تقي زاده

تقي زاده

mardi, 22 février 2022 22:51

Qu'est-ce que le drone Hassan a découvert?

L’illusion de la capacité absolue de la défense aérienne israélienne, composée de plusieurs couches, est tombée, ce qui signifie une percée majeure dans la sécurité de l’espace aérien israélien. Après la nette percée du drone Hassan du Hezbollah libanais dans les territoires occupés palestiniens et l’incapacité de l’armée israélienne à l’intercepter, des sources informées de la Résistance libanaise ont expliqué le processus au cours duquel le drone est entré et sorti des territoires occupés.

À 11h40, le drone Hassan du Hezbollah a décollé d’un point du sud du Liban. Malgré tous les moyens d’alerte et de surveillance, le drone n’a pu être détecté par l’ennemi qu’à 12h10 alors qu’il a traversé environ 30 km dans le ciel des territoires occupés pour arriver dans la région de Rosh Pina, près de la ville de Safed », ont rapporté des sources de la Résistance libanaise.

Avant qu’il ne devienne clair pour les Israéliens que l’oiseau attaquant avait les caractéristiques d’un drone, des sonnettes d’alarme ont retenti et des efforts ont été déployés pour l’identifier. Le système de défense israélien Dôme de fer a tiré un missile Tamir sur le drone, mais a raté sa cible. Puis on a fait voler un chasseur F-16 pour terminer la mission, mais à cause de sa vitesse élevée il n’a pas non plus réussi à capturer le drone.

Après l’échec du Dôme de fer et de l’avion de combat dans leur mission, les Israéliens ont envoyé des hélicoptères pour tendre une embuscade au nord du lac de Tibériade, où ils croyaient que ce serait le début du chemin de retour du drone.

Le président iranien appelle à la coopération entre les exportateurs de gaz pour lutter contre l’hégémonie américaine et les sanctions imposées par les États-Unis.

Le président iranien Ebrahim Raïssi a appelé à une coopération accrue entre les pays exportateurs de gaz pour écarter les sanctions américaines imposées à certains membres.

Il a fait ces remarques mardi 22 février dans une allocution au sixième sommet du Forum des pays exportateurs de gaz FPEG (GECF selon le sigle anglais) à Doha.

« La communauté internationale doit empêcher et ne pas reconnaître toute mesure unilatérale et coercitive, comme les cruelles sanctions américaines qui visent les industries pétrolières et gazières des États membres du forum », a indiqué Raïssi.

« Dans le monde d’aujourd’hui où les nations se sont éveillées et aspirent à la liberté, le recours aux sanctions pour imposer la volonté et les exigences hégémoniques d’un pays particulier à des États indépendants n’a aucune efficacité ni aucune fonction. Néanmoins, cela met en danger les intérêts économiques des États membres du GECF ».

Alors que l’avancement de la Résistance yéménite se poursuit sans relâche, y compris la récente contre-attaque des combattants yéménites dans la province de Harad, qui a infligé de lourdes pertes à la coalition saoudienne, cette dernière semble tenter désespérément de lancer un nouveau complot en rassemblant ses partisans dans la province stratégique d’al-Mahra comme en témoigne l’arrivée d’un certain nombre d’officiers et d’experts israéliens de Mossad à l’aéroport d’al-Ghaydah.

La coalition saoudienne a reconnu qu’au moins 16 personnes avaient été blessées à la suite d’une frappe au drone des forces armées yéménites et les Comités contre l’aéroport de King Abdullah à Jizan.

Bien que la coalition saoudienne affirme avoir pris pour cible le drone, l’attaque a causé des dommages humaines ce qui fait état des propos contradictoires de la collation saoudienne.

Malgré le fait que la coalition saoudienne dispose de toutes sortes d’équipements militaires, il s’est avéré qu’elle n’est pas en mesure de résister aux frappes aériennes et terrestres de la Résistance yéménite. Il reste à voir si l’appel de la coalition saoudienne à l’aide d’Israël pour sauver leur tête conduira à un changement dans la situation déclinante des mercenaires saoudiens ou les poussera à la défaite à un rythme plus rapide comme ce que les Israéliens ont vécu a la guerre de Gaza.  

