
تقي زاده
Guerre de 12 jours : les missiles iraniens ont pénétré les systèmes anti-aériens multicouches d’Israël (ministre de la Défense)
L’Iran se targue de ses avancées militaires et ses équipements de pointes qui lui ont permis de percer les systèmes anti-aériens multicouches du régime d’occupation, au cours de la guerre d’agression de 12 jours menée par les États-Unis et Israël, a affirmé le mardi 26 août, le ministre de la Défense de la RII.
Le général de brigade Aziz Nasirzadeh a passé en détail les acquis de l’industrie de défense iranienne ainsi que la puissance de frappe indéniable du pays parfaitement mise en évidence lors de la récente défense sacrée.
Le ministre iranien a salué l’esprit d’autonomie des forces armées du pays ainsi que « leur attachement au savoir, à l’innovation continue et aux nouvelles technologies », dans le cadre des directives du Leader de la Révolution islamique, l’Ayatollah Seyyed Ali Khamenei, visant à maintenir et renforcer leur préparation face aux menaces ennemies.
Message des champions des Olympiades d'astronomie : « Le savoir ne s'éteint pas avec des assassinats»
Le médaillé d’or des Olympiades d’Astronomie et d’Astrophysique (IOAA), dont la gloire et celle de ses coéquipiers font la une des journaux depuis quelques jours, a commenté l’ambiance des Olympiades de cette année à Mumbai, en Inde : « Cette compétition scientifique s’est tenue après la guerre des 12 jours, et avec le consensus des membres de l’équipe et des superviseurs, nous avons annoncé au monde dans un message manuscrit que le savoir ne peut être anéanti par la terreur. »
L’équipe iranienne des Olympiades d’Astronomie a remporté la première place et le titre du pays le plus honoré – avec cinq médailles d’or – lors de la 18e Olympiade internationale d’astronomie et d’astrophysique, pour la deuxième année consécutive.
Arshia Mirshamsi Kakhki, de Machhad, qui entre en terminale à la rentrée était l’un des cinq adolescents iraniens à avoir remporté la médaille d’or.
Il est rentré hier dans sa ville natale où ses concitoyens et les responsables l’attendaient à l’aéroport international Shahid Hacheminejad.
« Le savoir ne s’éteint pas par l’assassinat » : tel était notre message au monde.
Le succès des Olympiades iraniennes de cette année a été rendu d’autant plus historique par le message fort de nos élites après leur victoire. En hissant le drapeau iranien, les membres de l’équipe ont brandi des papiers sur lesquels était écrit : « Le savoir ne peut être réduit au silence par des assassinats ».
Arshia a déclaré à propos de ces écriteaux : « Les événements scientifiques internationaux sont une excellente occasion pour les meilleurs étudiants du monde d’échanger entre eux.
Cette année, compte tenu du contexte de la guerre de 12 jours imposée et de l’assassinat de scientifiques iraniens, nous avons voulu réagir lors de ces concours internationaux. Grâce au consensus qui s’est dégagé entre les membres et les responsables de l’équipe, nous sommes arrivés à la conclusion que cette phrase exprime le mieux ce concept et reflète la situation du pays. Ce faisant, nous avons transmis ce message à la communauté scientifique présente à ces concours.
Certains participants nous ont questionnés sur la situation du pays et la plupart d’entre eux ont exprimé une opinion positive et soutenu les Iraniens. Notre pays jouissant d’une bonne image scientifique dans le monde, de nombreux pays ont condamné l’incursion israélienne et l’assassinat de personnalités et de scientifiques iraniens. »
Près de 1 000 Palestiniens tués lors des frappes israéliennes en Cisjordanie depuis octobre 2023 (ONU)
Dans un communiqué publié ce mercredi 27 août, le Bureau du Haut-Commissariat des Nations Unies aux droits de l’homme (HCDH) a rapporté que les forces israéliennes ont tué 982 Palestiniens en Cisjordanie occupée depuis octobre 2023, et que plus de 42 000 personnes ont été déplacées de force à la suite d’offensives militaires, de démolitions de maisons et d’attaques de colons.
De nouveaux affrontements ont éclaté ce mercredi matin lorsque les troupes israéliennes ont pris d’assaut la ville de Naplouse, dans le nord de la Cisjordanie, où au moins 25 Palestiniens ont été blessés et un siège a été imposé à la vieille ville.
Selon la Société du Croissant-Rouge palestinien (SCRP), les équipes médicales ont prodigué des soins à 25 blessés pour inhalation de gaz lacrymogène, dont un a été hospitalisé et les autres pris en charge sur place.
Des témoins oculaires ont rapporté que les forces israéliennes ont tiré des balles réelles, des balles en caoutchouc et du gaz lacrymogène au cours de leur offensive.
