تقي زاده

تقي زاده

lundi, 16 octobre 2017 21:51

Le saint Coran

Étant donné que nous entendons certins équivoques et rumeurs difusés par quelques ignorants sur l'existance en République Islamique d'Iran un Coran non conforme avec le Coran des autres pays musulmans, et en témoinant la présance/cohabitation des fidèles des autres écoles islamiques sur l'etendu d'Iran,
nous les membres du conseil des experts du bureau de jurisprudence du Guid suprême d'Iran (ayatolah Khamenei) déclarons : 
1- Les Corans existant et imprimés en République Islamique d'Iran n'ont aucune difference avec ce livre saint dans les autres pays islamique.
2-La République Islamique d'Iran répondant à ce point et ayant le souci de l'entité et l' intégralité de Parole de Dieu(Le Coran) a établi le centre international de la confection et de la difusion du saint Coran, Intitulé OSSVEH.
3-Tous les oulemas, et les chefs religieux des autres écoles juridiques peuvent intervenir à tous moment dans les mosquées et les écoles/centre islamiques d'Iran pour voir les Corans et examiner l'exactitude de ce fait.
 
Signature des chefs religieux des differents écoles islamiques en Iran : 
- Dr. Molavi Eshak madani,
- Dr. Molavi Nazir ahmad salami,
-Dr. Mamousta mostafa mahmoudi,
-Hadj akhond ghorban mohamad onagh,
-Hadj akhond ahmad ghorbanpour
lundi, 16 octobre 2017 21:47

Sourate al-‘Asr (le Temps) CIII

بِسْمِ اللَّهِ الرَّحْمَنِ الرَّحِيمِ

Bi-smi-Allâhi ar-Rahmâni ar-Rahîmi,

Par [la grâce du] Nom de Dieu, le Tout-Miséricordieux, le Très-Miséricordieux

وَالْعَصْرِ(١)

Wa-l-‘asr

Par le Temps ! (1)

إِنَّالْإِنسَانَ لَفِي خُسْرٍ (٢)

Inna al-insâna la-fî khusrinn

Certes l’homme est vraiment en perte (2)

إِلَّاالَّذِينَ آمَنُوا وَعَمِلُوا الصَّالِحَاتِ وَتَوَاصَوْا بِالْحَقِّ وَتَوَاصَوْا بِالصَّبْرِ (٣)

Illâ al-ladhîna âmanû wa ‘amilû as-sâlihâti wa tawâsû bi-l-haqqi wa tawâsû bi-s-sabri.

Sauf ceux qui croient, accomplissent les bonnes œuvres, se recommandent mutuellement la vérité et se recommandent mutuellement la patience. (3)

Pour faciliter la lecture du Coran et sa compréhension, nous allons d’abord procéder à une première lecture globale en nous appuyant sur les petits mots clefs d’articulation qui nous permettent de dégager la structure globale de la sourate et nous faire une première idée de son contenu.

Cette sourate comprend trois versets, le « Basmalah »(1) étant inclus dans le premier verset. Selon l’avis le plus répandu, elle fut révélée à La Mecque,

PREMIÈRE APPROCHE GLOBALE

Si on considère la sourate d’une première approche globale, structurale, on peut constater que le premier verset commence par un serment introduit par « wa » suivi par un nom déterminé par l’article défini « al » au cas indirect (« i »). Pourquoi un serment ? Pour qu’un serment ait de la valeur, il doit prendre à témoin quelque chose ou quelqu’un d’important. En quoi ce mot « al-‘asr » représente-t-il quelque chose d’important?

Puis vient l’information dont l’importance a été valorisée par le serment du verset précédent, introduite par cette particule de confirmation « inna » déjà vue précédemment. Et cette affirmation est renforcée par la présence d’une autre particule « la »rattachée au mot sur lequel on veut insister : le « lam at-tawkîd » (de corroboration). Elle est une particule utilisée pour donner plus de force encore à ce propos. Quelle est cette vérité dont Dieu veut que l’on tienne absolument compte et qui est si importante ?

A cette règle générale très importante affirmée dans le second verset, s’ajoute un troisième verset qui commence par la particule d’exception « illâ ». C’est-à-dire, il y a une exception à cette règle générale affirmée avec force. Le pronom relatif « al-ladhîna » (pronom utilisé quand il s’agit de personnes) nous indique qu’il y a un groupe de personnes qui font exception à la règle générale. Qui sont-ils ?

Ce procédé est-il un effet de style pour valoriser l’importance de ce qui suit ?

