
تقي زاده
Le discours de l’Imam Sajjãd (AS) à Damas (2)
Yazid qui avait peur que les révélations de l’Imam (AS) aient une influence sur les gens, ne donna pas l’autorisation à l’Imam de parler. Mo’ãvia, fils de Yazid, dit à son père: «Laisse-le dire ce qu’il veut quelle importance peuvent avoir ses paroles?»
Yazid répondit: «Tu ne connais pas le pouvoir de cette famille, ils ont hérité de père en fils d’une éloquence exceptionnelle et j’ai peur que son discours soit à l’origine d’un soulèvement dans la ville qui sera à nos dépends». Des gens insistèrent auprès de Yazid pour que l’Imam Sajjãd (As) puisse prendre la parole.
Yazid leur dit que l’Imam (AS) ne descendra pas de la chaire sans l’avoir dénoncé et dénoncé les membres de la famille d’Abou Sofian. Quelqu’un dit à Yazid: «Que peut faire un homme si jeune?»
Yazid répondit qu’il faisait partie d’une famille dont les enfants sont instruits dès le plus jeune âge.
Cependant Yazid fut obligé de céder face aux insistances des habitants de Cham, et autorisa l’Imam (AS) à monter en chaire.
Le discours de l’Imam Sajjãd (AS) fut si virulent que toute la foule était en pleurs et les cœurs en effroi. L’Imam (AS) après avoir fait la louange de Dieu, déclara:
«Vous qui êtes présents ici, sachez que Dieu m’a donné six particularités et sept supériorités sur les autres, la science, la patience, la générosité, l’éloquence, le courage et la sympathie des croyants. Il nous a conféré une supériorité sur les autres par la présence dans notre famille, du grand prophète de l’islam (AS), du «véridique» (l’Imam ‘Ali (AS), de Ja’afar Tayãr, du lion de Dieu et du prophète (AS) (Hamze), et de l’Imam Hassan et de l’Imam Hussayn (AS), les deux petits-fils du prophète (AS). Ceux qui m’ont reconnu, m’ont reconnu, et pour ceux qui ne m’ont pas reconnu, je présenterai mes pères et ma famille.
Lettre d'Obama : les Pasdarans deviendront-ils des "supplétifs" des GI's?!!
La lettre que le Président US aurait expédié au Guide Suprême de la Révolution islamique, un mois avant sa défaite électorale face aux républicains fait toujours débat. New York Times qui avait annoncé jeudi et pour la première fois son envoie apporte dans son édition de samedi de nouvelles révélations au sujet de son contenu : se référant toujours aux sources qui restent anonymes , le journal affirme : " la lettre expédiée le mois dernier au Guide iranien mettrait l'accent sur les intérêts communs à l'Iran et aux Etats Unis dans la lutte contre Daech, tout en avançant des arguments qui justifieraient la présence militaire américaine dans la région" ! " Obama soulignerait dans sa missive que cette présence militaire américaine dans la région du Moyen Orient ne vise qu'à faire face à Daech, une présence qui va aussi dans l'intérêt de l'Iran (!!) ". La source consultée par NY Times poursuit : " Obama a affirmé : nous sommes au Moyen Orient uniquement pour combattre Daech, autorisez-nous à mener ce combat (!!)car c'est un combat qui sert aussi vos intérêts" fin de citation. Dans son analyse, Foreign Policy voit à travers cette lettre un aveu, " aveu américain selon lequel la guerre anti Daech ne pourra être gagnée sans la participation de l'Iran ". mais les observateurs politiques vont plus loin , en y décelant un appel à l'alliance Iran /Etats Unis. le monde entier le sait, seule force capable de mettre au pas l'armada us dans le golfe Persique est le corps armé iranien. il va sans dire que la présence militaire us au Moyen remonte bien à l'avant apparition de Daech , au demeurant une créature de la Cia comme l'était à son temps Al Qaida, lequel a justifié les invasions irako afghanes du début de la fin du 20 . si le contenu de la lettre d'Obama s'avère vrai, il voudrait dire que l'Amérique obamiste a la ferme intention de faire entrer l'Iran dans son camp sous peine de déclencher une guerre totale contre l'un des rares Etats au monde à résister encore à l'Empire. les Américains ont d'ailleurs de multiples raisons pour vouloir cette adhésion : l'expérience irakienne et syrienne ont bien prouvé que l'Iran et ses alliés possèdent effectivement une " force terrestre capable de gagner " même dans