Une importante manifestation pro-palestinienne a eu lieu en ce samedi à Londres pour réclamer un cessez-le-feu dans la guerre à Gaza malgré l'opposition du gouvernement britannique et une forte présence policière et ce alors que le régime israélien poursuit le génocide du peuple palestinien dans la bande de Gaza assiégée.

Des centaines de milliers de personnes se sont rassemblées ce 11 novembre dans la capitale britannique pour exprimer leur solidarité avec le peuple palestinien et appeler les Israéliens à un cessez-le-feu humanitaire alors que les forces du régime d’apartheid continuent de bombarder les Palestiniens sans défense dans l'enclave côtière.

Environ 300.000 personnes ont marché dans le calme à Londres, en brandissant des pancartes avec écrit "Stopper les bombardements de Gaza" et en criant "Free Palestine" et "cessez-le-feu maintenant".

Une nouvelle enquête montre que moins d'un quart des Américains seraient prêts à rejoindre l'armée si le pays entrait dans un conflit armé.

L'enquête du groupe Echelon Insights a révélé que 72 % des Américains ne seraient pas disposés à se porter volontaires pour servir dans les forces armées si le pays entrait dans un conflit majeur.

Seuls 21 % des personnes interrogées ont déclaré qu’elles rejoindraient l’armée américaine dans de telles circonstances. Le sondage a été réalisé du 23 au 26 octobre, deux semaines après que le groupe de résistance palestinien Hamas a lancé une attaque surprise contre Israël, a rapporté Sputnik.

Cette enquête intervient au milieu de la présence documentée des forces spéciales américaines dans les territoires occupés alors que le régime israélien assiège la bande de Gaza.

Selon le président de la RII, les Etats-Unis envoient d'une part le message que la guerre ne s'étendra pas, alors qu'ils ont lancé eux-même la machine de guerre à Gaza. L'Amérique est un obstacle à un cessez-le-feu à Gaza, a-t-il estimé.

Avant de partir pour Riyad, en Arabie saoudite, en vue de participer au sommet d'urgence des chefs des pays membres de l'Organisation de la coopération islamique (OCI), le président iranien a indiqué que ce voyage s'effectue à l'invitation du chef de l'OCI, dont le président par rotation est le roi d’Arabie saoudite.

Ebrahim Raïssi a déclaré : « Il s'agit d'une réunion d'urgence sur la question palestinienne. L'Iran a demandé la tenue de cette réunion d'urgence il y a un mois, mais elle n'a pas eu lieu à chaque fois pour une raison quelconque. »

Le commandant en chef du Corps des gardiens de la Révolution islamique (CGRI) a souligné que le régime israélien allait « définitivement s’effondrer » et que les États-Unis ne pourraient  pas le sauver en lui donnant la respiration artificielle.

Au 35e jour de la guerre entre le régime d'occupation israélien et la Résistance palestinienne, le commandant en chef du CGRI, le général de division Hossein Salami, a salué ce vendredi 10 novembre, lors d’une cérémonie tenue à Téhéran l'opération surprise menée par des groupes de Résistance palestiniens contre l'entité sioniste le 7 octobre.

Selon le général de division Salami, « la capacité de dissuasion » du régime israélien est épuisée.

Un officier du mouvement de Résistance libanais, Hezbollah, a souligné que ses frères de combat étaient parfaitement préparés à toute attaque israélienne et ont été mobilisés dans deux régions à la frontière entre le Liban et les territoires occupés par Israël en 1948, ainsi que sur le plateau du Golan occupé et dans la région de Galilée.

« Les combattants de la Résistance libanaise sont mobilisés dans deux zones du front sud, ainsi que dans la région du Golan et de Galilée », a annoncé un officier du Hezbollah à l’antenne de la chaîne d’information libanaise Al Mayadeen dans une interview diffusée vendredi.

« La mobilisation des forces de la Résistance est à des fins opérationnelles », a déclaré l'officier sous couvert d'anonymat, soulignant qu'elle restait en état d'alerte pour faire face à tout acte d'agression israélien.

Le président iranien, Ebrahim Raïssi, a déclaré que l’Iran soutenait « sans condition » l’Organisation de coopération économique (ECO) en tant que mécanisme de coopération économique le plus pertinent et le plus mature dans la région.

