تقي زاده

تقي زاده

Le secrétaire général adjoint du Hezbollah, cheikh Naïm Qassem, a affirmé que le Hezbollah n’est pas le seul sur la scène libanaise à vouloir empêcher les Etats-Unis d’en faire à leur guise , assurant qu’il n’y a pas de capitulation dans son dictionnaire.
«En plus du Hezbollah, des forces politiques oeuvrent pour empêcher l’administration américaine de faire ce qu’elle veut», a-t-il assuré lors d’une interview accordée, vendredi 10 juillet, à la chaine AlManar, affirmant que «nos alliés et nous ne permettrons pas aux Américains de prendre le pays vers le vide».
 
Selon cheikh Qassem « la pression américaine vise à changer les options politiques du Liban et à ôter au Hezbollah sa capacité de résistance qui perturbe Israël ».
 
Il a souligné que « le Hezbollah à travers l’histoire n’avait que deux options, soit la victoire soit le martyre… il n’y a pas de capitulation dans notre dictionnaire ».
 
« Le Hezbollah a mis en place un système de protection et de dipositifs qui lui permettent d’empêcher l’imposition des diktats », a-t-il fait savoir.
 
Et de poursuivre : « S’ils (les Américains) nous conduisent vers un endroit difficile, nous dirigeants dévoileront leurs options dures qui seront utilisées au moment opportun ».
 
Le numéro deux du Hezbollah a souligné que « la guerre actuelle est une guerre économique et c’est une alternative à la guerre militaire, que ce soit du côté des Etats Unis ou d’Israël, en raison du bouleversement américain et des obstacles et de la confusion qui règne chez l’ennemi (israélien) ».
 
Et d’ajouter: « Si la guerre éclate avec Israël, il sera certainement le perdant…Les capacités et la présence de la résistance sont beaucoup plus importantes qu’en juillet 2006, et l’entité israélienne en est bien consciente ».
 
Sur un autre plan, cheikh Qassem a estimé que « tous les discours sur le départ du gouvernement sont des bulles médiatiques et politiques qui expriment les souhaits de l’ambassadrice américaine et de ceux qui sont dans son giron. Le gouvernement restera et nous devons lui accorder une chance,  travailler avec lui et le soutenir ».
 
Il a en outre qualifié de « retrait tactique » les agissements actuels de l’ambassadrice américaine, en allusion à la possibilité d’une exemption aux sanctions imposées par les États-Unis qu’elle a évoquée.
 
Et d’assurer : « le Hezbollah fait partie de ce gouvernement et nous œuvrons pour que le Liban atteigne le stade de l’économie productrice. Nous exploitons nos relations avec les Etats amis dans ce sens ».
 
« Le Liban dispose d’une stabilité sécuritaire qui lui permet de  redresser son secteur agricole et industriel malgré tous les défis », a conclu cheikh Qassem.

Lors d’une visioconférence ce dimanche matin, le 12 juillet, avec les députés du nouveau Parlement iranien, le Leader de la Révolution islamique a affirmé que le 11ème Parlement est le « symbole même de l’espérance et de ce qu'attend le peuple iranien de ses députés».

Faisant allusion « au  potentiel et aux larges capacités matérielles, spirituelles et religieuses dont jouissent  l'Iran et sa nation », le Leader de la Révolution islamique a souligné : « J'ai la ferme conviction qu'il n'existe aucun problème non-solvable en Iran et en ce sens, il appartient au Parlement d’œuvrer dans le sens d'un règlement des problèmes et d'opérer efficacement, tout en évitant des questions subsidiaires. »

Pour  l’Ayatollah Khamenei, « la présence massive des électeurs aux législatives du mois de février a été une réponse cinglante à la campagne de pression économiques et de propagande médiatique" et surtout "le signe qu'en dépit de tous ces problèmes, "la nation a fondé sa confiance et son espoir en ses responsables et "que les solutions aux problèmes du pays, c'est de ses responsables qu'elle les attend ». "C'est une opportunité que les députés devront saisir".

