تقي زاده

تقي زاده

Devant la presse, le secrétaire du Conseil de sécurité nationale de la RII est revenu sur certains détails en rapport avec l’assassinat du physicien atomiste Mohsen Fakhrizadeh, tandis que les derniers rapports renforcent la piste d’une implication de Tel-Aviv.

Tout comme l'a affirmé le secrétaire du Conseil de sécurité nationale de la RII, le parcours du physicien martyr Mohsen Fakhrizadeh et les services qu’il a rendus au pays sont « indescriptibles ».

En marge de la cérémonie des funérailles du scientifique atomiste iranien, Mohsen Fakhrizadeh, ce lundi 30 novembre, le secrétaire du Conseil de sécurité nationale, Ali Chamkhani, a affirmé :

« C'est toujours en vain que l’ennemi a essayé pendant 20 ans de l’assassiner. Il faut dire que cette fois-ci aussi, comme par le passé, les systèmes de renseignement du pays avaient prévu avec exactitude la probabilité d’un attentat contre la personne [du Dr Fakhrizadeh] ainsi que l’endroit où cela pourrait se produire. »

Le ministre israélien des Renseignements, Eli Cohen, a prétendu que le Premier ministre du régime israélien, Benjamin Netanyahu, n’avait fait, dans son récent discours, aucune allusion à une implication de Tel-Aviv dans l’assassinat du savant iranien, Mohsen Fakhrizadeh, alors que certaines sources relèvent des preuves selon lesquelles le régime sioniste est bel et bien impliqué dans cet assassinat.

D’après Eli Cohen, Netanyahu faisait allusion à ses pourparlers avec des pays avec lesquels Israël n’avait pas de relation auparavant, écrit The Times of Israel.

Ces allégations tombent alors qu’un responsable du régime israélien, interviewé dimanche par le journal New York Times, a reconnu que Tel-Aviv était derrière cet acte criminel. Ce responsable israélien qui, d’après le New York Times, était, pendant des années, responsable du dossier Fakhrizadeh au sein du régime de Tel-Aviv, a également ajouté qu’Israël continuerait de faire tout ce qu’il trouvait nécessaire pour contrer le programme nucléaire iranien.

De même, la chaîne arabophone iranienne Al-Alam a annoncé ce lundi que le pays avait accédé à des documents aptes à prouver l’implication du régime israélien dans l’attentat de Mohsen Fakhrizadeh.

Les affrontements entre les combattants yéménites et les éléments de la coalition saoudienne se poursuivent dans la banlieue nord-est de la base stratégique de Mas dans l'axe Ouest du district de Raghwan, au nord-ouest de la province de Maarib.

Au cours des derniers jours et après la libération de la base de Mas, les chasseurs saoudiens ont visé à plusieurs reprises les positions des combattants yéménites et les zones résidentielles dans la partie ouest de la province de Maarib, mais en vain. 

Une source sur le terrain a confié à Mashregh News que les forces de la coalition saoudienne menaient des contre-attaques avec le soutien des chasseurs saoudiens et tentaient de réoccuper la zone de Wadi al-Mas.

Le ministère russe des Affaires étrangères a fermement condamné l'assassinat du scientifique du nucléaire iranien, Mohsen Fakhrizadeh, avertissant que cette action visait à créer de l'instabilité dans la région.

Selon l'agence de presse russe Tass, le ministère a déclaré dans un communiqué: « Moscou condamne fermement l'assassinat du scientifique du nucléaire iranien, Mohsen Fakhrizadeh, acte qui avait pour objectif de déstabiliser la région. Nous exprimons notre grave préoccupation face à la nature provocatrice de cet acte terroriste, qui visait clairement à déstabiliser la région et à aggraver la possibilité d'un conflit régional. »

Le communiqué ajoute également : « Quiconque est derrière ce meurtre et cherche à en bénéficier pour ses propres intérêts politiques doit être tenu pour responsable. Nous exhortons toutes les parties concernées à s'abstenir de toute action qui pourrait aggraver les tensions. »

