تقي زاده

تقي زاده

Trois jours s'écoulent depuis le lâche assassinat du Grand général iranien par les forces américaines à Bagdad et les réactions laissent d’ores et déjà s’attendre à des conséquences plus que dangereuses pour les USA et leurs alliés. Forces, bases et ambassades américaines, que ce soit à l'intérieur ou à l’extérieur de l’Asie de l’Ouest sera désormais exposées aux ripostes cinglantes de la Résistance.

« L’assassinat du général Soleimani fait de la région en endroit plus dangereux et beaucoup moins sûr pour les intérêts des États-Unis ». Solon l’analyste arabe Abdel Bari Atwan, « l’assassinat du commandant en chef de la Force Qods risque d’aboutir à l’éclatement d’une guerre qui serait la dernière guerre dans cette région et dont les flammes brûleront les Américains et leurs alliés comme du bois de chauffage ».

Dans un article paru sur le site du journal arabophone Rai al-Youm, Abdel Bari Atwan s’attarde sur les réactions jusqu'ici constatées au niveau politique et parlementaire en Irak, au Liban et surtout en Iran, depuis le lâche assassinat du général de corps d’armée Qassem Soleimani.

Atwan fait allusion au vote à la majorité du Parlement irakien pour une résolution appelant le gouvernement à mettre fin à la présence des forces étrangères et surtout américaines dans ce pays, pour l’annulation du pacte de sécurité avec les États-Unis et contre toute utilisation de l’espace aérien, terrestre et maritime de l’Irak par des forces américaines. L’article évoque par la suite les déclarations d’un haut commandant du Corps des gardiens de la Révolution islamique (CGRI) en Iran qui a parlé de “35 cibles vitales appartenant aux Américains et Israéliens” et qui pourraient être frappées en réaction au lâche assassinat du général Soleimani et de son frère d’armes, le chef adjoint des Hachd al-Chaabi (Unités de mobilisation populaire d’Irak), Abou Mahdi al-Mohandes. Voici déjà deux coups préliminaires en réaction à l’assassinat criminel, le vendredi 3 janvier, de deux commandants de la Résistance, selon Abdel Bari Atwan qui estime qu’« une riposte sur le plan politique est souvent un prélude à une imminente riposte militaire », « surtout que l’Iran a renvoyé tous les médiateurs du golfe Persique et rejeté toutes les lettres scellées avec de la cire de cachetage rouge des Américains, en insistant qu’après ce crime, il n’est plus question de diplomatie ».

Le groupe nommé Hezbollah al-Hejaz appelle l’axe de la Résistance à venger l’assassinat de ses deux hauts commandants.

Basé à al-Qatif en Arabie saoudite, le groupe Hezbollah al-Hejaz a annoncé dans un communiqué publié ce lundi 6 janvier que l’assassinat du général de corps d’armée iranien, Qassem Soleimani et d’Abou Mahdi al-Mohandes, chef adjoint des Hachd al-Chaabi, ne laisse pas d’autres options à la Résistance que de se venger.

« Hezbollah al-Hejaz dénonce fermement l’acte lâche et criminel auquel ont procédé les États-Unis pour assassiner le commandant en chef de l’axe de la Résistance et le chef adjoint des Hachd al-Chaabi ainsi qu’un nombre de leurs compagnons », a indiqué le communiqué en présentant les condoléances.

En signe de soutien à l’Iran et au général Qassem Soleimani, les Yéménites sont descendus en masse dans les rues de la capitale Sanaa.

Dénonçant l’assassinat du général de corps d’armée iranien, Qassem Soleimani, et d’Abou Mahdi al-Mohandes et de leurs compagnons par les terroristes américains, des dizaines de milliers de Yéménites ont manifesté ce lundi 6 janvier à Sanaa.

Le site russe Sputnik affirmait dans son édition du 6 janvier que la visite en 2015 en Russie du haut commandant en chef de l'axe de la Résistance, général de corps d'armée, Soleimani, avait décidé de l'engagement militaire russe aux côtés de l'armée syrienne. Vu l'émotion exprimée par le ministre russe de la Défense, le général Sergueï Choïgou après le crime commis le 3 janvier à Bagdad, cette version des faits est parfaitement plausible. Présentant ses condoléances lundi 6 janvier à la nation, au gouvernement et aux forces armées iraniens, le ministre russe de la Défense a qualifié lors de son entretien téléphonique avec le chef d'état-major de l'armée iranienne, le général de division Mohamad Baqeri,  le Grand général iranien de « héros national », ce qu'a bien prouvé ses funérailles "historiques". 

