تقي زاده

تقي زاده

L’alliance militaire de l’OTAN a envisagé de créer une nouvelle unité qui sera dirigée par l’Allemagne dans le but de contrer la menace que représenterait la Russie.

L’OTAN a décidé de renforcer sa capacité de défense face aux éventuelles attaques russes en s’équipant d’armes supplémentaires, ce qui veut dire que l’Alliance s’apprête à lutter, a rapporté la Deutsche Welle.

« Cette unité sera composée de 30 000 hommes. Elle devrait être opérationnelle d’ici à 30 jours », a précisé cette source.

« Cette unité sera équipée d’avions de combat et de navires », a ajouté ce quotidien allemand en se référant aux déclarations d’un haut responsable de l’OTAN.

Épaulée par la Force de réaction rapide de l’OTAN (NRF), qui compte actuellement 20 000 soldats, cette nouvelle unité sera censée faire face aux éventuelles menaces russes.

Le ministre qatari de la Défense Khaled ben Mohammed al-Atiyya, mettant en garde contre toute tentative de pousser la région vers la guerre, a déclaré que son pays n’interviendrait pas en cas d’une éventuelle attaque américaine contre l’Iran.

Mettant en garde ceux qui veulent prendre le risque d’entrer en guerre avec l’Iran, cette autorité militaire qatarie a déclaré qu’« une combinaison de circonstances a augmenté le risque qu’un conflit armé entre les USA et l’Iran. Une telle guerre, bien qu’elle ne soit pas une certitude, n’est pas souhaitable pour le Qatar et Doha n’interviendra pas dans une guerre contre son voisin ».

Des milliers de personnes ont assisté samedi aux funérailles d'une secouriste volontaire palestinienne tuée par balle la veille par des soldats israéliens près de la frontière entre la bande de Gaza et les territoires occupés par Israël. 
 
 
Des manifestations ayant fait des blessés palestiniens à la frontière avec les territoires occupés par Israël après ces funérailles.

Razan al-Najjar, 21 ans, a été touchée vendredi à la poitrine à l'est de Khan Younès, dans le sud de la bande de Gaza. D'après le porte-parole du ministère gazaoui de la Santé, Achraf al-Qodra, elle travaillait comme bénévole et portait l'uniforme blanc des personnels de santé. "Les personnels médicaux ne sont pas une cible", a tweeté l'envoyé spécial de l'ONU pour le Moyen-Orient Nickolay Mladenov appelant Israël "à calibrer son usage de la force".

Du personnel médical et des ambulanciers de Gaza ont participé aux funérailles de la jeune fille. Elle a été inhumée aux cris "avec notre sang et avec notre âme nous nous sacrifierons pour toi Razan" et avec des appels à la poursuite du mouvement de protestation à la frontière avec les territoires occupés par Israël.

Le décès de la jeune secouriste volontaire porte à 123 le nombre de Palestiniens tués par des soldats israéliens depuis le début de ce mouvement il y a deux mois.

Des milliers de Palestiniens de Gaza, territoire coincé entre les territoires occupés par Israël, l'Egypte et la Méditerranée, ont manifesté à plusieurs reprises depuis le 30 mars pour revendiquer le "droit au retour" des réfugiés palestiniens chassés ou ayant fui leur terre à la création du régime hébreu.

Le mouvement dénonce aussi le blocus imposé à Gaza par Israël. La Société palestinienne de secours médical a affirmé que la jeune fille a été tuée "alors qu'elle tentait d'apporter des soins de premier secours aux manifestants blessés".

Au moment où Washington multiplie ses agissements militaires sur la rive est de l’Euphrate tout comme dans le sud de la Syrie, et ce, sur fond de plans visant à s’emparer des gisements gaziers de la Méditerranée, ni l’État syrien ni la Russie ne peuvent se permettre de se passer de l’appui de l’Iran. 

Simultanément à la visite du ministre israélien des Affaires militaires Avigdor Lieberman à Moscou, les spéculations vont bon train sur de supposées divergences des intérêts russes et iraniens en Syrie, divergences qui finiront, affirme la presse israélienne, par éloigner Moscou de Téhéran. 

La tournure qu’ont prise les événements ces dernières semaines et la posture particulièrement offensive de Washington et de ses alliés permettent toutefois de douter de cette lecture. D’aucuns voient à travers cette intense campagne une guerre des nerfs destinée à inverser la donne sur le champ de bataille, à diviser les rangs des alliés d’Assad et surtout à ôter à ce dernier les atouts militaires dont il s’est doté, en vue des pourparlers politiques à venir. 