des conditions extrêmes . en Irak, la présence des conseillers iraniens a changé en l'espace de trois mois l'allure des combats : l'armée irakienne en quasi débandade à la prise de Mossoul , s'en remis de ce choc et a passé d'une posture défensive à une posture offensive. et elle gagne centimètre par centimètre le terrain perdu. en Syrie, l'armée nationale résiste depuis trois ans et à l'aide de ses alliés , avance dans des régions stratégique. or ce qui manque aux Etats Unis d'Amérique dans ce qui est leur tentative de colonisation du Moyen Orient, c'est ce contingent terrestre. Mais les Pasdarans iraniens deviendront-ils un jour des supplétifs des Gi's dans la région? en d'autres termes quelle pourrait être la réponse du Guide Suprême de la révolution islamique à la lettre d'Obama? il y a un mois , le Guide Suprême iranien a déjà évoqué cet appel ç la coopération lancé par les Etats Unis à l'adresse de l'Iran : " par le biais de notre ambassadeur à Bagdad , les Américains nous ont demandé de prendre part à leur coalition. je m'y suis opposé pour la simple et bonne raison que les américains sont animés par de mauvaises intentions . leurs intentions ne sont pas claire set nettes et dans ce contexte comment pourrait -on coopérer avec eux. ... en Syrie aussi, les Etats Unis ont déclaré avec fracas la création d'une coalition anti Assad , mais leur coalition a systématiquement échoué sur tous les points . en Irak il en sera de même... les Etats Unis et Daech le savent d'ailleurs très bien : ce ne sont pas les frappes US ce qui ont brisé le dos à Daech. ce sont l'armée irakienne et les forces populaires qui l'ont fait ... " et le Guide d'ajouter : " à vrai dire, cette coalition est formée uniquement dans l'objectif de faire de l'Irak et de la Syrie un nouveau Pakistan. soit cet état doté d'un gouvernement et d'une armée forte mais qui permettent aux Etats Unis de l'agresser et de bombarder son sol. si les Américains font la même chose en Irak, qu'ils le sachent, les temps leur seront trop durs comme ils l'ont été il y a dix ans à l'époque de Bush" !!
L’Iran, capable d’éradiquer Daech en un clin d’œil (Chomsky)
L’intellectuel renommé américain, Noam Chomsky, critique Washington pour n’avoir pas coopéré avec l’Iran dans la lutte contre les terroristes de Daech. « Si Téhéran avait fait partie de la Coalition internationale anti-Daech, elle aurait éradiqué Daech en un clin d’œil », a-t-il souligné.
Selon l’agence de presse Fars, Noam Chomsky, intellectuel renommé américain, a déclaré, lors d’une interview accordée à Russia Today, que les Etats-Unis auraient dû agir via le Conseil de sécurité s’ils avaient respecté vraiment les lois internationales. « Les Etats-Unis auraient dû présenter au Conseil de sécurité le groupe terroriste de Daech comme étant une menace pour la paix mondiale et ils auraient dû demander à cette instance de répondre directement à cette menace. Dans ce cas-là, les Etats-Unis et aussi l’Iran auraient pu coopérer pour éradiquer les terroristes de Daech », a expliqué Noam Chomsky avant d’ajouter : « Les responsables irakiens réclament aide et assistance de l’Iran dans la lutte anti-Daech car l’Iran jouit d’une Force militaire puissante qui sera en mesure d’éradiquer Daech en un clin d’œil ».
M. Chomsky a ensuite souligné que l’Arabie saoudite est le plus importantt sponsor financier et idéologique de Daech. « La doctrine de Daech est la même doctrine des Wahhabites salafistes en Arabie saoudite », a réaffirmé l’intellectuel américain pour qui la Coalition internationale anti-Daech, dirigée par les Etats-Unis, est une coalition insignifiante et illégale.
NAM critique les atrocités israéliennes à Gaza
Le vice-président de l'Iran à l'Organisation des Nations Unies (ONU), Qolam Hussein Dehqani, qui a parlé au nom du NAM, a déploré que les attaques israéliennes provoquent le déplacement de près d'un demi-million d'habitants de l'enclave côtière assiégée.
" Cette phrase est émis non seulement par le grand nombre de victimes civiles palestiniennes, mais le nombre élevé de femmes, les enfants et les personnes âgées victimes de crimes récents à Gaza ", a déclaré Dehqani.
