تقي زاده

تقي زاده

L’ancien ambassadeur d’Iran, en Chine, Hossein Malaek, estime que le processus actuel, en Syrie, a pour but de priver le gouvernement de Damas de sa souveraineté et de la transférer au Conseil de sécurité des Nations unies ou, plus précisément, à la Russie et aux Etats-Unis.

L’ancien ambassadeur d’Iran, en Chine, croit que l’implication de près et de loin des pays, comme les Etats-Unis, la Russie, l’Iran, l’Arabie saoudite et la Turquie, qui ont, chacun, leurs propres points de vue, sur les événements de la Syrie, met en évidence la situation très compliquée de ce pays et la crise dont il souffre, depuis 5 ans. Hossein Malaek estime que la solution de la crise syrienne prendrait beaucoup de temps et qu’elle ne sera pas unilatérale, c’est-à-dire, que le règlement de la crise, en Syrie, ne pourra pas être conforme aux intérêts d’une puissance et au détriment des autres.

Le 27 février, le Conseil de sécurité de l’ONU a publié sa résolution, conformément au texte, coécrit par les Etats-Unis et la Russie, pour l’application du plan de cessation des hostilités, en Syrie. Le texte américano-russe avait été publié, le 24 février, et demandait à tous les belligérants de respecter le cessez-le-feu, à partir du 27 février.

Dès le début, les Américains ont montré leur méfiance, quant à la réussite de ce processus, et ont préféré que ce soient les Russes, qui jouent le rôle de médiateur, étant donné que Moscou a investi beaucoup plus que Washington, dans cette affaire. Le Président russe, Vladimir Poutine, a déclaré que l’application de cette trêve serait un tournant important, dans la crise syrienne. Or, les Américains ne se montrent pas aussi optimistes. En tout état de cause, 97 groupes armés, ainsi que l’armée syrienne et l’aviation militaire russe, ont annoncé qu’ils respecteront, tous, l’accord de cessation des hostilités.

Premier résultat de ce processus : les deux groupes se montrent confiants et disent qu’ils peuvent se mettre d’accord sur beaucoup de points. Il s’agit, d’abord, d’un groupe, dirigé par les Etats-Unis, puis, celui du gouvernement de Damas et de son allié russe.

L’ancien ambassadeur d’Iran, en Chine, Hossein Malaek, estime que le processus actuel, en Syrie, a pour but de priver le gouvernement de Damas de sa souveraineté et de la transférer au Conseil de sécurité des Nations unies ou, plus précisément, à la Russie et aux Etats-Unis. Cela signifie que le gouvernement de Damas ne pourra plus dire à Moscou de faire ou de ne pas faire quoi que ce soit, en Syrie. En ce qui concerne les Etats-Unis et la Russie, le terrain sera favorable à ce que ces deux puissances puissent trouver un mécanisme approprié, pour faire avancer le processus du dialogue, afin de mettre fin à la crise, en Syrie. En outre, avec l’arrêt des attaques de l’armée syrienne et de l’aviation russe contre certains groupes armés, souvent, considérés, comme «modérés», ces groupes seront renforcés et trouveront une sorte de légitimité, auprès des Etats organisateurs du dialogue intra-syrien, selon l’ancien ambassadeur d’Iran, en Chine.

D’après M. Hossein Malaek, c’est le résultat de ce nouveau processus, qui pourra déterminer la politique de la République islamique d’Iran, dans l’avenir, surtout, en ce qui concerne les relations politiques entre l’Iran et des pays, comme la Turquie, l’Arabie saoudite ou le Liban. Certains analystes estiment que cela pourra se traduire, à l’avenir, par une sorte d’équilibre et de compréhension entre les Etats-Unis et l’Iran, sur la scène politique de la région du Moyen-Orient, d’autant plus que l’avenir des relations entre l’Iran et l’Irak serait, également, défini et redéfini, par ce mécanisme.