Les premiers éléments de cette campagne anti-iranienne ont été mis sur place peu après la libération de la Ghouta orientale, puis de celle d’al-Hajar al-Aswad et du camp de Yarmouk des mains des terroristes de Daech et d’al-Nosra, et à la suite de la mobilisation des forces syriennes pour un vaste déploiement sur le front sud, à savoir Deraa, aux frontières de la Jordanie et de la province de Quneitra, limitrophe d’Israël. Or c’est cette proximité avec Israël qui complexifie tout. Israël jure de réagir, surtout si le Hezbollah accompagne l’armée syrienne comme il l’a fait depuis le début de la guerre dans chacun des combats qui l’a opposé aux terroristes.

Les États-Unis disent que Deraa fait partie des zones de désescalade, alors même que les groupes terroristes y opèrent depuis des années au su et au vu des forces spéciales US et que l’État syrien n’a en toute logique pas besoin de l’autorisation de qui que ce soit pour se réapproprier des pans entiers de son territoire.  

Malgré les avertissements américains concernant l’accord entre Moscou et New Delhi sur l’achat de S-400 russes, le ministère de la Défense indien prévoit d’obtenir l’autorisation du gouvernement pour acheter cinq systèmes de missiles S-400 à la Russie.

Des responsables du ministère de la Défense indien ont déclaré qu’ils n’ont reçu aucun ordre du gouvernement indien leur demandant de s’abstenir d’acheter des S-400 russes d’une valeur de 5,5 milliards de dollars.

Le gouvernement américain a mis en garde l’Inde sur cet accord avec la Russie, précisant que cela mettrait fin à la coopération militaire des États-Unis avec les Indiens.

Les responsables indiens ont annoncé que le Comité de sécurité du gouvernement, dirigé par le Premier ministre Narendra Modi, prendrait la décision définitive.

Le ministère indien de la Défense estime que si l’Inde se retire à ce stade de l’accord avec la Russie, Moscou pourrait vendre, par l’intermédiaire de la Chine, ses S-400 au Pakistan. La Chine ayant déjà acheté le système S-400 et les Russes ayant déjà vendu des armes aux Pakistanais via Pékin, l’Inde craint que ne se reproduise le cas des moteurs à réaction Klimov RD-33, vendus à Islamabad via la Chine.

Le président du Comité américain des forces armées, William Thornberry, avait estimé que l’Inde prendrait en compte l’avertissement de Washington, ajoutant que l’acquisition de ce matériel russe par n’importe quel pays obligerait les États-Unis à restreindre la vente d’autres technologies et que la vente des S-400 menacerait les coopérations militaires avec l’Inde.

Selon un responsable indien, New Delhi se sert des canaux diplomatiques pour expliquer à Washington qu’il a besoin d’un bouclier de défense aérienne performant.

La décision de l’Inde d’acquérir des S-400 pourrait convaincre les États-Unis d’arrêter de vendre des drones de combat à New Delhi.

Les responsables indiens ont annoncé la semaine dernière que l’Inde et la Russie étaient parvenues à un accord sur le prix du système de missiles S-400.

Les Palestiniens ont participé à la Marche du grand retour de ce vendredi 1er juin, baptisée « de Haïfa à Gaza ».

La Marche du grand retour est organisée tous les vendredis depuis le 30 mars dernier à l’occasion de la Journée de la Terre.

À Haïfa dans les territoires occupés, une manifestation similaire a eu lieu. Cette marche est organisée en soutien du peuple de Gaza et en condamnation des crimes commis par le régime israélien contre les Palestiniens.

À 17 h (heure locale), les Palestiniens se sont dirigés vers les tentes dressées à la frontière de la bande de Gaza. Les forces israéliennes ont ouvert le feu en direction des tentes, blessant deux adolescents palestiniens.

Les militaires de l’armée du régime de Tel-Aviv ont également tiré des gaz lacrymogènes, suite à quoi les manifestants ont brûlé des pneus pour brouiller le champ de vision des snipers israéliens.

Dans son dernier rapport, le ministère palestinien de la Santé a annoncé que lors des affrontements d’aujourd’hui dans la bande de Gaza, une jeune fille de 21 ans, Rozan Achraf al-Najjar, est tombée en martyre tandis qu’une centaine d’autres personnes étaient blessées.

 

Les manifestants dénonçaient à travers leurs slogans la décision de l’Arabie saoudite de normaliser ses relations avec les Israéliens et le complot tramé conjointement par ce régime et les responsables saoudiens et américains contre le peuple palestinien dans le cadre d’un plan baptisé « accord du siècle ».

Dans le même temps, les sources palestiniennes ont précisé que les forces israéliennes ont fait massivement usage de balles contenant du gaz toxique contre les manifestants. Des dizaines de personnes ont été blessées ou asphyxiées, dont Mahmoud al-Zahar, un dirigeant du Hamas.  