Ce troisième verset comprend trois conjonctions de coordination. Donc ce groupe de gens qui font exception, qui sont exclus de cette règle générale, représentés par le pronom relatif « al-ladhîna », est caractérisé par quatre particularités énumérées l’une après l’autre que nous verrons plus loin.

Ainsi, par cette première approche globale structurale de cette sourate, on peut savoir qu’elle détient une vérité très importante que Dieu veut absolument nous faire connaître, à laquelle un groupe de gens font exception et qui présentent quatre particularités.

           Récapitulation des particules de cette sourate à retenir par cœur

wa al-x            La particule « wa » suivie par un nom défini au cas indirect (c’est-à-dire se terminant par « i ») est utilisée pour exprimer un serment. Et d’habitude on fait un serment sur quelque chose d’important. (= par le..) ou (= sur le ..)

inna     la particule de confirmation qui doit être suivie d’un nom (au cas direct nécessairement, c’est-à-dire se terminant par la voyelle « a ») ou d’un pronom suffixe. Elle est utilisée pour mettre en valeur le terme de départ. Elle est souvent traduite par « certes ».

la-x      Le  « lam at-tawkîd » ou de corroboration utilisé pour donner plus de force dans le propos, pour insister. Il est souvent traduit par « vraiment ».

illâ       la particule d’exception ou d’exclusion. (= sauf, à l’exception de..)

wa       une conjonction de coordination reliant deux éléments de même nature (= et)

Reste à découvrir le sens des principaux mots présents dans la sourate, ce qui nous permettra de savoir de quoi il s’agit, même de façon apparente.

ÉTUDE LEXICALE

« al-‘asr » : Son sens fondamental est la « pression », la « presse », la « compression » de quoi que ce soit pour arriver à un résultat. Par exemple on presse le raisin pour en tirer son jus. Une des applications de ce mot employées dans la langue arabe, est la pression au niveau du temps (et non pas le temps de façon absolue). Dans ce cas, ce mot désignerait un morceau de temps « pressé » limité dans la journée (la dernière partie de la journée avant le coucher du soleil, par exemple), ou dans un temps plus long (une époque particulièrement « pressée » condensée). En résumé, il désignerait un temps avec une particularité remarquable. Nous y reviendrons.

« al-insân » : l’être humain du point de vue de son genre, le genre humain.

« khusr » : la perte, le déficit, la disparition du capital partiellement ou totalement, le contraire du gain et du profit. Le « manque », l’ « égarement », la « perdition », « être lésé » sont des applications, des effets ou des causes de la perte et non pas le sens original.

« âmanû » : du verbe « âmana » (se fier, avoir confiance, croire) à la  3e personne du pluriel au passé. Suffit-il « d’avoir la foi », quel que soit en quoi ? Ou au contraire en des croyances précises ?

« as-sâlihât » : vient du mot « salih » : ce qui est sain, bien, le contraire de la corruption.

 = les bonnes actions dont on attend de bons résultats, les actes vertueux.

« tawâsû bi » : 6e forme dérivée du verbe « wasâ bi » (joindre à) = se recommander réciproquement qqch.

« al-haqq » : l’accord et la concordance avec la Réalité.

« as-sabr » : la patience dans le sens de la fermeté, de la constance, de la résistance.

 

En appliquant cette étude lexicale à ce qui a été dit plus haut, vous aurez une idée générale de quoi parle cette sourate. A suivre....

 (1) Voir le sens du « Basmalah » dans la revue N°0 de la revue Lumières-Spirituelles. Nous encourageons le lecteur à y revenir. 

 

*Première approche de la sourate en nous aidant de l’interprétation de cette sourate de Sayyed TabâTabâ’i dans son « Tafsîr al-Mîzan », et de celles de sheikh Makârem Shîrâzî dans al-Amthâl, de sayyed Hassan al-Mustafawî dans son « Tahqîq fî kalimât al-Qurân al-karîm» et de docteur Mahmoud Bostani dans « al-tafsîr al-binâ’î lil-Qorân al-karîm ».

lundi, 16 octobre 2017 21:41

L'invocation, l'arme du croyant

Plusieurs des versets et hadiths nous montrent les mérites de l'invocation (Dua) laquelle est incontestable dans la vie humaine.

Le Coran dit : "Et quand mes serviteurs t'interrogeront sur moi... Alors que je suis tout proche! Je réponds à l'appel de qui m'appelle. Qu'ils cherchent donc à répondre à mon appel et qu'ils croient en moi. Peut-être seraient-ils bien dirigés!" (Chapitre 2, verset 136) 
Et votre Seigneur dit: "Appelez-moi, je vous répondrai. Oui ceux qui s'enflent d'orgueil jusqu'à ne pas m'adorer entreront bientôt dans la géhenne en s'humiliant."