Le grand savant atomiste iranien, Mohsen Fakhri Zadeh a été lâchement assassiné il y a quelques heures dans une banlieue de la capitale iranienne, Téhéran.
Âgé de 63 ans Fakhri Zadeh avait été cité par le PM sioniste en 2017 lors de l'un de ses shows médiatiques anti Iran comme étant « l'Iranien chargé du programme de bombe atomique iranien ».
Cet acte lâche qui porte la signature du régime d'Israël est signe du désœuvrement d'une entité belliciste qui se sent dans l'impasse.

mardi, 01 décembre 2020 12:57

Qui était l'imam Jafar as-Sâdiq (as)?

Le mois de Rabi' al Awwal est aussi le mois de la naissance de l'Imam Ja'far Al-Sadiq à qui on doit le nom de notre Mahzab.

Qui était l'imam Sâdiq ?

Le sixième Imâm est Ja‘far Al-Sâdiq, fils de Muhammad.
Sa mère est Fâtima (dont l’autre nom est Farwah).
L’Imâm est né à Médine, le lundi 17 rabi’I, (le jour Anniversaire de la naissance du prophète), en l’an 83 après l’hégire.
Il vécut environ 16 ans aux côtes de son grand-père Zeïn Al-Abidîne qui lui fit faire
ses premiers pas dans la voie de la Connaissance.
Son père, l’Imâm Al-Bâqir complétera durant 15 ans le reste de cette Sainte éducation héritée de leur grand-père le Prophète Muhammad (aswa).
Il possédait un grand savoir et des qualités supérieures.
Il était un homme de sagesse, connaisseur de la chari’a et pieux.
Il était sincère, juste ; un homme de grandeur, de générosité et de valeur.
Il était doté de beaucoup d’autres qualités.

Cheïkh al-Mufid raconte : « Les savants religieux acquirent de lui beaucoup plus qu’ils n’avaient appris de tout autre membre
des Ahl-ul-Beyt ».

Personne n’a été aussi prolifique que l’Imâm Al-Sâdiq quant à la propagation de la religion parmi les Ulémas de l’histoire religieuse et du Hadith.
En réalité, le nombre de savants religieux (sérieux et appartenant à différentes écoles) ayant acquis des connaissances de lui, atteint quatre mille.
A commencer par Zayd, le frère de l’Imâm Al-Sâdiq qui témoigna en ces mots pleins de sincérité et de sagesse en faveur de son frère :

« A chaque époque de notre histoire, Dieu choisit un parmi nous les Ahl-ul-Beyt pour être le Pôle.
Pour notre époque, le Pôle est mon frère Ja‘far Al-Sâdiq.
Ne se perdra pas celui qui le suit.
Se perdra celui qui ne le suit pas. »

Ce même Zayd fut tué a la suite d’une révolte qu’il mena contre les Omeyyades (par Hisham fils de Abdul Malik fils de Marwân) et fut considéré après sa mort par certains chî‘ites comme le sixième Imâm malgré le témoignage unanimement reconnu qu’il porta sur son frère. Cette branche des chî‘ites est surnommée aujourd’hui Zaydiya.

Abu Hanifa, le chef de l’une des écoles sunnites, était également un des disciples de l’Imâm Al-Sâdiq (as).
Il dit ceci de son maître:

« Si ce n’était pas ces deux années [que j’ai passées à étudier auprès de l’Imâm Ja‘far Al-Sâdiq], j’aurais péri dans la malédiction [d’avoir mal dirigé ma communauté] »

Le chef Mansour convoqua un jour Abu Hanifa et lui demanda de préparer des questions des plus pointues qui soient afin d’arriver à embarrasser l’Imâm Al-Sâdiq (as).
Lorsque ce dernier fut amené à répondre aux 40 questions que lui avaient préparées Abu Hanifa, quelle ne fut la surprise de ce dernier de voir avec quelle simplicité et quelle lumière l’Imâm répondait sans hésiter à ce qu’il pensait être très complexe.
A la sortie de cet entretien Abu Hanifa tint ce jugement :

« Je n’ai jamais vu une personne qui maitrisât autant que Ja‘far Al-Sâdiq les questions religieuses.»

