تقي زاده
Le Venezuela a dénoncé la « guerre non déclarée » menée par les États-Unis dans les Caraïbes
Le Venezuela a dénoncé les États-Unis pour avoir mené une « guerre non déclarée » dans les Caraïbes et a exhorté l’ONU à enquêter sur la dernière frappe américaine contre un navire, qui a fait trois morts.
Le président américain Donald Trump a avancé que les forces américaines avaient mené une troisième frappe contre un navire accusé de trafic de stupéfiants. Il a publié une nouvelle vidéo montrant ce qu’il a présenté comme une frappe américaine ayant selon lui tué trois « narcoterroristes ».
Sans aucune preuve à l’appui de ses allégations ni aucun détail sur le port de départ du navire ni sur l’emplacement exact de la frappe, il a indiqué sur la plateforme Truth Social, Trump que cette « frappe cinétique létale » avait été ordonnée dans la « zone de responsabilité » du Commandement Sud des États-Unis, couvrant 31 pays d’Amérique du Sud, d’Amérique centrale et des Caraïbes.
Ces attaques, menées par des navires de guerre américains et des avions de chasse F-35, ont fait au moins 17 morts ces dernières semaines, selon les rapports.
L’Iran condamne et qualifie d'illégale et de provocatrice la décision de l’E3 de rétablir les sanctions de l’ONU
L'Iran a condamné la tentative de la troïka européenne de rétablir les sanctions des Nations Unies dans le cadre du mécanisme de « snapback », la qualifiant d'« illégale, injustifiée et provocatrice ».
Cette réaction fait suite au vote du Conseil de sécurité de l'ONU, vendredi 19 septembre, contre un projet de résolution visant à lever définitivement les sanctions liées au programme nucléaire pacifique iranien.
Neuf membres se sont opposés à cette mesure, tandis que la Russie, la Chine, le Pakistan et l'Algérie l'ont soutenue, et deux se sont abstenus. En conséquence, les sanctions de l'ONU contre l'Iran seront rétablies d'ici le 28 septembre si aucun accord n'est trouvé.
Dans un communiqué, le ministère iranien des Affaires étrangères a déclaré que cette décision constituait un « acte illégal, injustifié et provocateur » qui compromet les processus diplomatiques en cours.
L'administration Trump prévoit de vendre 6,4 milliards de dollars d'armes à Israël, alors que le génocide à Gaza atteint son paroxysme (rapport)
L'administration du président américain Donald Trump, qui a déjà fourni au régime israélien un soutien militaire sans précédent tout au long de sa guerre génocidaire de 23 mois dans la bande de Gaza, envisage de lui accorder des armes supplémentaires d'une valeur de 6,4 milliards de dollars.
Selon le Wall Street Journal qui révèle l’information, cette livraison comprendra trente hélicoptères de combat, plus de 3 000 véhicules d’infanterie - des véhicules d’assaut ou de transport de troupes -, et 750 millions de dollars de matériel et de pièces détachées.
France : le ministère de l'Intérieur s'oppose à la pose de drapeaux palestiniens sur les mairies
Le ministère français de l’Intérieur a demandé aux maires de ne pas hisser le drapeau palestinien sur les bâtiments publics le 22 septembre, date à laquelle la France devrait officiellement reconnaître l’État de Palestine, rapporte le quotidien Le Figaro.
Selon un télégramme consulté par l'AFP, le ministère a souligné que « le principe de neutralité du service public interdit de tels pavoisements ». Il a demandé aux préfets de saisir la justice administrative contre les décisions des maires qui ne renonceraient pas à pavoiser leur hôtel de ville aux couleurs palestiniennes.
Le Brésil intervient à la CIJ dans l’affaire de génocide intentée par l’Afrique du Sud contre Israël
Le Brésil a officiellement déposé une déclaration d’intervention auprès de la Cour internationale de Justice (CIJ) dans l’affaire intentée par l’Afrique du Sud contre Israël pour des violations de la Convention sur le génocide dans la bande de Gaza, a annoncé la Cour vendredi.