Mais, pour le moment, la seule chose qui est certaine, c’est que les Etats-Unis et la Russie sont parvenus à établir un mécanisme pratique et faisable, pour l’arrêt des hostilités et le début des négociations. Sinon, pour Moscou et Washington, le reste est, encore, flou et inconnu, comme pour les autres acteurs régionaux.

mardi, 08 mars 2016 21:58

Sourate ash-Shams (le soleil) 91 (3)

سورة الشمس

بِسْمِ اللَّهِ الرَّحْمَنِ الرَّحِيمِ وَالشَّمْسِ وَضُحَاهَا(1) وَالْقَمَرِ إِذَا تَلَاهَا(2)وَالنَّهَارِ إِذَا جَلَّاهَا(3)وَاللَّيْلِ إِذَا يَغْشَاهَا(4)

Bi-smi-Allâhi ar-Rahmâni ar-Rahîmi, Wa-sh-shamsi wa duhâhâ, wa-l-qamari idhâ talâhâ, wa-n-nahâri idhâ jallâhâ, wa-l-layli idhâ yaghshâhâ

Par le Nom de Dieu, le Tout-Miséricordieux, le Très-Miséricordieux, par le soleil et sa clarté, (1) par la lune quand elle le suit, (2) par le jour quand il l’éclaire, (3) par la nuit quand elle l’enveloppe, (4)

وَالسَّمَاءِوَمَا بَنَاهَا(5)وَالْأَرْضِ وَمَا طَحَاهَا(6)وَنَفْسٍ وَمَا سَوَّاهَا(7)

wa-s-samâ’i wa mâ banâhâ, wa-l-ardi wa mâ tahâhâ, wa nafsinn wa mâ sawwâhâ, fa-alhamahâ fujûrahâ wa taqwâhâ

par le ciel et Celui qui l’a construit,(5) par la terre et Celui qui l’a étendue, (6) et par une âme et Celui qui l’a bien modelée, (7)

Reprise de la sourate verset après verset en nous aidant des interprétations de cette sourate de sayyed TabâTabâ’i dans « al-Mîzan », de sheikh Makârem Shîrâzî dans « al-Amthâl », de sayyed Hassan al-Mustafawî dans son « Tahqîq fî kalimât al-Qurân al-karîm», de docteur Mahmoud Bostani dans « al-Tafsîr al-binâ’î lil-Qorân al-karîm », de sheikh Ibn ‘Arabî dans son « Tafsîr al-Qurân » et de la compilation traduite par sh. Ishak Vazirhoussen, « Tafsir é Hoda ».

Après avoir vu que la sourate était essentiellement composée de trois parties, nous avons commencé à reprendre la sourate, verset par verset et en premier lieu ceux rattachés au serment (la première partie). Voici la suite des éléments sur lesquels le serment a été fait, étant importants pour faire bouger la réflexion de l’être humain.

وَالسَّمَاء وَمَا بَنَاهَا(5)     wa-s-samâ’i wa mâ banâhâ,

« wa-s-samâ’i » : par  le ciel.

«» : mot ou particule ou pronom relatif habituellement utilisé pour les choses dépourvues de raison.

Que représente-t-il ici ?

« banâ-hâ » : « banâ » verbe au temps du passé = bâtir, construire, fonder et  «» renvoyant au ciel.

 

La création des cieux est en soit une grandeur étonnante, une des plus grandes merveilles. La construction des astres, des orbites, etc.. relève d’une organisation extraordinaire que l’on n’a pas fini de découvrir.

 

Quant à «  », les savants ont divergé sur ce qu’il représente.

-Certains savants ont dit que le «  » est « masdariyyah » (pour former un nom verbal avec le verbe suivant), dans le sens : « le ciel et sa construction ». Ils justifient cette interprétation par le fait qu’il ne convient pas d’utiliser le pronom relatif «  » réservé aux choses pour désigner le Créateur, le Très-Savant, le Très-Sage (qu’Il soit Glorifié). Si cette interprétation va avec le verset suivant (« la terre et son étalement », elle ne peut pas être appliquée au septième verset avec l’âme.

-Cependant la majorité d'entre eux pense, sans aucun doute que le «  » est un pronom relatif renvoyant à cette « Chose » qui a créé les cieux, Dieu qu’Il soit Glorifié, Créateur des cieux. D’ailleurs, ce n’est pas seulement ici que le pronom relatif «  » a été utilisé pour une chose douée de raison dans le noble Coran. «  » serait l’équivalent de « al-ladhî » (qui, celui qui). Cela veut dire que Dieu fait le serment sur Lui-même !

وَالْأَرْضِ وَمَا طَحَاهَا(6)   wa-l-ardi wa mâ tahâhâ,

wa-l-ardi » : par la terre.

tahâ-hâ » : verbe « tahâ » = étendre, déplier, étaler et «  » renvoyant à la terre.