De même qu’Abu Hanifa, l’Imâm Mâlik tira bien des enseignements de ses multiples rencontres avec l’Imâm Ja‘far :

« J'ai rencontré à plusieurs reprises l’Imâm Ja‘far, mais cela se passait toujours dans l’une au moins des trois situations suivantes et rien que ces trois : il priait ou il jeûnait ou il enseignait les matières islamiques.
De notre époque, nulle oreille n’a jamais entendu et nul œil n’a jamais vu une personne plus pieuse, plus savante et plus désintéressé des vanités terrestres que l’Imâm Ja‘far Al-Sâdiq (as).»

Pieux, il se nourrissait de vinaigre et d’huile et mettait des vêtements rudes.
Parfois, ceux-ci étaient très rapiécés.
Il avait l’habitude de travailler son jardin lui-même.
Il perdait souvent connaissance en se rappelant Allah.
Une nuit, le Calife Abbasside de l’époque fit convoquer l’Imâm par un messager.
Celui-ci raconta :

«Je suis allé chez l’Imâm et je l’ai trouvé dans sa chambre privée.
L’Imâm avait les joues couvertes de poussière, et suppliait Allah dans la plus grande humilité, les mains levées vers les cieux, les mains et le visage poussiéreux ».

C’était un homme charitable et de disposition aimable.
Il parlait avec tendresse et se montrait très coopératif.
On avait plaisir à travailler avec lui.
Un jour, l’Imâm appela son domestique, Mussadif, et lui donna mille dinars pour se préparer à un voyage d’affaire, en Egypte, car le nombre de sa suite avait augmenté et il était nécessaire de rechercher davantage de moyens de subsistance .
Mussadif acheta des marchandises et partit pour la Syrie avec un groupe de commerçants. Lorsqu’ils approchèrent de l’Egypte, ils rencontrèrent un autre groupe de commerçants revenant de ce pays.
Ils dirent à ceux-ci qu’ils possédaient telle sorte de marchandises et qu’ils voulaient savoir si elles étaient disponibles en Egypte.
Leurs interlocuteurs répondirent par la négative.
Les marchands prêtèrent alors serment de ne pas revendre leurs marchandises à moins de cent pour cent de bénéfice.
Ce qui fut fait. Après quoi ils retournèrent à Médine.
Mussadif rentra chez l’Imâm avec deux sacs contenant chacun mille dinars.
Il lui dit que l’un des deux sacs contenait le capital, l’autre, les bénéfices.
L’Imâm lui fit remarquer que les bénéfices étaient excessifs et lui demanda ce qu’il avait fait des marchandises.
Mussadif lui expliqua ce qu’il avait fait et le serment qu’il avait prêté (de ne pas revendre à
moins de 100% de profit).
L’Imâm s’étonna qu’il ait juré de ne pas revendre des articles à des musulmans à moins de 100% de bénéfice !
Puis l’Imâm prit l’un des deux sacs et dit :

« Celui-ci contient
mon capital, et nous ne touchons pas les bénéfices ».
Et d’ajouter :

« Ô Mussadif ! il est plus facile de combattre avec une épée que de gagner sa vie légalement (halâl) ! ».

Il mourut empoisonné, le 25 Chawwâl, 148 A.H. à l’âge de 65
ans.

