تقي زاده

تقي زاده

Le Prophète (s) répondit à quelqu'un qui l'interrogeait au sujet du Lundi: «En ce jour-là, je suis né.» Ce jour du lundi honore le mois de Rabi-ul-Awwal parce que c'est le jour du Prophète (s) ... et il a dit : «Je suis le Maître des enfants d'Adam et je dis cela sans orgueil»... et il a dit: «Adam et toute sa descendance seront sous ma bannière le jour du Jugement.» 

Ces hadiths ont été transmis par Boukhari et Mouslim, jugés dignes de confiance par la communauté sunnite. Boukhari et Mouslim acceptent donc la célébration du ‘’Mawlid’’ hebdomadaire chaque lundi du mois de Rabi-ul-awwal . Et, Mouslim cite dans son hadith que le Prophète(s) a dit : «Je suis né un lundi et le premier message m'est parvenu un lundi.» Voilà qui est bien dit ! Ce ne sont point les chiites et les adeptes des ‘’Tariqas’’ qui ont écrit ces affirmations. Le Prophète (s) célébrait donc le jour de sa naissance et remerciait Allah pour la grande faveur de l'avoir fait naître en jeûnant le lundi comme cela est mentionné dans le hadith de Abou Qatada. Cela signifie que le Prophète (s) exprimait sa joie pour ce jour par le jeûne, qui est une forme d'adoration.

Depuis ce temps, toute sorte d'adoration pour marquer ce jour est acceptable. Même si nous changeons la forme (de l'acte pour exprimer sa joie), l'essence reste la même. Partant de là, jeûner, nourrir les pauvres, se rassembler pour louer le Prophète (s) ou se remémorer ses vertus et son excellent caractère, tout ceci est considéré comme une commémoration du jour de sa naissance. 

Le Prophète (saw) commémorait l'anniversaire des autres Prophètes (as).
Le Prophète (saw) commémorait le jour et le lieu de naissance des Prophètes qui l'ont précédé. Parlant de la grandeur du vendredi, le Messager d’Allah a dit dans son hadith: «En ce jour, Allah créa Adam.»
 Même en s’en tenant aux dires de nos frères sunnites, ceci signifie que le jour du vendredi est commémoré parce qu’Allah créa Adam en ce jour. En d'autres termes, ce jour est important du fait qu'il vit la création d'Adam (s), prophète et père de tous les êtres humains. Qu'en est-il donc du jour où le plus grand des Prophètes et le meilleur de l'humanité fut créé? Le Prophète(s) a dit : «En vérité, Allah me fit le sceau des Prophètes pendant qu'Adam était entre eau et argile.». 

Le Prophète commémorait le lieu de naissance des autres prophètes.
Un hadith chez les savants sunnites Bazzar, Abu Yala, et Tabarani, déclaré authentique par Ibn Ajar Haythami et Ibn Ajar Asqalani, relate qu'à la nuit de l'Isra' et duMiraj (l'ascension nocturne), l'ange Gabriel ordonna au Prophète (saw) de prier deux rakats à Bayt Lahm (Bethléem), puis il lui dit : «Sais-tu où tu viens de prier? » Lorsque le Prophète lui demanda : « Où? », il lui dit : « A l'endroit où Issa (Jésus) est né.»
 L'obligation d'accroître notre amour pour le Prophète et de l'honorer
Allah demande au Prophète (saw) de rappeler à sa Communauté qu'il est primordial, pour ceux qui prétendent aimer Allah, d'aimer aussi le Prophète (saw) : «Dis-leur : ‘’Si vous aimez Allah, suivez-moi (et aimez-moi et honorez-moi) et Allah vous aimera’’» (3:31). 
La célébration du ‘’Mawlid’’ est motivée par cette obligation d'aimer le Prophète (saw), de lui obéir, de se rappeler de lui, de suivre son exemple, et d'être fiers de lui comme Allah l’est, car Il l'exalte dans le Coran avec ces mots : «En vérité, tu es (O Mouhammad) d'un caractère sublime (68:4).» L'amour pour le Prophète (saw) est l'élément qui différencie les croyants dans la perfection de leur ‘’iman’’ (foi).
mardi, 24 novembre 2020 23:01

Hadith du Prophète saws

Le Noble Prophète (P) recommanda à son fidèle compagnon Abû Tharr al-Ghifârî:

«O Abû Tharr! Demande-toi des comptes avant qu'on te les demande, car ce sera plus facile pour toi, lorsque tu seras interrogé demain; mets-toi dans la balance avant qu'on ne t'y mette et prépare-toi pour la Grand Exposition, où rien ne pourra être caché à Allah!

