
تقي زاده
Les forces irakiennes attaquent le dernier bastion de Daech sur son sol
La bataille vise à étrangler l'organisation terroriste dans son dernier carré, dans la moyenne vallée de l'Euphrate qui court de la province de Deir Ezzor dans l'est de la Syrie jusqu'à Al-Qaïm dans l'ouest de l'Irak.
Elle est "le dernier grand combat contre Daech", disaient récemment des généraux américains de la coalition internationale qui soutient les forces irakiennes dans leur lutte contre les insurgés.
Le gouvernement de la Birmanie récolte les champs des Rohingyas réfugiés au Bangladesh
La région, frontalière du Bangladesh, s'est vidée depuis fin août de la plupart de ses habitants rohingyas, membres d'une minorité musulmane apatride et persécutée dans ce pays majoritairement bouddhiste, suite à des opérations militaires qualifiées de nettoyage ethnique par l'ONU.
Des centaines de villages ont été rasés et selon l'ONU près de 603.000 Rohingyas dont quelque 60% d'enfants ont franchi la frontière vers le Bangladesh depuis fin août.
Soumise à d'intenses pressions internationales, la Birmanie a accepté de rapatrier des réfugiés pouvant prouver leur résidence dans l'Etat Rakhine mais les détails de ce projet restent flous.
Un responsable local a confirmé samedi les informations des médias d'Etat selon lesquelles le gouvernement a lancé la récolte de quelque 29.000 hectares de riz dans la région de Maungdaw, particulièrement touchée par les violences.
"Nous avons commencé aujourd'hui la récolte sur les terres du village de Myo Thu Gyi", a déclaré à l'AFP Thein Wai, responsable à Maungdaw du ministère de l'Agriculture.
"Nous allons récolter des champs de paddy de Bengalis qui se sont enfuis au Bangladesh", a-t-il ajouté, utilisant le terme qui sert en Birmanie à désigner les Rohingyas.
À l'ONU, Paris va défendre face à Washington le soutien au G5 Sahel
Les analystes sont d'avis que le G5 "français" au Sahel n'est qu'un moyen pour étendre les ingérences de Paris dans cette région ultra-stratégique africaine. Seulement les Américains ne veulent plus entendre parler de la "Françafrique". Il faudrait que le très américanophile Macron renonce à ses "ambitions sahéliennes" et se place sous la bannière étoilée s'il veut mettre en place son G5. Les Américains bloquent de facto l'octroi de tout fond onusien au G5. Jusqu'où la France va résister? L'AFP y revient mais comme à son habitude dans un langage "politiquement correct".
Selon l'Agence, Paris est lancé dans d’intenses tractations diplomatiques pour convaincre Washington d’offrir un soutien financier, par le biais des Nations unies, à la force anti-terroriste pour le Sahel, région hautement instable où la France est engagée dans l’opération Barkhane :
"Le ministre français des Affaires étrangères Jean-Yves Le Drian devrait même à cet égard diriger une réunion du Conseil de sécurité de l’ONU lundi pour tenter de "consolider l’aide au G5 Sahel", une force conjointe formée de soldats du Mali, du Niger, du Tchad, du Burkina Faso et de Mauritanie. La France cherche surtout à obtenir l’aide logistique et financière des Nations unies, ce à quoi s’opposent les Américains, premiers contributeurs de l’organisation".
La région du Sahel, fait remarquer l'AFP, est devenue ces dernières années un important foyer pour les groupes extrémistes. La remarque est bien fondée mais l'Agence ne mentionne pas à quel point l'intervention de l'Otan en 2011 sous l'égide de la France en Libye, a facilité cet état de choses. Mais elle ne peut s'empêcher de souligner :" notamment depuis que la Libye a sombré dans le chaos en 2011, que le groupe terroriste Boko Haram s’est étendue au Nigeria et que des groupes terroristes liés à al-Qaïda se sont emparés du nord du Mali en 2012".
Sans souligner la récente visite de Nikki Haley en RDC Congo où l'ambassadrice a tenté de s'imposer en "ange gardien des Africains" et ce, dans le cadre de la crise politique qui secoue ce pays, l'AFP relève seulement "la nouvelle opposition de Haley" au G5 "français". Le prétexte? "Haley est surtout focalisée sur les économies que les États-Unis peuvent réaliser en retirant des financements à l’ONU, et une baisse de 600 millions de dollars sur le budget du maintien de la paix a déjà été négociée".
