تقي زاده

تقي زاده

En visite en France, le ministre libanais des Affaires étrangères a rencontré le président français, Emmanuel Macron.

Lors d’une conférence de presse conjointe, Gibran Bassil a fait état de la volonté du Liban de trouver des solutions pacifiques et fraternelles avec les pays arabes, notamment l’Arabie saoudite.

« Nous espérons ne pas être obligés de recourir au droit international », a-t-il souligné.

Pour le ministre libanais des Affaires étrangères, le Liban traverse une période difficile et la situation ambiguë du Premier ministre démissionnaire doit être clarifiée avec son retour.

Bassil a également annoncé que la France avait fait état de son soutien au Liban dans cette affaire.

Le Premier ministre libanais, Saad Hariri, a annoncé sa démission depuis Riyad le 4 novembre dernier en accusant l’Iran d’ingérence dans les pays arabes et de volonté de nuire aux pays de la région.

Hariri a annoncé qu’il ne serait pas prêt à exercer ses fonctions dans de telles conditions.

Une semaine après cette déclaration, des informations avaient fait état de la détention de Hariri en Arabie saoudite. Ainsi, toutes les parties politiques du Liban ont insisté sur la nécessité du retour de Saad Hariri, ce qui a poussé ce dernier à accorder un entretien à la chaîne libanaise Al-Mustaqbal. 

Bien que cet entretien ait apparemment été organisé afin d’apaiser les tensions et les rumeurs, l’air maussade de Hariri lors de cet interview a renforcé les spéculations sur sa détention.

Le président libanais avait de son côté annoncé que la démission de Hariri ne serait valable que lorsque ce dernier l’aurait annoncée depuis le territoire libanais.

En France, une centaine d’adhérents de La République en marche ont signé, le mardi 14 novembre, une tribune dans laquelle ils dénoncent la conduite politique du parti et annoncent leur départ.

Une centaine de « marcheurs », parmi lesquels quelques élus, devraient quitter La République en marche (LaREM) vendredi, veille du conseil national du parti présidentiel appelé à désigner Christophe Castaner au poste de délégué général.

Dans une tribune, publiée le mardi 14 novembre sur le site de Franceinfo, ces « 100 démocrates » autoproclamés dénoncent le manque de démocratie qui règne, selon eux, au sein de la formation du président de la République. Quelque 800 membres, dont des parlementaires, des élus, des référents et 200 militants tirés au sort doivent se réunir le samedi 18 novembre, à Lyon.

C’est lors de cette réunion que Christophe Castaner, unique candidat au poste de délégué général de LaREM, doit être désigné. Mais, là où d’autres partis consultent l’ensemble de leurs adhérents, M. Castaner devrait être désigné par un vote à main levée de l’ensemble de ce collège.

Un mode de désignation qui n’a pas manqué de faire tousser les signataires de la tribune. « Le prochain “sacre” de Christophe Castaner, élu à la tête du parti avant l’heure en l’absence de concurrents, laisse peu d’espoirs aux militants en attente de démocratie », peut-on lire.

Pour Michel Coste, ancien référent départemental de LaREM en Ardèche et signataire de cette tribune, « la désignation de Castaner c’est la cerise sur le gâteau ». « Ça symbolise le système en place dans ce parti », explique-t-il au Monde.

Parmi les démissionnaires figurent également Tiphaine Beaulieu, présidente de la confédération des marcheurs de la République, et Emmanuel Drouin, élu municipal de Segré (Maine-et-Loire). Leur départ devrait être officialisé dans un message délivré vendredi par huissier au siège de LaREM à Paris.

 « Aucune instance de régulation n’a été activée », déplorent les « marcheurs » en partance.

Ils affirment ne pouvoir « continuer au sein d’un mouvement ou parti sans ligne politique qui n’a pas su s’appuyer sur les piliers de la démocratie et qui a nié avec arrogance et mépris l’intelligence du peuple ».

Au siège de La République en marche, on dit attendre l’officialisation de ces défections pour réagir tout en mettant en regard ces cent départs avec les 166 000 adhésions enregistrées depuis l’arrivée d’Emmanuel Macron au pouvoir il y a six mois.

Source : Le Monde

Un convoi de plusieurs chars était visible aujourd’hui, mardi 14 novembre, sur une des artères principales des environs de la capitale zimbabwéenne, Harare, au lendemain d’une mise en garde sans précédent du chef de l’armée à l’encontre du président Robert Mugabe, ont rapporté à l’AFP des témoins.