Dans son discours à la tribune du 16^e sommet de l'ECO qui s'est tenu ce jeudi 9 novembre à Tachkent, la capitale de l'Ouzbékistan, Raïssi a déclaré que Téhéran est déterminé à mobiliser davantage de ressources et d'énergie pour améliorer la coopération dans le cadre de l'organisation intergouvernementale politique et économique asiatique.

« Aujourd'hui, la République islamique d'Iran, avec le soutien et la coopération de nombreux pays indépendants et de ses partenaires internationaux, s'efforce d'établir un système juste fondé sur le respect et l'approfondissement de la convergence multilatérale », a-t-il déclaré.

Un autre crime s’ajoute au bilan noir des atrocités du régime israélien ; l’armée israélienne a attaqué vendredi 10 novembre dans l’après-midi une école dans la bande de Gaza.

Des sources palestiniennes ont rapporté le bombardement de l'école Al-Buraq à Gaza, tandis qu'Al-Jazeera a annoncé que l'école avait été ciblée à la fois par des attaques d'artillerie et par un raid d'avions de chasse israéliens. Au moins 50 Palestiniens sont tombés en martyrs dans l'attaque, selon les chiffres préliminaires compilés par Al-Jazeera.

Parmi les victimes figure aussi une étudiante en médecine qui était la petite-fille d’Ismaïl Haniyeh, chef du bureau politique du Hamas.

La chaîne Al-Alam estime à plus de 11 000 le nombre des martyrs palestiniens ayant perdu la vie depuis le lancement le 7 octobre dernier des attaques barbares israéliennes contre la bande de Gaza. Plus de 2800 élèves palestiniens ont été tués et environ 2000 personnes sont toujours portées disparues.

Par ailleurs, un nouveau bombardement de l’hôpital Al-Shifa à Gaza a laissé au moins 13 martyrs et des dizaines de blessés vendredi, tandis que quatre autres hôpitaux de Gaza restent toujours encerclés.

Les attaques barbares du vendredi 10 novembre de l’armée israéliennes contre les zones civiles dans la bande de Gaza ont entraînés les actes de représailles de divers groupes de résistance dont le Hamas, le Jihad islamique et le Hezbollah libanais qui y ont riposté par des attaques sur les positions militaires et les colonies d’occupation israéliennes.

Le chef de la radiodiffusion de la République islamique d’Iran (IRIB), Peyman Jebelli, a exprimé le soutien sans faille de la télévision d’État aux médias appartenant au front de résistance, alors que le régime israélien poursuit son agression brutale contre la bande de Gaza assiégée.

Jebelli a fait ces remarques lors d'une visite au siège de la chaîne de télévision libanaise de langue arabe al-Manar, détenue et exploitée par le mouvement de résistance libanais, Hezbollah, diffusant depuis la capitale Beyrouth.

Lors d'une réunion avec le directeur et les employés d'Al-Manar, Jebelli a salué le rôle de la chaîne de télévision basée au Liban et d'autres médias de la Résistance dans la représentation fidèle de l'opération Tempête d'Al-Aqsa en cours, la plus grande opération militaire menée par les groupes de résistance palestiniens contre le régime israélien depuis des décennies.

Réitérant le plein soutien de l'IRIB à tous les médias de la Résistance, Jebelli a mentionné les aspects de l’opération Tempête d’Al-Aqsa du point de vue du public et des médias.

Les Brigades Ezzeddine al-Qassam, branche militaire du mouvement Hamas, ont pris pour cible Tel-Aviv ce vendredi 10 novembre, en réponse au massacre de civils palestiniens dans la bande de Gaza.

Selon Al Jazeera, à la suite des tirs de missiles d'al-Qassam, les sirènes d'alerte aux roquettes ont retenti à Tel-Aviv et dans la colonie voisine d'Ashdod.

Les médias du régime israélien ont prétendu que « plusieurs missiles ont été interceptés dans le ciel de Tel-Aviv », affirmant que la Fronde de David avait été activée pour intercepter ces missiles.

Sur fond des attaques des groupes de résistance contre les colonies occupées, les médias hébreux ont fait état de l'activation des sirènes d’alerte aux roquettes dans la plupart des zones centrales des territoires occupés, dont dans la région de Gush Dan et à Ashdod.

Ce développement survient alors que les Brigades al-Qods, branche militaire du Jihad islamique, ont annoncé ce vendredi matin avoir lancé des missiles en direction de la colonie occupée d'Ashdod.