
تقي زاده
Pourquoi les Etats-Unis assassinent les membres de la résistance ?
œuvre de Qasim Soleimani et ses services à la région et dans le monde
Ces derniers jours, le crime des Etats-Unis dans l’assassinat de Qasim Soleimani, d’Abou Mahdi al Mohandes et d’autres combattants du front de résistance, a été violemment condamné dans le monde entier.
Cependant beaucoup de personnes ignorent la place et le rôle du Général Soleimani dans la lutte contre le front de domination dirigé par les Etats-Unis. Sans aucun doute, Qasim Soleimani a joué un rôle important dans les échecs des Etats-Unis dans la région du Moyen Orient, ces deux dernières décennies.
L’objectif de la présence des Etats-Unis au Moyen Orient et dans le Golfe persique, est le contrôle des richesses énergétiques rendu difficile avec l’avènement de la République islamique d’Iran et la présence de gens formés par la révolution, comme Qasim Soleimani.
Leurs échecs successifs en Afghanistan et en Irak, et les échecs du régime sioniste face au Hezbollah et au Hamas dans la Bande de Gaza, les échecs de la coalition internationale au Yémen, l’échec de l’accord du siècle dans la région, l’échec de leurs complots pour créer des troubles et instaurer l’insécurité en Irak……sont des évènements dans lesquels Qasim Soleimani et le front de la résistance ont joué un rôle de premier plan.
Qasim Soleimani avait des particularités qui ont effrayé les Etats-Unis et Trump, et ont contribué à son martyre.
- Qasim Soleimani n’était pas seulement une grande personnalité militaire mais une figure internationale dans la lutte contre le terrorisme, dont les pays,
amis et ennemis, reconnaissaient le rôle important dans la lutte contre l’extrémisme et le terrorisme.
- Soleimani avait aussi ouvert la voie de la lutte contre le régime sioniste et était le porte-drapeau de la libération de Qods. Il a joué un rôle crucial lord des attaques du régime sioniste contre Gaza, et c’est pour cette raison qu’Ismail Haniyeh était présent à ses funérailles à Téhéran, et l’a qualifié de « Martyr de la libération de Qods »
- Le général Soleimani et les forces de la résistance ont réussi à vaincre les groupes terroristes et à disloquer le groupe de Daesh dont Trump avait reconnu la création par les Usa.
- Qasim Soleimani était un grand stratège de la lutte contre le front de domination dirigé par les Etats-Unis, formé à l’école de l’imam Khomeiny et de la révolution islamique. Son rôle devint plus important une fois nommé à la tête des Forces de Qods, avec la lutte contre les Etats-Unis et le régime sioniste en Palestine, en Irak, au Liban et en Syrie, et il était devenu ces dernières années, l’ennemi n° 1 du front de domination mondiale.
- Il était un combattant mais aussi un profond croyant qui a passé 40 ans de sa vie dans la guerre imposée par le régime de Saddam et la lutte contre Daesh, dans l’espoir de tomber en martyr.
- Soleimani qui a toujours défendu les opprimés, était devenu une personnalité chère au cœur des habitants de la région.
- Soleimani avait de bonnes relations avec les dirigeants politiques et religieux d’Irak, de Syrie, du Liban et de Palestine, et cela était devenu un de ses points forts et un atout pour la République islamique d’Iran.
- Qasim Soleimani voulait la sécurité pour l’Iran mais aussi pour les peuples musulmans et tous les opprimés dans le monde, et c’était la raison de sa présence sur les fronts de combat contre le terrorisme et les mercenaires des Etats-Unis, en Syrie et en Irak.