Plus loin dans ces propos, Le Leader de la RI a évoqué l'épidémie de  Covid-19 dans le pays : 

« La participation responsable et massive des Iraniens a su contrer la première vague du coronavirus tout comme la mobilisation nationale en faveur des couches les plus défavorisées. Cette mobilisation, identique à celle qui a eu lieu aux obsèques de notre défunt général Soleimani ne proviennent que d'un peuple profondément spirituel et qui croit fermement à la justesse de sa cause, de sa lutte et de sa résistance face à l'Arrogance; un peuple qui attache la plus haute des valeurs à ses héros, à ses symboles de résistance. »

Le Leader a ensuite évoqué les tentatives de déstabilisation, de révolution colorée que les ennemis de l'Iran ont pilotées contre le pays en 1999 ou encore en 2009 et surtout l'échec par quoi ces tentatives se sont soldées :  « La nation iranienne sait comment décevoir ses ennemis. Connaissez-vous un talent pareil aux autres nations du monde?»

L'Ayatollah Khamenei a ensuite appelé à l'union de tout appareil étatique pour infliger une "réponse unique et forte" au front élargi des ennemis : " Le front ennemi qui compte au premier rang les Etats-Unis, notre ennemis le plus abject, a mis tout son poids politique, économique, médiatique dans la balance pour nous mettre à genou. Dans ce contexte, l'unité est un impératif. Il faut se prêter les mains fortes et avoir une seule et unique verbe.  

dimanche, 12 juillet 2020 20:23

Le Hellfire iranien, cauchemar de l’ennemi

« On s’est acquis des missiles de type “Tire et Oublie” ayant une portée de 8,5 kilomètres. On en aura d’autres à la portée de 20, voire de 100 kilomètres », a déclaré le commandant des forces aériennes de l’armée iranienne.

Le brigadier Youssef Ghorbani a déclaré, dimanche 12 juillet, que les forces aérienne de l’armée de la République islamique d’Iran s’était acquis des missiles de type « Tire et Oublie » ayant une portée de 8,5 kilomètres. « On en aura d’autres à la portée de 20, voire de 100 kilomètres », a-t-il ajouté.

Le brigadier Youssef Ghorbani a déclaré que les forces aériennes de l’armée iranienne avait accompli avec succès un exercice militaire nocturne de six heures.

« Les forces aériennes de l’armée soutient les combattants du CGRI, de l’armée et de la garde-frontières dans quatre points du pays », a-t-il expliqué.

Le pacte d’investissement et de sécurité, signé entre l’Iran et la Chine portera un coup dur à la politique de « pression maximale » de l’administration Trump, a-t-on appris du New York Times.

Le quotidien américain The New York Times a fait paraître, samedi 11 juillet, un article à propos du pacte de coopération de 25 ans sino-iranien.

« L’Iran et la Chine ont discrètement élaboré un vaste partenariat économique et sécuritaire qui ouvrirait la voie à des milliards de dollars d’investissements chinois dans l’énergie et d’autres secteurs, sapant les efforts de l’administration Trump pour isoler le gouvernement iranien. Le partenariat, détaillé dans un accord proposé de 18 pages obtenu par le New York Times, étendrait considérablement la présence chinoise dans les banques, les télécommunications, les ports, les chemins de fer et des dizaines d’autres projets. Le document décrit également l’approfondissement de la coopération militaire, permettant potentiellement à la Chine de prendre pied dans une région qui est une préoccupation stratégique des États-Unis depuis des décennies. Il appelle à une formation et à des exercices conjoints, à des recherches conjointes et à la mise au point d’armes et au partage de renseignements - le tout pour mener “la bataille déséquilibrée contre le terrorisme, le trafic de drogue et d’êtres humains et les délits transfrontaliers”.

Le ministre syrien de la Défense, Ali Ayoub, et Mohammad Baqeri, chef d’état-major des forces armées de la République islamique d’Iran, ont signé mercredi à Damas un accord sur le renforcement des coopérations militaires.

Le président syrien, Bachar al-Assad, lors d’une réunion avec le général Bagheri, s’est déclaré satisfait des résultats des réunions syro-iraniennes et de la signature d’un accord de coopération militaire. « Cet accord est le résultat de plusieurs années de coopération conjointe dans la lutte contre les attaques terroristes contre la Syrie et les politiques hostiles et malveillantes ciblant Damas et Téhéran », a souligné Assad.

La frappe contre la base d'al-Watiya en Libye où Erdogan a perdu ses MIM-23 Hawk avant de les remplacer aussitôt par les S-125 n'a pas aidé à ce que la partie d'en face, l'Egypte en l’occurrence puisse découvrir le défaut de cuirasse de l'armée turque. Au fait, Ankara multiplie ces temps-ci des exercices navals et aériens de tout genre en prévision de ce qui pourrait être la grande bataille de Syrte. Mais ce n'est pas suffisant. Pourquoi?  l’industrie de la défense turque a du mal pour concevoir des systèmes de propulsion balistiques et elle en est entièrement dépendante de l'OTAN. Ce qui fait que la portée de ses missiles, c'est l'OTAN qui en décide!  De l’avis des experts, ces problèmes pourraient même déboucher sur un arrêt total des projets de défense d’Ankara, ce qui n'est guère souhaitable alors que la Turquie est en guerre sur trois fronts syro-irako-libyen.