Dans des déclarations faites au Comité spécial de la décolonisation de l'Assemblée générale des Nations Unies, a déclaré que les attaques israéliennes, entre Juillet et Août, également détruit des maisons et des infrastructures de l'enclave côtière palestinienne.
" Le bombardement de la seule centrale électrique de Gaza, les hôpitaux, les systèmes d'eau et des sites de l'ONU ne sont pas seulement catastrophique, mais aussi constitue une violation flagrante des droits de l'homme ", a-t-il ajouté.
Le régime de Tel-Aviv, a dénoncé Dehqani, continue de violer les droits civils des Palestiniens, en particulier à Al-Qods (Jérusalem), ce qui explique pourquoi le nombre de détenus palestiniens est en augmentation depuis l'occupation des territoires palestiniens en 1967 Cisjordanie, y compris Al Qods.
Le diplomate persan critiqué le fait que compte actuellement plus de 850 000 prisonniers, dont 25 mineurs, dans les prisons du régime israélien sans procès ou frais.
Ailleurs dans son discours, il a déclaré que le député se félicite de l'envoi d’une délégation internationale de la Comité des droits de l'homme de l'ONU à Gaza pour enquêter sur les violations des droits de l'homme et les crimes du régime.
Dehqani a dit le député exige le régime israélien, immédiatement et sans aucune stipulation de libérer parlement palestinien, lever le blocus illégal de Gaza et ouvrir tous les passages pour les habitants de Gaza.
Autour de l'occupation israélienne du Golan, a déclaré le député demande au gouvernement d'Israël d'appliquer la résolution 497 du Conseil de sécurité des Nations Unies (CSNU), appelé «Le Golan syrien » et réitèrent dès que ses forces ont occupé cette région.
« Les gens ne seront jamais perdre son fort esprit hégémonique iranienne »
" Obama a déclaré que les sanctions Iran fait asseoir à la table de dialogue; Cette analyse est erronée “, a déclaré l'ayatollah Ahmad Khatami, après avoir déclaré que les pourparlers entre Téhéran et G5 + 1 dossier nucléaire du pays perse, a montré au monde que vous ne pouvez jamais faire confiance à la Maison Blanche.
" Certaines personnes nous ont accusés de provoquer l’hostilité. En effet, a ouvert la porte à des pourparlers de clarifier et de montrer qu'en aucune manière on peut faire confiance aux Etats-Unis “, a-t-il détaillé.
En outre, en réponse à certains responsables américains sur les différences qui empêchent Téhéran et Washington, même si les négociations viennent à un accord final, le clerc persan a confirmé que ces différences demeurent, depuis la solution de la question nucléaire, ne signifie pas que les personnes Iran perd son esprit résistant hégémonique.
Se référant à la baisse passage du gouvernement des États-Unis, Khatami a rappelé que " le monde n'a pas oublié américains accolades régime israélien à l’infanticide, à la création du groupe terroriste EIIL (Daesh en arabe) et les groupes terroristes en Syrie “.
Ailleurs dans son discours, rejeté la violence contre les musulmans chiites dans certains pays arabes, dont l'Arabie saoudite et Bahreïn, lors de l'anniversaire du martyre de l'Imam Hussein (que la paix soit sur lui), petit-fils du Prophète de l’Islam, Hazrat Mohamad (P).
En outre , le Président de la prière du vendredi à Téhéran a fait allusion à la récente vague de crimes commis par le régime israélien dans la Mosquée Al-Aqsa à Al-Qods ( Jérusalem ) , contre la population sans défense de la Palestine , puis critiquer position de certains pays de la région se limitait à condamner verbalement ces atrocités .
L'ONU adopte des sanctions contre l'ex-président Saleh yéménite
Le Conseil de sécurité de l'ONU a adopté vendredi des sanctions contre l'ancien président yéménite Ali Abdallah Saleh car il compromet la paix dans ce pays à l'instabilité chronique.
En l'absence d'objection au Conseil de sécurité, la demande américaine d'interdire à tous les Etats membres de l'ONU de délivrer des visas d'entrée à Ali Abdallah Saleh, président du Yémen de 1990 à 2012 est entrée en vigueur vendredi, a annoncé la présidente lituanienne du comité des sanctions.
Ces sanctions interviennent après la manifestation vendredi à Sanaa de milliers de chiites contre l'ancien président Saleh, à la tête du pays de 1990 à 2012.