© Extrait de la biographie de l'imam Jafar Sadeq tirée du livre "Les Vérités de la Succession du prophète" de Chérif Mohamed Aly Aïdara.

mardi, 01 décembre 2020 12:43

Hadith du jour

Le prophète saw a dit à propos : Le Bon Croyant

Le bon croyant est pareil à un arbre qui ne se défeuille ni l'hiver ni l'été.(131)

Un bon croyant sera dans le Ciel aussi reconnu qu'un homme reconnaît sa famille et son enfant. Il sera honoré par Allah plus qu'un Ange rapproché (d'Allah).(132)

Le bon croyant occupe auprès d'Allah - IL est Très-Haut et Glorifié - la même position que celle d'un Ange rapproché. Il est même plus que cela. Et rien n'est plus aimé d'Allah qu'un croyant repentant ou une croyante repentante.(133)

Un bon croyant est pareil à une abeille qui ne mange que ce qui est bon et qui ne dépose que ce qui est bon.(134)

Quiconque possède ces trois qualités aura réuni en lui toutes les qualités de la Foi: s'il approuve quelque chose, (il s'assure que) son approbation ne le conduira jamais au faux); s'il se met en colère, sa colère ne le fera s'écarter de la vérité; lorsqu'il a le pouvoir, il ne prend jamais ce qui ne lui appartient pas.

O 'Alî! On reconnaît le bon croyant à trois signes: la Prière, la Zakât et le Jeûne.

Quiconque assiste à un événement et le désapprouve, sera considéré comme s'il en était absent, et quiconque est absent d'un événement, mais l'approuve, il sera considéré comme s'il y assistait.(135)

O 'Alî! Un bon Croyant doit avoir huit qualités: dignité et retenue dans les situations émouvantes, patience dans l'épreuve, reconnaissance (gratitude) dans l'aisance, satisfaction de la subsistance qu'Allah a accordée, ne pas se montrer injuste envers l'ennemi ni n'en vouloir aux amis, son corps est fatigué de lui mais les gens sont en repos (tranquilles) avec lui.(136)

O 'Alî! Huit types d'individus ne doivent blâmer qu'eux-mêmes, s'ils sont insultés: quelqu'un qui se rend à une table à laquelle il n'est pas convié; un invité qui complote contre son hôte (la personne chez laquelle il est invité); quelqu'un qui demande un bienfait à ses ennemis; quelqu'un qui sollicite une faveur des gens ignobles; quelqu'un qui essaie d'entrer dans le secret de deux personnes qui ne l'ont pas autorisé à y fourrer le nez; quelqu'un qui se moque de l'Autorité, quelqu'un qui assiste à une séance dont il est indigne, quelqu'un qui parle à quelqu'un d'autre qui ne l'écoute pas.(137)

O 'Alî! Allah construira une maison au Paradis pour quiconque accomplit les quatre actes suivants: Donner refuge à un orphelin, se montre miséricordieux envers le faible, être compatissant envers ses parents, avoir pitié de son serviteur.(138)

L’Ayatollah Khamenei, Guide suprême de la Révolution islamique, a évoqué, ce mardi, à l’occasion de l’anniversaire de la naissance du grand prophète de l’Islam, le très vénéré Mohammad (que le salut de Dieu soit sur lui et sur ses descendants) ainsi que celle du 6ème Imam chiite, le vénéré Ja’afar Sadeq (béni soit-il), "la naissance d’une personnalité dont la prophétie « constitue de loin l’un des événements les plus marquants de l’histoire de l’humanité ». Or cette « naissance bienheureuse coïncide cette année avec un autre anniversaire », le 13 aban (du calendrier iranien) [3 novembre], jour où « les étudiants iraniens ont capturé l’ambassade US à Téhéran » et ce, peu de temps après la victoire de la Révolution islamique.

« L’humanité souffre aujourd’hui plus qu’à tout autre moment de l’Histoire, guerre, injustice, matérialisme. La science s’est transformée en une arme pour réprimer les nations, ce qui n’est pas nouveaux. La différence est qu’aujourd’hui les puissances tyranniques en usent et abusent pour s’imposer et dominer. Le Pharaon ne tyrannisait que dans les limites de l’ancienne Égypte mais les États-Unis, symbole de la tyrannie pharaonique de notre époque, agissent eux, largement au-delà des frontières de la seule Amérique », a fait savoir le Guide suprême de la Révolution islamique.