« J’ai vu un long convoi de véhicules militaires, dont des chars, il y a environ une heure. Je ne sais pas dans quelle direction ils allaient », a déclaré à l’AFP sous couvert d’anonymat une vendeuse de fruits près du centre commercial Westgate, à environ 10 km du centre de la capitale.

Une deuxième témoin a confirmé à l’AFP avoir vu le convoi. La raison de la présence de ce convoi n’était pas claire dans l’immédiat.

 

Emmerson Mnangagwa, longtemps considéré comme le dauphin du président Robert Mugabe dont il est un des anciens fidèles, a été humilié et démis de ses fonctions de vice-président la semaine dernière, après un bras de fer avec la première dame, Grace Mugabe.

Ce départ forcé d’un des lieutenants de Robert Mugabe a fait éclater au grand jour les rivalités au sein du parti présidentiel, la ZANU-PF, au pouvoir depuis l’indépendance en 1980.

Des chars sur une des artères principales des environs de la capitale zimbabwéenne, Harare, le 14 novembre 2017. ©Twitter

« La purge actuelle, qui vise clairement les membres du parti qui ont été engagés dans la guerre d’indépendance, doit cesser immédiatement », a martelé le lundi 13 novembre le général Constantino Chiwenga, chef de l’armée zimbabwéenne, cité par l’AFP.

Avec Sputnik et AFP

Se disant menacé par le mouvement du Jihad islamique, l’armée israélienne emploie les grands moyens: elle installe ses systèmes de défense anti-missile « Dôme de fer » au centre de la Palestine occupée.

Les autorités militaires israéliennes ont confirmé la nouvelle. Toutefois, elles ont refusé de donner des détails sur les menaces auxquelles elles prétendent être confrontées et le lieux où ses systèmes seront mis en place, a fait savoir le web site de Jewish Press.

En outre, la télévision israélienne Channel 2 a fait état du renforcement des mesures sécuritaires dans les environs de la bande de Gaza.

La décision militaire intervient après que le Jihad islamique a déclaré vouloir se venger de la récente offensive d’Israël qui s’est soldée par la mort de 12 combattants.

Selon la chaîne de télévision Moscou 24, Vladimir Poutine a l’intention de se porter candidat à sa réélection à la tête du pays.

« Actuellement, le Kremlin s’occupe de la date et de la manière dont Poutine doit annoncer sa décision », a rapporté Moscou 24 citant des autorités de la Fédération de Russie.

« Poutine annoncera sa candidature à la présidentielle avant ou après que le Conseil de Fédération de Russie (chambre haute) fixe la date des campagnes électorale », a ajouté le média russe.

Certains sont d’avis qu’après avoir annoncé la date officielle du commencement des campagnes électorales, Poutine annoncera sa candidature au milieu de décembre ou début janvier.

Les élections présidentielles en Russie auront lieu le 18 mars 2018. A moins de 5 mois de l'échéance des élections, un récent sondage montre que le peuple russe est déjà enclin à la candidature de Poutine.

Selon ce sondage réalisé par le Centre panrusse d'étude de l'opinion publique (VTsIOM), 82,2% des Russes soutiennent les actions menées par le président russe dans différents domaines.

La Constitution de la Fédération de Russie autorise permet l'enchaînement de deux mandats présidentiels consécutifs.

Dmitri Medvedev, Premier ministre russe. ©RIA Novosti

Pour rappel, Poutine a effectué depuis le 31 décembre 1999 deux mandats présidentiels, avant d’être nommé jusqu’en 2012 Premier ministre sous la présidence de Dmitri Medvedev. En mars 2012, Poutine a entamé son troisième mandat présidentiel en nominant son prédécesseur au poste de Premier ministre. En vertu de la Constitution, il peut se représenter aux présidentielles de 2018 et briguer un quatrième mandant de six ans.

Réunis en conseil lundi 13 novembre, à Bruxelles, 23 ministres européens des Affaires étrangères ont conclu un accord qui, selon le ministre allemand des Affaires étrangères, permettrait à l'UE de fonctionner indépendamment de l’OTAN.

Selon le siège de la radiotélévision iranienne basé à Paris, dans une atmosphère tendue où les USA sont de plus en plus en désaccord avec l’Europe, où la France commémore le deuxième anniversaire de l'attentat le plus meurtrier de son histoire qui a fait 500 victimes, dans une atmosphère marquée par le bilan noir de la coalition militaire internationale menée par les USA, en Irak et en Syrie, les ministres européens ont conclu un accord de coopération militaire que Federica Mogherini a qualifié d’historique.