Le parti de M. Saleh, le Congrès populaire général (CPG), avait appelé ses partisans à descendre dans la rue et mis en garde contre toute sanction qui ne ferait, selon lui, qu'exacerber la crise au Yémen.
M. Saleh avait quitté le pouvoir au terme d'une année de contestation populaire contre son régime, à laquelle avaient largement participé les chiites, dits houthis.
Pourquoi Netanyahu est contre un accord nucléaire avec l’Iran ?
Netanyahu et les dirigeants de certains pays arabes du sud du golfe Persiques’opposent un accord nucléaire entre les 5+1 et l’Iran, quel que soit son contenu.
A moins de vingt jours au délai du 24 novembre pour un accord nucléaire entre l’Iran et les 5+1, Robert Hunter, ancien diplomate américain qui était autrefois représentant de Washington auprès de l’OTAN et responsable des affaires du Moyen-Orient et de l’Europe occidentale au Conseil de la sécurité nationale des Etats-Unis, a écrit que si les six puissances et l’Iran n’arrivent pas à un accord global sur le programme nucléaire iranien avant le 24 novembre, il est possible qu’ils prolongent les pourparlers au-delà de cette date au lieu d’abandonner les discussions. « J’ai travaillé pendant plus de trente ans dans le domaine des évolutions politiques du Moyen-Orient, et j’ai appris que la réussite de ces négociations dépendent, en grande partie, du fait que les dirigeants israéliens cessent de croire que pour bénéficier du soutien de Washington, il faut qu’il y ait un ennemi commun pour les Etats-Uis et Israël », a-t-il déclaré.
Selon lui, les négociations nucléaires entre l’Iran et les 5+1 ont des enjeux très importants : écarter l’option d’une confrontation militaire en raison du dossier nucléaire de l’Iran, mettre fin aux inquiétudes des Israéliens concernant une éventuelle attaque nucléaire iranienne. En outre, il croit que la réussite des pourparlers nucléaires rapprochera l’Iran de la communauté internationale. Selon Robert Hunter, si l’équipe de la sécurité nationale du président Barack Obama réussissait à arriver à un bon accord nucléaire avec l’Iran, cela renforcera en même temps la sécurité nationale des Etats-Unis et du régime israélien. Mais selon cet ancien diplomate américain, le régime sioniste et les pays arabes du sud du golfe Persique ont des points de vue différents, notamment en ce qui concerne l’Arabie saoudite. Les dirigeants de ces pays arabes veulent que l’Iran reste éternellement isolé du monde extérieur. La propagation des pensées révolutionnaires de l’Iran dans la région soulèvent sérieusement une question importante sur la position et la puissance régionales de Téhéran. Comment ces pays arabes pourront-ils rivaliser la puissance iranienne si Téhéran voulait vraiment entrer dans la logique des rivalités régionales ?
La réponse du Premier ministre du régime sioniste à cette question est simple et claire : D’après Benyamin Netanyahu, il faut se passer de tout accord nucléaire avec l’Iran, même si cet accord assurerait, en partie, la sécurité des autres. L’Arabie saoudite et les autres partenaires silencieux de Netanyahu sont parfaitement d’accord avec le Premier ministre israélien. Dans ce sens, le régime sionistes et les pétromonarchies du sud du golfe Persique espèrent que le congrès américain soutienne leur position anti-iranienne en entravant le processus de la conclusion d’un accord nucléaire éventuel avec la République islamique d’Iran. En outre, Tel-Aviv fait tout pour empêcher l’allégement des sanctions imposées à Téhéran. Cependant en dépit de l’influence des lobbies pro-israéliens sur les congressistes américains, le président Barack Obama dispose d’une liberté d’action assez importante dans ce domaine.