 

Il est dit que la terre était engloutie dans l’eau. Puis l’eau s’est retirée, mettant en évidence la terre sèche, s’étendant à perte de vue. C’est ce que certains ont appelé « dahû al-ard » célébré le mois de Dhû al-Qa‘deh. La terre était, au début, élevée (formée de montagnes), inhabitable, puis elle fut aplanie pour que les gens puissent y vivre et cultiver les plaines.

Le serment se porte sur la terre et sur tout ce qui s’y trouve (mers, montagnes, vallées, forêts, sources, rivières…). Et chacune de ces choses suffit pour être un Signe de Dieu indiquant Sa Grandeur et Sa Sagesse.

Toutes ces choses de l’univers sur lesquelles le serment a été fait sont des éléments très importants pour l’être humain, non seulement du point de vue de sa vie sur terre en ce monde, mais surtout pour trouver la voie à prendre vers Dieu (qu’Il soit Glorifié).

Ces apparences de l’univers matérialisent la vie avec toutes les dimensions matérielles de beauté qui permettent le confort de l’être humain à travers elles et révèlent en même temps la présence du Créateur Puissant, Sage et Beau

A ces apparences de l'univers, a été ajoutée une seule apparence attribuée généralement à l'espèce humaine sur laquelle le serment est fait : l’âme en fonction de sa composition. Mise à la fin, elle est ainsi valorisée, comme si l’évocation des apparences générales extérieures de l’Univers avait pour objectif de mettre en avant cette apparence unique qui concrétise le sens de l’être humain.

وَنَفْسٍ وَمَا سَوَّاهَا(7)   wa nafsinn wa mâ sawwâhâ,  

wa nafsinn » : par une âme (certains traduisent ce mot par esprit. Mais il est préférable de garder le mot « âme » pour le mot « nafs » et le mot  « esprit » pour le mot « rûh » qui correspond à un degré de perfectionnement de l’âme). Pourquoi ce mot est-il indéfini ?

Sans doute pour parler de l’âme de façon absolue, sans qu’elle ne soit spécifiée ni même limitée à celle des êtres humains (bani Adam).

sawwâ-hâ » : « » renvoie à l’âme et « sawwâ » égaliser, rendre égal à, ajuster, faire, créer ou former harmonieusement, c’est-à-dire en plaçant toute chose à sa place.

 

Le serment devient : « Par une âme et par Celui qui l’a harmonieusement façonnée ! », indiquant par là son organisation, l’équilibre des capacités, des forces présentes en elle, des sens apparents à la connaissance, la mémoire, l’imagination, l’invention, l’amour, la volonté, la détermination, tout ce dont elle est pourvue.. Si l’on considère le corps comme la plus faible manifestation de l’âme, l’harmonie inclut aussi l’organisation du corps et sa relation avec l’âme. Il met aussi en évidence l’étroit lien entre l’âme et son Créateur.

 

Les deux versets suivants sont rattachés à l’âme par la conjonction de coordination de succession « fa ». Ils vont donc donner un complément d’information sur cette âme.

 

Général Vicente Stewart, chef de la Défense Intelligence Agency des États-Unis, qui a parlé mercredi lors d'une session de la Commission sur les services armés de la Chambre des représentants, a abordé la capacité des missiles de l'Iran pendant et après les sanctions occidentales.

"Nos sanctions n'ont pas empêché les Iraniens développent leur capacité de missiles balistiques, les plus sophistiqués dans la région et en mesure d'atteindre tous leurs adversaires potentiels, même en Europe", a déclaré le haut responsable militaire américain.

Selon Stewart, la sanctionné République islamique d'Iran a non seulement créé des technologies de missiles plus puissants dans la région, mais il a augmenté l'exactitude de leurs systèmes.

"Le programme de missile iranien est l'une des principales lignes de défense dans ce pays. Ils (les Iraniens) ont créé un système de missiles puissant en dépit d'être pressée pendant plus de 30 ans de sanctions. Il n'y a pas de preuves montrant qu'ils pensent revenir à (améliorer) les capacités de ses missiles ", a-t-il dit.