»O Abû Tharr! Un homme ne saurait être considéré comme pieux avant de s'être demandé des comptes d'une façon plus tatillonne que ne le ferait un associé avec son coassocié. Qu'il s'interroge sur l'origine de ce qu'il mange, de ce qu'il boit et de ce qu'il porte! L'a-t-il obtenu d'une façon légale ou illégale?!

»O Abû Tharr! Lorsque quelqu'un ne se soucie pas de la façon dont il a obtenu ses gains, Allah ne se soucie pas de quelle façon IL le fera entrer en Enfer!»

Pourquoi célébrer la naissance du noble Prophète (pslf)


Il est heureux de constater qu’aujourd’hui, à travers le monde, de milliers de savants et de communautés de l’islam voient le ‘’Mawlid’’ comme un évènement heureux et le fêtent avec toute la considération et la ferveur qu’il faut. Il n’y a qu’une minorité de  takfirites,…) qui s’opposent véhémentement à la célébration du ‘’Mawlid’’. Il suffit de voir le saint Coran.
N’ont-ils pas vu les sublimes versets par lesquels Jésus (Issa Ibn Mariam) annonce la venue de Mouhammad (saw) comme étant un évènement heureux, de réjouissance ? Le béni fils de Dame honorable Mariam et non moins grand Prophète de Dieu s’exclame, en effet : « …ö Enfants d’Israël ! Je suis le Messager d’Allah envoyé à vous, confirmant ce qui a été ravalé avant moi dans la Thora, et annonçant la bonne nouvelle : l’arrivée, après moi, d’un Prophète du nom d’Ahmad (le Loué ou le Très Glorieux)… » (sourate 61, verset 6).
On voit la joie, le sourire large de Jésus annonçant l’arrivée après lui du Prophète glorifié, Ahmad, notre Maître Mouhammad(sawas).

Le noble Prophète d'Allah (Pslf)

L’imam Khamenei dit: L'existence brillante..

<< Je dois dire que la parfaite connaissance du noble Prophète nous est impossible. Sa création est beaucoup plus élevée que toute l'humanité de toute l'histoire. Il a dépassé les frontières matérielles. Il est au-delà de ce que l'Homme pourrait imaginer, sentir, comprendre par ses sens, son intelligence et ses expériences.

Même s'il n'existait aucun verset et aucun hadith ou signe religieux, l'Homme pourrait comprendre cette vérité par le raisonnement. C'est une notion très élevée. Ceux qui sont familiers à ces notions, pourront voir un très petit rayon de sa luminosité. Nous comprenons cette créature bénie par nos sens.

Dans ces mêmes dimensions que les hommes pourraient comprendre, il n'est pas comparable avec les grandes personnalités. Par exemple l'Imam Ali (béni soit-il) qui a attiré l'attention des élites du passé et d'aujourd'hui qui le considèrent comme un être fabuleux, cette même grande personnalité est comme un enfant et un élève devant le Prophète et lui-même ne se prend pour rien devant le Prophète. L'existence du noble Prophète est comme un océan infini où Ali (Psl) s'égare.

De ce fait, l'on peut deviner la personnalité grandiose du Prophète (béni soit-il). >>


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* (Propos tenus l'occasion de la bienheureuse naissance du Prophète et de l'Imam as-Sadeq (Psl), lors d'une rencontre avec les participants à la conférence de l'unité islamique, 23 juillet 97)

mardi, 24 novembre 2020 22:55

Hadith du Prophète saws

Le Noble Prophète (P) recommanda à son fidèle compagnon Abû Tharr al-Ghifârî:

«O Abû Tharr! Demande-toi des comptes avant qu'on te les demande, car ce sera plus facile pour toi, lorsque tu seras interrogé demain; mets-toi dans la balance avant qu'on ne t'y mette et prépare-toi pour la Grand Exposition, où rien ne pourra être caché à Allah!