Le Prophète (s.a.w) dit: "La meilleure adoration est l'invocation et si Dieu a permis son serviteur de l'invoquer, ainsi il lui a ouvert les portes de la Miséricorde."

Ces quelques paroles saintes nous rassurent l'importance de l'invocation. Nous tenons ici à l'éclaircir, à montrer ce qu'elle représente pour l'Homme. Tout cela car l'invocation est souvent négligée dans notre communauté musulmane.

Alors pourquoi laissons-nous échapper cet avantage de nos mains? 
L'invocation, sous un autre terme signifie la communication entre l'homme et Le Créateur. 
Toute personne possède une âme où coexistent deux forces : 
1- la sensation de faiblesse 
2- la sensation de force.

Pour une personne normale, il faut qu'il y ait un équilibre entre ces deux forces : 
Si l'âme est dominée par la sensation de faiblesse, alors la personne concernée remarquera qu'elle est impuissante, qu'elle n'est pas en mesure d'affronter les difficultés de la vie. A chaque petit problème elle sera démoralisée.

Par contre si au même moment, l'âme est dominée par la sensation de force, alors là, c'est encore plus grave, la personne sera attaquée par l'orgueil. Dans les deux cas l'homme est perdant.

Que faut-il faire alors? 
L'équilibre est donc indispensable, c'est la meilleure solution pour éviter à la fois l'infériorité complexe et l'orgueil. 

Quand et comment peut-on parvenir à cet équilibre? 
Lorsque la personne soit reliée à son Seigneur, lorsqu'elle assigne la Grandeur de Dieu, lorsqu'elle se rappelle de ses souhaits, ses vœux… provenant de Dieu.

L'invocation apporte à l'homme une force l'aidant à affronter les difficultés de la vie car à ce moment précis il est relié avec son Seigneur donc tous ses pétrins et obstacles seront dévalorisés et ne demeureront plus incontournables.

Le gouvernement syrien a mis en garde le régime sioniste contre sa dernière attaque ce lundi 16 octobre.

L'armée syrienne a averti lors d'un communiqué le régime sioniste des conséquences de ses agressions contre le territoire syrien en insistant sur le fait que la Syrie continue ses combats contre les groupes terroristes soutenus par Israël, rapporte l'agence Sana.

Selon ce communiqué, les chasseurs israéliens sont entrés dans l'espace aérien syrien dans la région de Baalbek située dans la frontière libano-syrienne. L'artillerie antiaérienne de l'armée n'a pas tardé à cibler les chasseurs israéliens, les poussant à quitter la zone.

 

Plus tard dans la journée, l'armée israélienne a frappé une batterie de missiles antimissile syrienne, non loin de la capitale syrienne. À en croire les médias israéliens, " le raid a lieu pour contrer une attaque visant les chasseurs bombardiers israéliens qui survolaient le Liban". 

L'Union européenne a réaffirmé lundi son soutien à un accord nucléaire de 2015 entre l'Iran et les puissances mondiales en dépit de critiques sévères contre l'accord du président Donald Trump et a exhorté les législateurs américains à ne pas imposer de sanctions à Téhéran.

Lors d’une conversation entre le président français, Emmanuel Macron et la Première ministre anglaise l'accent a été mis sur le soutien à l’accord sur le nucléaire iranien conclu en juillet 2015 entre l’Iran et les 5+1.

Les deux dirigeants se sont entretenus au téléphone suite au discours indécent et controversé de Donald Trump contre l’accord nucléaire.

Lors de sa rencontre avec le ministre israélien des Affaires militaires, le ministre russe de la Défense, Sergueï Choïgou a déclaré que la fin des opérations de Moscou en Syrie est proche.

Le ministre russe de la Défense s'est rendu en Palestine occupée où il a rencontré son homologue israélien.

Sergueï Choïgou, ministre russe de la Défense

Au seuil de cette visite, les médias israéliens avaient annoncé que cette rencontre porterait sur la crise syrienne et la présence iranienne en Syrie.

En effet, Israël cherche par tous les moyens, même militairement, à empêcher ce qu'il qualifie de "montée en puissance" de l’Iran et du Hezbollah dans le sud de la Syrie. 

lundi, 16 octobre 2017 21:35

Des batteries de S-300 bombardées?

Selon les médias israéliens, l'armée israélienne aurait frappé une batterie de missiles antimissile syrienne, non loin de la capitale syrienne. La ville de Damas est protégée par les S-300 déployés depuis le début de la guerre. 