La CIJ a confirmé que le Brésil a déposé sa déclaration le 17 septembre, en invoquant l’article 63 du Statut de la Cour.
En vertu de l’article 63, les États parties à une convention faisant l’objet d’une interprétation dans une procédure de la CIJ ont le droit d’intervenir.
L’Iran qualifie d’« absurdes » les récentes critiques américaines sur son programme de missiles
L’Iran a qualifié d’« absurdes» les critiques américaines concernant son programme de missiles, qui constitue un bouclier contre les agressions américaines ou israéliennes.
« Ses propos sont un non-sens », a déclaré mercredi aux journalistes le porte-parole du ministère iranien des Affaires étrangères, Esmaïl Baghaï, faisant référence aux récentes déclarations du secrétaire d’État américain Marco Rubio.
Le porte-parole a déclaré que les États-Unis n'étaient « pas supposés faire de commentaires sur les capacités de défense d'une nation qui a décidé de préserver son indépendance à tout prix ».
Le programme de missiles de l’Iran, a-t-il affirmé, est un moyen de « résister à la cupidité, à l’agression et aux assauts des étrangers, dont les États-Unis et le régime sioniste ».
L’Iran salue la position ferme et positive de la Russie sur la guerre des 12 jours
Lors d’une rencontre avec le ministre russe de l’Énergie, Sergueï Tsivilev, jeudi à Téhéran, le chef d’état-major des forces armées iraniennes, le général de division, Abdolrahim Moussavi, a qualifié de « très positive et ferme » la position adoptée par la Russie aux Nations unies et à l’Agence internationale de l’énergie atomique (AIEA) concernant la guerre des 12 jours menée par Israël contre la République islamique en juin.
L’Iran a prouvé au monde qu’il n’a jamais été à l’origine d’une guerre, a-t-il indiqué, ajoutant que Téhéran considère la diplomatie et les négociations comme les meilleures solutions aux questions.
« L’ennemi a lancé la guerre contre l’Iran alors même que les négociations étaient en cours, trahissant la voie diplomatique », a précisé le général Moussavi.
Dans la foulée, il a ajouté : « Néanmoins, les forces armées iraniennes ont répondu avec force et fermeté aux États-Unis et au régime sioniste ».
Le 13 juin, Israël a lancé une agression flagrante et non provoquée contre l’Iran, déclenchant une guerre des 12 jours qui a coûté la vie à au moins 1 064 personnes dans le pays, dont des commandants militaires, des scientifiques nucléaires et des civils.
Les États-Unis sont également entrés en guerre en bombardant trois sites nucléaires iraniens, en violation grave du droit international.
En riposte, les forces armées iraniennes ont ciblé des sites stratégiques dans les territoires occupés par Israël, ainsi que la base aérienne d’Al-Udeid au Qatar, la plus grande base militaire américaine en Asie de l’Ouest.
Lire aussi : Les États-Unis et Israël cherchent à plonger la région dans des guerres sans fin (Baghaï)
Le 24 juin, l’Iran, grâce à ses opérations de représailles réussies contre le régime israélien et les États-Unis, a réussi à imposer l’arrêt de l’attaque terroriste.
Ailleurs dans ses propos, le général Moussavi a déclaré que l’Iran et la Russie disposaient de nombreuses ressources pour développer leur coopération dans divers domaines.
Les manifestations nationales contre l'austérité de Macron paralysent la France pour le deuxième jour
La France a été le théâtre de manifestations et de grèves généralisées pour une deuxième journée alors que la colère du public monte face aux coupes budgétaires proposées par le président Emmanuel Macron dans les services publics.
Des manifestants issus d’un large éventail de la société — dont des enseignants, des travailleurs de la santé, des cheminots et des étudiants — sont descendus dans les rues de plusieurs villes du pays jeudi, exprimant leur opposition aux mesures d’austérité qui, selon eux, ciblent injustement les classes ouvrières et moyennes.
