
تقي زاده
Israël pris de court par les Pantsir
Israël a tiré dans la nuit de vendredi à samedi cinq missiles contre une localité située à Al-Kiswah, à 14 kilomètres de la capitale syrienne, Damas.
Rare confession, le Premier ministre israélien a revendiqué samedi dans une courte vidéo cette attaque qu’il a justifiée au nom de sa « lutte contre la présence iranienne en Syrie ». Evidemment, sans preuve ni justificatif, le régime de Tel-Aviv prétend avoir visé « une base iranienne ».
Mais ce que Netanyahu ne reconnait pas, c’est l’interception de deux des cinq missiles tirés par l’armée israélienne dans le ciel de Damas. Ce sont des batteries de missiles « Pantsir S-1 » russes qui ont intercepté les missiles israéliens.
Ces batteries antimissiles sont placées sur l’ordre direct des officiers russes largement présents dans les bases de DCA syriennes. Les sources syriennes affirment que les forces russes ont reçu l’ordre strict de Moscou de « tirer » contre toute attaque visant les « bases russes » ou des régions qui se trouvent à leur proximité.
Ankara s'éloigne-t-il de l'axe Occident/Israël?
Les derniers complots fomentés par l'axe Occident/Israël dans la région ne sont pas, du tout, en faveur de la Turquie, et c'est pour cette raison qu'Ankara aurait décidé de se démarquer de ses anciens alliés. Interviewé par l'agence de presse Tasnim, un analyste turc estime que « la poursuite de la coopération Ankara/Occident ne pourrait avoir d'autre résultat que l’émergence d’un Kurdistan qui se serait étendu du nord de l'Irak à la Méditerranée. Le voile étant pourtant levé sur le projet israélo-occidental, cela a poussé la Turquie à retourner sur ses pas ».
En allusion aux préoccupations d’Ankara quant aux projets ambitieux d’Israël et de l’Occident dans la région, le politologue turc, explique au journaliste de Tasnim News ses propres interprétations sur les effets des approches régionales de l'Alliance Occident/Israël sur la diplomatie d’Ankara. Il en arrive au fait que la poursuite de la coopération entre Ankara et de l'axe Israël/Occident ne pourrait avoir d'autre conséquence que la décomposition de la Turquie. « L’Occident n’a pas quand même pu s’adapter au nouveau changement de cap de la Turquie », indique Zia Turk Ilmaz.
Turk Ilmaz dit au journaliste de Tasnim :
« La défaite des conspirations d’Israël, de la coalition saoudienne et bien sûr de leurs partenaires occidentaux en Irak et en Syrie, qui a été bien entendu au détriment de la Turquie, l’a poussé à revoir son approche régionale, à s'éloigner de ses anciens alliés et à rejoindre le tandem Iran-Russie. Certes l’implication de l’Occident dans le coup d’État avorté en 2016 contre le gouvernement d’Erdogan a joué un rôle important dans le nouveau revirement du gouvernement turc. Dans une telle conjoncture, l’Occident ne peut pas cacher sa colère contre Ankara. »
Dans une autre partie de son entretien, l’analyste turc souligne :
« Le gouvernement d’Erdogan semble désormais ne plus plaire à l’Alliance Occident/Israël, dirigée par les États-Unis, puisque la Turquie ne leur sert plus d'un outil pour réaliser leurs visées dans la région », explique Turk Ilmaz.
En ce qui concerne les retombées qu’aurait pu entraîner la poursuite de la coopération entre Erdogan et l’Occident et Israël, l’analyste turc s’exprime en ces termes :
«Si Ankara continuait de s’aligner sur la politique régionale de l’Alliance Occident/Israël, cela risquerait d’aboutir à l’émergence d’un Kurdistan qui se serait étendu du nord de l'Irak à la Méditerranée. Le voile étant pourtant levé sur le projet israélo-occidental, cela a poussé la Turquie à retourner sur ses pas. L’Occident paraît ne pas vouloir accepter la volte-face des autorités turques, et c'est cela qui s’explique la suspension des aides de l’UE à la Turquie. »
Les Émirats arabes unis saluent la campagne militaire de Saleh
Plus tôt dans la journée, M. Saleh a exhorté les parties concernées à engager des pourparlers avec la coalition conduite par l'Arabie saoudite, y compris avec les forces des ÉAU, afin de mettre un terme à la guerre au Yémen, un appel que l'Arabie saoudite a salué.
