تقي زاده

تقي زاده

Tous les Tunisiens détenus en Libye par un groupe membre de la coalition de milices Fajr Libya ont été libérés, a annoncé samedi le ministère tunisien des Affaires étrangères.
Tous les Tunisiens qui avaient été arrêtés en Libye ont été libérés. Le dernier groupe a été libéré aujourd'hui, samedi 30 mai, a indiqué le ministère dans un communiqué, sans plus de détails.

Contacté par l'AFP, le ministère n'était pas en mesure de fournir de précisions sur la taille de ce dernier groupe ni sur le nombre total de Tunisiens libérés.

Le consul de Tunisie à Tripoli, Ibrahim Rezgui, avait fait état de 172 personnes arrêtées courant mai, mais les autorités tunisiennes ont affirmé ne jamais avoir été informées du nombre exact de leurs ressortissants détenus.

Le ministère tunisien des Affaires étrangères avait indiqué que ces derniers avaient été arrêtés par une milice de Fajr Libya dans le cadre d'une campagne sécuritaire pour vérifier (la validité) de leurs documents. Le consul avait cependant expliqué que ces arrestations s'étaient produites en représailles au placement en détention du chef d'une milice libyenne à Tunis.

Depuis la chute du régime de Mouammar Kadhafi en 2011, la Libye est déchirée par la lutte entre différentes milices armés. Deux gouvernements se disputent le contrôle du pays: l'un, reconnu par la communauté internationale, qui siège dans l'est du pays, l'autre à Tripoli sous contrôle de Fajr Libya.

Près de 93 talibans et neufs soldats afghans ont été tués durant les opérations militaires et les combats de ces deux derniers jours, a déclaré samedi un porte-parole du ministère de la Défense.
"Lors des dernières 48 heures, 93 militants ont été tués et sept ont été arrêtés dans 12 provinces, alors que neuf soldats sont décédés suite aux combats et à des explosions de bombes", a fait savoir sur Twitter le général Zahir Azimi, porte-parole du ministère de la Défense.

Les forces de sécurité afghanes ont récemment intensifié leurs opérations contre les talibans, le printemps et l'été, considérés comme la saison des combats, arrivant à grand pas.

Le groupe militant taliban n'a pas encore fait de déclarations.

Le patron de la diplomatie américaine John Kerry et son homologue iranien Mohammad Javad Zarif ont commencé samedi à Genève d'intenses tractations en vue de sceller d'ici à la fin juin un accord historique sur le programme nucléaire de Téhéran.
Conclure un règlement avec l'Iran sur le nucléaire est non seulement une priorité du président Barack Obama, mais s'inscrit même dans un dessein encore plus ambitieux: réconcilier à terme les Etats-Unis et la puissance régionale chiite avec l'espoir d'apaiser les conflits au Moyen-Orient.

Le programme nucléaire de la République islamique est une question de la communauté internationale depuis 2003 et les grandes puissances du groupe 5+1 (Etats-Unis, Russie, Chine, France, Royaume-Uni et Allemagne) négocient depuis l'automne 2013 avec l'Iran, sous l'égide de l'Union européenne, pour trouver un moyen de contrôler le programme atomiques de Téhéran en échange d'une levée de sanctions.

Après un accord provisoire en novembre 2013 et un accord de principe le 2 avril, les parties ont jusqu'au 30 juin pour graver dans le marbre un texte complet et définitif.

MM. Kerry et Zarif, qui pilotent les pourparlers depuis des mois, se sont retrouvés vers 09H00 GMT dans un grand hôtel de Genève, dans une ambiance visiblement détendue, pour une journée de discussions. Elles pourraient se prolonger jusqu'à dimanche. Des négociateurs du 5+1 et de l'Iran étaient à Vienne cette semaine et, côté américain, le ministre de l'Energie Ernest Moniz et la directrice politique du département d'Etat Wendy Sherman sont venus épauler John Kerry dans la ville suisse.

Interrogé sur la probabilité de signer un accord dans les temps, M. Zarif a dit dans un sourire nous allons essayer. Le secrétaire d'Etat américain n'a pas dit un mot.

Il nous reste un mois. Je pense que vous allez voir une escalade en juin qui va être un mois très intense, a commenté un cadre du département d'Etat, réaffirmant que Washington tenait à la date du 30 juin et n'envisageait pas à l'heure actuelle de prolongation des discussions.

Car à un mois de l'échéance, l'Iran et les pays européens ont évoqué cette semaine la possibilité que les pourparlers débordent sur le début de juillet.