»O Abû Tharr! Un homme ne saurait être considéré comme pieux avant de s'être demandé des comptes d'une façon plus tatillonne que ne le ferait un associé avec son coassocié. Qu'il s'interroge sur l'origine de ce qu'il mange, de ce qu'il boit et de ce qu'il porte! L'a-t-il obtenu d'une façon légale ou illégale?!

»O Abû Tharr! Lorsque quelqu'un ne se soucie pas de la façon dont il a obtenu ses gains, Allah ne se soucie pas de quelle façon IL le fera entrer en Enfer!»

mardi, 24 novembre 2020 22:55

Pour toi ma soeur voilée

Pour toi ma sœur voilée,
Toi qui ne laisse pas sa beauté se dévoiler,
Quand je t'ai demandé comment as-tu franchi le pas,
Tu m'a répondu : « C'est Allah qui m'a donné la Foi ».
Je t'ai regardée, touchée par de tels mots,
J'ai senti alors que le voile serait le remède à tous mes maux,
Je ne t'avais jamais trouvé aussi belle qu'avec le foulard,
Je voulais te ressembler, et le soir devant le miroir,
J'essayer des Hijaab, j'en achetais en secret,
Plus les jours passaient, plus l'envie grandissait,
Tu m'as encouragée, tu m'as guidée,
Ton oreille était toujours là pour m'écouter,
Tu as toujours répondu à toutes mes questions,
J'ai toujours trouvé une excuse bidon pour repousser cette obligation,
Comment ne pas obéir à Allah après tout ce qu'il nous offre ici bas ?
Comment trouver l'excuse du « On est pas dans un pays ou l'on peut faire notre loi » ?
Fini la décadence, cette fois ci je me lance,
Premier jour voilée, contrairement à ce que l'on peut penser,
Je ne me suis jamais sentie autant en sécurité,
Désormais le Hijaab est mon unique bouclier


"Ô Seigneur ! Aide-moi à T’invoquer, à Te remercier et à T’adorer de la meilleure manière."

اللّهُـمَّ أَعِـنِّي عَلـى ذِكْـرِكَ وَشُكْـرِك ، وَحُسْـنِ عِبـادَتِـك

Allâhumma a3innî 3alâ dhikrika, wa shukrika, wu husni 3ibâdatik. 

Maouloud Mubarak 
 
Dieu dit: « Réjouissez-vous du Prophète (saw) »
Se réjouir de la venue du Prophète (saw) à l'humanité, « Prophète envoyé comme miséricorde pour les mondes », est avant tout  une obligation ordonnée par Allah dans le saint Coran pour qui sait bien comprendre la recommandation suivante : «De la grâce d’Allah et de Sa miséricorde, qu'ils se réjouissent donc!» (Younus 10:58). Cet ordre fut révélé parce que la joie rend le cœur reconnaissant de la miséricorde d'Allah. Et y a-t-il plus grande miséricorde de la part de Dieu que de nous envoyer le Prophète de la miséricorde (saw), auquel Il s'adresse en ces termes: «Nous ne t'avons envoyé que par miséricorde pour les univers» (Les prophètes 21:107) ? Du fait que le Prophète (s) a été envoyé comme une miséricorde à toute l'humanité (aux mondes, à l’univers selon l’esprit et la lettre du saint Coran), il incombe non seulement aux musulmans, mais à tous les êtres vivants, de se réjouir de sa personne.