Et de renchérir : « Ils créent des bases, ils déclenchent des guerres, ils occupent des pays entiers…en puissance hégémonique absolue qu’ils sont. Or l’ennemi de l’islam, son principal ennemi, est cette Amérique hégémoniste, cette Arrogance mondiale, ce sionisme qui se battent contre l’islam avec tout ce qu’ils ont à leur disposition et sur tous les fronts. Le dernier épisode de cette guerre est ce qui s’est produit la semaine dernière en France. Cette affaire n’est pas seulement celle d’un caricaturiste qui commet un outrage et offense le prophète de l’islam, c’est bien plus. Il existe des mains qui agissent en coulisse d’où le soutien qu’apporte à ce caricaturiste tout un État, son président et ses dirigeants. L’enjeu dans cette affaire est la politique d’un gouvernement (français, NDLR) qui s’aligne sur cet acte offensant et qui a derrière lui toute la classe politique. »

Plus loin dans ses propos le Guide suprême a évoqué l’autre bout de l’échelle, à savoir l’Oumma islamique qui si largement réagit à cette offense : « La colère et la protestation généralisée de l’Oumma islamique est la preuve de sa vivacité et son dynamisme. Même si certains de ses dirigeants ont bien fait preuve de leur mesquinerie. L’Oumma islamique a défendu dans sa majorité son identité, ce qui nous pousse à en tirer leçon : le gouvernement français a tenté de faire un lien entre cette affaire d’une part et la liberté d’expression et le respect des droits de l’homme de l’autre. C’est là la politique qui coiffe de sa protection les actions de ceux des terroristes qui figurent au nombre des plus sanguinaires au monde, ceux-là mêmes qui ont tué en martyr notre ex-président, assassiné notre ancien chef du pouvoir judiciaire, notre ex-premier ministre, ainsi qu’un bon nombre de nos responsables et de nos civils, quelques 17 000 iraniens en tout. »

Plus loin dans ses propos, le Guide suprême de la Révolution islamique a souligné : « Ce même gouvernement (français) a apporté le plus grand soutien à un dictateur aussi sanguinaire que Saddam quand il a déclenché sa guerre contre l’Iran. À vrai dire, le soutien apporté à la sauvagerie culturelle, à l’acte criminel de ce caricaturiste (de Charlie hebdo, NDLR) est l’autre facette de cette politique (française) de soutien aux Monafeghine (Mudjaheddin du Peuple OMK et à Saddam, NDLR). Ajoutez à cela, le comportement de ce même gouvernement à l’encontre des Français tout au long des « samedi de protestation » (des Gilets jaunes) et dire que ce gouvernement ose prétendre à la liberté d’expression et au respect des droits de l’homme. La civilisation « occidentale » telle que pratiquée par ses dirigeants est une civilisation sauvage qui n’a aucune pitié pour ses propres populations et les images de cette sauvagerie, vous les voyez tous les jours, au terme des siècles de prétentions droits de l’hommistes. »

L’Ayatollah Khamenei s’est ensuite félicité de "l’union sacrée" que l’affaire des caricatures a créée au sein du monde de l’islam et souligné : « Aujourd’hui, plus que jamais, se manifeste dans toute sa grandeur, l’importance de l’initiative de l’imam Khomeini de baptiser les deux dates de l’anniversaire du prophète de l’islam (selon la version sunnite et chiite, NDLR), « semaine de l’unité ». Les événements qui se succèdent de nos jours, les divergences, produites au sein du monde de l’islam, prouvent à quel point cette unité intermusulmane est vitale. C’est un précieux paramètre qui s’il existait profondément et de façon impérissable, aucun des fléaux auquel nous nous confrontons aujourd’hui, n’aurait existé. »

« Les ennemis de l’islam ont tenté de liquider la cause palestinienne, par cet acte éminemment perfide qu’est la normalisation, ils ont vendu les droits historiques du peuple palestinien. Or la cause palestinienne n’est pas périssable. La Palestine deviendra la Palestine et l’entité factice sioniste disparaîtra. Pour dire la vérité telle qu’elle est, l’unité inter-islamique n’a pas été prise en compte à sa juste valeur (par nous les musulmans, NDLR). Mais l’ennemi en a très bien compris l’importance et l’enjeu puisque cette unité pourrait amoindrir son influence au sein de l’Oumma islamique. Cet ennemi a tout fait pour contrer cette unité, a créé des centres, des instituts pour prêcher la désunion », a poursuivi le Leader.