Les manifestations ont été organisées sous la bannière du mouvement « Bloquons tout », qui a été comparé aux manifestations des Gilets jaunes qui ont secoué la France en 2018.
De nombreux manifestants affirment se sentir de plus en plus marginalisés par un système politique qui, selon eux, ne représente pas les citoyens ordinaires.
À ce propos, la CGT indique une mobilisation massive de plus d’un million de manifestants dans toute la France contre seulement 500 000 selon le ministère de l'Intérieur. En dehors de Paris, les démonstrations les plus importantes se déroulent à Toulouse (avec 18 000 personnes), Nantes (16 000) et Marseille (15 000).
Al-Houthi : Israël utilise les bombes occidentaux pour commettre un génocide à Gaza
Le leader du mouvement de résistance yéménite Ansarallah, Abdelmalik al-Houthi, a prononcé, jeudi 18 septembre, un discours télévisé sur la poursuite de l’agression contre la bande de Gaza et sur les événements régionaux et internationaux.
Al-Houthi a déclaré : « Les scènes de génocide sont horribles et tristes et obligent toute personne ayant la conscience humaine à prendre position. L’ennemi utilise tous les moyens mortels, y compris les bombes américaines, britanniques et allemandes, et exploite le pétrole et le carburant des États arabes. »
Il a, toutefois, averti que les menaces de l’ennemi israélien ciblent l’ensemble de la nation islamique et ne se limitent pas à la Palestine.
Al-Houthi a évoqué le récent sommet d’urgence tenu à Doha, qui a réuni les dirigeants de la Ligue arabe et de l’Organisation de la coopération islamique (OCI) en réponse à l’escalade de l’agression israélienne dans la région.
Il a déclaré que l’organisation de ce sommet représentait un effort considérable, mais son résultat s’est, comme par le passé, « limité à des déclarations sans aucune action concrète ». Cette inaction, selon Al-Houthi, a encouragé Israël à lancer des attaques, même contre des pays médiateurs comme le Qatar.
Les objectifs des États-Unis et d’Israël sont communs
Le chef yéménite a également ajouté que l’ennemi israélien continue de violer le caractère sacré de la mosquée Al-Aqsa.
Évoquant la cérémonie talmudique conjointe organisée par Marc Rubio, secrétaire d’État américain et le Premier ministre israélien Netanyahu dans le complexe d’Al-Buraq, Al-Houthi a impliqué que cet acte reflète l’attention manifeste des États-Unis et du régime sioniste l’un pour l’autre et pour leurs objectifs communs.
Israël frappe plusieurs localités du Liban-Sud en violation du cessez-le-feu
Les avions de combat israéliens ont mené une série de frappes aériennes sur plusieurs localités dans le sud du Liban, marquant une nouvelle violation du cessez-le-feu fragile conclu en novembre 2024.
Dans un communiqué, l’armée israélienne a prétendu que ces frappes visaient des cibles militaires du mouvement de résistance Hezbollah.
Ces attaques sont survenues peu après que l’armée israélienne a ordonné aux habitants des villes de Meiss al-Jabal, Kfar Tibnit et Debbin, dans la province de Nabatieh, d’évacuer leurs habitations.
L’Agence nationale de presse officielle libanaise (NNA) a indiqué qu’une frappe aérienne avait touché Meiss al-Jabal, sans donner de précisions sur les éventuelles victimes ni sur l’étendue des dégâts.
Dans la foulée de l’agression, le Liban a condamné la poursuite des violations israéliennes, qui dépassent désormais 4 500 depuis l’entrée en vigueur du cessez-le-feu.
Selon les informations communiquées par l’armée libanaise, les attaques israéliennes visaient des villages du sud et d’autres zones peuplées, faisant des victimes civiles.



















