تقي زاده

تقي زاده

Alors que les présidents Poutine et Trump avancent sur la question syrienne, les hauts fonctionnaires d’origine US à l’Onu ont entamé un bras de fer avec la Russie. Refusant d’enquêter sur un crime qu’ils ont déjà jugé a priori, ils ont provoqué non pas un, mais quatre vétos au Conseil de sécurité. Pour Thierry Meyssan, le comportement schizophrénique des États-Unis sur la scène internationale atteste à la fois de la division de l’administration Trump et du déclin de l’impérialisme US.

Reprenant la posture de son lointain prédécesseur, Adlai Stevenson, lors de la crise des missiles cubains, Nikki Haley a dénoncé l’incident survenu à Khan Cheikhoun au moyen de terribles photographies. Cependant, le Mécanisme d’enquête Onu-OIAC a refusé d’authentifier ces prétendues « preuves ». On observera le faucon Jeffrey Feltman, assis aux côtés de l’ambassadrice.

Décidément peu de choses ont changé depuis le 11 septembre 2001. Les États-Unis persistent à manipuler l’opinion publique internationale et les outils des Nations unies, certes pour des raisons différentes, mais toujours avec le même mépris de la vérité.

En 2001, les représentants des États-Unis et du Royaume-Uni, John Negroponte et Stewart Eldon, assuraient que leurs deux pays venaient d’attaquer l’Afghanistan en légitime défense après les attentats commis à New York et Washington [1]. Le secrétaire d’État, Colin Powell, promettait de distribuer au Conseil de sécurité un dossier complet présentant les preuves de la responsabilité afghane. 16 ans plus tard, on attend toujours ce document.

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Le secrétaire d’État Colin Powell ment au Conseil de sécurité. Il brandit ce qu’il présente comme une fiole d’antrax capable de tuer toute la population de New York et accuse l’Iraq d’en avoir préparé pour attaquer les États-Unis. Jamais Washington ne s’est excusé de cette mascarade.

En 2003, le même Colin Powell venait expliquer au Conseil de sécurité, lors d’une intervention relayée par les télévisions du monde entier, que l’Iraq était également impliqué dans les attentats du 11-Septembre et qu’elle préparait une nouvelle agression contre les États-Unis au moyen d’armes de destruction massive [2]. Cependant lorsqu’il eut quitté ses fonctions au sein du gouvernement US, le général Powell admettait sur une chaîne de télévision de son pays que les nombreuses accusations de son discours étaient toutes fausses [3]. 14 ans après ce discours, on attend toujours les excuses des États-Unis devant le Conseil de sécurité.

Tout le monde a oublié les accusations US sur la responsabilité du président Saddam Hussein dans les attentats du 11-Septembre (depuis, Washington a attribué les mêmes attentats à l’Arabie saoudite, puis aujourd’hui à l‘Iran, sans jamais apporter de preuves dans aucun de ces quatre cas). On se souvient par contre du débat, qui dura des mois, sur les armes de destruction massive. À l’époque la Commission de contrôle, de vérification et d’inspection des Nations unies (en anglais UNMOVIC) ne trouva pas la moindre trace de ces armes. Un bras de fer opposa son directeur, le Suédois Hans Blix, d’abord aux États-Unis, puis à l’Onu, et en définitive à l’ensemble du monde occidental. Washington affirmait que M. Blix n’avait pas trouvé ces armes parce qu’il faisait mal son travail, tandis que celui-ci assurait que l’Iraq n’avait jamais eu la capacité de fabriquer de telles armes. Peu importe, les États-Unis bombardèrent Bagdad, envahirent l’Iraq, renversèrent le président Saddam Hussein et le pendirent, occupèrent son pays et le pillèrent.

La méthode US d’après 2001 n’avait aucun rapport avec celle qui avait précédé. En 1991, le président Bush père s’était assuré de placer le Droit international de son côté avant d’attaquer l’Iraq. Il l’avait poussé à envahir le Koweït et le président Saddam Hussein à s’entêter. Il avait donc obtenu le soutien de presque toutes les nations au monde. Au contraire, en 2003, Bush fils se contenta de mentir et de mentir encore. De très nombreux États se distancièrent de Washington, tandis que l’on assistait aux plus grandes manifestations pacifistes de l’Histoire, de Paris à Sydney, de Pékin à Mexico.

En 2012, le Bureau des Affaires politiques de l’Onu rédigea un projet de capitulation totale et inconditionnelle de la Syrie [4]. Son directeur, l’États-unien Jeffrey Feltman, ancien adjoint de la secrétaire d’État Hillary Clinton, utilisa tous les moyens dont il disposait pour constituer la plus vaste coalition de l’Histoire et accuser la Syrie de toutes sortes de crimes dont aucun ne fut jamais prouvé.