 Ne remontant pas à Dieu, pas davantage aux Prophètes antérieurs : l’annonce faite Issa Ibn Mariam suffit à prouver que la venue de Mouhammad (saw), qui n’est pas sans sa naissance, est une raison d’espoir, d’espérance, de salut Jésus a, par l’heureuse annonce, réjouit le cœur des enfants d’Israël, les invitant à préparer le moment attendu, à préparer la fête, si l’on peut s’exprimer ainsi. Mais quelle ne fut l’attitude désobligeante des enfants d’Israël lorsque Mouhammad (saw) vint Dieu témoigne : « Mais lorsque celui-ci (le Prophète du nom d’Ahmad, notre très cher Mouhammad) est venu avec les preuves évidentes, les mécréants s’écrièrent : ‘’Magie avérée !’’ » (toujours sourate 61, verset 6). A l’annonce faite par Jésus et à la réalisation de la promesse, les enfants d’Israël ont ainsi répondu par l’ingratitude qui rime avec la mécréance.
 
MAOULOUD MABROUK

بسم الله الرحمن الرحيم

Extraits sur la Prière vue par une française convertie.

"Ce trésor est trop précieux pour y mettre des barrières. Je ne sais pas qui tu es, ce que tu sais, ce que tu fais, si tu crois ou non en notre Dieu qui a tout créé. Fais-toi confiance, laisse les mots te porter. Si tu me lis, c’est que tu es prêt à embarquer…
Que Dieu me pardonne si quelques erreurs se glissent.

Tu le sais peut-être, l’Islam est composé de cinq piliers qui forment les fondements de notre religion. Cinq piliers sur lesquels s’appuyer de toutes ses forces pour construire, si Dieu le veut, les bases d’un édifice solide. Ils sont comme les fondations d’une maison. Lorsque les fondations sont friables, tout s’effondre. Et c’est du 2ème pilier que j’aimerais te parler : la Prière.

La prière reste pour les non-croyant·e·s un mystère. Quand mon père ose enfin me poser des questions, il me demande : tu pries cinq fois par jour ? Vraiment ? Et tu pries comme les hommes ? Comme on voit dans les films ? Oui Papa, comme les garçons et 5 fois par jour.
Pour nous, c’est un cadeau auquel nous avons tous droit équitablement. Femmes et hommes.

Je t’écris à toi qui, peut-être, ne connais pas encore la saveur d’une prière. J’aimerais t’aider, si Dieu le veut, à imaginer, à goûter les délices de ce moment si particulier.

Qu’est-ce qu’une prière ? Je vais tenter de la décrire comme je la ressens et comme je suis presque sûre que chacun·e d’entre nous l’a déjà vécue.

La vie est une alternance perpétuelle d’événements riches en émotions : joie, tristesse, bonheur, colère…
Des émotions que nous avons parfois un besoin insoutenable de partager avec nos proches.

Souviens-toi d’un moment empreint d’une émotion forte : une joie immense (comme la naissance d’un enfant) ou une tristesse profonde (comme la perte d’un être cher). Ce moment où l’on sent que personne ne peut nous aider ou ne peut nous comprendre. Et en même temps, c’est justement le moment où l’on aime avoir la bonne oreille pour nous écouter, la bonne épaule pour se reposer.

Pense alors à la personne à qui tu te confies. Dans ces moments où tu sens qu’elle est la seule à pouvoir te comprendre : ta mère, ton père, ta femme, ton mari, ta sœur, ta meilleure amie… ?

Imagine maintenant que ce moment est tellement lourd que tu as besoin de l’appeler une, deux, cinq fois par jour. Peut-être plus. Parfois tard, la nuit. Et cela, plusieurs jours d’affilée. C’est trop dur à porter, tu as besoin d’elle, de lui, de son soutien, de ses mots.

Combien de temps crois-tu que cet être si précieux à tes yeux accepte que tu le sollicites autant ? Deux, trois jours, une semaine, un mois… ? Il arrive un temps où il ne pourra plus t’écouter autant. Non pas qu’il ne t’aime plus, mais qui peut supporter cela ?

Pour d’autres, dans ces terribles moments, c’est l’isolement qui est source d’apaisement. Tu te mets alors à chercher au plus profond de toi des solutions. Tu essayes de comprendre : « Comment, pourquoi, grâce à quoi supporter tout cela ? ».

Que tu préfères être seul·e ou te confier, je vais te partager un secret…
Je connais Celui qui est Le meilleur des conseillers, Celui qui a la réponse à toutes tes questions. Il s’appelle Allah, exalté soit-Il. Et la prière est l’un des moyens les plus purs pour Le contacter.