Le responsable américain estime que la levée des restrictions imposées à l'Iran sur son programme nucléaire à la suite d'un accord conclu en Juillet ici à 2015 entre Téhéran et le groupe 5 + 1 (Etats-Unis, au Royaume-Uni, la Russie, la Chine et la France, plus Allemagne), même d'accélérer le développement de la capacité de missiles de l'Iran.

"Comme nous levons les sanctions augmenteront la probabilité que (les Iraniens) trouver des moyens d'améliorer la létalité, la mobilité, et la gamme de tous ses systèmes de missiles", a déclaré Stewart.

Juste un jour après la levée des sanctions antiranies -le Janvier 16, 2016 en vertu de l'accord nucléaire entre les puissances de Téhéran et monde - Etats-Unis imposé de nouvelles sanctions contre l'Iran sous prétexte de son programme de missiles et, plus précisément, la balistique missile à longue portée "Emad" qui a eu lieu en Octobre à 2015.

Accusations américaines contre l'Iran a assuré à plusieurs reprises que sa capacité défensive est pas du tout une menace régionale, et sert à préserver la souveraineté et l'intégrité territoriale du pays.

En outre, les autorités iraniennes ont maintes fois souligné que ses missiles balistiques ne sont pas inclus dans les limites imposées par la résolution du Conseil de sécurité des Nations Unies (CSNU), car ils ne sont pas conçus pour fournir des ogives nucléaires.

mardi, 08 mars 2016 21:55

Biden, dans les territoires occupés

Le vice-président américain est arrivé, dans les territoires occupés, pour rencontrer les autorités du régime sioniste. 

«Pour rencontrer les autorités israéliennes, dont Benyamin Netanyahu, le Premier ministre, Joe Biden, le vice-Président américain, s’est rendu, dans les territoires occupés», a rapporté "Haaretz", cité par Farsnews.

Cette visite intervient, alors que les médias ont annoncé que Netanyahu avait annulé sa visite, déjà, prévue, aux Etats-Unis.

A la suite des ingérences d’Israël, dans les décisions de la Maison Blanche, les relations entre Tel-Aviv et Washington se sont détériorées, depuis un an, d’autant plus que, malgré l’opposition du président américain, le Premier ministre des Sionistes s’est rendu, à l’invitation des sénateurs républicains, à Washington.

Le Conseil constitutionnel a annoncé, lundi, les noms de 14 candidats, qui s'affronteront, pour l'élection présidentielle, au Tchad, le 10 avril prochain. Parmi ceux-ci, l'actuel chef de l'Etat Idriss Deby Itno et le chef de l'opposition, Saleh Kebzaboh. 

Idriss Deby, au pouvoir, depuis 26 ans, est candidat, pour un cinquième mandat. Face à lui, les principaux dirigeants de l'opposition figurent sur la liste du Conseil, rendue publique par la télévision.

Saleh Kebzaboh, Président de l'Union nationale, pour le développement et le renouveau, (UNDR), se présentera, pour la troisième fois, à la présidentielle, après avoir été candidat, en 1996 et en 2001, où il était arrivé troisième, face au Président Deby, parvenu au pouvoir, en 1990, par la force.

Avant de rejoindre l'opposition, M. Kebzaboh a été, plusieurs fois, ministre du Président Deby, de 1993 à 2001. Il avait, par ailleurs, boycotté les élections de 2006 et 2011.

Parmi les anciens compagnons de M. Deby figure, également, l'ancien Premier ministre, (2013), Joseph Djimrangar Dadnadji, qui a démissionné, avec fracas, du Mouvement Patriotique du Salut, (MPS, au pouvoir), début 2015, pour créer son propre parti, le Cadre d'action populaire pour la solidarité et l'unité de la République, (CAP-SUR).

Un autre ex-Premier ministre de Deby, Nouredine Delwa Kassiré Koumakoye, deux fois, candidat malheureux, aux présidentielles de 1996 et 2001, sera en lice.

Enfin, le très populaire maire de Moundou, la grande ville du Sud, et capitale économique du pays, Laoukein Kourayo Médard, prendra part, pour la première fois, à une présidentielle.

En revanche, le Conseil constitutionnel a rejeté le recours gracieux, introduit par l'une des figures historiques de l'opposition, le député Yorongar Ngarlejy, après un premier rejet de sa candidature, la semaine dernière, "au motif de défaut de photo et défaut d'emblème", selon l'opposant.