- L’assassinat de Qasim Soleimani par les Etats-Unis, est pour les spécialistes, un acte de terrorisme gouvernemental. La grande réputation de Soleimani dans la région, et la présence stupéfiante de millions d’Irakiens et d’Iraniens à ses funérailles, alourdissent les responsabilités des peuples musulmans, des gouvernements islamiques et des associations internationales face aux caprices des Etats-Unis. Les organisations internationales, les intellectuels et les défenseurs des droits de l’homme doivent considérer comme un devoir de s’opposer au terrorisme du gouvernement américain et à l’assassinat des personnalités iraniennes et irakiennes sur leur propre sol
Les images des deux commandants assassinés par Trump placées devant l'ambassade américaine à Bagdad
Ces deux grands commandants iranien et irakien ont été assassinés vendredi par les drones américains. Ce crime a suscité la colère des Irakiens qui demandent l'annulation de l'accord sécuritaire entre Bagdad et Washington et l'expulsion des militaires américains de leur pays.
1ère riposte iranienne : Aïn al-Asad violemment frappée, base US à Erbil visée
Les bases américaines en Irak ont été prises pour cible de deux vagues de tirs de missiles balistiques vraisemblablement de type "Fateh". Une troisième vague de tirs de missiles est attendue si les Américains commettaient une nouvelle erreur, selon le porte-parole du CGRI, le général Ramezan Charif.
Selon Fars, deux vagues de missiles ont visé la plus grande base aérienne des États-Unis à al-Anbar à l'ouest de l'Irak non loin des frontières syriennes ainsi que la base américaine à Erbil au Kurdistan irakien. Aïn al-Asad est située à 108 kilomètres de l'ouest de Ramadi et abrite depuis 2011 près de 4 000 militaires américains. C'est aussi la deuxième grande base aérienne de l'Irak après Balad située à Salaheddine. À l'heure qu'il est, les hélicoptères US évacuent les morts et les blessés américains depuis la base américaine. Le site kurde Rudaw affirme de son côté que des avions et des chasseurs stationnés à Aïn al-Assad ont également été visés et plusieurs appareils brûlent. Les militaires américains ont totalement bloqué l'entrée de la base aux forces irakiennes pour éviter toute fuite des images des morts et des blessés.
Les tirs de missiles ont eu lieu par deux vagues successives et à intervalle régulière. Une première vague a été lancée vers 2 heures, heure locale, soit l'heure exacte de l'assassinat du commandant en chef de la Force Qods, vendredi 3 janvier, par les forces américaines, juste au moment où ses compatriotes enterraient sa dépouille mortelle dans la ville de Kerman.
Une autre information rapportée par VOA confirme de son côté le tir de cinq roquettes contre une troisième base américaine, Taji au nord de la capitale. Selon les sources bien informées, les missiles qui ont visé les bases américaines en Irak auraient été tirés depuis la ville de l'ouest iranien, Kermanchah et ils seraient de type Fateh, visiblement Fateh-313 d'une portée de 500 kilomètres.
Dans un communiqué le Corps des gardiens de la Révolution islamique, CGRI, revendique les frappes au missile et met en garde contre toute nouvelle démarche criminelle américaine. On lit dans ce communiqué : "toute nouvelle bêtise américaine déclenchera une riposte encore plus violente et plus douloureuse".
Au cas de la moindre bêtise US, notre nouvelle attaque sera encore plus douloureuse
Le Corps des gardiens de la Révolution islamique (CGRI) a pris pour cible la base aérienne américaine d'Aïn al-Assad dans la province d'al-Anbar dans l'ouest de l'Irak après avoir lancé une vague d'attaques pour riposter à l'assassinat par les États-Unis du commandant en chef iranien anti-terroriste, le général de corps d'armée Qassem Soleimani.
"Des dizaines de missiles sol-sol" ont été tirés sur la base aérienne stratégique d'Aïn al-Assad et l'attaque a été confirmée par la suite par les responsables américains.