Cependant, il faut dire que les Etats-Unis ne disent pas le dernier mot en ce qui concerne la levée des sanctions contre l’Iran, car dès la conclusion d’un accord éventuel avec Téhéran, les portes s’ouvriront sur les investisseurs et les hommes d’affaires qui attendent l’autorisation des autorités politiques pour reprendre leurs activités économiques et commerciales en Iran. Ce sont surtout les hommes d’affaires européens qui attendent ce moment, tandis que le secteur privé américain soutient à son tour la levée des sanctions qui les interdisent d’entrer sur le marché iranien. Il est certain que ce processus changera beaucoup l’opinion de la communauté internationale sur l’Iran. Pourtant, il faut admettre qu’un accord nucléaire avec l’Iran ne mettra pas définitivement fin aux inquiétudes des dirigeants américains. Si l’Iran et les Etats-Unis ont des points de vue qui les rapprochent l’un de l’autre à propos de la stabilité de l’Afghanistan ou la lutte contre les terroristes extrémistes de Daech, ils ont des positions radicalement opposés au sujet de la Syrie et le Hezbollah libanais. En outre le président des Etats-Unis Barack Obama doit rassurer le plus vite possible le régime israélien et les gouvernements arabes du sud du golfe Persique quant à leur sécurité. Si le monde était rassuré que l’Iran ne cherche pas à se doter de l’arme atomique, tout le monde comprendra que la très grande quantité d’armements que les pays arabes du sud du golfe Persique ont achetés aux Etats-Unis n’ont aucune utilité. Ce qui inquiète particulièrement ces pays c’est le dynamisme économique intérieur de l’Iran. De ce point de vue, aucun pays de la région ne peut rivaliser l’Iran. En outre, le pays a un très grand potentiel pour exporter sa culture au-delà du monde chiite.
La dépendance que les Israéliens ressentent par rapport aux Etats-Uins remonte à il y a plusieurs décennies. En 1979, quand l’Egypte et Israël ont signé l’accord de paix de Camp David, tout le monde a compris que l’éventualité d’une guerre éclair de la part des Arabes contre le gouvernement israélien était exclue pour toujours. C’est là que les Israéliens se sont inquiétés quant à l’avenir de leurs liens stratégiques avec les Etats-Unis. Dans ce sens, les Etats-Unis ont essayé de trouver une alternative au danger arabe pour renforcer leurs relations stratégiques avec Washington. Les Israéliens ne veulent pas que les Etats-Unis soutiennent Tel-Aviv et s’engagent à assurer la sécurité des Israéliens uniquement pour les questions culturelles, l’Holocauste, la religion ou les valeurs démocratiques. Les Israéliens souhaitent que le soutien à Israël devienne un principe de la stratégie militaire et défensive des Etats-Unis. Selon cette logique, les Etats-Unis et Israël doivent avoir les intérêts nationaux similaires.
Robert Hunter écrit : « Après l’accord de paix de Camp David en 1979, quand les forces de l’armée israélienne se sont retirées du Sinaï, une réunion stratégique entre les responsables américains et israéliens a été annulées. Le Premier ministre israélien a vivement protesté auprès du secrétaire d’Etat américain. A cette époque-là, j’accompagné le secrétaire d’Etat lors de sa visite en Israël. Il m’a demandé de trouver la raison de la colère des Israéliens. J’ai compris que le Premier ministre israélien était furieux car le Pentagone n’avait pas accueilli convenablement les officiers de l’armée israélienne à Washington. Après la conclusion de la paix entre Israël et l’Egypte. Les Israéliens sentaient qu’il fallait qu’il y ait un ennemi commun pour Tel-Aviv et Washington. Ils ont trouvé cet ennemi commun en la personne de Saddam Hussein, ancien dictateur de Bagdad. C’est pourquoi quand les Etats-Unis ont renversé le régime de Saddam Hussein en 2003, les Israéliens exprimé un double sentiment de joie et de regret ; car la chute de Saddam Hussein les privait de l’élément qui devaient rapprocher les intérêts américains et israéliens. Plus tard, les dirigeants israéliens ont décidé que cet ennemi commun pour les Etats-Unis et le régime de Tel-Aviv doit être cherché dans le programme nucléaire de la République islamique d’Iran.
Robert Hunter ajoute que pour des raisons politiques, Israël prétend toujours que son existence est un bien stratégique pour les Etats-Unis. Les Américains sont constamment préoccupés par les réactions et les comportements particuliers des dirigeants israéliens, mais ils évitent de le dire ouvertement car ils savent que cela vexera psychologiquement les Israéliens qui ont besoin de sentir qu’ils sont importants pour les Etats-Unis. Selon cette logique, si le président des Etats-Unis Barack Obama arrive à conclure un accord nucléaire global avec l’Iran, il se sentira obligé de donner quelques concessions aux Israéliens aussi : la vente de plus d’armements aux israéliens, des consultations régulières avec les autorités de Tel-Aviv à propos des questions régionales, et de donner une marge de manœuvre plus large à Benyamin Netanyahu au sujet de la bande de Gaza et l’avenir de la question palestinienne.