Il est l'une des rares figures politiques à avoir, toujours, refusé d'entrer, dans le gouvernement, depuis l'accession au pouvoir d'Idriss Deby.

Au total, 23 personnalités avaient déposé des candidatures à la magistrature suprême.

Le régime tchadien, pays producteur de pétrole, à la population très pauvre, a été confronté, ces dernières semaines, à une contestation inédite, à la suite d'un mouvement de lycéens, qui dénonce, depuis le 15 février, le viol d'une jeune tchadienne par des fils de dignitaires. Deux lycéens ont été tués, par la police et l'armée, au cours de ces manifestations.

Lors de sa rencontre avec le vice-ministre iranien des Affaires étrangères, la secrétaire générale du ministère néerlandais des Affaires étrangères a fait part de la disponibilité de son pays à coopérer avec l’Iran, dans tous les domaines, en allusion au vaste terrain de coopérations entre les deux pays. 

Renée Jones-Bos, secrétaire générale du ministère des Affaires étrangères, et Madjid Takht-e-Ravantchi, le diplomate iranien, ont examiné les voies susceptibles de développer les relations bilatérales.

«Heureusement, les pays européens sont décidés à coopérer avec l’Iran, et notre pays accueille, favorablement, le processus positif des relations», a affirmé Takht-e-Ravantchi.

Les deux parties se sont entretenues des dernières évolutions régionales, notamment, de ce qui se passe, en Syrie et au Yémen.

Mme Renée Jones-Bos a rencontré, lors de sa visite, en Iran, d’autres autorités iraniennes.

Joko Wododo, président d’Indonésie, lors de l’ouverture de la 5ème réunion exceptionnelle des dirigeants des pays membres de l’OCI, le 7 mars 2016 à Jakarta, qui rassemble les dirigeants des pays islamiques et les ministres des Affaires étrangères, a déclaré que le monde était à bout de patience face à Israël à qui il a demandé de mettre un terme à ses activités illégales dans les territoires occupés. 
« L’Indonésie est prête à prendre des mesures sévères et efficaces pour obliger Israël à mettre un terme à l’occupation de la Palestine », a-t-il dit. 
Le ministre égyptien des Affaires étrangères qui assure actuellement la présidence tournante de l’OCI, a aussi pris la parole face aux représentants de 49 pays sur les 57 pays membres de l’OCI. 
Cette réunion d’urgence était organisée sur la demande de Mahmoud Abbas, président de l’État de Palestine, pour l’étude de la situation critique dans les territoires occupés. 
Le Guide Suprême de la révolution islamique a fait allusion à l’immense potentiel culturel de l’Astan Qods-e Razavi et appelé à ses efforts plus importants dans le sens du développement des connaissances coraniques.
 