La coalition dite "anti-Daech" quitte l'Irak pour le Koweït
Aux premières heures de la matinée de mardi en Irak, soit au quatrième jour de l'attentat terroriste américain commis à Bagdad, au mépris non seulement de la violation de la souveraineté aérien terrestre et maritime de ce pays, mais aussi en violation du pacte militaire signé en 2010 avec Washington, l'AFP, un média mainstream par excellence, a publié une lettre, celle de la coalition pro-américaine, ou soi-disant anti-terroriste. Cette lettre signée la dite coalition annonce à l'Etat irakien le retrait des États-Unis et de l'OTAN.
Les USA ont mis en garde leurs navires contre une possible riposte de l’Iran
Les États-Unis ont mis en garde tous leurs navires en mission en Asie de l’Ouest contre de possibles attaques de représailles de l’Iran.
L’administration maritime des États-Unis (MARAD) a mis en garde, mardi 7 janvier, tous leurs navires en mission en Asie de l’Ouest contre de possibles attaques de représailles de l’Iran.
« La réponse iranienne, si elle a lieu, est inconnue, mais il reste la possibilité d’une action iranienne contre les intérêts maritimes américains dans la région », a annoncé MARAD cité par Associated Press.
Cet avertissement a été lancé suite à l’escalade des tensions entre l’Iran et les États-Unis après que ces derniers ont commandité l’assassiné du général de corps d’armée Qassem Soleimani, commandant en chef de la Force Qods du Corps des gardiens de la Révolution islamique.
Téhéran a annoncé qu’il répondrait à ce « terrorisme d’État ».
« L’année dernière, des pétroliers ont été la cible d’attaques dans le détroit d’Hormuz et les États-Unis en ont imputé la responsabilité à Téhéran bien que celui-ci ait nié toute implication dans ces attaques », indique Associated Press.
Pétrole: Kataeb Hezbollah prêt à expulser les USA et à sécuriser la présence chinoise
En réponse à la menace des Etats-Unis d’imposer de sanctions contre l’Irak, les brigades du Hezbollah ont promis de bloquer l’exportation de pétrole depuis le golfe Persique et nous réduirons en «poussière » ses bases dans ce pays, a mis en garde Ali-al-Askari, chef de la sécurité des Kataeb Hezbollah. « En réaction à la menace formulée par Washington d’imposer des sanctions à l’Irak, le Hezbollah irakien a promis d’empêcher l’acheminement du pétrole du Golfe Persique vers les Etats-Unis », a rapporté Russia al-Yaoum.
Deir ez-Zor: les batteries de HIMARS pour viser la Russie
En cas de guerre avec l’Iran, les États-Unis seraient prêts à attaquer les bases aériennes russes en Syrie. Selon le site d’information et d’analyse politique Avia.pro, les États-Unis ont expédié en Syrie au cours de ces 48 dernières heures des missiles tactiques destinés à frapper des cibles au sol à des distances allant jusqu’à 300 kilomètres.
Au cours des deux derniers jours, les troupes américaines dans la province de Deir ez-Zor dans l’Est syrien ont déployé trois batteries de DCA HIMARS, dont deux dans une base près du champ gazier Conoco et une autre dans une base près du champ pétrolier d’al-Omar.
Le missile HIMARS a une portée de 300 km et les trois batteries de missiles sont capables de lancer 12 missiles en même temps, rapporte Avia.pro, en se référant à la page Twitter du site d’information syrien Deir Ezzor 24.
Les experts estiment probable que les États-Unis utilisent ces missiles tactiques pour frapper la base aérienne T4, située dans la province voisine de Homs, sous prétexte que des militaires iraniens s’y trouvent, d’autant plus que cet aérodrome est largement utilisé par les forces aéroportées russes, surtout, par des avions d’assaut Soukhoï Su-25 ainsi qu’un grand nombre d’hélicoptères de l’aviation russe.