Si les États qui détiennent le document Feltman ont décidé de ne pas le publier c’est afin de préserver les Nations Unies. Il est en effet inacceptable que les moyens de l’Onu aient été utilisés pour promouvoir la guerre alors que cette institution a été créée pour préserver la paix. N’étant pas astreint aux mêmes obligations qu’un État, j’ai publié une étude détaillée de cet ignoble document dans Sous nos yeux [5].

En 2017, le Mécanisme d’enquête conjoint Onu-OIAC, créé à la demande de la Syrie pour enquêter sur l’usage d’armes chimiques sur son territoire, fait l’objet du même bras de fer que celui qui opposa Hans Blix à Washington. Sauf que cette fois, les fronts sont renversés. En 2003, l’Onu défendait la paix. Plus aujourd’hui, Jeffrey Feltman ayant été reconduit dans ses fonctions et étant toujours le numéro 2 de l’Onu. C’est la Russie cette fois qui s’oppose à des fonctionnaires internationaux pro-US au nom de la Charte.

Si les travaux du Mécanisme d’enquête ont été normalement débattus durant sa première période, c’est-à-dire de septembre 2015 à mai 2017. Ils sont devenus clivants lorsque le Guatémaltèque Edmond Mulet a remplacé à sa direction l’Argentine Virginia Gamba ; une nomination imputable au nouveau secrétaire général de l’Onu, le Portugais António Guterres.

Le Mécanisme d’enquête mobilise des fonctionnaires internationaux de l’Onu et de l’OIAC. Cette prestigieuse organisation internationale a reçu le Prix Nobel de la Paix, en 2013, notamment pour son travail de surveillance de la destruction par les États-Unis et la Russie des armes chimiques syriennes. Cependant son directeur, le Turc Ahmet Üzümcü, a évolué. En juin 2015, il était invité à Telfs Buchen (Autriche) à la réunion du Groupe de Bilderberg, le club de l’Otan.

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En décembre 2015, Ahmet Üzümcü est décoré de la Légion d’honneur par le ministre français des Affaires étrangères, Laurent Fabius, l’homme selon qui le président el-Assad « n’a pas le droit de vivre » et al-Qaïda « fait du bon boulot ».

La question était d’autant plus grave qu’en 2003, le litige opposait d’un côté Hans Blix et de l’autre les États-Unis qui menaçaient d’intervenir contre l’Iraq si l’Onu prouvait l’existence des armes de destruction massive, tandis qu’en 2017 il oppose la Russie à Edmond Mulet qui pourrait valider a posterioril’intervention états-unienne contre la Syrie. En effet, Washington a déjà tranché, considère la Syrie comme responsable d’une attaque au gaz sarin à Khan Cheikhoun, et a déjà bombardé la base aérienne de Cheyrat [6].

Dans le cas où le Mécanisme d’enquête s’écarterait d’une manière ou d’une autre du discours de Washington, il placerait les États-Unis dans l’obligation de présenter des excuses et d’indemniser la Syrie. Les fonctionnaires internationaux pro-US considèrent donc comme leur mission de conclure que la Syrie a bombardé sa propre population avec du gaz sarin qu’elle aurait détenu illégalement sur la base aérienne de Cheyrat.

Dès le mois d’octobre, le ton a commencé à monter entre certains fonctionnaires de l’Onu et la Russie. Contrairement à ce que la presse occidentale a prétendu, le différent ne portait aucunement sur les conclusions du Mécanisme d’enquête, mais exclusivement sur ses méthodes ; Moscou refusant à l’avance toute conclusion obtenue par des méthodes non-conformes aux principes internationaux établis dans le cadre de la Convention sur les armes chimiques et de l’OIAC [7].

Le gaz sarin est un neurotoxique extrêmement létal pour l’homme. Il existe des variantes de ce produit, le chlorosarin et le cyclosarin, et une version encore plus dangereuse, le VX. Tous ces produits sont absorbés par la peau et passent directement dans le sang. Ils se dégradent en quelques semaines à quelques mois dans l’environnement, non sans conséquences pour les animaux qui entreraient en contact avec eux. Lorsqu’il pénètre dans le sol, en l’absence d’oxygène et de lumière, il peut se conserver très longtemps.

Il suffit de voir les photographies de l’attaque de Khan Cheikhoun, montrant quelques heures plus tard des personnes prélever des échantillons sans porter de combinaison protégeant leur peau, pour savoir avec certitude que s’il y a eu usage de gaz, ce ne pouvait pas être ni du sarin, ni un de ses dérivés. Pour plus de détails, on se reportera à l’étude du professeur Theodore Postol, du Massachusetts Institute of Technology (MIT), qui démonte un à un les arguments des prétendus experts de la CIA [8].

Or, contrairement aux principes de la Convention sur les armes chimiques, le Mécanisme d’enquête ne s’est pas rendu sur place pour prélever des échantillons, les analyser et identifier le gaz utilisé, s’il y en avait un.