Lors de son interview le jeudi 31 mai avec la chaîne RT, le président syrien n’a pas mâché ses mots, surtout lorsqu’il menaçait de recourir à la force pour reprendre les zones sous contrôle des Forces démocratiques syriennes (FDS). L’éditorialiste du journal Raï al-Youmestime probable que le président Assad a voulu, à travers ces déclarations, transmettre un double message aux États-Unis et à certains pays riverains du golfe Persique, notamment l’Arabie saoudite.

« Pas d’attaques verbales directes contre la Turquie, ni contre les États arabes comme l’Arabie saoudite ou le Qatar qui ont soutenu les groupes terroristes opérant en Syrie », constate l’éditorialiste de Raï al-Youm, Abdel Bari Atwan, et d’ajouter : 

« Jeudi à l’antenne de RT, contrairement au passé, le président syrien, Bachar al-Assad, s’est avant tout focalisé sur les FDS, majoritairement kurdes, qui sont soutenues par les États-Unis et qui occupent des zones à l’est de l’Euphrate et dans la ville de Raqqa. »

La haute représentante de l’UE pour les affaires étrangères et le chef de la diplomatie chinoise ont dit vouloir continuer d’adhérer au Plan global d’action conjoint (PGAC) malgré le retrait des États-Unis. 

Lors de sa rencontre avec Federica Mogherini, haute représentante de l’UE pour les Affaires étrangères, Wang Yi, ministre chinois des Affaires étrangères, a précisé que son pays continuerait d’apporter son soutien à la préservation du PGAC.

Lire aussi : Paris fait un pas en avant pour protéger le commerce avec l’Iran

Lors d’une conférence de presse conjointe avec Mogherini, Wang a ajouté que le PGAC avait été approuvé par les Nations unies et que tous les signataires devaient l’appliquer.

« La Chine, l’UE et les autres pays du monde coopèrent pour garantir la pérennité des intérêts économiques de l’Iran. Ils poursuivront leurs discussions la semaine prochaine », a ajouté Wang.

L’armée américaine envisage de déployer le système antimissile THAAD en Allemagne.

Les États-Unis ont entamé des négociations avec les Allemands pour mettre en place le système antimissile THAAD en Allemagne, rapporte Reuters.

Alors que les tensions entre les Européens et les États-Unis ont augmenté sur des questions telles que la guerre commerciale, Reuters a rapporté l’existence de consultations entre Washington et Berlin pour déployer le système de missiles THAAD en Allemagne.

Selon ce rapport, la proposition américaine concernant le déploiement du système THAAD en Europe a été faite avant la sortie des États-Unis de l’accord sur le nucléaire iranien.

« Alors que l’Europe et les États-Unis sont en désaccord sur l’accord nucléaire iranien, ils partagent cependant les mêmes inquiétudes concernant les activités balistiques de l’Iran », indique le rapport de Reuters.

Depuis des années, Washington presse l’Europe de déployer son système antimissile THAAD sur son sol.

Un haut responsable militaire allemand, qui s’est exprimé sous le couvert de l’anonymat, a souligné le besoin de l’Europe d’installer plus de systèmes de défense et de radars pour « surveiller les menaces potentielles ».

Le Pentagone a cependant démenti le rapport de Reuters concernant le déploiement du système THAAD en Europe.

« Actuellement, il n’est pas prévu de mettre en place des systèmes THAAD en Allemagne. Nous ne parlons jamais des stratégies militaires potentielles, car nous ne voulons pas faire connaître nos intentions à nos ennemis potentiels. L’Allemagne fait partie de nos partenaires les plus proches et des nos alliés les plus forts », a déclaré le porte-parole du Pentagone, Eric Pahon.

Bien que le Pentagone vienne tout juste d’infirmer cette nouvelle, un responsable militaire américain avait préalablement annoncé des pourparlers et des discussions préliminaires avec l’Allemagne sur le déploiement du système THAAD dans la base aérienne de Ramstein.

La publication de cette nouvelle par Reuters intervient alors que la tension monte entre la Russie et les pays occidentaux, en particulier les États-Unis, sur des questions telles que l’Ukraine et les pays baltes.

Un haut commandant israélien a reconnu que le mouvement du Hamas était devenu plus puissant et que Tel-Aviv avait de nombreux défis à relever en vue de la guerre.

« La force de dissuasion du régime israélien est intacte mais en même temps limitée, car la situation dans la bande de Gaza a changé », a affirmé un haut officier de l’armée israélienne, cité par Russia Today.

Hier, jeudi 31 mai, ce haut officier israélien a prétendu devant les journalistes que le Hamas était sous pression et que ce mouvement, qui n’a obtenu selon lui aucun acquis, était dans une situation pénible et sans issue.

« Israël apportera son soutien à l’acheminement d’aide humanitaire vers cette région si Gaza fait des concessions », a-t-il ajouté.

« Nous sommes arrivés à un point où nous sommes plus proches d’une guerre que jamais auparavant. Nous devons prendre des décisions très importantes en ce moment », a poursuivi l’officier israélien.