Le Guide suprême de la Révolution islamique a évoqué ensuite la présidentielle américaine et le conflit du Haut-Karabakh qui se déroule aux portes de l’Iran et qui a l’air d’une tentative visant à créer un foyer permanent de terrorisme près des frontières iraniennes : « La politique iranienne à l’égard des États-Unis est claire, précise et calculée. C’est une politique qui ne change pas si la direction change aux États-Unis. Qui sera le prochain président des USA, cela n’influera en rien sur notre politique. Je l’ai dit bien souvent, l’Iran devra se renforcer, notre nation, notre pays devront développer et leurs capacités et c’est à ce prix qu’ils vaincront l’ennemi. Et qu’on se le dise, notre nation a superbement résisté ».

Dans la dernière partie de son discours, le Guide suprême de la Révolution islamique a abordé le conflit au Caucase-sud : « La guerre entre l’Arménie et l’Azerbaïdjan est bien amère et menace la sécurité de toute la région. Les terres conquises par l’Arménie devraient revenir à l’Azerbaïdjan et les Arméniens devront pouvoir vivre en sécurité dans ces terres. Et surtout que les terroristes ne s’implantent pas près de nos frontières car notre action sera radicale dès que nous sentons le moindre danger. »

mardi, 01 décembre 2020 12:39

Imam Hassan Askari as

L'Imam Hassan al-Askari, fils de l'Imam al-Hadi (P) est la 11ème Imam des Ahlul-Bayt. II naquit en l'an 232 de l'Hégire, et vécut avec son père 22 ans.
Après le martyre de l'Imam al-Hadi (P) en l'an 254 de l'Hégire, l'Imam al-Hassan, son fils, prit en charge le pouvoir spirituel de l'Imamat le long de 6 ans au bout desquels il fit assassiné. La mère de l'Imam al-Askari s'appelait Soussan, elle était une femme à grande morale et sa pureté d'âme lui avait valu de mériter d'être la mère de l'argument de Dieu sur la terre.

Depuis nous sommes à la veille de la journée Naissance de l'Imam Hassan Askari(paix soit sur Lui) la onzième imam, Il est digne adresser quelques hadits de Lui.

Le premier hadith :
Imam Al-Askari (les bénédictions de Dieu soient sur lui) a dit :
Les meilleures qualités d'une personne sont au nombre de deux:
Croire en Dieu et favoriser les frères.[1]

Le second hadith :
Imam Al-Askari (les bénédictions de Dieu soient sur lui) a dit :
Les Oulémas Chiites sont les gardiens des frontières de l'Islam .... Ainsi, celui de nos adeptes qui assume la responsabilité de ce devoir est supérieur à un combattant qui participe à une guerre Sainte contre les ennemis de Dieu ... car il défend les croyances de nos adeptes et de nos amis.[2]

La troisième hadith :
Imam Al-Askari (les bénédictions de Dieu soient sur lui) a dit :
On mis (potentiellement) toutes les méchancetés dans une maison que la clé d'elle est le mensonge.[3]