Imagine dans ces moments d’épreuves pouvoir te confier, t’adresser à un être qui ne se lasse jamais. Il ne t’en veut pas de t’énerver, de pleurer ou même de douter de Lui et de Ses réponses. Lorsque tu lui demandes pardon, Il te pardonne sans concession.

Qui d’entre nous est capable de pardonner si entièrement ? As-tu déjà ressenti la valeur d’un pardon que l’on t’adresse ou que tu donnes sincèrement ?

Plus tu reviens vers Lui, plus tu Lui demandes de l’aide, plus Il est heureux. Sa porte est toujours ouverte. Jour et nuit. Aussi souvent que tu le veux : cinq, dix fois par jour. Indéfiniment.

Voilà pourquoi je prie. Son écoute est toujours sincère et ses conseils sont justes. Cette prière, cinq fois par jour, qui pour toi peut sembler un poids, est en fait la plus belle manière de s’alléger. Qui possède un si fidèle compagnon ?

Maintenant que tu comprends pourquoi je prie, je souhaite te faire goûter à quelques délices de ces précieux instants. Parfois je prie seule, parfois en groupe, dans des lieux improbables, en pleine forêt aussi bien qu’à la mosquée.

La prière se fait obligatoirement à certains moments. Avant que le soleil ne se lève ou lorsqu’il se couche, par exemple. Quel plus beau spectacle pour la méditation ? Les oiseaux aussi sont là. Je les entends également partager quelques mots avec Notre Seigneur bien-aimé.

Quand je me rends à la mosquée, l’ambiance est particulière. Je sens l’odeur des muscs lorsque je me rapproche. L’air semble plus frais. Déjà, le corps se relâche… En paix.

La prière a ses codes, ses mouvements.
L’imam commence… Le silence se fait. Des centaines de personnes et pourtant…
Il récite les paroles de Celui qui nous aime, qui nous connaît comme nous ne nous connaîtrons jamais.

Même si je ne comprends pas tout, chaque mot que je capte est une bénédiction.  Lorsqu’arrive enfin le moment de la prosternation, que notre front touche le sol, nous nous livrons.

Je lui dis ce qu’Il sait déjà et j’entends toutes ces femmes qui chuchotent, qui pleurent parfois, tout autour de moi. Peut-être sommes-nous plusieurs à Lui demander la même chose, à Lui demander Son Pardon ? Une prière est-elle plus entendue lorsqu’elle est faite à l’unisson ?

Chaque prosternation est une libération. J’imagine ce sac rempli de péchés, lourd à porter, qui, lorsque mon front touche le sol, se vide, glisse de mon dos peu à peu… Et au moment de se redresser, il n’y a plus de fatigue. Je repars de la mosquée, le corps allégé, le cœur apaisé.

Chaque prière a sa saveur. Chaque prière a son secret. Peut-être que tu le découvriras si tu essaies. Tente de te tourner vers Lui. Et qui sait, Il mettra sûrement quelqu’un sur ton chemin pour t’accompagner. Peu importe comment tu le fais…

Je vais te confier un dernier secret. Avant de me convertir, je priais. Je ne savais pas comment, pourquoi, ou vers qui exactement, mais je Le sollicitais souvent. Je tournais mon regard vers le ciel, la nuit et je Lui demandais de l’aide. Je ne pouvais pas rêver de réponse plus parfaite que cette conversion…
Il est tout près. Merci mon Dieu.

D’ailleurs, écoute ce qu’Il te dit à ce sujet-là :

?"Et quand Mes serviteurs t’interrogent sur Moi. Alors Je suis tout proche : Je réponds à l’appel de celui qui Me prie quand il Me prie. Qu’ils répondent à Mon appel et qu’ils croient en Moi, afin qu’ils soient bien guidés."
Sourate 2, verset 186

"Nous avons effectivement créé l’Homme et Nous savons ce que son âme lui suggère et Nous sommes plus près de lui que sa veine jugulaire."
Sourate 50, verset 16

Non, ne t’inquiète pas, ce n’est pas si dur de prier cinq fois. C’est un cadeau à la valeur inestimable.
Je te souhaite à toi aussi de connaître, un jour, ce moment de paix."