"Mais ouvrez les yeux, l'Intifada est déjà là"!!(Maariv)
le journal israélien citant un responsable sécuritaire affirme : " l'intifa a déjà commnecé et nous sommes en phase de prendre des mesures préventives et notre objectif consiste à calmer autant que faire se peut la situation" " la situation sécuritaire va de pire en pire et on s'attend à un pic vers le week end, dit ce responsable sécuritaire
"' sur le terrain le train urbain reliant Jafaat à Hathamousht traverse les stations Basqat zif et la mairie sans qu'un seul israélien se trouve à son bord, ce qui montre à quel point les colons ont peur d'avoir à revivre une nouvelle attaque similiaire à celle du mercredi. apès plusieurs tentative d'écrasement de colons par voiture, on peut très bien s'apercevoir qu'il y a quelques chose de changé: et bien l'intifada est là "jeudi de très violents combats ont eu lieu dans la garre à Naplouse . un gardien qui voulait fouiller un jeune palestinien a déclenché des heurts entre palestiniens et policiers.
Kobani : la nouvelle stratégie d'Erdogan?
Un haut commandant du PKK estime qu’après la défaite de Daech devant les portes de Kobani, la Turquie attend que la ville s’effondre de l’intérieur.
Selon le quotidien Al-Charq al-Awsat, le numéro deux du Parti des travailleurs du Kurdistan (PKK), Cemil Bayik a déclaré que l’objectif d’Ankara est de faire réalisé sa proposition concernant l’envoi des forces de la soi-disant Armée syrienne libre (ASL, opposition) à Kobani, pour que la ville qui a longtemps résisté aux terroristes de Daech s’effondre de l’intérieur. Cemil Bayik a déclaré : « Les hommes de l’ASL étaient déjà présents à Kobani pour faire la guerre contre les Kurdes, mais le président turc Recep Tayyip Etrdogan veut envoyer à Kobani d’autres unités de l’ASL qui ont des relations très proches avec l’armée turque, pour que ces forces réalisent les politiques d’Ankara dans cette région kurde de la Syrie. Néanmoins, aujourd’hui tout le monde connaît le jeu des Turcs. »
Le numéro 2 du PKK a ajouté que la Turquie a ses propres éléments tant parmi les membres de Daech que de l’ASL. Il estime que le gouvernement d’Ankara entre dans un jeu très dangereux, mais n’obtiendra aucun succès, car la résistance des Kurdes à Kobani a trouvé une dimension internationale et le jeu de la Turquie ne pourra pas la faire briser. Il a estimé que la Turquie soutient les terroristes de Daaech plus que les pays comme la Jordanie, l’Arabie saoudite ou le Qatar. D’après Cemil Bayik, il est vrai que l’Arabie saoudite et le Qatar soutiennent financièrement les terroristes de Daech, et que la Jordanie leur offrent une aide politique, mais la Turquie les derrière les terroristes de Daech et leur offrent tous ses moyens politiques, militaires et financiers.
Par ailleurs, le journal turc Hurriet a écrit que le Moyen-Orient est aujourd’hui le théâtre de l’application d’un plan qui déterminera le sort des millions d’habitants de la région pour plusieurs décennies, et il est possible que dans ce processus certains Etats de la région soient effacés de la carte en tant qu’entité étatique. D’après le journal turc, si la Turquie avait été membre à par entière de l’Union européenne, elle aurait devenue un allié stratégique réelle de l’Europe et des Etats-Unis, mais ce n’en est pas le cas aujourd’hui. Par conséquent, la position adoptée par les Etats-Unis quant aux événements de Kobani montre que les Etats-Unis souhaitent des changements au niveau du leadership politique de la région, et que la Turquie pourrait faire partie des changements souhaités par la maison Blanche.
Condoléances, pour le martyre de l'Imam Zayn al-Abidine (AS)
Le 12 du mois de Muharram, coïncide avec l'anniversaire de la mort en martyre d'Ali Ibn Hossein nommé Zayn al-Abidine (la perle des dévots) et As-sajjad, 4ème Imam des Chiites du monde. Né, en l'an 38 de l'Hégire lunaire, l'Imam Zein-ol Abedin tomba en martyr, le 12 du mois de Muharram de l'an 95 de l'Hégire lunaire (VIIe siècle de l'ère chrétienne). HAJIJ tient à présenter, à l'occasion de ce triste événement, ses condoléances à tous les Musulmans, notamment, les Chiites et les hommes épris de liberté.