Nigeria: le régime empêche Zakzaky de se faire soigner
" Le gouvernement nigérian n'a pas toujours permis au leader du Mouvement islamique de quitter sa cellule en prison pour aller chez le médecin ", révèle l'un des proches du leader du Mouvement islamique du Nigeria, Cheïkh Taha Adamou Sougou.
Alors que le chef du Mouvement islamique du Nigeria, Cheïkh Ibrahim Zakzaky a été séquestré depuis 2015, l'un de ses partisans, Cheïkh Taha Adamou Sougou s'inquiète, en ces termes, de l'état de santé critique du leader nigérian:
" Notre Cheïkh et son épouse se trouvent toujours en mauvais état de santé. Alors que son œil gauche est complètement abîmé, le Cheikh risque de perdre l'usage de son œil droit. Dans une telle situation critique, le couple a besoin d'un médecin, tandis que le régime nigérian les en a jusqu'à présent privés. En vérité, le régime craint que cheikh Zakzaky ne dise aux journalistes les non-dits de sa situation tourmentée."
En ce qui concerne les dessous des relations d'Abuja avec Riyad, Tel-Aviv et l'Occident, cheikh Sougou les explique ainsi: " À vrai dire, le gouvernement nigérian a consolidé ses relations avec les Saoudiens, les Israéliens et les États-Unis qui s'opposent, tous, au courant chiite au Nigeria, tout comme ils s'opposent à ce que ce courant prenne de l'ampleur au Liban, en Syrie et en Irak."
" Dans l'affaire Cheïkh Zakzaky, on a découvert les traces du gouvernement. Il semble que certains responsables judiciaires soient impliqués dans des tractations en cachette avec le gouvernement. Cela dit, certaines autorités nigérianes soutiennent les chiites du pays. Cependant, les responsables nigérians, pour la plupart, sont wahhabites ou salafistes et ce sont eux qui sont derrière les violences notamment contre le leader du Mouvement islamique du Nigeria ", a-t-il poursuivi.

Le 13 décembre 2015, l'armée nigériane a attaqué la maison de Zakzaky à Zaria. Depuis, il est en détention et son état de santé se détériore de jour en jour. À en croire certains experts de l'Afrique, l'arrestation du leader chiite nigérian et la répression des chiites par l'armée s'expliquent par la volonté du régime nigérian de faire disparaître la minorité chiite dans ce pays. Il s'agit cependant d'un paradoxe au moment où le régime nigérian prétend mener une guerre sans merci contre le groupe terroriste Boko Haram.
Dans ses révélations d'avril 2016, Amnesty international avait accusé l’armée nigériane d'avoir massacré et puis inhumé dans des charniers, 347 membres d’un groupe religieux chiite du pays. Cette instance internationale avait plaidé pour l'ouverture d'une enquête urgente sur ce sujet.
L’agression des sionistes à Gaza ne sera pas sans riposte
Le Jihad islamique de la Palestine a annoncé qu’à un moment donné, il riposterait à l’agression du régime sioniste et que toutes les options étaient possibles.
Cité par Al-Mananr, Davoud Shahab, le responsable du bureau de presse du Jihad islamique de la Palestine a réagi en ces termes au raid israélien du 30 octobre contre Gaza :
« L’offensive israélienne était une agression terroriste. Par ces attaques, les Israéliens transgressent les règles. Nous avons donc le droit d’y riposter et nous attendons le bon moment pour le faire. Nous rassemblerons tous nos moyens et efforts pour défendre notre terre et le peuple palestinien et nous ne céderons devant rien.»
Les raids israéliens contre Gaza se sont soldés par la mort de huit Palestiniens.
« Cette mesure extrême laisse conclure que Tel Aviv cherche à déclencher la guerre. Mettant toutes les options à disposition, nous allons définir la stratégie de riposte dans les heures qui viennent », a conclu Davoud Shahab.
Par ailleurs, l’offensive israélienne ayant causé la mort et la blessure de plusieurs personnes à Gaza a suscité de vives réactions. Dont celle des brigades d'Abou Ali Moustapha, la branche armée du Front populaire pour la libération de la Palestine qui a annoncé qu’Israël payerait cher les conséquences de ce crime qui a donné le feu vert à la Résistance palestinienne pour courir à toutes les options.
L’Iran, une puissance régionale qui compte !
Le président libanais voit en l'Iran une force indéniable de la région.
Michel Aoun, président libanais, a considéré l’Iran comme une puissance dont on ne peut ignorer la présence et le rôle dans les évolutions régionales, a rapporté Mehr News citant le site El-Nashra.