STEPHANIE GT, Kinésithérapeute.

Un homme est venu vers Abu Ja'far (l'Imam Al Baqir) et lui demanda :

"Informe-moi sur l'instant où est apparu ton Seigneur !"

L'Imam (as) dit alors :

*"Malheur à toi ! Cela se dit d'une chose qui n'a pas été auparavant. Mon Seigneur, béni et exalté soit-IL, est et demeure vivant sans comment. IL n'a pas de "IL était". IL n'a ni d'existant antérieur, ni de comment, ni de où. IL n'est ni à l'intérieur ni au-dessus d'une chose. IL ne s'est pas attribué un lieu, ni devenu puissant après avoir créé les choses, ni en état de faiblesse avant de créer les choses, ni en état de solitude avant de donner forme aux choses. IL ne ressemble à aucune chose. IL n'était pas dépourvu de royaume avant la fondation du royaume, ni IL n'en sera dépossédé après sa disparition. IL demeure vivant hors du fait de vivre, Il est Le Souverain Tout-Puissant avant même de créer chaque chose, et Le Souverain Tout-Puissant après avoir fondé l'Univers.*

*IL n'a pas de comment à Son existant, ni de où. IL n'a pas de limites. IL n'est pas connu par la comparaison. IL ne s'affaiblit pas dans Sa Permanence. IL ne s'effondre face à aucune chose mais c'est plutôt toutes les choses qui s'effondrent face à Sa crainte. Il est vivant sans début de vie, existant sans qualificatif, sans comment limité, sans 'où' qui Le situe, sans lieu voisin d'un autre lieu. IL est Le Vivant connu, Le Souverain à qui appartient La Puissance continuelle et La Souveraineté. IL a fondé tout ce qu'IL a voulu au moment qu'IL a décidé par Sa Volonté. IL ne peut être ni limité ni fragmenté, ni sujet à disparaître. Il est Le Premier sans comment. IL est Le Dernier sans où, alors que toute chose est périssable sauf Sa Face.*

*À Lui appartiennent la Création et l'Ordre. Béni soit Dieu, Seigneur des Mondes ! Malheur à toi, ô questionneur ! Mon Seigneur ne peut être perçu par l'effort d'imagination ni par des ressemblances ni par des suppositions. IL ne fait preuve d'aucun sentiment de perplexité face à une chose, rien ne Lui est attenant. IL ne subit l'effet d'aucun événement. Il n'est questionné sur rien. IL ne regrette rien. IL n'est sujet ni à la fatigue ni au sommeil. A Lui appartient tout ce qui se trouve dans les Cieux, sur la Terre, entre les deux et sous terre."*

Source : Al Kafi, Vol.1, le livre de l'Unicité, page 111, hadith 235.

Le président français est critiqué pour ses propos sur les caricatures du Prophète. Dans plusieurs pays, manifestations et appels au boycott se multiplient.

Le Monde avec AFP Publié hier à 21h25, mis à jour hier à 22h35
Temps deLecture 4 min.

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Des manifestants brûlent un portrait d’Emmanuel Macron en Libye, le 25 octobre. MAHMUD TURKIA / AFP
Le président de la République française, Emmanuel Macron, est depuis quelques jours sous le feu des critiques d’une partie du monde musulman, après ses propos sur les caricatures du prophète Mahomet. Lors d’un hommage rendu au professeur d’histoire-géographie assassiné Samuel Paty, mercredi à la Sorbonne, Il avait ainsi promis « ne pas renoncer » à ces dernières. Un outrage pour certains dirigeants politiques et religieux, élus mais aussi de simples citoyens.
La France a demandé, dimanche 25 octobre soir, aux gouvernements des pays concernés par cette vague de contestation à faire « cesser » les appels au boycott des produits français et les manifestations, provenant, selon Paris, d’une « minorité radicale ». Les autorités françaises souhaitent aussi que ces derniers s’engagent à « assurer la sécurité » des Français vivant sur leur sol.