L’Ayatollah Khamenei, Guide suprême de la Révolution islamique d’Iran,  dans son message au nouvel administrateur de l’Astan Qods-e Razavi, a déclaré que l'Astan Qods-e Razavi avait des capacités culturelles immenses qui pouvaient avoir un impact sur le pays et le monde musulman et qu’il était donc conseillé, avec l'aide d'experts culturels, de mettre à profit la plupart de ces capacités pour promouvoir les enseignements coraniques et ceux de l'école des Ahl-ul-Bayt (salut et paix soit sur eux). 
Voici le texte complet de ce message :
« Au nom de Dieu, Clément et Miséricordieux, 
Après le décès de  l’Ayatollah Vaez Tabassi, des années d'efforts sincères et couronnés de succès, et de services rendus au mausolée de l'Imam Reza (salut sur lui), qui est enterré à côté du mausolée du huitième Imam (as), je vous nomme vous qui êtes originaire du Khorasan, honnête, intègre et expérimenté dans la gestion des grandes affaires administratives, administrateur de ce Seuil lumineux et sacré, et vous demande de considérer les quelques points que je vais vous mentionner:
1. Servir l'Astan Qods-e Razavi est un honneur spirituel qui assure la proximité de l'Imam des bontés (as) et les intérêts divins. Appréciez cette occasion qui vous est offerte pour employer toutes vos forces et vos capacités dans cette fondation, et augmenter les capitaux spirituels dont vous disposez
2. Une de vos priorités est de rendre service aux pèlerins, aux faibles et aux nécessiteux en particulier.  
3. Servir les habitants de Machhad  surtout les pauvres, est une autre tâche qui mérite une attention considérable.
4. La fondation de l'Astan Qods-e Razavi a des capacités culturelles immenses qui peuvent avoir un impact sur le pays et le monde musulman. Il est donc conseillé, avec l'aide d'experts culturels, de mettre à profit la plupart de ces capacités pour promouvoir les enseignements coraniques et ceux de l'école des Ahl-ul-Bayt (salut et paix soit sur eux).
5. L'ensemble des espaces et des bâtiments de l'Astan Qods-e Razavi constituent un trésor unique d'art et d'architecture islamique, aux grandes finesses scientifiques et artistiques, et riches en thèmes chers à la nation iranienne. L'entretien et la sécurité de ce musée gigantesque qui est devenu dix fois plus grand sous l’ancien administrateur, est un devoir qui exige une digne attention.
6.  La protection des biens de mainmorte (dons en waqf) et leur utilisation optimale dans les endroits exigés que le feu administrateur considérait appropriés, donner l'usufruit aux pauvres des régions du pays où se trouvent ces biens selon les actes de donation, est un autre devoir important.
7. L'aménagement des entreprises et des services de l'Astan Qods-e Razavi et la discipline juridique doivent toujours être pris en compte et ne jamais être négligés.
Encore une fois, je vous conseille de demander secours au rayonnement sacré du mausolée qui sans aucun doute, vous aidera à réussir dans l'accomplissement de vos fonctions, et de prêter une plus grande attention aux paragraphes 2 et 3.
Je prie humblement Dieu qu’il accorde Sa miséricorde, Son pardon et Son agrément à l'administrateur défunt qui s'est consacré à la direction et aux progrès de cet immense organisme. 
Je souhaite également que Dieu Tout-puissant, vous accorde ainsi qu'à tous les serviteurs de ce Seuil élevé, le succès et le courage pour les peines qu'ils se sont données.
Que la paix de Dieu et Sa miséricorde vous accompagnent 
Seyed Ali Khamenei
7 mars 2016 »
Le ministre iranien des Affaires étrangères, Mohammad-Javad Zarif a déclaré que de nombreux acteurs gouvernementaux et non-gouvernementaux étaient en train de s’éloigner d’Israël et de ses politiques sauvages.
Le chef de la diplomatie iranienne qui se trouve à Jakarta, a déclaré lors d’un discours à la tribune du 5e Sommet extraordinaire de l’Organisation de coopération islamique (OCI) que la Palestine était victime du recours à la force des Israéliens et que la poursuite de l’occupation des terres palestiniennes par l’entité sioniste, était en violation flagrante des plus importants principes du droit international concernant le soutien aux droits de l’Homme.

« Pour camoufler sa politique expansionniste au sujet de la mosquée d’al-Aqsa et de son esplanade, le régime sioniste prétexte les actes extrémistes sionistes et est en train d’appliquer sa politique consistant à judaïser la sainte mosquée et la ville de Qods et à modifier la géographie de la ville », a-t-il dit.

Déplorant les politiques du Conseil de sécurité de l’ONU, M. Zarif a affirmé que ce Conseil se dérobait à ses responsabilités dans le cadre de la charte des Nations Unies, à cause des politiques d’un membre permanent, laissant Israël menacer la paix et la sécurité internationales.

« En tant que Musulmans, nous devons abandonner les différends et trouver une solution pratique à la fin de l’occupation de la Palestine. Il faut empêcher la réalisation des tentatives illégales de l’occupant israélien visant à modifier la nature de la ville occupée de Qods », a souligné le ministre iranien des Affaires étrangères.

Il a déclaré que la cause palestinienne et la noble Qods étaient la priorité de l’Organisation de coopération islamique.

« Il faut que nous tenions nos promesses. Aujourd’hui, nous avons affaire à beaucoup de questions, mais rien ne doit nous fourvoyer de la question essentielle et de la philosophie d’existence de l’OCI », a-t-il fait savoir.