L’Afrique est la clé en or de la Chine pour lutter contre les droits de douane américains
Avec une hausse de 25 % des exportations chinoises vers l’Afrique en 2025, ce continent est devenu en marché clé pour Pékin. En dépit des droits de douane imposés à la Chine par le président américain Donald Trump, l’initiative la Ceinture et la Route a porté le volume des échanges commerciaux sino-africains à 122 milliards de dollars.
Un rapport de Bloomberg, publié ce mercredi 27 août, indique que la demande africaine pour les produits chinois a fortement augmenté cette année, dépassant déjà le volume total des échanges entre la Chine et le continent africain en 2020 et en voie de franchir pour la première fois la barre des 200 milliards de dollars.
Les engins de chantier figurent parmi les exportations chinoises vers l’Afrique ayant enregistré la plus forte croissance au cours des sept premiers mois de 2025, avec une hausse de 63 % sur un an.
Selon Bloomberg, les expéditions de voitures particulières ont plus que doublé, tandis que les exportations de produits sidérurgiques ont enregistré une croissance à deux chiffres. Les pays africains ont aussi intensifié leurs importations de panneaux solaires chinois, en hausse de 60 % sur les 12 mois jusqu’en juin, selon le think tank indépendant sur l’énergie Ember.
France : de plus en plus de responsables politiques réclament la démission d’Emmanuel Macron
Alors que François Bayrou joue son va-tout avec un vote de confiance le 8 septembre 2025, les appels à la démission d’Emmanuel Macron se multiplient, rapporte RT. Jean-Luc Mélenchon, Jordan Bardella et Jean-François Copé s’unissent dans une rare convergence pour exiger le départ du président, révélant une crise politique profonde.
La crise politique française s’intensifie avec une vague d’appels à la démission d’Emmanuel Macron, portée par des figures de bords opposés allant des Insoumis au Rassemblement national en passant par des personnalités écologistes et LR.
Motion de destitution et appels à la démission
Jean-Luc Mélenchon, meneur de La France insoumise (LFI), a relancé l’offensive en annonçant une motion de destitution contre le président le 23 septembre 2025, après une tentative infructueuse en 2024. « La priorité reste le départ d’Emmanuel Macron. Il est responsable de la crise », a-t-il déclaré sur France Inter, dénonçant une politique favorisant les privilégiés et plaidant pour une élection présidentielle anticipée.
LFI, qui soutient le mouvement « Bloquons tout » pour le 10 septembre, cherche à transformer la mobilisation en un front anti-Macron.
Jordan Bardella, président du Rassemblement national (RN), rejoint ce chœur discordant, réclamant « soit une dissolution, soit une démission » pour sortir de l’« impasse institutionnelle ». Invité sur TF1, il a annoncé que le RN votait contre la confiance au gouvernement Bayrou le 8 septembre, dénonçant un « immobilisme » nuisible.
Le RN se prépare déjà à une éventuelle dissolution, en réunissant son bureau de campagne le 1er septembre. Côté LR, Jean-François Copé, ancien patron de l’UMP et maire de Meaux, a surpris en appelant Emmanuel Macron à programmer sa démission pour mai 2026 après les municipales, dans un entretien au Figaro.
Il propose un « geste gaullien » pour redonner la parole aux Français et éviter une crise financière, tout en soutenant le vote de confiance à Bayrou pour des raisons de cohérence.
Cependant, ces appels se heurtent à des résistances. Le Parti socialiste, par la voix de Boris Vallaud, rejette l’idée d’une démission tout en refusant la confiance à Bayrou, préférant un « changement de politique ». Les écologistes, comme Sandrine Rousseau, estiment le départ de Macron « inéluctable » mais plaident pour un Premier ministre issu du Nouveau Front populaire (NFP). Emmanuel Macron exclut toute démission comme il a pu le dire dans le JDNews, assumant sa responsabilité dans la dette tout en appelant les forces politiques à trouver un compromis.
Cette convergence inattendue autour d’une volonté de voir le président démissionner révèle une fracture profonde. Si le vote de confiance a échoué le 8 septembre, la France risque une nouvelle crise institutionnelle, entre dissolution et instabilité parlementaire, dans un climat d’incertitude économique et sociale.
L'Iran condamne l'Australie pour avoir expulsé son ambassadeur et met en garde contre des contre-mesures
L’Iran a fermement condamné la récente décision de l’Australie d’expulser son ambassadeur, affirmant que cette décision « injustifiée » est contraire aux normes traditionnelles des relations diplomatiques entre les deux pays.
Le ministère iranien des Affaires étrangères a fait ces remarques dans un communiqué publié mardi, après que Canberra a décidé d’expulser l’ambassadeur de Téhéran à la suite des allégations d’attaques contre des sites juifs.
« Le ministère des Affaires étrangères de la République islamique d’Iran considère avec regret que la demande du gouvernement australien visant l’ambassadeur et plusieurs diplomates iraniens de quitter le pays est injustifiée et contraire à la tradition des relations diplomatiques entre les deux pays », a-t-il déclaré.