L'assassinat du général iranien Qassem Soleimani est commis par les Américains sans informer leur alliés eu sein de l'Otan.
La plus haute instance de l'Otan se réunit à Bruxelles ce lundi après-midi. Les alliés n'avaient pas été prévenus du raid mené sur ordre de Trump contre le général iranien Soleimani.

Le secrétaire général de l'Otan Jens Stoltenberg a convoqué une réunion d'urgence, ce lundi après-midi, du Conseil de l'Atlantique nord (le CAN qui regroupe les ambassadeurs des 29 pays membres) à la suite des tensions au Moyen-Orient après l'assassinat du général iranien Qassem Soleimani à Bagdad dans un raid aérien américain.

Cette réunion du Conseil, la plus haute instance de l'Otan, débutera à 15h au siège bruxellois de l'Alliance. Le CAN est le principal organe de consultations entre les alliés.

Pour rappel, ceux-ci n'avaient pas été prévenus du raid mené sur ordre du président américain Donald Trump et ayant conduit au martyre du général Qassem Soleimani et d'Abou Mehdi al-Mouhandis, le numéro deux du Hachd al-Chaabi, une coalition de paramilitaires intégrés aux forces de sécurité irakiennes.

L'Otan avait annoncé samedi la suspension des opérations de sa mission d'entraînement en Irak. Forte de quelques centaines de militaires, elle est chargée, depuis octobre 2018, d'entraîner les forces de sécurité irakiennes pour empêcher le retour du groupe terroriste de Daech.

Washington a, de son côté, annoncé le déploiement de 3.000 à 3.500 soldats supplémentaires dans la région.
Le chef du bureau politique de Hamas a tenu une rencontre avec le successeur du général Qassem Soleimani à Téhéran.
nouveau commandant des forces de Qods du Corps des Gardiens de la Révolution islamique (CGRI), le général Esmaeil Qaani, s’est entretenu lundi avec le chef du bureau politique du Mouvement de résistance islamique palestinienne (Hamas), Ismail Haniyeh, à Téhéran.

Une haute délégation du Mouvement de résistance islamique de Hamas dirigée par Ismail Haniyeh s’est rendue à Téhéran pour participer aux funérailles du général Qassem Soleimani tombé en martyre vendredi dans une attaque terroriste des Etats-Unis près de l’aéroport de Bagdad.
 

Au jours de la résurrection de Téhéran et du dernier adieu historique de ses habitants fidèles et reconnaissants au grand et glorieux commandant de l’Islam, le lieutenant général Hadj Qassem Soleimani, le Guide suprême de la Révolution islamique, l’honorable Ayatollah Khamenei s’est présenté dans l’Université de Téhéran pour diriger une prière funéraire sur les dépouilles pures de ce noble martyr et du grand combattant Abou Mahdi Al-Mouhandis ainsi que des autres martyrs du crime récent du régime terroriste américain.   

Lors de cette cérémonie qui s’est déroulée dans une ambiance imbibée de regret sous l’effet de la disparition de Hadj Qassem Soleimani, avec la participation des millions de personnes ainsi que des chefs de trois pouvoirs (exécutif, législatif et judiciaire), des responsables militaires et non-militaires du gouvernement, des camarades de combat du martyr et d'autres éléments importants du Front de la Résistance, y compris Ismaïl Haniyeh, le président du bureau politique de Hamas, Ziâd Al-Nokhaleh,  le secrétaire général du mouvement du Jihad islamique palestinien et Sheikh Naïm Qassem le secrétaire général adjoint du Hezbollah libanais, le Guide suprême de la Révolution, l’honorable Ayatollah Khamenei a fait dans sa prière la louange à Dieu pour qu’IL ait glorifié les combattants sur Son chemin en leur accordant la réussite de mourir en martyr, et il a aussi prié Dieu d’accorder aux nobles martyrs les places les plus élevées.