Interrogée à ce sujet en mai et juin 2017 par la Russie, l’OIAC a déclaré étudier les conditions de sécurité de ce déplacement pour finalement conclure qu’il n’était pas nécessaire puisque, selon elle, « L’utilisation de sarin ne fait aucun doute ».

Le Mécanisme d’enquête s’est par contre rendu sur la base aérienne de Chaïrat où, selon Washington, le gaz sarin avait été illégalement stocké et où il avait été chargé sur des bombardiers. Mais, malgré l’insistance de la Russie, il a refusé d’y prélever des échantillons.

Identiquement, le Mécanisme d’enquête a refusé d’étudier les révélations de la Syrie sur l’approvisionnement des jihadistes en gaz par les sociétés états-uniennes et britannique Federal Laboratories, NonLethal Technologies, et Chemring Defence UK [9].

Les États-Unis et leurs alliés ont eux-mêmes admis dans le projet de résolution qu’ils ont présenté le 16 novembre que les fonctionnaires internationaux devraient mener leurs investigations d’« une manière appropriée à la réalisation de leur mandat » [10].

La Russie a rejeté le rapport du Mécanisme d’enquête au vu de son dilettantisme et a refusé par trois fois de reconduire son mandat. Elle a opposé son veto les 24 octobre [11] et les 16 [12] et 17 novembre, comme elle l’avait fait le 12 avril [13] lorsque les États-Unis et la France [14] tentèrent de condamner la Syrie pour cette prétendue attaque au gaz sarin. C’était la 8ème, la 9ème, la 10ème et la 11ème fois qu’elle en faisait usage sur la question syrienne.

On ignore pour quelle raison Washington a présenté ou fait présenter quatre fois la même assertion au Conseil de sécurité par des biais différents. Ce balbutiement s’était déjà présenté au début de la guerre contre la Syrie, les 4 octobre 2011, 4 février et 19 juillet 2012, lorsque la France et les États-Unis tentèrent de faire condamner par le Conseil ce qu’ils appelaient la répression du printemps syrien. À l’époque la Russie affirmait au contraire qu’il n’y avait pas de guerre civile, mais une agression extérieure. À chaque fois, les Occidentaux répliquèrent qu’ils allaient « convaincre » leur partenaire russe.

Il est intéressant d’observer qu’aujourd’hui la doxa occidentale prétend que la guerre en Syrie a débuté par une révolution démocratique qui a mal tourné et a été finalement récupérée par des jihadistes. Or, contrairement à ce qui fut prétendu, il n’existe aucune preuve de la moindre manifestation en faveur de la démocratie en 2011-12 en Syrie. Toutes les vidéos publiées à l’époque sont soit en faveur du président el-Assad soit contre la République arabe syrienne, jamais pour la démocratie. Aucune vidéo ne comprend de slogan ou de pancarte pro-démocratie. Toutes les vidéos des prétendues « manifestations révolutionnaires » de cette période ont été tournées des vendredis à la sortie de mosquées sunnites, jamais un autre jour et jamais depuis un autre lieu de rendez-vous qu’une mosquée sunnite.

Il est vrai que sur certaines vidéos on entend des phrases comprenant le mot « liberté ». En tendant l’oreille, on constate que les manifestants y exigent non pas la « Liberté » au sens occidental, mais la « liberté d’appliquer la charia ». Si vous trouvez un document traçable qui puisse me contredire d’une manifestation de plus de 50 personnes, merci de me le communiquer, je ne manquerai pas de le publier.

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Bien que pour ne pas donner l’occasion à son opposition de l’accuser d’avoir été chercher ses ordres du KGBiste Vladimir Poutine, le président Trump n’ait pas eu d’entretien privé avec lui, les deux hommes affichent leur entente (Đà Nẵng, 11 novembre 2017).

On pourrait interpréter l’obstination états-unienne à manipuler les faits comme le signe de l’alignement de l’administration Trump sur la politique des quatre mandats précédents. Mais cette hypothèse est contredite par la signature d’un Mémorendum secret à Amman, le 8 novembre, entre la Jordanie [15], la Russie et les États-Unis, et par la Déclaration commune des présidents Poutine et Trump, le 11 novembre, à Đà Nẵng, en marge du sommet de l’Apec [16].

Le premier document n’a pas été publié, mais on sait par des indiscrétions qu’il ne tient pas compte de la demande israélienne de créer une zone neutre, en territoire syrien, à 60 kilomètres au-delà non pas de la frontière israélienne, mais de la ligne de cessez-le-feu de 1967. Ne manquant jamais une occasion de verser de l’huile sur le feu, le gouvernement britannique réagit en faisant publier par la BBC des photographies satellitaires de la base militaire iranienne d’El-Kiswah (à 45 kilomètres de la ligne de cessez-le-feu) [17]. Comme on pouvait l’anticiper, le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu rejeta immédiatement l’accord entre les Grandes puissances et annonça réserver le droit d’Israël à intervenir militairement en Syrie pour préserver sa sécurité [18] ; ce commentaire constitue une menace et, à ce titre, viole la Charte des Nations unies. Au demeurant, chacun a pu constater depuis sept ans que le prétexte des armes destinées au Liban a bon dos. À titre d’exemple, le 1er novembre, Tsahal bombardait illégalement une zone industrielle à Hassiyé en prétendant détruire des armes destinées au Hezbollah. En réalité, la cible n’était qu’une usine de cuivre indispensable au rétablissement de la distribution d’électricité dans le pays [19].

