
تقي زاده
Poutine a proposé un traité de paix au Japon
Le président russe a proposé de signer avec le Japon un traité de paix sans condition avant la fin d’année.
Ce mercredi 12 septembre, Vladimir Poutine, le président russe, a proposé dans un communiqué la signature sans condition préalable d’un traité de paix entre Moscou et Pékin d’ici à la fin de l’année, a écrit Sputnik.
Ce communiqué a été publié lors d’un forum économique à Vladivostok, après que le Premier ministre japonais, Shinzo Abe, eut lancé un appel en faveur de la signature d’un tel traité, sujet majeur de discussions ces dernières années entre Moscou et Tokyo.
Lors de ce forum, les autorités des deux pays ont évoqué cette idée. Shinzo Abe a dit que le fait qu’aucun traité de paix n’ait encore été trouvé entre la Russie et le Japon est anormal. Poutine a une nouvelle fois mis l’accent sur la volonté des deux pays de signer un tel traité.
« Cela fait 70 ans que nous cherchons à régler nos différends. Cela fait 70 ans que nous menons des négociations. Shinzo a dit : “Changeons d’approche !” Et en effet : allons-y ! Signons un traité de paix, pas maintenant mais d’ici la fin de l’année. Sans condition préalable », a déclaré Vladimir Poutine, accueilli par des applaudissements dans le public constitué en grande partie d’hommes d’affaires asiatiques et notamment japonais, a écrit l’AFP.
« Et ensuite, sur la base de cet accord de paix, comme des amis, nous continuerons à résoudre tous les sujets de discorde. Il me semble que cela rendrait plus simple la résolution de tous les problèmes que nous ne pouvons régler depuis 70 ans », a-t-il avancé, selon l’AFP.
Poutine avait dit il y a quelques jours que Moscou et Pékin s’étaient entretenus sur le sujet et que les deux pays étaient prêts à coopérer pour trouver une solution qui puisse assurer leurs intérêts mutuels.
La France a empêché la participation d’Israël à la manœuvre de l’OTAN
Tel-Aviv a annoncé que contrairement au programme annoncé, aucune équipe médicale de l’armée israélienne ne participera à la manœuvre de l’OTAN qui doit avoir lieu en octobre.
Une source militaire israélienne a confié au site d’information israélienne Arutz Sheva que la mission de l’équipe israélienne a été annulée après la demande de la France, qui s’est opposée à la présence de cette équipe médicale de l’armée israélienne lors des exercices militaires de l’OTAN.
Compte à rebours a commencé pour la fin de Daech à al-Tanf, en Syrie
Alors que les États-Unis ont lancé, samedi 8 septembre, de vastes exercices militaires dans la région d'al-Tanf près des frontières syro-irakiennes et qu'ils se sont mêmes livrés à des frappes au phosphore à Hajin, non loin d'Abou Kamal, façon d'intimider la Russie et l'axe de la Résistance, l'armée syrienne vient de lancer une offensive militaire à Deir ez-Zor. Il s'agit de "nettoyer" la région d'al-Tanf des terroristes qui servent de relais aux Américains.
Bataille d’Idlib: quelles sont les options de la Turquie ?
Au sommet tripartite à Téhéran sur Idlib, le 7 septembre, le président turc Recep Tayyip Erdogan a bien retenu le message de son homologue russe qui avait dit que Damas « se doit de reprendre le contrôle de ses frontières avec la Turquie ».
Dans un article paru dans Rai al-Youm, l’éditorialiste Abdel Bari Atwan écrit que le communiqué officiel du commandement de la base militaire russe de Hmeimim, stipulant que l’armée russe soutiendrait les opérations de l’armée syrienne contre les troupes occidentales dont celles de la Turquie qui sont présentes en Syrie de façon illégale, soulève deux points essentiels.
Pour les députés allemands l’intervention de l’Occident en Syrie est "illégale"
Depuis plusieurs jours les agences de presse occidentales font état d'informations selon lesquelles l'Allemagne d'Angela Merkel serait prête à prendre part à la guerre que les Américains, les Français et les Britanniques s'apprêtent à lancer contre l'État syrien. Cette guerre que Berlin pourrait mener est "historqiue" comme le soulignait la ministre allemande de la Défense puisque dirigée "contre la Russie". Elle engagerait aussi l'Allemagne dans une confrontation directe contre l'axe de la Résistance. Les parlementaires allemands semblent avoir bien compris la gravité d'une telle décision. Reste à savoir si la chancelière les suivra ou si elle cèdera aux pressions US. En effet, pour les services d’expertise du Parlement allemand, l’intervention de l’Occident en Syrie est illégale.
Alors que le président syrien Bachar al-Assad s’apprête à livrer la « dernière bataille » à Idlib, dernier bastion des groupes terroristes, les Occidentaux sont convaincus de l’utilité de nouvelles frappes contre cette province du nord-ouest de la Syrie en représailles à une présumée attaque chimique en voie de réalisation.
