il s'agit visiblement d'un ultimatum dont le trio GB-France-Allemagne a tout intérêt à tenir compte.