Il a fallu de maladroites révélations de Haaretz pour que le monde entier apprenne à quel point la pseudo-cuirasse qu’Israël dit s'être entourée à renfort de son appareil de renseignement (Mossad, Shabak et Cie), appareil dont il se vante trop ces temps-ci, ne serait-ce que pour bomber le torse et faire croire qu'il est pour quelque chose dans l'incident qui s'est produit il y a deux semaines dans le site nucléaire iranien de Natanz, est fragile.

La Russie s'est-elle offusquée de l'accord militaire stratégique que la Syrie et l'Iran viennent de signer, façon de sceller l'alliance au sein de l'axe de la Résistance? A en croire la presse mainstream la réponse est affirmative. Et pourtant les évolutions sur le terrain en Syrie, prouvent que ces mêmes médias n'y croient guère ce qu'ils racontent. Peu de temps après l'annonce de la signature du pacte stratégique Syrie/Iran, qui ne ferait que contribuer à la sauvegarde de l'intégrité territoriale, aérienne et maritime de la Syrie, les terroristes pro Ankara du parti al-Turkistani s'en sont pris aux positions de l’armée syrienne dans le nord de Lattaquié, cette côte occidentale syrienne sur quoi les alliés de Damas comptent pour contourner royalement la Loi César. L'offensive a été violemment repoussée à Al Rabiya et les terroristes se sont repliés à Idlib. Mais l'axe Israël/Turquie n'en est pas resté là, puisque le pacte militaire Syrie/Iran est aussi dirigé contre la Turquie néo-ottomane.

 

Le général de brigade Abdullah Yahya al-Hakim, chef de la délégation du gouvernement de Sanaa, en saluant ce dimanche 12 juillet les victoires des forces armées yéménites, a averti la coalition saoudienne de ne pas bombarder les installations pétrolières et économiques de la province yéménite de Maarib.

Le général al-Hakim a ajouté : « Nous avons la capacité de viser toutes les installations pétrolières et économiques des agresseurs et de les détruire complètement. Nous sommes en mesure de répondre encore plus sévèrement ».

« Les forces armées yéménites ont désormais un large éventail de cibles vitales en Arabie saoudite et aux Émirats arabes unis, ainsi qu’à Tel-Aviv et au-delà », a ajouté le général Abdullah Yahya al-Hakim.

« L’armée yéménite et les combattants d’Ansarallah entreront bientôt dans la ville de Maarib », a-t-il poursuivi appelant les tribus qui continuent toujours à se battre dans les rangs des ennemis du Yémen à rejoindre dès que possible le peuple, à se dresser devant les agresseurs et à punir les meurtriers qui ont brutalement tué il y a deux semaines tous les membres d’une famille dans la province de Maarib », a déclaré le général al-Hakim.

Rapporteur spécial de l'ONU a dit à une chaîne libanaise que les Etats-Unis n'ont pas pu prouver les conditions désignées d'une défense de soi dans l'assassinat du général Qassem Soleimani. Cet assassinat est une violation de la souveraineté, a-t-il indiqué.
 
 Selon l'agence Taghrib (APT), Agnes Callamard, Rapporteur spécial sur les exécutions extrajudiciaires, sommaires ou arbitraires, a annoncé qu'après l'assassinat de Qassem Soleimani, commandant des forces de Qods de l'Iran, il y avait de nombreuses initiatives diplomatiques.

Il est impossible qu'on puisse (légalement) viser un haut responsable d'un pays dans un autre pays, a-t-elle dit à la chaîne libanaise Al-Mayadin.

Les Etats-Unis ont connu la défaite dans la présentation des conditions désignées de l'auto-défense pour justifier l'assassinat du général Qassem Soleimani. Les Etats-Unis ont déformé les principes de la souveraineté a-t-elle indiqué.

Cet assassinat est la violation de différents principes, a-t-elle insisté.

Callamard a présenté son rapport sur l'assassinat du général Qassem Soleimani au Conseil des droits de l'homme de l'ONU.