La Déclaration de Đà Nẵng comporte de nettes avancées. Ainsi établit-elle pour la première fois que tous les Syriens pourront participer à la prochaine élection présidentielle. Or, jusqu’à présent les Syriens exilés ont été interdits de voter par les membres de la Coalition internationale en violation de la Convention de Vienne. Quant à la « Coalition nationale des forces de l’opposition et de la révolution », elle boycottait les élections car cette instance était dominée par les Frères musulmans selon qui « Le Coran est notre Loi », et il n’y a pas de place pour des élections dans un régime islamiste.

Le contraste entre d’une part la progression des négociations russo-US sur la Syrie et, d’autre part, l’entêtement des mêmes États-Unis à nier les faits devant le Conseil de sécurité de l’Onu est saisissant.

Il est intéressant d’observer la gêne de la presse européenne aussi bien face au travail des présidents Poutine et Trump que face à l’entêtement enfantin de la délégation US au Conseil de sécurité. Presque aucun média n’a évoqué le Mémorendumd’Amman et tous ont commenté la Déclaration commune avant qu’elle ne soit publiée, sur la seule foi d’une Note de la Maison-Blanche. Quant aux enfantillages de l’ambassadrice Nikki Haley au Conseil de sécurité, les médias européens ont unanimement constaté que les deux Grands n’étaient pas parvenus à un accord et ont fait l’impasse sur les arguments russes, pourtant longuement expliqués par Moscou.

Force est de constater que si le président Trump tente de solder la politique impérialiste de ses prédécesseurs, les fonctionnaires internationaux pro-US de l’Onu sont inaptes à s’adapter au réel. Après 16 ans de mensonges systématiques, il ne sont plus capables de penser en fonction des faits, mais uniquement de leurs fantasmes. Ils ne parviennent plus à ne pas prendre leurs désirs pour la réalité. Ce comportement est caractéristique des Empires en déclin.

[1] Référence : Onu S/2001/946 et S/2001/947.

[2] « Discours de M. Powell au Conseil de sécurité de l’ONU », par Colin L. Powell, Réseau Voltaire, 11 février 2003.

[3] “Colin Powell on Iraq, Race, and Hurricane Relief”, ABC, September 8, 2005.

[4] « L’Allemagne et l’Onu contre la Syrie », par Thierry Meyssan, Al-Watan (Syrie) , Réseau Voltaire, 28 janvier 2016.

[5Sous nos yeux. Du 11-Septembre à Donald Trump, Thierry Meyssan, Demi-Lune, 2017.

[6] « Pourquoi Trump a-t-il bombardé Cheyrat ? », par Thierry Meyssan, Al-Watan (Syrie) , Réseau Voltaire, 2 mai 2017.

[7] « Observations émises par le Ministère russe des Affaires étrangères au sujet du dossier chimique syrien », Réseau Voltaire, 23 octobre 2017.

[8] « Le rapport de la CIA sur l’incident de Khan Shaykhun est grossièrement faux », Réseau Voltaire, 15 avril 2017.

[9] « Londres et Washington ont fourni les jihadistes en armes chimiques », Réseau Voltaire, 16 août 2017.

[10] « Projet de résolution sur le Mécanisme d’enquête conjoint Onu-OIAC (Véto russe) », Réseau Voltaire, 16 novembre 2017.

[11] « Projet de résolution sur le renouvellement du Mécanisme d’enquête conjoint (Veto russe) », « Utilisation d’armes chimiques en Syrie (Veto russe) », Réseau Voltaire, 24 octobre 2017.

[12] « Projet de résolution sur le Mécanisme d’enquête conjoint Onu-OIAC (Véto russe) », Réseau Voltaire, 16 novembre 2017.

[13] « Débat sur l’incident chimique présumé de Khan Cheïkhoun (veto russe) », Réseau Voltaire, 12 avril 2017.

[14] « Évaluation française de l’attaque chimique de Khan Cheikhoun », Réseau Voltaire, 26 avril 2017.

[15] « La Jordanie apporte son soutien à la Syrie », Réseau Voltaire, 29 août 2017.

[16] « Déclaration commune des présidents russe et états-unien sur la Syrie », Réseau Voltaire, 11 novembre 2017.

[17] “Iran building permanent military base in Syria – claim”, Gordon Corera, BBC, November 10, 2017.