Après que les diplomates iraniens eurent insisté sur les revendications légitimes du pays en rejetant le paquet d’offres déraisonnable des Occidentaux, le président français Emmanuel Macron, dont le pays assume actuellement la présidence par rotation du Conseil de l’Union européenne, a eu en entretien téléphonique avec son homologue iranien Ibrahim Raïssi, manière de demander à la partie iranienne de mettre un bémol dans ses revendications d’ailleurs raisonnables lors des négociations. Le site Web de l’Élysée a écrit que M. Macron a demandé à son homologue iranien d’agir dans le sens d’accélérer le processus des pourparlers à Vienne.

La réponse du président Raïssi à l’étrange demande du « Mauvais flic » des négociations a été négative. C’est avec une fermeté impressionnante qu’Ebrahim Raïssi, au cours de ce long entretien téléphonique, a reproché à l’Occident son approche politique maximaliste au cours des vingt dernières années, mettant en garde contre les complots du régime sioniste, mais aussi contre les conséquences d’un suivisme aveugle aux politiques israéliennes.

Cette réponse a évidemment déplu au M. Macron, à tel point que le ministère français des Affaires étrangères a préféré ne pas publier des informations complémentaires sur les détails de la conversation téléphonique des deux chefs d’État.

Un porte-parole des de mobilisation populaire (Hachd al-Chaabi) dans la province irakienne de Diyala a fait état de la formation de l’unité des forces réserves au sein de ce groupe de la Résistance irakienne pour aider les forces de sécurité irakiennes en cas d’urgence et lors d’attaques terroristes de Daech.

« En raison de l’activité des cellules dormantes de Daech dans la province de Diyala, on fait face à des menaces sécuritaires dans cette province, d’où la nécessité de changer de notre stratégie de confrontation », a-t-il déclaré.

 

C'est dans l'air du temps : Un convoi logistique militaire américain est entré lundi à Hassaké, dans le nord-est de la Syrie, via le point de passage d'al-Waleed, à la frontière avec l'Irak composé de 23 camions transportant des armes, des équipements et des fournitures diverses à l'effet de renforcer officiellement les FDS mais à vrai dire pour armer les terroristes daechistes que les Yankee ont fait libérer de Gouiran il y a trois semaines et à l'aide de qui ils veulent mettre à l'échec comme en 2011  la Syrie et ec dans le stricte objectif de protéger Israël mais le cœur n'y est pas : 

Des sources militaires ont déclaré à SANA que ce nouvel acheminement vise à renforcer les bases américaines dans le nord-est de la Syrie qui servent de couverture au pillage du pétrole syrien : des vols dans lesquels les milices kurdes FDS sont également impliquées. Les États-Unis veulent maintenir leur présence militaire dans le nord-est et est de la Syrie alors que les Syriens la considèrent comme une occupation. Il y a quelques jours, des villageois de la banlieue de Qamishli ont bloqué la route à trois véhicules de l'armée américaine et les ont obligés à battre en retraite à coups de pierres.

Mais les Américains croient-ils réellement possible un retour à la case départ 2011? Il est indéniable que tant que les États-Unis maintiendront leur statut de puissance hégémonique et dominatrice, ils défieront les différents acteurs régionaux en fonction de leurs intérêts et du contexte mondial.

La présence américaine en Syrie est conforme à la stratégie globale de Washington. La confrontation américano-russe en Syrie est purement stratégique et s'inscrit dans la continuité de la crise de Crimée ; une tactique qui n'est pas sans rappeler l'histoire de la guerre froide. Le défi lancé par la Russie à l'ordre international fondé sur un système de règles et son soutien à des pays tels que la Syrie, l'Iran et le Venezuela ont conduit à la multiplication de ce qui est en fait un conflit par procuration entre la Russie et les États-Unis .

Pourquoi le régime égyptien « manœuvre » sur les relations avec l’Iran ? Des sources égyptiennes ont révélé à Al-Araby Al-Jadeed « des évolutions survenues dans la politique iranienne du Caire en cette nouvelle ère qui commence à la lumière de récents contacts inopinés entre les deux parties ».

Ces sources ont indiqué que « les récents changements rapides dans la boussole des relations sur le plan régional ont incité Le Caire à adopter une nouvelle approche concernant ses liens avec Téhéran. « L’Égypte cherche ainsi à garder l’équilibre et préserver son rôle dans la région malgré toutes les pressions auxquelles elle est aux prises », affirment ces sources.