Selon une source diplomatique occidentale, le face-à-face Kerry-Zarif vise à faire le point, les Iraniens pourront dire ce qu'ils peuvent et ne peuvent pas faire, les Américains ce qui ne va pas.

Sur le fond, la question des inspections internationales des sites nucléaires, visant à garantir le caractère pacifique et civil du programme iranien, est l'un des points les plus épineux.


Téhéran, qui a toujours nié vouloir se doter de la bombe atomique, exclut toute inspection de ses sites militaires au nom de la protection de ses intérêts nationaux. Il accepterait toutefois un accès réglementé pour des experts étrangers dans le cadre du protocole additionnel au Traité de non prolifération nucléaire.

Selon l'agence de presse Taghrib (APT), l'ayatollah Araki, secrétaire général du Conseil mondial du rapprochement des écoles islamique et des représentants issus de l'Iran, du Liban, du Bahreïn et du Koweït ont assisté à cette réunion.
Cette Assemblée est constituée d'après la proposition de l'ayatollah Araki, secrétaire général du Conseil mondial du rapprochement des écoles islamiques. Le statut de l'Assemblée est écrit de manière qu'elle n'a aucune indépendance des gouvernements. Cela peut entraîner l'inscription de l'assemblée dans les organisations internationales, a déclaré Mme. Touba Kermani, secrétaire général de l'Assemblée mondiale des femmes musulmanes.

L'Assemblée a quatre comités: Relations, Juridique, Enseignement, Recherche et informatique. Les femmes musulmanes issues de 24 nationalités constituent l'Assemblée, a-t-elle souligné.

La présentation de 39 femmes élites du monde musulman, la tenue de 26 programmes nommés ''Fatemeh, femme de clémence'', formuler des déclarations à diverses occasions font partie des programmes de l'Assemblée, a-t-elle ajouté.

Au moins 19 passagers de deux cars ont été tués par balles vendredi soir dans le sud-ouest du Pakistan au cours d'une attaque menée par des hommes armés non identifiés, ont annoncé les autorités locales.
"Les assaillants ont contraint les bus à s'arrêter, enlevé plus de vingt passagers, puis ils ont tiré, tuant au moins 19 personnes", a déclaré un responsable de la province du Baloutchistan, Ismail Ibrahim.

Les bus se dirigeaient vers Karachi (sud) lorsqu'ils ont été pris d'assaut dans la région de Mastung, près de la ville de Quetta, selon un responsable local de la police, Akbar Harifal.

Cinq passagers ont été secourus par les forces de sécurité après une fusillade, a indiqué le responsable, précisant que "la zone a été bouclée" et que l'échange de tirs était "toujours en cours".

Le nombre de personnes qui avaient pris place à bord des cars n'était pas clairement établi.

Sarfaraz Bugti, le ministre de l'Intérieur de la province, a déclaré à l'AFP qu'entre 15 et 20 hommes armés, notamment de fusils automatiques, étaient impliqués dans l'assaut.

"Les forces de sécurité les poursuivent, ils ont pris la fuite", a-t-il dit.

Le cabinet du Premier ministre Nawaz Sharif a condamné l'attaque dans un communiqué.

Aucun groupe n'avait encore émis de revendication vendredi soir.

Des groupes séparatistes mènent depuis des années une guérilla au Baloutchistan, une province également minée par la violence extrémiste.

Le sous-secrétaire général du Hezbollah libanais, revenant sur la participation de la Résistance islamique, dans la lutte contre les terroristes de Daesh, en Syrie, a souligné que si le Hezbollah n'était pas intervenu, en Syrie, Daesh se trouverait, actuellement, au coeur de Beyrouth.
Le secrétaire général adjoint du Hezbollah libanais, Cheikh Naïm Qassem, s'est attardé sur la participation de ce mouvement, dans la lutte contre les terroristes de Daesh, en Syrie. "Si nous n'avions pas participé à cette guerre, les terroristes de Daesh seraient, actuellement, au coeur de Beyrouth, et comettraient des actes terroristes", a-t-il constaté. "Dans son récent discours, Seyyed Hassan Nasrallah a souligné la responsabilité du gouvernement, pour la libération de la région de "Jaroud-Ersal", a rappelé Cheikh Naïm Qassem, ajoutant que la Résistance attendait l'initiative du gouvernement, pour nettoyer cette région de la présence des terroristes. Le sous-secrétaire général du Hezbollah a, par ailleurs, indiqué que le Courant du Futur, (Al-Mustaqbal), mené par Saad Hariri, devait, clairement, déclarer ses positions, à l'égard des évolutions de "Jaroud-Ersal" et son occupation par les terroristes. "Il est illogique que ce mouvement évite de déclarer ses positions, à cet égard", a-t-il poursuivi. Cheikh Naïm Qassem a souligné que la Résistance se poursuivra, avec force, assurant que les combattants du Hezbollah resteront, sur le champ de bataille, aussi longtemps que cela sera nécessaire. Au terme de ses propos, le responsable du Hezbollah a martelé que la Résistance continuera à lutter, jusqu'au nettoyage total des terres occupées du Liban de la présence des occupants.