[18] « Israël rejete l’accord de paix russo-US en Syrie », Réseau Voltaire, 14 novembre 2017.

[19] « Israël bombarde une usine de cuivre en Syrie », par Mounzer Mounzer, Réseau Voltaire, 3 novembre 2017.

Les principaux groupes palestiniens se réunissent mardi au Caire pour prolonger la dynamique de leur projet de réconciliation, malgré la persistance de différends fondamentaux à l'approche d'une échéance significative. 
 
Après dix ans de dissensions, les anciens frères palestiniens se sont accordés le 12 octobre pour que le Hamas transfère à l'Autorité, d'ici au 1er décembre, les pouvoirs dans la bande de Gaza qu'il dirige sans partage.

Deux millions de Gazaouis affligés par les guerres, la pauvreté et l'enfermement espèrent une amélioration de leur sort et un desserrement des blocus israélien et égyptien.

De son côté, l'ONU veut croire qu'en remettant les clés de Gaza à l'Autorité.

"On n'a pas le droit de laisser ce processus échouer. Si tel est le cas, cela aura très probablement pour résultat un autre conflit dévastateur", a prévenu l'envoyé spécial de l'ONU dans la région, Nickolay Mladenov.

Gaza a connu trois guerres avec Israël depuis 2008.

Les délégations du Hamas, du Fatah qui domine l'Autorité et de onze autres groupes se retrouvent mardi au Caire pendant trois jours pour détromper les sceptiques, échaudés par maints échecs antérieurs.

Le transfert de responsabilités a commencé lentement à un niveau institutionnel. Le Hamas a accompli un geste marquant en rétrocédant à l'Autorité le contrôle, côté palestinien, des postes frontières avec Israël et l'Egypte.

Pour la première fois depuis 2007, le passage de Rafah vers l'Egypte, fermé quasiment en permanence, s'est ouvert samedi sous le contrôle de l'Autorité.
Un millier de personnes ont manifesté samedi à Paris contre des cas d'esclavage en Libye dénoncés cette semaine dans un documentaire choc de la chaîne américaine CNN, selon la préfecture de police de Paris. 
 
Les manifestants ont répondu à l'appel de plusieurs associations, et notamment d'un Collectif contre l'esclavage et les camps de concentration en Libye (CECCL), créé en réaction à la diffusion du reportage de CNN montrant des migrants vendus aux enchères en Libye, selon un photographe de l'AFP.

Regroupés dans l'après-midi près de l'Arc de Triomphe, les manifestants ont commencé à se disperser en fin de journée. Selon un témoin joint par l'AFP, quelques jeunes ont alors lancé des projectiles en direction des forces de l'ordre, qui ont riposté en tirant des grenades lacrymogènes.

Deux personnes ont été interpellées dans la soirée, a-t-on précisé de source policière.

La préfecture de police a dénoncé dans un communiqué le caractère illégal du rassemblement. "Sans qu'aucune déclaration n'ait été faite, plusieurs associations ont organisé une manifestation et un cortège depuis l'ambassade de Libye jusqu'en direction du second site diplomatique de ce pays", dans l'ouest de Paris, a-t-elle indiqué dans ce communiqué, tout en précisant qu'"aucune dégradation" n'avait été commise.

Brandissant des pancartes "non à l'esclavage en Libye", ils étaient rassemblés vers 16H00 locales (15H00 GMT) dans l'ouest de Paris, avenue Foch, non loin de la place de l'Étoile où étaient positionnées des forces de l'ordre, a constaté un photographe de l'AFP.

Plusieurs personnalités, comme le comédien Omar Sy, le footballeur Didier Drogba ou l'ancienne Miss France Sonia Rolland, avaient relayé les appels à manifester: "Soyons solidaires et au rdv pour protester contre cette torture et cette violence", avait tweeté Omar Sy.
Le ministère chinois des Affaires étrangères a proposé un plan en trois phases pour résoudre la crise des Rohingyas, en commençant par un cessez-le-feu, qui a obtenu le soutien du Myanmar et du Bangladesh. 
 
Plus de 600.000 Rohingyas musulmans ont fui vers le Bangladesh depuis fin août, chassés par des opérations violentes de l’armée du Myanmar dans l’État de Rakhine, à majorité bouddhiste extrémiste. La souffrance des Rohingyas musulmans a provoqué un tollé international.


En visite à Naypyitaw, capitale du Myanmar, le ministre chinois des Affaires étrangères, Wang Yi, a déclaré que la Chine estimait que la question pouvait être résolue avec une solution acceptable pour les voisins du Myanmar et du Bangladesh.

« En vertu du cessez-le-feu, un dialogue bilatéral devrait avoir lieu pour trouver une solution acceptable à long terme », a déclaré le ministère, dimanche 19 novembre, dans un communiqué publié sur son site web.