Après la prière présidée sous l’imamat de son Éminence, un cortège funéraire des dépouilles pures du martyr Soleimani et des autres martyrs de la Résistance a commencé, depuis l'Université de Téhéran jusqu'à la place Azadi, et les habitants révolutionnaires de Téhéran ont accompagné la perle brillante et unique de la Résistance et ses camarades de combat.

Zeynab Soleimani, fille du général Qassem Soleimani a prononcé un discours lors des funérailles de son père, tombé en martyr au cours d’une attaque terroriste menée par les Américains.

Lors des funérailles auxquels avaient pris part des milliers d’Iraniens, elle a dit : « Hadj Qassem avait dit que nous sacrifierons nos enfants dans la voie de la Vélayat pour qu’il ne se sent pas seul. Durant 40 ans, il a mené, dans le navire de l’Ashoura sous la lumière de la Vélayat, un combat infatigable contre les ennemis de l’islam et de l’humanité. Il était un père tendre pour ses enfants et pour tous les enfants, un bon mari pour son épouse et un commandant dévoué pour la Vélayat, estimant que la soumission à la Vélayat était la plus importante condition à la foi. »

« Hadj Qassem, a-t-elle dit, était un homme stratégique dans les équations de force de l’ennemi. Dans les guerres, l'amour du martyre le conduisait vers les lignes les plus proches des ennemis. La foi en Dieu, réduisait l’ennemi en rien, face à la grandeur du pouvoir divin. Mon père avait privé tous les arrogants, les tyrans et les takfiristes du sommeil. Le nom de Hadj Qassem faisait trembler le nid du sionisme, du takfirisme et de l’arrogance ».

Zeynab Soleimani a souligné : « Aujourd’hui la pensée et le djihad de mon père ont transformé le front de la résistance en une école institutionnalisée et victorieuse. Le monde entier a saisi le message du djihad et la pensée de Soleimani et il est témoin d’une arrogance, d’un sionisme et d’un takfirisme humiliés. Les Etats-Unis doivent savoir que l’Ashoura est la source du pouvoir des combattants et des hommes libres et celle de la peur des ennemis de l’islam et de l’humanité. »

« Les disciples de l’école de Khomeiny et de Khamenei sont formés par les cours du djihad et du dévouement de Soleimani. Tant qu’ils vivent, ils formeront d’autres disciples qui feront peur aux colonialistes et aux takfiristes. Les Etats-Unis et les sionistes doivent savoir que le martyre de mon père réveillera la conscience des hommes sur le front de la résistance, rendra encore plus noir leurs jours et détruira leurs nids d’araignée », a-t-elle ajouté.


La fille du général Soleimani a rappelé : « Le monde entier a été témoin de l’accueil chaleureux réservé par les Irakiens et les Iraniens aux dépouilles de Hadj Qassem et d’Abou Mahdi. Comme mon père a dit : M. Trump, ton stratagème satanique pour diviser les deux nations iranienne et irakienne a été voué à l’échec et la mort en martyr de deux grands combattants, Abou Mahdi et Hadj Qassem, témoigne de l’union historique entre les deux nations et leur haine éternelle envers les Etats-Unis. »

« Hier, a-t-elle encore ajouté, le parlement irakien a adopté le retrait des Américains de l’Irak et les Américains ont manifesté contre l’offensive terroriste ordonné par Trump. Les familles des soldats américains en Asie de l’Ouest vivront l’humiliation des Etats-Unis dans les guerres en Syrie, en Irak, au Liban, au Yémen, en Palestine et en Afghanistan en passant les jours dans l’attente de la disparition de leurs enfants. »


« Symbole de l’ignorance, Trump ne doit pas penser que le martyre de mon père mettra fin à tout. Mon père avait un père (guide de la révolution) qu’il a accompagné et nous, nous l’accompagnerons à notre tour », a-t-elle souligné.

«Aujourd’hui, a-t-elle souligné, les Soleimani de la résistance ont adressé leurs messages. Mon cher oncle, Sayed Hassan Nasrallah a adressé son message. Isma’il Hanieh, Bachar Assad, Ziad Nakhaleh, Abou Hassan Ameri et Abdolmalek al Houthi, dont chacun suffit à éliminer Trump, adresseront leurs messages. Mon père avait un autre compagnon. Je dois l’évoquer là. M. Pourjafari qui l’acccompagnait partout. Il était un combattant dévoué qui a retrouvé enfin la paix avec mon père. »


« Le monde entier sait que mon père est dans le cœur du peuple iranien, dans le cœur de la oumma de la résistance, dans le cœur de tous les hommes libres à travers le monde. Je promets à notre cher guide, que moi et tous les enfants de mon père, nous vivrons avec les souvenirs de mon père qui est toujours en vie et qui bénéficie des nourritures célestes, et nous garderons notre haine contre les tyrans », a-t-elle conclu.