mercredi, 27 mai 2015 11:36

De la Précellence du mois de Sha’bãn

Sha’bãn est un mois noble et qualifié comme étant le «mois du Prophète (P)» lequel y jeûnait et reliait le jeûne de ce mois à celui du mois de Ramadhãn (c’est-à-dire qu’il jeûnait deux mois d’affilée). En effet le noble Prophète disait: «Sha’bãn est mon mois; quiconque jeûne un jour de mon mois aura obligatoirement droit au Paradis».
L’Imam Al-Sãdiq (p) dit: «Lorsque le mois de Sha’bãn arrivait, l’Imam Al-Sãdiq (p) réunissait ses compagnons et leur déclarait: «O mes compagnons! Savez-vous ce qu’est ce mois? C’est le mois de Sha’bãn dont le Prophète (P) disait: «C’est mon mois». Jeûnez donc pendant ce mois par amour pour votre Prophète (P) et pour vous rapprocher de votre Seigneur. Je jure, par Celui qui détient mon âme, que j’ai entendu l’Imam Al-Hussayn (p) dire: «Quiconque jeûne le mois de Sha’bãn par amour pour le Prophète (P) et pour se rapprocher d’Allãh, Allãh l’aimera, le rapprochera de Sa Grâce le Jour du Jugement et le destinera obligatoirement au Paradis».


Safwãn Al-Jammãl rapporte: «L’Imam Al-Sãdiq (p) me dit un jour: «Incite les gens autour de toi à faire le jeûne pendant le mois de Sha’bãn». Je lui demandai alors: «Que je te sois sacrifié! Y a-t-il quelque chose de particulier dans ce mois?»: «Oui bien sûr! Lorsque le croissant du mois de Sha’bãn apparaissait, le Messager d’Allãh ordonnait à un crieur de proclamer: «O habitants de Yathrib (Médine)! Je suis le Messager d’Allãh auprès de vous. Sachez que le mois de Sha’bãn est mon mois. Qu’Allãh entoure de Sa Miséricorde quiconque participe avec moi au jeûne de mon mois.»

Et l’Imam Al-Sãdiq (p) d’ajouter: «L’Imam ’Ali (p) disait: «Depuis que j’ai entendu le crieur du Prophète (P) proclamer (le jeûne) au mois de Sha’bãn, je n’ai jamais manqué de jeûner pendant ce mois et je ne manquerai jamais, si Dieu le veut de le faire le restant de ma vie. Car le Messager d’Allãh (P) disait : «Le jeûne pendant deux mois consécutifs est une repentance auprès d’Allãh»
Si on ne peut pas faire le jeûne tous les jours du mois, on pourrait se contenter de trois jours de jeûne avec l’accomplissement de deux Rakah de prière la nuit. Dans chaque Rakah on doit réciter la Sourate Al-Hamd une fois et la Sourate Al-Tawhîd onze fois.