L’accord intitulé Permanent Structured Coopération (Pesco), censé renforcer la capacité défensive de l’UE et la rendre plus indépendante de l’OTAN, oblige les pays signataires à augmenter régulièrement leur budget de la défense afin de mettre en commun leurs ressources qui permettraient de financer une série de projet notamment les recherches en matière militaire et la construction de drones.

mardi, 14 novembre 2017 08:17

Accord secret entre Daech et les USA

La chaîne BBC a fait état d’un accord secret entre la coalition américaine et Daech pour l’évacuation de centaines de terroristes de Raqqa  avec leur famille.

L’antenne anglophone de la chaîne BBC s’est penchée dans un long rapport sur l’accord conclu entre Daech et certaines autorités locales de la province de Raqqa avec l’aval des États-Unis pour évacuer des centaines de terroristes de Raqqa.

Selon cet accord, des centaines de terroristes et leurs proches ont été évacués de la ville encerclé de Raqqa après 4 mois de combat avec les forces kurdes, en contrepartie de la libération de civils arabes et Kurdes ainsi que d’autres habitants de cette ville, selon ce rapport.

La BBC rapporte qu’en coordination avec les États-Unis et le Royaume-Uni, un groupe de  terroristes et de combattants étrangers ont été évacués de Raqqa avant d’être répartis à travers la Syrie. Même certains d'entre eux ont réussi à se rendre en Turquie. Le nombre de terroristes qui ont pris la fuite se chiffrerait à 250 accompagnés de 3 500 membres de leurs familles.

La coalition anti-Daech dirigée par les États-Unis prétend que cet accord a permis la fin de l’effusion de sang à Raqqa et sa libération avec la moindre résistance.

Le séisme d’une magnitude historique de 7,3 degrés sur l’échelle de Richter qui a secoué dimanche, 12 novembre, dans la soirée, l’ouest de l'Iran à la frontière irakienne, a fait 407 morts et 7 156 blessés, a rapporté ce lundi l’agence de presse iranienne Fars News.

Les secousses ont également été ressenties en Irak, en Turquie, en Arménie, au Koweït, en Arabie saoudite et aux Émirats arabes unis.

Le bilan le plus meurtrier a été enregistré dans la province de Kermanshah, toujours à l’ouest de l’Iran.

Des ruines causées par le séisme à Qasr-e-Shirin dans la province de Kermanshah.

Selon le porte-parole du ministère de la Santé, 4 313 blessés ont reçu des soins ambulatoires. Sur les 1 275 personnes hospitalisées, 625 ont quitté l’hôpital, tandis que 119 autres ont été transférées par avion vers d’autres villes pour recevoir les traitements médicaux nécessaires.

De même, le quartier général de la gestion de crise s’est réuni ce lundi dans la ville de Kermanshah, en présence des ministres de la Santé et de l’Intérieur, des présidents de l’Organisation des urgences et du Croissant-Rouge iraniens ainsi que plusieurs autres responsables.

Plus tôt dans la journée, le Guide suprême de la Révolution islamique l’Ayatollah Khamenei a demandé à tous les responsables de l’Ordre islamique et aux sauveteurs de faire le maximum pour sauver des vies et mettre à l’abri les blessés.

À noter aussi que les présidents russe et syrien, Vladimir Poutine et Bachar al-Assad, dans des messages séparés, ont présenté leurs condoléances au peuple iranien et aux familles des victimes. 

Le secrétaire général de la Ligue Arabe a affirmé lors de la cérémonie d’ouverture de la conférence internationale sur les souffrances des enfants palestiniens à Koweït : « En dépit des accords et des traités internationaux sur le respect des droits des enfants et l’engagement des pays à les appliquer, Israël continue à violer les droits des enfants palestiniens. »
Selon INNA, Ahmad Abolqeyt a souligné : « En dépit des pressions et des conditions défavorables dont souffrent les enfants palestiniens, ils ont pu jouer un rôle important dans les équations politiques contre le projet de l’occupation palestinienne. »
 
« Le régime sioniste continue la colonisation et ce désir d’expansion va à l’encontre de la dernière résolution du Conseil de Sécurité », a-t-il ajouté.
 
