تقي زاده

تقي زاده

Cette année, l’Iran et la Russie organiseront une manœuvre conjointe au cours de laquelle la flotte navale de ce pays accostera dans les eaux du sud d’Iran, a déclaré le commandant de la Marine de l’Armée iranienne.
 une conférence de presse lundi, le commandant de la Marine de l’Armée iranienne, le contre-amiral Hossein Khanzadi, a fait référence à son voyage en Chine et ses négociations avec ses homologues militaires et a ajouté que quand on parle des relations amicales avec les pays du monde, il peut comprendre également les buts politiques, économiques et militaires.

« Pendant la paix, vous pourriez faire des actions efficaces aussi bon qu'une bataille. Certains parts de ces actions sont pour montrer la puissance et les capacités militaires du pays pour les autres pays qui a un important impacte dans le domaine de la dissuasion. L’Iran est un pays avec les frontières mondiales maritimes qui est une grande opportunité qui pourra sans intermédiaire, entrer en contact avec les pays du monde », a évoqué le contre-amiral Khanzadi.

Précisant qu’il a participé à la conférence à l’occasion du 70ème anniversaire de la création de la Force navale chinoise organisé dans la ville portuaire de Qingdao en Chine, ce haut militaire iranien a expliqué que parmi les 65 pays qui y étaient présents, seul 15 pays ont tenu un discours dont l’Iran.

Soulignant les accords de coopérations entre les Forces armées de l’Iran et de la Chine, le contre-amiral Khanzadi a précisé que ce voyage était dans le cadre de cet accord et le développement des capacités techniques et éducatives seront certainement dans le projet des interactions des deux forces armées.

« Nous avons reçu des lettres d’invitation depuis des pays dont l’Inde, la Chine, le Pakistan et l’Italie afin de développer les interactions éducatives et l’envoie des officiers, et actuellement, nous avons des officiers qui sont en train de passer les cours de formation dans ces pays et des officiers de certains de ces pays sont en Iran pour passer leurs cours de formation », a-t-il ajouté.

« La plupart de nos négociations avec les autres pays étaient sur les domaines techniques, éducatifs et opérationnels ; par exemple, nos négociations avec la Russie était plus posées sur les domaines technique et opérationnel que nous envisageons pour l’année 2019-2020, une manœuvre maritime conjointe avec la participation des Forces navales de l’Armée de la Russie et également cette année, dans le cadre du Symposium des commandants des Forces Navales de l'Océan Indien (IONS), une manœuvre maritime sera organisée dans l’océan Indien », a précisé le contre-amiral Khanzadi.

« Les eaux libres du monde appartiennent à tous les peuples du monde. Les pétroliers iraniens sont considérés comme une part de notre terre et en tant que les Forces navales iraniennes, nous devons les défendre », a-t-il insisté.
 

Le leader de l’Iran a exhorté à lutter contre la contrebande, l’achat et la vente d’armes et de tous les facteurs qui nuisent à la sécurité du cyberespace dans le pays de Perse.

Cependant, l'ayatollah Khamenei a déclaré qu'il n'existait aucun problème de ce type en Iran en raison de l'interdiction de possession d'armes, et il a affirmé que ce phénomène, parmi d'autres, devait être évité pour assurer la prospérité économique.

Aux États-Unis, depuis le 1er janvier 2018, plus de 11 980 personnes ont perdu la vie et 23 332 ont été blessées à la suite de la fusillade, selon les statistiques fournies par l'organisation Gun. Archives de la violence (GVA). Ces chiffres effrayants ont conduit à la célébration de plusieurs manifestations à travers les États-Unis.

En dépit de ces incidents, l'insistance de Washington sur la libre circulation des armes aboutit au point qu'en février deux projets de loi ont été présentés pour forcer tous les Américains en âge légal à acheter un fusil ou un revolver.

D'autre part, le chef de file iranien a souligné l'importance de prendre des mesures pour éliminer le trafic de marchandises afin de concrétiser le slogan qui marque cette nouvelle année perse, à savoir: "La prospérité de la production".
 
De même, il a demandé à la police iranienne de lutter contre l'insécurité du cyberespace, un problème à prendre en compte, car il s'est étendu à tous les domaines de la vie de la population et la nuit.

dimanche, 28 avril 2019 10:49

Retrait US d’Irak : Israël s’affole

Le journal israélien Maariv fait état de l’inquiétude de Tel-Aviv et Washington quant au vote au Parlement irakien du projet de loi sur le retrait des troupes américaines d’Irak, a rapporté la chaîne de télévision Al-Sumaria News.