« Dans des conjonctures où les Émirats arabes unis se rapprochent d’une part d’Israël, et de la Turquie, de l’autre, l’Égypte est à la recherche d’un mécanisme qui garantisse son rôle dans la région. Dans le même temps, Le Caire craint qu’un rapprochement Ankara-Tel-Aviv n’aboutisse au renforcement du poids de la Turquie dans les débats politiques autour de la question palestinienne ».

 
lundi, 21 février 2022 16:43

Le brouillon du nouvel accord avec l’Iran

Les négociations 5+1 sur le nouvel accord nucléaire avec l’Iran ont abouties à un premier document de 20 pages [1].

Une première étape devrait consister en suspension par l’Iran de l’enrichissement de l’uranium à plus de 5 % et la libération de prisonniers occidentaux, tandis que 7 milliards de dollars d’avoirs iraniens seraient débloqués en Corée du Sud. La seconde phase consistera en la levée des sanctions états-uniennes. En définitive, l’Iran n’enrichira plus d’uranium à plus de 3,67 %.

Dans la pratique, Washington n’abrogera pas les sanctions, mais prendra des mesures dérogatoires qui devront être confirmées tous les trois mois.

Le problème restant est de savoir si les États-Unis pourront signer ce nouveau texte, puis retirer aussi facilement leur signature que l’avait fait le président Donald Trump, et si l’Iran serait alors en droit de se retirer également de l’accord. D’une manière générale, Washington prétexte toujours la possibilité de changements démocratiques de son administration pour ne pas se lier les mains à moyen terme.

Le Premier ministre israélien, Naftali Bennett, qui considère l’accord imminent, a déclaré le 20 février 2022, que son pays exigeait des garanties que l’Iran ne posséderait jamais la bombe atomique. Le président iranien, Ebrahim Raïssi, s’est rendu au Qatar, le 21 février, pour participer au Forum des pays exportateurs de gaz (GECF) (photo). Il devrait parallèlement rencontrer des représentants d’Israël (et non pas des Israéliens).

Il est évidemment possible que les États-Unis négocient bilatéralement avec l’Iran à propos de son gaz. L’accord qui avait été conclu avec Barack Obama et dont Donald Trump s’était retiré, avait été l’occasion de négocier avec le président Hassan Rohani l’exportation de gaz iranien vers l’Europe pour concurrencer le gaz russe. Ce projet avait dû être abandonné, mais redevient particulièrement sensible avec la tension entre Moscou et Washington.

Ce n'est pas tous les jours que le haut diplomate qu'est M. Lavrov qui recevait il y a quelques heures son homologue syrien à Moscou qui se hasarderait un " Nous condamnons dans les termes les plus vifs les frappes israéliennes contre la Syrie car nous croypons que ce genre de frappe tendra de façon sensible les tensions dans la région ". Comme le craignait l'entité, il semblerait que parallèlement à l'escalade en Ukraine où pour la première fois un clash directe vient d'avoir lieu entre les gardes frontières russes et les blindés ukrainiens qui ont franchi les frontières, la Russie s’éloigne à grand pas d'Israël tout en allant droit vers davantage de tension avec les Yankees dont la présence lui tape de plus en plus sur les nerfs. Ce lundi et pour la première fois depuis 2016, date à laquelle les Etats Unis ont établi une zone dite de 55 km au dessus d'al-Tanf à Homs où ils détiennent une base illégale toujours, mais une base aérienne totalement castrée depuis que un quintuplet de drone de la Résistance l'a bousillée en octobre et l'a littéralement éliminé de l'équation aérienne, quitte à la déconnecter des F-16 israéliens, l'armée de l'air russe a survolé al-Tanf dans une posture bien menaçante.

 

L'Iran répondra-t-il à la « surprenante » invitation saoudienne de tenir le cinquième round des négociations de Bagdad ? Et quel est son rapport avec la fin imminente des négociations nucléaires de Vienne et l'aggravation de la crise ukrainienne ? Et comment Téhéran sera-t-il le plus fort et Riyad le plus faible dans les deux cas ? Quelles sont les répercussions de tout cela sur la guerre au Yémen, s’interroge le rédacteur en chef de Rai Al-Youm.

« Le prince Faisal bin Farhan, le ministre saoudien des Affaires étrangères, a confirmé lors de sa participation à la conférence de Munich sur la sécurité que son pays se réjouit d'organiser un cinquième cycle de pourparlers directs avec l'Iran malgré l'absence de progrès substantiels lors des quatre cycles précédents qui se sont tenus à Bagdad », et il a appelé l'Iran à « changer son comportement dans la région ». Mais les souhaits sont une chose, et l'évolution des réalités sur le terrain en est une autre », a écrit Abdel Bari Atwan dans son éditorialiste du 20 février.