mercredi, 27 mai 2015 11:33

Les pompiers pyromanes

Bon nombre parmi les Etats que sidèrent la montée en puissance, les avancées de l'organisation djihado-terroriste et les horreurs dont elles s'accompagnent, déversent des larmes de crocodile sur une situation qu'ils n'ont pas peu contribué à créer. 
Ceux à qui l'on fait référence sont les Etats-Unis et les pays de la région où sévit cette organisation terroriste, principalement, l'Arabie saoudite et les autres pétromonarchies, mais aussi, la Turquie. Ce sont ces puissances, qui ont donné naissance au monstre qu'elles dénoncent, aujourd'hui, et prétendent vouloir écraser. Les accuser d'être responsables que l'Etat islamique de groupuscule jihado-islamique qu'il fut à ses débuts, est devenu la machine de guerre, qui bouscule, présentement, les armées locales, et se taille d'immenses territoires, ne relève pas de l'addiction à la «théorie du complot». Le rôle des Etats-Unis et des pétromonarchies, dans la création de l'Etat islamique, s'est, désormais, démontré. L'émergence, en Irak, de cette organisation, puis, son implantation, en Syrie, répondaient à l'une des conditions que les concepteurs du plan du «Grand Moyen-Orient» ont mises, pour sa réussite. Que ce plan soit américain, c'est un fait, mais les pétromonarchies et la Turquie y ont acquiescé et ont mis la main à sa réussite. Après avoir été les pyromanes ayant allumé le brasier, qui consume, maintenant, le Moyen-Orient et menace de s'étendre plus loin que là où ils ont cru pouvoir le circonscrire, ils versent des larmes de crocodile sur les tragédies humaines et civilisationnelles qu'il occasionne, et se présentent en pompiers venant au secours des peuples qui les subissent. C'est la pire des mystifications, en même temps qu'une immonde hypocrisie. Ce qu'ils ont commis relève du crime contre l'humanité, et ce serait faire preuve de complicité que de vouloir les en absoudre, au motif qu'ayant «pris conscience» qu'ils sont dépassés par le monstre qu'ils ont créé et nourri, ils chercheraient à le neutraliser. Le combattent-ils, vraiment, ce monstre ? Rien n'est moins évident, par la façon dont ils font face à sa progression, et encore moins, au constat de la terrible connivence qu'ils persistent à lui marquer. Par où l'organisation de l'Etat islamique reçoit les renforts de Jihado-terroristes du monde entier, qui viennent gonfler ses rangs, et achemine-t-elle l'armement dont elle les dote ? De Turquie. Par où l'Etat islamique écoule les produits de ses «conquêtes», qui lui rapportent l'argent nécessaire à l'entretien de sa machine de guerre ? De Turquie, encore. Et qui profite de ce trésor de guerre dégoulinant de sang ? La Turquie, encore, mais aussi, Israël et des puissances occidentales et régionales. Ces mêmes puissances, qui proclament être déterminées à assécher les sources de financement et d'approvisionnement en armement, qui permettent à l'Etat islamique d'entretenir et de renforcer ses capacités combatives. Les pompiers pyromanes, qui ont enfoncé l'Irak et la Syrie, dans le chaos, n'entendent pas éradiquer, dans le court terme, l'organisation jihado-terroriste. Ils se sont entendus, pour en maîtriser le débordement au-delà de l'Irak et de la Syrie, mais en la maintenant, dans ces deux pays, en des capacités de nuisance propices à la concrétisation du plan du «Grand Moyen-Orient». Ce n'est que cet objectif atteint qu'ils s'attaqueront à la neutralisation effective du monstre qu'ils ont créé et lâché contre les peuples d'Irak et de Syrie. D'ici là, peu leur importe ce qu'endurent et subissent les peuples contre lesquels il a été lâché.

«La Force terrestre de l’armée iranienne se prépare à se mettre dans l’ambiance des guerres, par procuration», a déclaré le commandant de la Force terrestre de l’armée de la RII.

A l’issue de la manœuvre militaire "Beit-ol-Moqaddas 27", le commandant de la Force terrestre de l’armée iranienne, le général Ahmad-Reza Pourdastan, a déclaré : «Durant ces dernières années, les menaces les plus grandes concernaient les guerres par procuration. C’est pourquoi l’armée iranienne a élaboré des techniques et des tactiques adaptées à la lutte dans de telles conditions». Concernant l’organisation de la manoeuvre "Beit-ol-Moqaddas 27", le général Pourdastan s’est exprimé en ces termes : «A la première étape de cette manœuvre, qui s’est déroulée, dans l’Ouest de l’Iran, y participaient les forces de l’infanterie, les blindés, les forces de l’artillerie, les unités de réaction rapide, les commandos et les forces aériennes. La deuxième étape de la manœuvre a commencé par le tir réussi des missiles Nazëat et Fadjt, appartenant à la Force terrestre, dans le centre de l’Iran. A l’étape finale ont été impliqués les unités d’infanterie, les unités de blindsé, les forces aériennes, le bataillon spécial, les commandos et des chasseurs de la Force aérienne».

A noter que les exercices militaires "Beit-ol-Moqaddas 27" ont pris fin, lundi, avec succès.

La France a appelé de ses vœux, mardi, un renforcement rapide de la mobilisation internationale contre Daeshistes, qui continuent leur progression, en Irak et en Syrie, malgré les frappes de la coalition arabo-occidentale.

A une semaine d'un sommet, à Paris, consacré à la lutte contre Daesh, le Chef de la diplomatie française, Laurent Fabius, a mis en garde contre une partition des deux pays et contre de nouveaux massacres, en cas de statu quo. "Sur l'Irak, comme sur la Syrie, la mobilisation internationale doit se renforcer très vite, sinon je le dis, on va vers une partition de l'un ou l'autre pays, voire, des deux, avec de nouveaux massacres et des conséquences désastreuses", a-t-il dit, à l'Assemblée nationale.