Insistant sur le respect des engagements de la RII envers la Palestine, M. Zarif a précisé que son pays continuerait à soutenir la cause palestinienne.
Dans la bande de Gaza, le bien-être des animaux est tout sauf une préoccupation première quand les hommes ont tant de mal à vivre. Au zoo de Khan Younès, les bêtes meurent les unes après les autres et le seul tigre n’a pas mangé depuis quatre jours.
 De la centaine d'animaux amenés depuis l'ouverture du zoo en 2007, il ne reste dans les cages qu'une biche, dernière survivante de son ancienne harde, un pélican qui n'ose plus voler, une autruche à la plume terne, deux porcs-épics qui dorment la plupart du temps, et un tigre qui tourne en rond, affamé et pourtant toujours majestueux.

D'une cage abandonnée où un panneau au message quasiment effacé remercie les visiteurs de "respecter la propreté des lieux", une odeur pestilentielle se dégage. Des cadavres de crocodiles et d'un lion figé dans une posture incongrue achèvent de pourrir au soleil. Des os de biches gisent alentour.
L'écaille des crocodiles a été percée.

Le propriétaire du zoo, Mohammed Aweda, explique qu'il a extrait les entrailles avec l'intention d'empailler les reptiles.

Toutes les autres cages sont vides et envahies par la végétation. Des chats couverts de poussière se jouent des barreaux dont la peinture vert bouteille s'écaille. Un chiot hurle à la mort dans sa cage, son strident dans ce mouroir.

Le tigre "n'a pas mangé de viande depuis quatre jours. Le nourrir représente un budget de 250 shekels par jour", soit près de 60 euros, "une somme que je n'ai même pas réussi à gagner avec les visites du zoo en un an", explique M. Aweda dans les allées désertées et envahies par les mauvaises herbes.

Pourtant, il y a quelques années, dans son petit zoo de 2.000 mètres carrés au milieu des terres agricoles de Khan Younès, dans le sud de la bande de Gaza, familles et enfants se pressaient chaque jour pour découvrir, pour trois shekels seulement (70 centimes d'euros) des aigles, des lions, un tigre, une petite troupe de cervidés, une demi-douzaine de pélicans, des crocodiles.

-La guerre israélienne aussi pour les animaux -
Mais entre 2008 et 2014, la bande de Gaza a connu trois guerres.

Les bêtes ont elles aussi été touchées par les bombardements israéliens. Mohammed Aweda raconte avoir perdu 80 animaux. Les hostilités terminées, "j'ai attendu des jours avant de pouvoir entrer tellement l'odeur de mort était forte. J'ai trouvé des cadavres un peu partout".

La guerre de 2014 a dévasté le territoire et tué 2.251 personnes côté palestinien selon l’ONU. La plupart des victimes palestiniennes étaient des civils. Côté israélien, elle a fait 73 morts, dont 67 soldats.

Le blocus israélien imposé à l'enclave, la fermeture par l'Egypte de sa frontière asphyxient l'économie. Les visiteurs d'autrefois ne peuvent plus se payer le luxe de dépenser leur argent dans des loisirs.

Le cimetière à ciel ouvert qu'est devenu le zoo de Khan Younès, probablement l'un des plus ravagés du monde, contraste avec les beaux jours qu'a connu l'établissement.

- Un tigre à vendre -
Naguère, se souvient Tamer al-Nirab, qui conduit un bus scolaire, des dizaines d'enfants venaient tous les jours par autocars entiers. "Plus personne ne peut se permettre cette dépense", explique-t-il. Quatre-vingts pour cent de la population dépend de l'aide internationale.

A l'époque, les soixante cages du zoo étaient remplies de pensionnaires bien nourris, qui faisaient vivre confortablement la famille Aweda et ses 13 membres.

Pour continuer à assurer au minimum la nourriture et l'entretien des animaux, tous ont dû se mettre à travailler à l'extérieur.

"Certains de mes frères sont devenus chauffeurs, d'autres ont trouvé à s'employer dans de petits commerces", explique Mohammed Aweda devant la cage où s'agite et gronde son tigre de huit ans qui en impose encore avec ses 180 kilos et son pelage luisant.

Pour venir ici, "il a pris l'avion", explique pas peu fier Mohammed. "Du Sénégal à l'Egypte, puis du Sinaï à Gaza en passant par un tunnel", amener ce tigre lui a donné du fil à retordre. Aujourd'hui, il mise tout sur lui. Il lui cherche un acheteur qui en donnerait 30.000 dollars (27.250 euros).

Ensuite, assure-t-il, il vendra aussi la terre. Et c'en sera fini du petit zoo de Khan Younès.