Il a espéré que les deux parties pourront bientôt signer un accord sur le rapatriement des réfugiés rohingyas.
 
mercredi, 22 novembre 2017 07:34

le Leader écrit au général Soleimani

Voici le texte intégral de la lettre de l’Ayatollah Khamenei au général Qassem Soleimani :

Au nom de Dieu le tout miséricordieux le très miséricordieux

Au courageux commandant de l’islam et combattant sur le chemin de Dieu

Je remercie Dieu du plus profond du cœur pour vous avoir accordé sa bénédiction, à vous et à tous vos compagnons, dans votre combat dévoué sur divers plans, et pour avoir éradiqué, par votre intermédiaire, vous ses nobles serviteurs, la nébuleuse maléfique que les diables incarnés de ce monde avaient implantée en Syrie et en Irak.

Ce n’était pas qu’un coup dur au groupe criminel et malfaiteur qu’est Daech. C’était un coup, plus dur encore, porté contre la politique abjecte qui visait à enflammer la région par le feu de guerres civiles et à affaiblir la Résistance antisioniste et les États souverains, en utilisant les abominables chefs de ce groupe égaré.

C’était aussi un coup dur porté aux anciens et actuel gouvernements américains et aux régimes qu’ils stipendient dans cette région, ceux-là mêmes qui ont créé ce groupe et lui ont accordé leur appui inconditionnel, dans l’illusion d’asseoir leur mainmise néfaste dans la région de l’Asie de l’Ouest, y faisant régner le régime usurpateur sioniste.

En anéantissant cette tumeur cancéreuse mortelle, vous avez rendu un service immense non seulement aux pays de la région, mais au monde musulman voire à toutes les nations et à l’humanité tout entière.

C’est la victoire divine et la parfaite manifestation du verset coranique disant : « Ce n’est pas vous qui les avez tués : mais c’est Allah qui les a tués ». [Sourate Anfal (le Butin), verset 17], une récompense divine que Dieu vous a accordée, à vous et vos camarades de combat, pour vos exploits et votre dévouement sans relâche.

Je tiens à vous féliciter cordialement pour cela et j’insiste pourtant à vous rappeler qu’il ne faudra nullement ignorer l’ennemi.

Ceux-là mêmes qui avaient concocté ce complot funeste par le biais de gros investissements ne resteront pas sans agir et chercheront à l’exécuter d’une autre manière ou dans une autre partie de la région. Il ne faudra donc pas oublier de rester motivés, vigilants et unis. Il ne faudra pas oublier, non plus, d’éradiquer tout dangereux résidu, tout en essayant d’ouvrir les esprits à travers les activités culturelles. Bref, il faudra essayer de rester constamment prêts et vigilants sur divers plans. Je vous confie à Dieu le Très-Haut, vous et tous les frères combattants d’Irak, de Syrie ou d’autres pays ; mes salutations et prières vous sont adressées à tous.

Que la paix et la miséricorde de Dieu soient sur vous,

Seyyed Ali Khamenei, le 30 Aban 1396 [21 novembre 2017]

Les Rohingyas de Birmanie sont victimes d'"apartheid" dans une "prison à ciel ouvert", estime Amnesty International qui a enquêté sur les causes des violences ayant poussé plus de 600.000 de ces musulmans à fuir au Bangladesh depuis fin août.
 
date de publication : Tuesday 21 November 2017 11:22
Code d'article: 294675
 
Les Rohingyas de Birmanie sont victimes d
 
"La violente campagne de nettoyage ethnique des forces de sécurité au cours des trois derniers mois n'est que la manifestation extrême de cette politique scandaleuse", dénonce Anna Neistat, directrice des recherches à Amnesty International, dans ce rapport publié mardi.

En moins de trois mois, plus de la moitié de la population rohingya vivant en Etat Rakhine, dans l'ouest de la Birmanie, s'est réfugiée au Bangladesh pour fuir une campagne de répression de l'armée birmane.

Cette minorité musulmane, dans un pays très majoritairement bouddhiste, est prise "au piège d'un système de discrimination cautionnée par l'Etat, institutionnalisée, qui s'apparente à de l'apartheid", écrit l'ONG.

Deux années d'enquête de l'organisation montrent que "les autorités restreignent quasiment tous les aspects de la vie des Rohingyas et les confinent à une vie de ghetto".

Ci-joint le texte de la lettre du Général Qassem Suleimani:

Au nom de Dieu, le Tout Miséricordieux, le Très Miséricordieux.
« En vérité Nous t’avons accordé une victoire éclatante » ( Sourate 48:V-1),

Au Guide suprême de la Révolution Islamique

Paix soit-elle sur votre honorable personne,

Il y a 6 ans, une fitna (sédition, ndlr ) s’est manifesté, semblable à celle qu’a connue  le prince des Croyants, Ali (P). Une sédition qui a privé les musulmans de la perception réelle de l’Islam authentique  « mohammadien » . Cette fitna était complexe, sur instigation du  sionisme et de l’Arrogance , et a dévasté le monde islamique comme une tempête destructrice.