Le secrétaire général de la Ligue Arabe a indiqué : « Le régime actuel au pouvoir en Israël est totalement prisonnier des colons et des extrémistes et les colons sionistes dont le nombre était inférieur à 250 mille lors de la signature des accords d’Oslo s’élève maintenant à 650 mille, y compris 200 mille personnes dans la partie orientale d’Al Quds. »
 
La conférence internationale sur les souffrances des enfants palestiniens a lance ses travaux Dimanche 12 novembre sous l’égide de l’émir du Koweit, avec la participation de Mahmoud Abbas, chef de l’autorité palestinienne et le secrétaire general de la Ligue Arabe, à Koweit City et a pris fin lundi.
Partis du Mur pour la paix, au Champ-de-Mars, les manifestants ont défilé jusqu’au Bataclan pour rendre hommage aux victimes et s’opposer aux amalgames.
Au fond, c’est le message qui compte. Au-delà des incessantes querelles. En trois langues (français, arabe et espagnol), il s’affiche sur les véhicules du petit convoi qui traverse Paris, escorté par la police. Ce slogan, «Musulmans contre le terrorisme», intrigue. Il prend particulièrement sens ce jour de commémoration des attentats du 13 Novembre. Sur les trottoirs, les passants s’arrêtent, discutent, photographient.
 
«Aujourd’hui, il nous faut honorer les victimes», explique Nassim, un jeune musulman venu de Rouen. Il y a quelque mois, il s’était déjà rendu à Saint-Etienne-du-Rouvray pour se recueillir dans l’église où le père Jacques Hamel a été assassiné, le 26 juillet 2016, par deux jeunes jihadistes. «C’est important de montrer que l’amalgame ne doit pas être fait entre les musulmans et les terroristes.» Le jeune chômeur ne veut pas entrer dans la vieille polémique qui agite les milieux musulmans. C’est sous l’égide de l’écrivain Marek Halter et de l’imam Hassen Chalghoumi que se tient la marche. Très décrié, ce dernier apparaît trop médiatique et peu représentatif aux yeux d’une grande majorité de musulmans en France.
 
La place de la République est presque déserte quand arrive le petit convoi, parti du Mur pour la paix, au Champ-de-Mars. Au pied de la statue, symbole de l’unité lors des attentats, le groupe se rassemble pour chanter une Marseillaise très républicaine mais qui ne sonne pas toujours très juste. Accompagnée de leur professeur d’anglais, une quinzaine de lycéens de Bruxelles a fait le déplacement. «C’est dur, bien sûr, pour nous, musulmans, d’être assimilés aux terroristes, reconnaît Sami. C’est difficile aussi d’être toujours obligés de se justifier. Mais il me semble que c’est nécessaire de clarifier les choses.» Dans l’assistance, il y a une petite délégation de réfugiés politiques iraniens. «C’est dans notre pays que l’islamisme et le terrorisme ont pris leur essor», rappellent-ils.
 
Rose blanche
Devant le Bataclan, la cérémonie officielle s’achève. Le cortège, bloqué jusqu’au départ du président de la République, remonte le boulevard Voltaire. Chacun porte une rose blanche. Tour à tour, les marcheurs la déposent devant la plaque commémorative où sont lus les noms de chacune des victimes. Le rabbin Moché Lewin récite, en hébreu, un psaume. L’imam Hassen Chalghoumi enchaîne avec des sourates du Coran.
 
Toujours pudique, l’émotion monte d’un cran. La mère, la sœur et la nièce de Gilles Leclerc, l’une des victimes, les ont attendus. Pour se soutenir, les trois femmes se blottissent les unes contre les autres. «Les barbares ont voulu nous diviser mais nous sommes ici réunis. Ils ont voulu anéantir le vivre-ensemble européen mais nous avons résisté», clame Hassen Chalghoumi. Il tient le bras de la sœur de Gilles Leclerc. Il y a du chagrin et des larmes, discrètes et bouleversantes. «Il faut que ce message passe sur les réseaux sociaux, dans les mosquées», poursuit l’imam qui déplore que de nombreux sites internet ne soient toujours pas fermés.
 
Petite centaine
«Le Prophète ne veut pas d’assassins au paradis», s’exclame Marek Halter. Bien sûr, ils ne sont guère qu’une petite centaine à avoir marché avec l’écrivain et l’imam. «J’ai proposé à des jeunes de nous rejoindre. Ils m’avaient promis qu’ils le feraient, explique Marek Halter. Peut-être ont-ils peur par rapport à ce que l’on penserait d’eux. Mais je sais qu’un jour, nous serons 10 000, 100 000.»
liberation