Irak: Paris offre ses soldats à Trump à titre de bouclier humain
À peine quelques heures après l’attentat terroriste américain de vendredi qui a coûté la vie à Qassem Soleimani, Mike Pompeo est apparu à l’antenne de Fox News pour reprocher à la France, à la Grande-Bretagne et à l’Allemagne de « ne pas avoir été utiles », ou en d’autres termes de ne pas avoir apporté leur soutien plein et entier à l’opération terroriste contre le commandant iranien. Deux jours plus tard, le président français Emmanuel Macron s’est précipité sur le téléphone, et ce, au mépris total des intérêts de la France et des Français, pour appeler Donald Trump et lui faire part de « l’entière solidarité » de la France « avec les alliés » dans la guerre totale que les Américains ont déclenchée contre l’Iran.
La France n’a pas l’intention de réduire ses effectifs en Irak pour le moment, a déclaré mardi 7 janvier une source auprès du gouvernement français, citée par Reuters.
La ministre des Forces armées, Florence Parly, a déclaré sur Twitter qu’étant donné les événements de Bagdad, la France avait déjà renforcé la sécurité de ses 160 soldats stationnés en Irak.
Dans la foulée, le chef de la diplomatie française a demandé à l’Iran de ne pas chercher à riposter à l’assassinat du commandant en chef de la Force Qods du Corps des gardiens de la Révolution islamique.
Tout en soutenant l’acte terroriste des États-Unis, Jean-Yves Le Drian a prôné le recours à la diplomatie pour régler les tensions entre l’Iran et les États-Unis.
« Il faut que la partie iranienne renonce à des ripostes et des représailles, mais qu’on ouvre aussi des négociations, que l’Iran revienne dans l’accord nucléaire de Vienne et que la négociation sur la stabilité régionale puisse se mettre en œuvre », a déclaré Jean-Yves Le Drian, cité par l’AFP.
« La situation est très grave : il y a un enchaînement d’escalade qui devient extrêmement préoccupant et qui peut amener à une situation de conflit », a déclaré le chef de la diplomatie française sur BFM TV. « Mais personne ne veut la guerre », a-t-il ajouté.
« La position de la France est une volonté d’aboutir à une désescalade et de faire en sorte que les mauvaises décisions qui ont été prises de part et d’autre puissent être gommées par une volonté de négociation », a-t-il encore affirmé.
Jean-Yves Le Drian a déclaré qu’il y avait encore une place pour la diplomatie. « La seule condition, c’est que les deux s’engagent dans un processus de négociations pour permettre la stabilité régionale », a déclaré le ministre français des Affaires étrangères.
Parlement iraniens vote: "les membres du Pentagone, les commandants, les agents et les responsables US seront visés"
Baptisé « Implacable vengeance», un projet de loi que certains analystes qualifient de "Patriot Acte iranien" vient d'être voté ce mardi à l'unanimité des voix et en toute urgence. Le Parlement iranien a ratifié ce mardi 7 janvier un projet de loi classé "très urgent" et baptisé « Implacable vengeance» pour ouvrir pleinement la voie à une fulgurante riposte après l'assassinat du haut commandant iranien le 3 janvier à Bagdad, assassinat revendiqué de manière parfaitement éhontée par Washington.
La désormais loi « Implacable vengeance » constitue une modification du projet de loi précédemment ratifié le 23 avril 2019 lequel désignait le Commandement central américain (CentCom) comme étant une "entité terroriste", et ce, en représailles au blacklistage du CGRI par l'administration de Donald Trump.
Lire aussi : Bases militaires US en Irak, cibles potentielles de la « vengeance Implacable »
«Aujourd'hui, à la suite du criminel assassinat du général de corps d'armée, Soleimani, acte de surcroît revendiqué par le président américain, nous modifions la loi précédente et annonçons que tous les membres du Pentagone, les commandants, les agents et les responsables impliqués dans la mort en martyr du général Soleimani sont considérés comme des forces terroristes et passibles d'attaques », a déclaré le président du Parlement iranien, Ali Larijani, lors d'une séance publique.