Des milliers d'Américains ont lancé des slogans contre les mesures de l'administration de Trump à la suite de l'assassinat du général iranien Qassem Soleimani tombé en martyre par les drones de l'armée américaine.
Depuis vendredi soir, le président US qui se targue avoir tué Soleimani n'a cessé de tweeter. C'est un record jamais battu par le criminel du bureau ovale. A ceci s'ajoute évidemment, un point de presse inhabituel où Trump a laissé éclater sa crainte, son inquiétude, en sa confusion, lui, homme ignare qui croyant pouvoir en assassinant le haut commandant Soleimani, contrer le processus d’impeachment et de remporter de justesse un second mandat à la tête des Etats-Unis d'Amérique en déliquescence. Grace erreur. Samedi, des milliers d'Américains et pas que des Musulmans ont brandi jusqu'au devant de la Maison Blanche les portraits de Qassem Soleimnai, en affirmant qu'ils ne voulaient pas la guerre avec l'Iran.

Plus, les manifestants ont condamné son lâche assassinat puisque Trump et le Pentagone ont totalement raté la première phrase de leur plan de pacotille: à savoir se faire rallier par l'opinion publique US et mondiale en présentant Soleimani comme étant " un chef terroriste"! Que le public américain, pourtant bombardé du matin au soir par les Fake News des médias US, n'ait cru un seul mot aux sornettes présidentielles débités depuis 48 heures, cela montre que le trio "Maison Blanche-Pentagone-CIA" dans la guerre qu'il vient de déclencher contre l'Iran est très très mal parti. Le soir de samedi 4 janvier Pompeo a laissé éclater sa peur et sa déception, après que même l'allié européen et otanien a refusé de suivre l'Amérique sur la voie d'une guerre totalement perdue d'avance.

En signe de protestation contre l’assassinat du général Qassem Soleimani, mais aussi contre la décision de l’administration Trump d’envoyer des milliers de soldats supplémentaires dans la région de l'Asie de l'Ouest, plus de 80 manifestations ont été organisées samedi 4 janvier dans différentes villes américaines, a indiqué New York Times.

Plus de 1 000 manifestants à Washington se sont rassemblés devant la Maison Blanche, portant des pancartes «No War». D'autres ont défilé à New York à Times Square, scandant à plusieurs reprises «Les États-Unis dégagent de l'Asie de l'Ouest ». Des foules se sont également rassemblées à Albuquerque, Indianapolis, Memphis, Miami et St. Louis, a rapporté le journal new-yorkais.

À Philadelphie, des manifestants réunis devant l'hôtel de ville portaient des pancartes exigeant que les États-Unis se retirent de l'Irak et évitent la guerre avec l'Iran. À San Francisco, le rassemblement était marqué par des chants anti-guerres diffusés par des haut-parleurs. Dans le centre-ville de Chicago, des centaines de manifestants se se sont rassemblés devant la Trump Tower, certains avec des pancartes indiquant «Arrêtez de bombarder l'Irak», a-t-il poursuivi.

L’appel à manifester à l'échelle nationale avait en effet était lancé mardi 31 décembre, avant la frappe de drones qui a coûté la vie au général Soleimani et alors que les tensions s'intensifiaient entre les États-Unis et l'Irak. Des manifestations étaient initialement prévues dans 10 à 15 villes américaines et leur nombre est passé à 30 deux jours après le lancement de l’appel. Or, lorsque le général a été tué tôt dans la matinée du vendredi 3 janvier près de l'aéroport de Bagdad, le nombre de villes participantes a plus que doublé, a précisé New York Times soulignant que le chiffre est sans précédent depuis 2003. Les Américains sont à présent nombreux à réclamer la destitution, voire l'inculpation de Donald Trump pour avoir mis en danger la sécurité et les intérêts de leur pays.