Note:
[1] Vafi (V.26 , P.285) : خِصلَتانِ لَیسَ فَوقَهما شَی الایمانُ بِاللهِ وَ نَفعُ الاخوانِ
[2] Al-Ihitijãj (V.2 , P.155) : عّلماءُ شیعتِنا مرابطونَ فی الثغر ... فَمَن انتصب لِذالِکَ مِن شیعَتِنا کانَ اَفضَلَ ممَن جَاهَدَ الرومَ ... لانه یدفَعُ عَن ادیانِ محبینا
[3] Jami'ul Akhbar (V.1 , P.148) : جُعِلَت الخبائثُ فی بَیت و جعل مفتاحها الکذبَ

mardi, 01 décembre 2020 12:35

Sayed Mahdi Bahr al-‘Ulûm et les voisins

Sayed Mahdi Bahr al-‘Ulûm et les voisins

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«J’étais en train de dîner quand arriva le serviteur de Sayed Mahdî Bahr-al-‘Ulûm qui me demanda de me rendre chez son maître tout de suite, disant qu’il avait placé le dîner devant lui et qu’il m’attendait. Sans prendre le temps d’achever mon repas, je m’y rendis. Dès qu’il m’aperçut, il me dit dans un ton trahissant sa colère: «Sayed Jawad! Ne crains-tu point Dieu? N’as-tu pas honte devant Lui?». Je fus surpris par ses paroles. Qu’était-il arrivé pour qu’il me parlât ainsi. C’était la première fois qu’il me blâmait de la sorte. «Mon maître, peux-tu me dire ce que j’ai fait?» Il me répondit: «Cela fait sept jours que ton voisin untel et sa famille sont dépourvus de blé et de riz et qu’ils vivent de dattes achetées à crédit chez l’épicier. Maintenant qu’ils ont fini les dattes, il est retourné aujourd’hui chez l’épicier qui lui a dit avant même qu’il n’ouvre la bouche: «Tes dettes sont élevées. Il n’a pas osé redemander des dattes à crédit et il est rentré chez lui les mains vides. Ce soir, ils n’ont rien à manger. «Par Dieu! Je te jure que je n’étais pas au courant! Lui répondis-je. Si je l’avais su, j’aurais subvenu à ses besoins. «C’est ça le problème! Comment es-tu resté dans l’ignorance de la situation de ton voisin? Comment sept jours ont pu passer sans que tu ne t’en rendes compte? Si tu t’étais abstenu de subvenir aux besoins de ton Sayed Mahdi Bahr al-‘Ulûm et les voisins voisin, en connaissant son dénuement, tu ne serais pas un musulman mais un incroyant! Va maintenant chez lui avec mon serviteur qui t’aidera à porter ce grand plateau et qui se retirera dès que tu arriveras devant la porte de ton voisin. Frappe à sa porte et prie-le de partager ce repas avec lui. Prends cet argent et glisse-le sous le matelas ou la natte de sa maison. Ne le ramène pas. Présente-lui tes excuses d’avoir manqué à tes devoirs envers lui, en tant que voisin. Laisse le plateau là-bas et reviens chez moi. Je ne dînerai pas tant que tu ne seras pas de retour pour me rapporter des nouvelles de ce croyant. Je fis ce qu’il m’avait demandé. Le serviteur s’en alla et je frappai à la porte du voisin. Comme j’insistai, le voisin en question accepta cette invitation et commença à manger. Il trouva le repas délicieux. Il n’avait jamais mangé de tels mets. Il s’arrêta de manger et me dit: «Ces plats ne viennent pas de chez toi! Je n’y toucherai pas tant que tu ne m’auras pas dit d’où ils proviennent. Je lui dis: «Mange donc! Ne te soucie pas, ces plats sont licites! Que t’importe de savoir où ces plats ont été préparés!» Mais l’homme n’y consentit pas et je dus tout lui raconter. Lorsqu’il entendit mon récit, l’homme me regarda avec surprise: «Mais je n’en ai parlé à personne! Je n’ai pas parlé de ma situation, même à mes plus proches voisins! Comment Sayed Bahr al-‘Ulûm en a-t-il été informé?» En effet, comment l’avait-il su?! Raconté par Sayed Jawad al-‘Amolî Tirée de Qussas al-Abrâr de Shahîd Motaharî, N. 86 pp156-157