« L’Iran est présent au Moyen-Orient et il faut prendre au sérieux cette présence. Ce pays fait partie des solutions efficaces pour la région sans quoi ce pays n'aurait pas été présent aux négociations d’Astana sur la Syrie », a souligné Aoun.
Pour le président libanais, l'Iran ne cherche point à convoiter le Liban. C'est un pays dont la puissance régionale est à prendre en considération. Il est à se demander si en fait, tous les pays arabes sont contre l'Iran, s'interroge le président Aoun.
« Israël n’ose pas s'en prendre au Liban et ce ne sont pas les garanties de défense étrangères qui nous protégeront face à ce régime, mais nos propres capacités », a-t-il poursuivi.
En ce qui concerne la Syrie, il a affirmé que les relations diplomatiques avec Damas n’étaient pas rompues et qu’elles se poursuivaient.
Des bombardiers russes ont été repérés à proximité de la Corée du Nord
Voici que les bombardiers russes s'aventurent à nouveau sur la mer du Japon qu'ils avaient auparavant survolée en vue de faire passer un message clair et sévère à Washington.
Les avions de chasse de Tokyo ont été brouillés pour intercepter les deux avions russes alors qu'ils se tournaient vers l'île la plus septentrionale du Japon, Hokkaido, rapporte dans son numéro du 30 octobre le Daily Star.
La Russie semble donc montrer les muscles au moment où les tensions sur le développement du programme nucléaire et balistique de Pyongyang s’intensifient sur la péninsule, note l'éditorialiste de l'article.
" Le ministère de la Défense japonais a confirmé l'arrivée des avions de combat, qui ont quitté le Pacifique sans entrer dans leur espace aérien ", toujours selon le journal.
"Les Tu-95 - surnommés «Bears» par l'OTAN - sont des avions à quatre moteurs à hélice conçus pour les bombardements stratégiques à longue portée. Les avions peuvent transporter jusqu'à 16,5 tonnes de bombes et ont servi depuis le début de la guerre froide. Ils peuvent voler à 575 mph à des altitudes allant jusqu'à 45 000 pieds - être encadrés par sept hommes - et ont des bombes nucléaires dans leur arsenal."
Gaza: pourquoi Tel-Aviv cherche à surévaluer les capacités d'al-Qassam ?
Les médias israéliens se penchent plus fréquemment que par le passé sur les capacités militaires des Brigades Ezzedine al-Qassam, branche militaire du mouvement palestinien Hamas, dotées d'armes sophistiquées. Et les commentaires affluent.
Le site web Al-Resalah rapporte qu’en renchérissant sur les capacités des Brigades al-Qassam, le régime de Tel-Aviv cherchait à faire croire qu’une grande puissance militaire menaçait la sécurité d’Israël et que l’entente était impossible à moins d’un désarmement. Il veut aussi amasser les justifications d’une probable guerre à Gaza en alarmant la communauté internationale quant à sa confrontation avec une grande puissance militaire.
Akram Atallah, spécialiste des Affaires d’Israël, a déclaré à ce propos que Tel-Aviv voulait faire passer un message aux parties locales et régionales, selon lequel il fallait revoir l’accord de réconciliation dans la bande de Gaza dont les affaires sont dirigées par un gouvernement d’union nationale palestinien. Autre objectif : encourager Mahmoud Abbas, le chef de l’Autorité autonome palestinienne, à renoncer à la réconciliation, vu l’amélioration des relations entre l’Iran et le Hamas, et de ce fait, renforcer l’isolement de Gaza.
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La mort des militaires maliens suite à l’offensive aérienne de la France
Dans un communiqué, accompagné de photos, publié lundi 30 octobre, les autorités de l’armée malienne font état de 11 morts lors de l’offensive aérienne lancée par les combattants français contre les bastions des paramilitaires à Kidal dans le nord du pays.
À son tour, l’armée française a confirmé dans un communiqué la mort de 15 militaires.
Le Mali est le théâtre de l’insécurité engendrée par le coup d’État de 2012 et la prise du pouvoir des groupes armés. La présence des militaires français et de l’ONU depuis 2013, n’a pas non plus changé cette crise sécuritaire.
La semaine dernière, suite à l’explosion d’une mine, trois effectifs de la Force de maintien de la paix de l'Organisation des Nations unies ont perdu la vie. C'est en effet au Mali que les forces de l’ONU, censées y maintenir la paix, ont subi le plus de dommages.