« Compte tenu du but principal de la décision du président Trump de maintenir la présence des forces US sur le sol irakien, à savoir empêcher la création d’un corridor géopolitique passant par l’Irak, la Syrie et le Liban qui parachève l’influence de l’Iran dans la région, Washington et Tel-Aviv craignent que le Parlement irakien ne vote la loi sur le retrait des forces américaines », indique le journal Maariv.

Israël a placé l’Irak sur la liste des pays scrutés par les services de renseignement. Le renseignement militaire israélien (Amman) et le Mossad se concentrent essentiellement sur la collecte d’informations sur la présence de l’Iran en Irak.

Le début de la présence de la flotte américaine dans le golfe Persique remonte aux années de la défense sacrée, lorsque Saddam s’est livré à une guerre maritime contre les pétroliers dans le but de tarir les revenus de l’Iran.

C’est alors que la marine américaine est entrée dans cette région en vue d’appuyer l’armée irakienne.

À cette époque, la marine du Corps des gardiens de la Révolution islamique (CGRI), qui en tant que puissance émergente dans la région stratégique du golfe Persique a fait son apparition en vue d’affronter la flotte US, a fondé une nouvelle méthode de combat maritime en utilisant des vedettes rapides. Dans les années suivant la fin de la Défense sacrée, avec le renforcement de la capacité de la RII, notamment de la force navale du CGRI dans le golfe Persique et le détroit d’Hormuz, la responsabilité d’assurer la sécurité dans cette région vitale a été confiée à cette force.

L’encre de la déclaration finale de la 12e réunion sur la Syrie dans la capitale kazakhe n’a pas encore séché que les terroristes pro-turcs s’en prennent déjà aux positions de l’armée gouvernementale à Lattaquié. Les Russes ne sont pas restés indifférents, leurs hélicoptères frappant les repaires des terroristes dans la province de Hama.

Début avril, certaines sources médiatiques ont fait part de la construction éventuelle d’une base navale iranienne à Lattaquié. Depuis, les terroristes pro-turcs ont multiplié leurs assauts contre cette région côtière de l’ouest de la Syrie. Ils n’ont cependant plus aucune chance dans la province stratégique et voisine de leur dernier bastion sur le territoire syrien.

En visite à Pékin, capitale chinoise, le président russe, s’est penché sur les répercussions de la décision du président américain de « porter à zéro » les exportations iraniennes d’or noir.

Poutine a évoqué la levée, par Washington, des exemptions sur l’achat de pétrole iranien. Cette mesure vise à réduire à zéro les exportations de brut iranien.

« Il est difficile de dire ce qui arrivera au marché mondial du pétrole après cette décision de Trump. Tout le monde respecte leur engagement en tant que membre de l’OPEP+ », a ajouté Poutine en allusion l’accord conclu entre les membres de l’OPEP et d’autres pays exportateurs non membres, dont la Russie, sur la réduction de la production de pétrole en vue de stabiliser le cours mondial du pétrole.

L’armée turque envoie un nouveau contingent de commandos des forces spéciales pour renforcer les positions turques à la frontière avec la Syrie.

Selon l’agence de presse AA, un nouveau convoi transportant des forces spéciales turques et des blindés est arrivé vendredi à Reyhanli, ville de la province d’Hatay, limitrophe avec la Syrie.

Un important dispositif de sécurité encadre les convois destinés à renforcer les positions turques à la frontière avec la Syrie.

Mi-janvier, le président américain avait haussé le ton contre Ankara au sujet des Kurdes de Syrie. Alors que Washington et Ankara traversent un nouvel épisode de tensions, les présidents américain et turc, Donald Trump et Recep Tayyip Erdogan, avaient abordé au cours d’un entretien téléphonique, le 14 janvier au soir, l’idée de la création d’une « zone de sécurité nettoyée du terrorisme » d’une trentaine de kilomètres sous contrôle turc, dans le nord-est de la Syrie, selon un communiqué de la présidence turque.

Une zone de sécurité permettrait de protéger les milices kurdes — et notamment les Unités de protection du Peuple (YPG) —, implantées dans le nord de la Syrie, et d’éloigner les armes lourdes des frontières turco-syriennes, prétend le département d’État américain.

Parrainée par les États-Unis, cette faction armée, épine dorsale des Forces démocratiques syriennes (FDS) engagées sur le terrain aux côtés des Américains dans leur prétendue « lutte contre Daech », est considérée par la Turquie comme une organisation terroriste.

Ankara et Washington ont convenu de déployer des forces locales, non pas des forces kurdes, dans les régions à majorité arabe.