La Maison Blanche menace l’Iran qu'elle rend responsable de toute "atteinte" aux sites US en Irak
Après avoir échoué dans leur tentative de coup d'État en Irak, la Maison blanche est en colère : elle vient de réitérer ses allégations infondées contre l’Iran, en l’accusant d’être responsable des menaces contre les sites américains en Irak. Le discours trahit bien les manigances américaines de ces derniers jours à Bassora qui se sont retournées contre Washington.
La Maison Blanche a annoncé mercredi à l’aube dans un communiqué qu’elle tiendrait l’Iran pour responsable de quelconque attaque venant de ses "alliés"( les Hachd al-Chaabi, NDLR) contre les sites américains et qu'elle réagirait en conséquence.
La fermeture de la base d'Incirlik ruinera les relations Ankara/Washington
Les relations Turquie/États-Unis ont été ruinées après qu’un pasteur américain en Turquie a été accusé d’espionnage contre la Turquie. La tentative de Washington de fermer sa base militaire d’Incirlik sur le territoire turc n’aurait pour effet que d’attiser la tension.
Alors que l’ordre des sanctions américaines de la Turquie n’a toujours pas séché après la détention de l'agent américain, accusé d’espionnage en faveur de l’opposant Fatullah Gülen, la nouvelle du remplacement de la base turque d’Incirlik par les bases militaires grecques compliquerait encore plus les relations Ankara/Washington. D’ailleurs, le chef d’État-major des armées, Joseph Dunford, avait récemment visité la Grèce mérite réflexion.
En fait, Washington a l’intention d’étendre leur sphère d’influence à l’ouest du Moyen-Orient et de diversifier pour cela ses infrastructures militaires dans la région à l’est de la Méditerranée.
La publication Military Times, citant une source inconnue, écrit que lors des discussions entre Dunford et les Autorités grecques, les bases militaires grecques – où les Marines sont censés se positionner dans les dix prochaines années – ont été déterminées.
Dans ce cadre, le Pentagone a annoncé le remplacement d’Incirlik par la base militaire d’Andravida.
Selon les derniers rapports, les États-Unis envisagent par ailleurs de fonder dix nouvelles bases militaires ou augmenter le niveau d’utilité des bases existant.
Dans ce contexte, le journal national grec Estia écrit :
« Washington cherche à construire deux bases militaires proches de la frontière turque ; l’une dans la zone de Cyclades au sud-est de la Grèce et l’autre proche des îlots Imia/Kardak à quelques kilomètres de la frontière grecque avec la Turquie qui font l’objet d’un différend territorial entre Ankara/Athènes ».
Les Palestiniens connaissent le vrai visage des Etats-Unis
Novice en diplomatie, l'homme d'affaires républicain a promis à sa prise de fonctions de conclure "l'accord ultime" entre Israéliens et Palestiniens. Il a confié cette tâche à un petit groupe tout aussi inexpérimenté mais réputé proche des positions israéliennes, sous la houlette de son gendre et conseiller Jared Kushner.
Trump punit les Palestiniens en fermant leur mission
"L'Organisation de libération de la Palestine (OLP) n'a pris aucune mesure pour permettre le début de négociations directes et significatives avec Israël", a déclaré la porte-parole du département d'Etat américain Heather Nauert dans un communiqué.
"Au contraire, les dirigeants de l'OLP ont condamné le plan de paix américain sans même l'avoir encore vu et ont refusé de parler avec le gouvernement américain au sujet de ses efforts de paix", a-t-elle ajouté. En conséquence, "l'administration a décidé que le bureau de l'OLP à Washington allait fermer pour l'instant", a-t-elle annoncé.
La fermeture de cette mission, qui fait office d'ambassade de l'Autorité palestinienne aux Etats-Unis, est justifiée juridiquement par les démarches palestiniennes visant à traîner les dirigeants israéliens devant la Cour pénale internationale (CPI) pour "crimes de guerre".
Mais le département d'Etat a clairement fait le lien avec le processus de paix et cette décision s'ajoute à une rafale de mesures prises ces dernières semaines par l'administration Trump: annulation de plus de 200 millions de dollars d'aide bilatérale, arrêt du financement de l'agence onusienne de soutien aux réfugiés palestiniens (UNWRA), suppression de 25 millions de dollars d'assistance aux hôpitaux palestiniens d'Al-Qods (Jérusalem-Est).
Les Palestiniens ne "succomberont pas aux menaces américaines" et ne fléchiront ni dans leur attitude vis-à-vis de l'administration Trump, ni dans leurs efforts pour faire juger les crimes commis selon eux par les dirigeants israéliens, a répondu le numéro deux de l'OLP, Saëb Erakat.
Le représentant palestinien à Washington, Hossam Zomlot, informé lundi matin de cette nouvelle mesure, a dénoncé une "dangereuse escalade".
Des drapeaux de deuil au-dessus des saints mausolées en Irak
Cette année, pour la 14e année consécutive, cette cérémonie s’est tenue en présence des grandes personnalités religieuses et culturelles, dans les sactuaires de l’imam Hussein (as) et de Hazrat Abbas.
Cette cérémonie a eu lieu lundi soir, cérémonie qui a commencé par la lecture du Saint Coran par Bassem Karbalaï, suivie du discours prononcé par l’adjoint des affaires culturelles de l’Astan Qods Husseini.