Cette sédition dangereuse et venimeuse a été créée par les ennemis dans le but d’enflammer le monde islamique sur une grande échelle et d’inciter les musulmans à s’entretuer. Un mouvement maléfique, connu sous l’appellation de « l’Etat islamique en Irak et au pays du Levant » a réussi , durant dans ses premiers mois, à leurrer des dizaines de milliers de jeunes musulmans dans deux pays très influents et trés importants dans le monde islamique: l’Irak et la Syrie.  Ce mouvement a provoqué une crise dangereuse dans ces deux pays et a imposé son hégémonie sur des centaines de milliers de kilomètres carrés, notamment des milliers de villages et des villes, des centres vitaux dans les provinces. Sans compter  la destruction de milliers d’usines, ainsi que toute l’infrastructures dans ces deux pays, comme les routes, les ponts, les raffineries, les puits et les oléoducs de pétrole et de gaz, les centrales électriques et autres installations vitales, sans oublier la destruction du patrimoine culturel  et de l’héritage historique  des deux pays, en les bombardant ou en les incendiant.

Il a ajouté :  » le coût des dommages et des pertes est inestimable, et les premières estimations font état de 500 milliards de dollars ».

Au cours de ces événements, des crimes extrêmement douloureux ont eu lieu, qu’on ne peut dévoiler tous: décapiter les enfants, écorcher la peau des hommes, de leur vivant devant leurs familles , prendre en captivité des fillettes et des femmes innocentes et les violer,  brûler des personnes vivantes et égorger des centaines de jeunes de manière collective.

Les musulmans dans ces pays ont été ahuris par cette tempête venimeuse, certains ont subi les poignards des groupes extrémistes takfiristes, des millions d’autres ont quitté leur domicile et sont devenus des sans-abris dans les villes des autres pays. Des milliers de mosquées et des lieux saints  musulmans ont été démolis, et  parfois des mosquées ont été détruites avec leurs imams et leurs fidèles à l’intérieur.

Plus de six mille jeunes, qui ont subi un lavage de cerveau, se sont fait exploser , soit dans des voiture piegées, soit ceinturés d’explosifs, sur les places, les mosquées, les écoles, et même dans les hôpitaux publics et les centres de prière musulmans. Suite à ces actions criminelles, des dizaines de milliers d’hommes, de femmes et d’enfants innocents sont tombés en martyrs ou ont été blessés.

Tous ces crimes, reconnus par les plus hauts dirigeants et responsables américains officiels, même parmi ceux qui dirigent ce pays actuellement, ont été exécutés et planifiés par les dirigeants des pays alliés aux États-Unis.  L’administration actuelle aux États-Unis continue de planifier et d’exécuter de la même manière ce genre de crimes.

La mise en échec de ce perfide et dangereux complot s’est réalisé grâce à la providence divine et à la bonté du Messager de Dieu,  paix soit-elle sur lui et sur son honorable famille. Aussi, grâce à la sage et consciente direction de son éminence, l’ayatollah  Ali al-Sistani, qui a mobilisé toutes la capacités pour affronter cette tempête empoisonnate.

Il ne fait aucun doute que la détermination des gouvernements irakiens et syriens, de leurs deux armées réciproques, des jeunes de ces deux pays, en particulier les Hachd alChaabi et les jeunes des autres pays du monde islamique, sans compter la forte présence du Hezbollah, dirigé par Sayyed Hassan Nasrallah ,  a joué un rôle primordial dans la défaite de ce courant dangereux.

Le  rôle de la République islamique de l’Iran, peuple et  gouvernement,  mérite les éloges, notamment le Président de la République islamique d’Iran,  le Conseil, le ministère de la Défense et les institutions militaires et de sécurité, tous ont contribué au soutien des gouvernements et des peuples dans les pays mentionnés auparavant.

En tant que soldat chargé par votre éminence à m’engager sur ces fronts, après avoir terminé les opérations de libération d’Al-Boukamal  de Daech  et d’y avoir hissé le drapeu syrien à la place du drapeau américano-sioniste de Daech, j’annonce la fin de l’hégemonie de cet arbre maudit et malveillant .

Au nom de tous les dirigeants et des combattants dont l’identité est inconnue , au nom des milliers de martyrs et des blessés parmi les défenseurs  des lieux saints , qu’ils soient Iraniens, Irakiens, Syriens, Libanais, Afghans et Pakistanais qui se sont sacrifiés pour défendre la vie des musulmans et leur honneur .. Je vous adresse mes meilleures félicitations pour cette grande et décisive victoire. Je félicite  le peuple iranien et les grands peuples opprimés en Irak, en Syrie et les autres musulmans dans le monde.