La coalition conduite par l'Arabie saoudite lutte au Yémen à la fois contre les révolutionnaires houthistes et le parti de l'ex-président Ali Abdallah Saleh depuis mars 2015 pour soutenir le gouvernement reconnu au plan international dirigé par le président Abd-Rabbu Mansour Hadi.
Les tensions entre les houthistes et le parti de M. Saleh ont éclaté mercredi lorsque des partisans de M. Saleh ont refusé l'accès de la mosquée d'al-Saleh, au sud de Sanaa, aux houthistes, afin de sécuriser une cérémonie religieuse célébrant l'anniversaire du prophète Mahomet.
L'Iran inaugure un nouveau port sur l'océan Indien
Selon le chef de la Direction des ports iraniens cité par la télévision, trois premières cargaisons de blé indien à destination de l'Afghanistan ont été déjà déchargées à Chabahar.
Selon les médias iraniens, la construction de ce nouveau port, qui permet l'accostage de navires porte-conteneurs géants (d'un poids à vide compris entre 100.000 et 120.000 tonnes), a coûté un milliard de dollars, dont 235 millions financés par l'Inde, qui cherche à avoir un accès aux marchés de l'Iran, de l'Afghanistan et des pays d'Asie centrale, en contournant le Pakistan.
"Chabahar va devenir prochainement un important pôle commercial pour l'Iran", a déclaré de son côté le ministre des Transports, Abbas Akhoundi, lors de la cérémonie d'inauguration.
Le nouveau port a été construit par Khatam al-Anbia, conglomérat dépendant des Gardiens de la révolution, l'armée d'élite du pays. Les travaux, commencés il y a dix ans, se sont accélérés ces dernières années.
Parallèlement, l'Iran poursuit un grand projet de développement routier et ferroviaire le long de l'axe Machhad (Nord-Est) -Zahedan (Sud-Est) - Chabahar, destiné à faciliter les échanges avec l'Afghanistan et l'Asie centrale.
M. Rohani a également souligné la place importante de Chabahar en tant que seul port d'envergure du pays en dehors du golfe Persique.
Le port de Chabahar est encore appelé à grandir : après la première phase inaugurée dimanche, les autorités prévoient des travaux d'extension pour les quatorze années à venir.
Les chagrins des Rohingyas font pleurer le pape
Il a rendu un hommage appuyé au gouvernement du Bangladesh qui a permis aux réfugiés de venir à sa rencontre à Dacca, depuis leur camp du sud du pays. "Ce que fait le Bangladesh pour eux est énorme, un exemple d'accueil", a loué le pape.
Les réfugiés, "effrayés", ont formé une file indienne pour venir lui parler vendredi à l'issue d'une rencontre interreligieuse.
"Je pleurais, je cherchais à faire en sorte que cela ne se voit pas", a confié le pape. "Ils pleuraient aussi".
"Je me suis dis, +je ne peux pas les laisser partir sans leur dire un mot+", a raconté François qui a pris le micro pour leur demander "pardon" au nom de leurs persécuteurs.
François a précisé qu'une visite dans le plus grand camp de réfugiés au monde, où se trouvent 900.000 Rohingyas ayant fui la Birmanie, lui "aurait plu".
"Les choses ont été étudiées et ça n’a pas été possible, pour plusieurs facteurs, le temps, également la distance. Mais le camp de réfugiés est venu avec des représentants".
Il a aussi répondu à tous ceux qui se sont étonnés de sa grande prudence verbale en Birmanie, où il n'a jamais évoqué directement la minorité musulmane apatride et a évité de l'appeler par son nom, prohibé dans ce pays bouddhiste.
L'armée syrienne a intercepté des missiles israéliens
"Les défenses aériennes de l'armée syrienne ont pu faire face à l'agression, (...) détruisant deux des missiles", indique Sana, sans préciser la région.
Le président iranien prône un "dialogue" régional sans interférences
"Certains pensaient que notre région était celle de la guerre, du conflit entre chiites et sunnites [...], la région de l'ingérence des puissances étrangères, mais nous nous sommes éloignés d'un pas de tout cela", a estimé M. Rohani.