Le ministère a également rejeté les allégations selon lesquelles la République islamique d'Iran serait à l’origine de deux « attaques antisémites » en Australie, s’engageant à prendre les mesures réciproques appropriées.
Vers la partition de la Syrie ? Le régime israélien souffle sur les braises
Dans le cadre de la poursuite des agressions et ingérences du régime sioniste, le conseiller au Conseil de sécurité intérieur de l’entité israélienne, Anan Wahabi, a prétendu que le processus de sécession de la province de Soueïda dans le sud de la Syrie a déjà commencé.
À l’antenne de i24News, ce mercredi 27 août, Anan Wahabi a lancé que toute séparation nécessite « un soutien, une reconnaissance internationale ainsi qu’un cheminement vers l’indépendance », avançant que Soueïda avait déjà franchi la première étape de ce processus.
En faisant référence à ce qu’il a qualifié d’« attaque barbare » dans le sud de la Syrie, le responsable israélien a déclaré que tous les dirigeants de cette région savent que la Syrie ne reviendra jamais ce qu’elle était.
L'entrée des inspecteurs de l'AIEA en Iran a été décidée par le Conseil suprême de sécurité nationale
Le ministre iranien des Affaires étrangères a affirmé mercredi que le Conseil suprême de sécurité nationale a autorisé les inspecteurs de l’Agence internationale de l’énergie atomique (AIEA) à effectuer des visites de contrôle au pays pour le remplacement du combustible à la centrale de Bouchehr, précisant que ce retour ne signifie pas une reprise totale de la coopération dans la mesure où aucun accord définitif n’a été conclu.
« Aucun texte définitif n’a encore été approuvé concernant le nouveau cadre de coopération avec l’AIEA et des échanges sont en cours », a affirmé Abbas Araghchi.
Le chef de la diplomatie iranienne a évoqué les commentaires des responsables de l’AIEA concernant l’entrée des inspecteurs de l’agence en Iran : « La loi approuvée par le Parlement a rapporté la coopération avec l’Agence à la décision du Conseil suprême de sécurité nationale. Par conséquent, conformément à la loi, toutes les demandes de l’Agence sont soumises au Conseil suprême de sécurité nationale avant leur approbation. »
« Des décisions ont maintenant été prises concernant le remplacement du combustible de la centrale de Bouchehr, qui doit être fait sous la surveillance des inspecteurs de l’AIEA. Tout type de coopération se fera dans le cadre de la loi parlementaire qui sert les intérêts de la nation iranienne. »
Concernant l’objet de la réunion d’aujourd’hui avec les membres de la Commission de sécurité nationale et de politique étrangère du Parlement, M. Araghchi a fait savoir : « Aujourd’hui, il y a eu un bon échange au sujet de l’accord entre l’Arménie et l’Azerbaïdjan, des négociations nucléaires avec les Européens, des négociations avec l’Agence, du snapback et sa prolongation ; les députés ont fourni des commentaires utiles. »
La Russie présente un projet de résolution au Conseil de sécurité pour empêcher l'activation du snapback
La Russie a présenté un projet de résolution au Conseil de sécurité de l'ONU pour empêcher l'activation du mécanisme dit de « snapback » qui rétablirait les sanctions du Conseil contre l'Iran.
S’exprimant mardi devant les journalistes, le premier représentant permanent adjoint de la Russie auprès des Nations Unies, Dmitri Polyanski, a déclaré : « Cette proposition vise à proroger la résolution 2231. »
Le trio européen composé du Royaume-Uni, de la France et de l'Allemagne – alliés des États-Unis dans le cadre de l'accord nucléaire de 2015 entre l'Iran et les autres pays – semble ressentir l’urgence d'activer le mécanisme dit de « snapback » qui rétablirait les sanctions du Conseil contre l'Iran alors que la résolution 2231 approche de sa date d’expiration, le 18 octobre.
«Pur réflexe colonial»: l'envoyé de Trump critiqué pour ses propos racistes à l'encontre des journalistes libanais
Les insultes racistes proférées par un envoyé régional américain à l’encontre de journalistes libanais ont suscité un déluge de critiques de la part de nombreux internautes, notamment des militants anticoloniaux et des personnalités libanaises de premier plan.
Tom Barrack, envoyé spécial du président américain Donald Trump pour la Syrie et ambassadeur en Turquie, a provoqué, mardi 26 août, une vague d’indignation après avoir demandé aux journalistes, qui tentaient de lui poser des questions lors d’une conférence de presse à Beyrouth, de « se taire » et de cesser d’être « bestiaux ».
« Taisez-vous un instant… au moment où la situation deviendra chaotique, bestiale, nous partirons », a-t-il dit. « Agissez de manière civilisée ».
Le responsable a prétendu que la situation en Asie de l'Ouest — où les agressions israéliennes et américaines ont causé la mort de centaines de personnes et semé un chaos généralisé — résultait de l'attitude "bestiale" qu’il avait également imputait aux journalistes.