L’analyse du Plan global d’action conjointe et ses conséquences par Zarif

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L’analyse du Plan global d’action conjointe et ses conséquences par Zarif

Ce mardi, lors d’une conférence à Téhéran sur les conséquences juridiques du Plan global d’action conjointe et ses effets sur l’augmentation des investissements iraniens et étrangers dans les projets économiques du pays, le ministre iranien des Affaires étrangères a décrit son analyse des accords nucléaires.

« L’Iran était et reste toujours prêt à négocier avec tout le monde. La décision des négociations nucléaires n’avait pas été prise par l’actuel gouvernement mais par l’ensemble de la classe politique », a déclaré Mohammad Javad Zarif, en soulignant que le gouvernement du président Hassan Rohani a réussi à se servir du dialogue et de la diplomatie pour défendre les intérêts nationaux.

Le chef de la diplomatie iranienne a évoqué ensuite le projet d’iranophobie des ennemis de l’Iran, et a ajouté que les puissances qui poursuivaient ce projet souhaitaient à rendre difficile tout dialogue et toute interaction avec Téhéran. « Ces puissances voulaient que le contact et la coopération avec Téhéran coûtent cher aux autres pats », a-t-il expliqué. Selon le ministre iranien des Affaires étrangères, ce projet n’a pas été abandonné par les ennemis de l’Iran et se poursuit sous diverses formes.

En ce qui concerne l’application du Plan global d’action conjointe, le vice-ministre iranien des Affaires étrangères, Abbas Araqchi a déclaré : « Nous restons optimiste, quant à la mise en application du plan global d’action commune ».

« Nous étions inquiets et nous ne savions pas si l’autre partie, surtout la partie américaine, resterait attachée à ses engagements, mais, en pratique, cette inquiétude s'est dissipée en grande partie », a affirmé Seyyed Abbas Araqtchi, en marge de la cérémonie de remise de décoration à toutes les personnes impliquées dans le plan global d’action commune, tenue cette semaine à Téhéran.

« Par exemple, les questions de la PDM et du programme balistique, ainsi que les questions ayant trait à l’économie et aux relations bancaires étaient évoquées, mais elles ont toutes été réglées », a-t-il ajouté.

« Nous devenons, chaque jour, un peu plus optimiste, quant à la mise en application du plan global d’action commune », a assuré Araqtchi, Président du QG du suivi du plan global d’action commune.

Au cours des mêmes cérémonies, le ministre iranien des Affaires étrangères a souligné que le respect du Plan global d’action commune était dans l’intérêt de toutes les parties concernées.

Le Chef de la diplomatie iranienne, Mohammad-Javad Zarif, a déclaré : «En tenant compte des 30 mois de négociations et des résultats obtenus, il est logique que l’accord nucléaire soit appliqué par toutes les parties concernées». Il a affirmé qu’il serait bon pour tous que le Plan global d’action commune soit mis en application, d’autant plus que toutes les méthodes appliquées par les Occidentaux, pour faire pression sur le peuple, restant caduques, ils avaient été contraints de retourner à la table des négociations. M. Zarif a déclaré que la RII superviserait, avec vigilance et intelligence, la mise en application de l’accord nucléaire. A noter que le ministre iranien des Affaires étrangères, Mohammad-Javad Zarif, et le Président de l’Organisation iranienne de l’Energie atomique, Ali-Akbar Salehi, ont été décorés de la plus haute distinction du pays, par le Président Hassan Rohani.

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