Selon des documents obtenus par le site BuzzFeed News, d’anciens mercenaires de Blackwater, après avoir rejoint la société militaire privée « FSG » créée par le fondateur et ancien directeur de Blackwater, ont repris leurs actes controversés en Irak. Le fondateur de la société privée, Erik Prince, prétend que la mission de ses agents consistent à protéger les opérations pétrolières du Pakistan et de l’Irak.

En janvier dernier, le fondateur de Blackwater avait proposé le redéploiement de ses agents en Syrie pour remplacer les forces US engagées en Syrie, dont Trump avait annoncé le rapatriement le 19 décembre. Depuis, pas un seul militaire n’est sorti de Syrie. La société « FSG », composée d’anciens éléments de Blackwater, a ouvert des bureaux dans quelques pays du Moyen-Orient, l’Irak entre autres, en prétendant sécuriser les opérations pétrolières du Pakistan et de l’Irak.  

Erik Prince a fondé le groupe FSG (Frontier Services Group), enregistré à Hong Kong, en tant que société de logistique en 2014. C’est ce qu’a révélé le site d’information BuzzFeed News en ajoutant qu’elle travaillait dans le sud de l’Irak.

Il s’agit d’une filiale de la société basée à Dubaï « Frontier Logistics Consultancy DMCC », enregistrée en tant que société étrangère auprès du ministère irakien du Commerce, indique un document de février 2018. Son bureau est basé à Bassora, une région riche en pétrole dans le sud du pays, a rapporté BuzzFeed News.

Il y a deux jours le ministre libanais de la Défense s'est rendu sur les frontières avec les territoires occupés pour inspecter l'état de ses troupes. Pas loin des fermes de Chebaa, bout de territoire libanais qu'occupe Israël, le ministre a lancé un appel particulièrement significatif : le Liban frappera l'aéroport de Tel-Aviv si Israël prenait pour cible l'aéroport du Liban. Cette annonce n'a pas fait l'objet d'analyse des commentateurs sans doute à tort puisqu'elle renvoie, à vrai dire, aux capacités balistiques supposées de l'armée libanaise. Que veut dire très exactement l'annonce du ministre de la Défense alors que le régime israélien viole régulièrement le ciel du Liban dont il s'en sert comme base arrière à des frappes contre la Syrie? Cela veut dire très exactement que les missiles de la Résistance sont désormais à la portée de l'armée libanaise et que celle-ci dans tout face-à-face à venir avec le régime israélien, n'hésitera pas à prendre pour cible Israël. 

Dans un communiqué publié samedi 27 avril, l’armée libanaise  fait part de la violation de l’espace maritime du sud du Liban par une vedette israélienne. Dans son communiqué, l’armée libanaise a annoncé qu’une vedette d’assaut israélienne dotée d’un canon a illégalement pénétré à 7 h 49 les eaux territoriales libanaises et avancé au large libanais à 535 mètres de la localité sudiste de Ras-Naqoura.

Selon l’agence de presse officielle du Liban, la vedette d’assaut israélienne a patrouillé pendant 26 minutes dans les eaux libanaises, avant de quitter la région.

Dans le nord de la Syrie, plus précisément dans la province de Raqqa où se trouvent les bases des forces américaines mais aussi françaises, l'armée syrienne vient de mener une importante opération contre les supplétifs des forces US. En effet, c'est la première fois que l’armée syrienne, soutenue par l'aviation russe, vise les Forces démocratiques syriennes, supplétifs des États-Unis et au cours de cette première offensive contre les FDS, les militaires syriens ont réussi à les repousser. Le ministre syrien de la Défense a, quant à lui, fait part de la disponibilité totale de l’armée pour récupérer des régions restant toujours occupées.

L’armée régulière syrienne, soutenue par l’aviation russe, a mené sa première opération militaire contre les positions de l’armée américaine et ses éléments kurdes dans le front de Raqqa, bastion des Forces démocratiques syriennes (FDS).

Les forces de l'armée syrienne, épaulées par les avions de combat  syriens et russes, ont avancé de 3 km à l’intérieur de la province de Raqqa vers les positions des FDS, soutenues par l’armée américaine, dans le village de Jaydin à l’est vers Shaïb al-Zekr à l’ouest en passant par Horat al-Jariyat, situé dans le sud-ouest de la province et ont réussi à y faire reculer les éléments armés des FDS.

 

La chaîne al-Mayadeen a, par ailleurs, fait état des raids de l’aviation américaine dans le district de Horat al-Jariyat.

L’agence officielle d'information syrienne, SANA, a par ailleurs fait part de la poursuite des manifestations des habitants de la province de Deïr ez-Zor, dans l'est de la Syrie contre les actions des éléments des FDS.