« La liberté, nous la chérissons », écrit Macron sur Twitter

Dimanche soir, Emmanuel Macron s’est exprimé sur Twitter en trois langues, fait rare. « Notre histoire est celle de la lutte contre les tyrannies et les fanatismes. Nous continuerons », a écrit le président de la république, également cible d’attaques directes de son homologue turc, Recep Tayyip Erdogan.

« La liberté, nous la chérissons ; l’égalité, nous la garantissons ; la fraternité, nous la vivons avec intensité. Rien ne nous fera reculer, jamais », a tweeté le chef de l’Etat, avant d’ajouter ce message – traduit aussi en arabe et en anglais :
« Nous continuerons. Nous respectons toutes les différences dans un esprit de paix. Nous n’acceptons jamais les discours de haine et défendons le débat raisonnable. »

Du Maghreb au Moyen-Orient, plusieurs voix se sont élevées pour dénoncer l’attitude française

En Algérie, le chef du parti islamiste Parti de la justice et du développement a ainsi appelé au boycott de produits français et demandé la convocation de l’ambassadeur de France.

Au Maroc, le parti d’opposition Istiqlal (centre droit) a dénoncé « la persistance répétée à publier les dessins insultants à l’encontre du Prophète » ainsi que les « déclarations stigmatisantes de l’islam qui affectent le sentiment religieux commun des musulmans du monde, en premier ceux de France ». Le ministère des affaires étrangères a fait savoir que le royaume condamnait « vigoureusement la poursuite de la publication des caricatures outrageuses à l’islam et au Prophète », dénonçant des « actes qui reflètent l’immaturité de leurs auteurs » et affirmant « que la liberté des uns s’arrête là où commencent la liberté et les croyances des autres ».
En Tunisie, certains internautes ont critiqué les moyens employés pour défendre le Prophète, tourné en dérision les tentatives de boycott, et défendu la liberté d’expression.
Des manifestants piétinent un drapeau national français lors d’un rassemblement protestant contre les commentaires du président français Emmanuel Macron sur les caricatures du prophète Mahomet, sur la Place des Martyrs de la capitale libyenne, Tripoli, le 25 octobre. MAHMUD TURKIA / AFP
En Libye, des internautes ont appelé à manifester dimanche sur la grande place des Martyrs, dans le centre-ville de Tripoli. Mais moins de 70 personnes y ont répondu. Des portraits de M. Macron et des drapeaux français ont été piétinés et incendiés. Des scènes similaires avaient été observées la veille dans la bande de Gaza, et quelque 200 personnes s’étaient réunies devant la résidence de l’ambassadeur de France en Israël.
Un appel symbolique au boycott a aussi eu lieu à Bab Al-Hawa, point de passage frontalier du nord-ouest de la Syrie, aux mains des rebelles. Des manifestations ont aussi été organisées dans diverses régions échappant au contrôle de Damas, a détaillé à l’Agence France-Presse Rami Abdel Rahmane, directeur de l’Observatoire syrien des droits de l’homme, précisant que des portraits de M. Macron avaient été brûlés.
Des hommes fixent une pancarte condamnant le président français Emmanuel Macron pour ses commentaires sur les caricatures du prophète Mahomet dans la ville d’Idlib, dans le nord-ouest de la Syrie, tenue par les rebelles le 25 octobre. OMAR HAJ KADOUR / AFP
En Jordanie, le ministre des affaires islamiques a estimé qu’« offenser » les prophètes ne relevait « pas de la liberté personnelle mais d’un crime qui encourage la violence ». Au Liban, la manifestation prévue devant l’ambassade de France dimanche n’a – comme la veille – attiré personne, à part des dizaines de soldats et de forces antiémeutes.
Au Koweït, le ministre des affaires étrangères, cheikh Ahmed Nasser Al-Mohammed Al-Sabah, a « rencontré » l’ambassadrice de France Anne-Claire Legendre. « Ils ont évoqué le crime odieux dont a été victime un enseignant français », selon un communiqué koweïtien, précisant que le ministre avait souligné « l’importance de mettre fin aux atteintes aux religions monothéistes et aux prophètes dans certains discours officiels (…) de nature à exacerber la haine ».