Je me prosterne et mêle mon front à la terre, en guise de remerciement au Dieu Tout-Puissant, qui a réalisé cette grande victoire.

La victoire, ne provient que du Dieu Tout-Puissant, le Fort, l’Exalté

Votre fils et votre soldat

Qassem Suleimani

Un puissant séisme de magnitude 7,3 sur l'échelle de Richter a secoué l'est de l'Irak et l'ouest de l'Iran le 12 novembre, en particulier la province iranienne de Kermanshah, faisant 433 morts, plus de 7 000 blessés et des milliers de déplacés.
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Le dirigeant iranien a fait un discours aux personnes touchées par cette catastrophe naturelle à Kermanshah, précisément à Sarpol-e-Zahab, la ville la plus touchée, dans laquelle il a montré son empathie pour les habitants des régions touchées.

"Je ressens la même douleur que chacun d'entre vous dans son cœur. J'aurais aimé être parmi vous à un meilleur moment ", a déclaré le dirigeant iranien lors de son discours après avoir rencontré certaines des familles réunies.

"J'étais aussi parmi vous pendant la guerre imposée. Ils ont montré leur courage et leur résistance dans la guerre imposée. Montre-le aujourd'hui aussi. Les personnes courageuses et héroïques se lèvent pour vaincre la mésaventure ", a ajouté l'ayatollah Khamenei.

Avec ces mots, il a fait référence à la guerre imposée par l'Irak, sous le dictateur Saddam Hussein, dont les troupes ont capturé Sarpol-e-Zahab en 1980 avant que les habitants de cette même ville répondent et expulsent les envahisseurs.

"Voyez comment l'Iran se considère redevable à Kermanshah. Ils ont tous aidé tout ce que leurs moyens permettaient ", a déclaré le chef de la révolution islamique d'Iran, faisant ainsi allusion à l'aide humanitaire qui a été recueillie de tous les points du pays persan.

Dans un autre moment de ses commentaires, il a exhorté toutes les autorités du pays à unir leurs forces et à consacrer toutes leurs capacités à répondre aux besoins des victimes du tremblement de terre pour revenir à la normalité dès que possible.

Selon les médias proches du bureau de l'ayatollah Khamenei, le chef visitera également les villages reculés de Kermanshah pour superviser le processus d'aide reçu par le peuple du Corps des gardiens de la révolution islamique (CGRI), l'armée, le Croissant-Rouge iranien et organisations non gouvernementales.

Correspondant au 30ème de Safar (deuxième mois du calendrier islamique de l'Hégire lunaire) de l'année 203 de l'Hégire lunaire, le huitième Imam des chiites est tombé martyr à l'âge de 55 ans après avoir été empoisonné par ordre du calife abbasside Al-Mamoun.

Les commémorations et processions en hommage à cet imam, connu comme Le Sage de la famille du Prophète de l'Islam, Hazrat Mohamad (PSLF), a une nuance différente pour les Iraniens, puisque son mausolée est dans la ville de Machhad, au nord-est du le territoire pèse.

Dans les processions en l'honneur de l'Imam Reza (P), qui se déroulent dans tout le pays persan, des adultes, des jeunes et même des enfants y participent. Vêtus de noir et au rythme des tambours, les fidèles battaient leurs seins pour montrer leur douleur.

Imam Reza (P) est né en l'an 148 du hijra du calendrier lunaire dans la ville de Médine (Péninsule arabique) et, à l'âge de 35 ans, était chargé de guider la communauté islamique après le martyre de son père, Imam Musa al-Kazim (P).

Son leadership de deux décennies, a été caractérisé par la célébration de réunions avec des scientifiques et des chercheurs, dans lequel, l'Imam Reza (P) a répondu aux diverses questions posées.

Sous le commandement direct du calife Al-Mamoun, l'Imam Reza (P) a été contraint de déménager à Marv (Iran), siège du gouvernement abbasside. Les autorités de l'époque contrôlaient directement leurs activités sociales et leurs liens avec le peuple.

vendredi, 17 novembre 2017 20:32

Iran: la France fait marche arrière

Tout en prétendant que son pays était impartial dans l’affaire de Hariri, le président français a demandé à l’Iran d’adoucir ses politiques prétendument offensives dans la région et d’être plus clair en ce qui concerne son programme balistique.

En indiquant que l’Iran avait mal interprété ses déclarations, Emmanuel Macron, président français, a déclaré que la France était impartiale dans l’affaire de la démission de Hariri.

Le Premier ministre libanais Saad Hariri à Beyrouth, en octobre 2017. © Reuters

« J’accueille favorablement à Paris Saad Hariri en tant que Premier ministre libanais. Dans les jours et semaines à venir, il se rendra au Liban », a-t-il ajouté.

« Je demande à l’Iran d’adoucir ses politiques agressives dans la région et d’être clair en ce qui concerne son programme balistique », a-t-il poursuivi.