L'Iran a salué fin novembre les récentes victoires sur le groupe Daech en Irak et en Syrie. Téhéran a pris une part active au combat contre cette formation terroriste au côté des gouvernements de Bagdad et de Damas.
Le président américain Donald Trump, qui a adopté une attitude résolument hostile à l'égard de l'Iran, a pour sa part accusé mi-octobre Téhéran de semer "la mort, la destruction et le chaos à travers le monde".
"Aucun pays ne peut prétendre être la puissance dominante de la région (...), Même les grandes puissances n'ont pu atteindre un tel objectif", a encore déclaré M. Rohani.
"Trump mendie pour une guerre nucléaire", selon Pyongyang
Trump et son administration mendient pour une guerre nucléaire, dit la Corée du Nord.
Le porte-parole du ministère nord-coréen des Affaires étrangères a dénoncé, dans un communiqué, l'attitude du président américain Donald Trump qui est, selon lui, un "démon nucléaire" et un "perturbateur de la paix mondiale".
Le communiqué de la diplomatie nord-coréenne indique que Donald Trump et son administration "mendiaient pour une guerre nucléaire".
Trump "met en scène un pari nucléaire extrêmement dangereux sur la péninsule coréenne", a déclaré un porte-parole du ministère des Affaires étrangères dans un communiqué qui qualifie également Trump de "démon nucléaire" et de "perturbateur de la paix mondiale".
Le communiqué avertit que si la péninsule coréenne et le monde s'engageaient dans une guerre nucléaire à cause de la folie de Trump et son administration, les États-Unis devraient en assumer la pleine responsabilité.
La déclaration a été parue après que l'agence de presse Yonhap a rapporté que six avions de chasse furtifs (Raptors) américains sont arrivés en Corée du Sud samedi 2 décembre pour un exercice aérien conjoint prévu du 4 au 8 décembre. Les F-22 ont fait escale en Corée du Sud. Selon Yonhap, les alliés envisagent de lancer des attaques simulées contre des cibles nord-coréennes.
Lecture d’Abdoul Baset à la fête d’anniversaire d’hazrate Zeinab (as)
Nouvelle attaque terroriste au Nigeria
Une double explosion dans un marché a fait au moins 13 morts et plus de 50 blessés, le samedi 2 décembre, dans le nord-est du Nigeria.
Ce double attentat a eu lieu sur le marché de Biu (à 185 kilomètres au sud de Maiduguri, la capitale de l’État du Borno), à proximité d’une gare routière vers 11 h 30 samedi, période de grande affluence.
« Pour l’instant, treize corps ont été retrouvés par les équipes de secours dans les décombres, mais on attend à ce que le bilan s’alourdisse car plus de 50 personnes souffrent de blessures variables », a expliqué Ahmad Babagana, habitant de Biu, qui a perdu un ami dans ce double attentat.
« Les explosions ont été si violentes qu’on les a entendues à travers toute la ville », poursuit M. Babagana, affirmant qu’il s’agissait de deux femmes kamikazes, un mode opératoire particulièrement répandu chez le groupe terroriste nigérian Boko Haram.
« Les secours sont toujours sur place et d’après ce que l’on a vu, le bilan devrait être lourd », explique M. Tiko.
Ces huit dernières années, la grande ville de Biu a été la cible récurrente d’attentats et d’attaques de la faction Boko Haram, dirigée par Abubakar Shekau. En août 2015, un attentat terroriste avait fait au moins 50 morts et plus de 50 blessés, sur le marché d’un village proche.
Quelques mois auparavant, en février, une explosion, toujours dans un marché avait fait 15 morts et 21 blessés.
Le président nigérian Muhammadu Buhari avait affirmé en décembre 2015 que Boko Haram était « techniquement battu » face à la reprise de l’armée nigériane.
La semaine dernière, soit deux ans plus tard, les attaques se poursuivent, mais il a déclaré que ce ne sont que les « derniers coups de pieds d’un cheval mourant ».
Depuis son apparition il y a huit ans, Boko Haram, qui lance des attaques et commet des attentats terroristes au Nigeria et dans les pays voisins comme le Cameroun, le Niger et le Tchad, a provoqué la mort d’au moins 20 000 personnes.
Avec Le Figaro