À en croire les médias israéliens, " le raid a lieu pour contrer une attaque visant les chasseurs bombardiers israéliens qui survolaient le Liban". Les sources sionistes n'apportent aucune précision sur l'origine de l'attaque qui aurait visé l'aviation israélienne qui, tout compte fait, se trouvait au moment des faits dans l'espace aérien libanais, en violation du droit international. 

Selon certaines sources, la batterie de missiles antimissiles en question aurait été déployée à une cinquantaine de kilomètres de l'est de Damas. Si Israël se met à viser les S-300 et les 2-400 russes, cela constituerait un geste éminemment anti-russe commis par Israël. 

Le 7 septembre dernier, les missiles israéliens ont visé un centre de recherche de l'armée syrienne à Masyaf, ville située à quelques kilomètres de la ville stratégique de Tartous où la Russie détient son unique base navale en Méditerranée. Dans la foulée, la Russie a décidé de déployé ses S-400 à Masyaf. Cette nouvelle attaque contre le territoire syrien s'effectue de surcroît au seuil de la visite du ministre russe de la Défense en Israël. Les médias israéliens affirment ce lundi que "cette attaque aurait été  fait en coordination avec la Russie". Quoi qu'il en soit, les analystes ne peuvent s'empêcher de voir à travers cette attaque, qui n'a pas encore été confirmée par les sources syriennes, "un défi lancé à la Russie". 

lundi, 16 octobre 2017 21:33

237 morts dans l’attentat en Somalie

La police somalienne a revu à la hausse le nombre de victimes de l’attentat en Somalie, qui aurait fait près de 237 morts et 300 blessés.

Hier, samedi 14 octobre, un camion piégé a explosé à un carrefour très fréquenté par les simples citoyens qui ne faisaient que s’occuper de leurs affaires, dans la capitale somalienne, Mogadiscio. 

Dans le quartier de Hodan Feisal. ©Reuters

Ce dimanche, citant la police somalienne, la chaîne Al-Jazeraa a annoncé que le bilan de cet attentat avait atteint 237 morts et environ 300 blessés.

Certaines sources hospitalières avaient auparavant affirmé que le bilan de l’attentat s’alourdirait en raison de la gravité des blessures.

Au carrefour PK5, là où le camion piégé a explosé. ©AFP

Certains bâtiments situés près du lieu de l’explosion se sont effondrés et ses habitants sont toujours sous les décombres alors que les opérations de secours se poursuivent pour les en extirper.

D’autre part, Mohamed Abdullahi Farmajo, président somalien, a décrété ce dimanche 15 octobre un deuil national de 3 jours. Il a également ordonné la mise en berne du drapeau national.  

Selon une autre information, le porte-parole de la diplomatie iranienne, Bahram Qassemi, a condamné cet attentat avant de présenter ses condoléances aux familles des victimes.

Le conseiller du Guide suprême de la Révolution islamique pour les affaires internationales, Ali Akbar Velayati, a réitéré le droit de l’Iran de se défendre contre les menaces régionales, surtout celles du régime israélien.

« De la même manière que les États-Unis disposent de bases maritimes pour protéger leurs intérêts dans le golfe Persique, l’Iran, aussi, dispose de bases solides, pour se défendre contre les menaces d’Israël dans le pré carré de ce régime, menaces qui sont dues à l’appui iranien à l’axe de la Résistance », a affirmé Ali Akbar Velayati.

Velayati qui est également l’un des membres du Conseil de discernement du bien de l’ordre islamique a affirmé qu’en soutenant les alliés de l’axe de la Résistance, l’Iran cherche à fortifier ces pays face à l’influence des puissances occidentales dans la région.

« Nous venons de l’apprendre aujourd’hui : avec la défaite des Kurdes à Kirkouk, le complot de Barzani contre la sécurité de la région a échoué », a indiqué le conseiller du Guide suprême et affirmé que l’objectif de Barzani ou autrement dit, l’objectif caché de Tel-Aviv, consistait à confisquer les puits de pétrole de Kirkouk, en faveur d’Israël.

« Cela faisait des années qu’aucun groupe ou minorité dans la région n’avait brandi avec fierté le drapeau d’Israël ; et c’était très dangereux pour la sécurité de la région. Mais le complot a été démantelé par l’autorité du gouvernement irakien. »

Dans l’optique de M. Velayati, le seul fait de voir le drapeau israélien hissé dans la région du Kurdistan irakien suffit pour réaliser qu’en cas d’une indépendance des Kurdes d’Irak, on aura Israël au voisinage de l’Iran.

M. Velayati a prononcé ces paroles lors de la cérémonie de dévoilement d’un livre sur la pensée du leader de la Révolution islamique, l’Ayatollah Khamenei, à Téhéran.