
تقي زاده
Des tirs et des explosions dans un quartier diplomatique de Kaboul
Des tirs sporadiques et de lourdes explosions ont secoué mardi soir un quartier de Kaboul abritant des ambassades et des habitations pour diplomates, a constaté un journaliste de l'AFP, la police affirmant qu'un établissement hôtelier pourrait être la cible de l'attaque.
"Un nombre indéterminé d'hommes armés a attaqué ce que nous pensons à ce stade être une résidence hôtelière dans le quartier de Wazir Akbar Khan", a déclaré le porte-parole de la police de Kaboul Ebadullah Karimi.
Il pourrait s'agir de l'hôtel Heetal, détenu par la famille du ministre des Affaires étrangères Salahuddin Rabbani, a déclaré à l'AFP un responsable des services de sécurité afghans sous couvert de l'anonymat.
Cet hôtel avait été endommagé en 2009 par un attentat-suicide devant son entrée, qui avait fait huit morts et 40 blessés.
L'attaque de mardi a débuté vers 23h00 locales (18h30 GMT).
Les forces de sécurité afghanes sont sur place pour répondre à l'attaque, a ajouté M. Karimi, en précisant que les attaquants avaient notamment lancé des grenades à main.
Le quartier de Wazir Akhbar Khan, qui abrite plusieurs ambassades et résidences pour diplomates, a été la cible des talibans à plusieurs reprises par le passé.
Aucune organisation n'a immédiatement revendiqué cette attaque.
Assad, l’acteur le plus puissant, dans le conflit syrien
Le journal "La Croix" a interviewé Aron Lund.
Ce qui est surprenant, c’est le chapeau de l’article, qui dit, je cite: «En dépit des revers subis par le régime de Bachar al-Assad, ses alliés iranien et russe continuent à le soutenir». Ainsi, donc, qui pensent-ils soutenir ? Daesh ? Ces cons flamboyants des médias me dépassent. Venant de "La Croix", c’est, encore, plus surprenant…
Entretien avec Aron Lund, spécialiste de la Syrie (1).
Le régime de Damas est-il en train de s’effondrer ? Aron Lund : Le régime se trouve dans une situation très difficile, pour différentes raisons. Bachar al-Assad n’a plus l’argent qu’il avait, au début du conflit. Le cours de la livre syrienne est en chute libre, les réserves de change font défaut. La chaîne de télévision pro-Assad, Addounia, a, récemment, lancé un appel aux expatriés syriens, pour les inciter à acheter de la monnaie syrienne, pour la soutenir. Depuis la fin de l’été 2014, les prix du carburant ont augmenté. Le gouvernement ne peut plus subventionner, comme auparavant, le prix des denrées de base, comme l’huile ou la farine. C’est un problème sérieux, car, environ, deux tiers de la population syrienne vit dans la zone sous contrôle du gouvernement. Il aurait du mal à contenir une crise sociale. L’approvisionnement en pétrole devient, également, problématique. Le gouvernement contrôle, toujours, la raffinerie de Banias, sur la côte, mais le pétrole payé par l’Iran et fourni par l’Irak se raréfie. Le soutien de l’Iran semble constant…A. L. : Au cours d’une récente visite, à Damas, d’Ali Akbar Velayati, conseiller du Guide suprême iranien, Ali Khamenei, pour la politique étrangère, une série d’accords commerciaux et industriels a été conclue, notamment, dans les secteurs du pétrole et de l’électricité. Depuis 2011, l’Iran a accordé des lignes de crédit au régime, pour payer ses importations, mais il semble que, cette fois, le gouvernement syrien n’a pas réussi à obtenir les mêmes conditions. Si l’on ajoute à cela les difficultés rencontrées par le régime, dans le recrutement de ses troupes, régulières ou non, les informations sur la mort du Chef du renseignement, Rustum Ghazaleh, au mois d’avril, et les rumeurs, non prouvées, sur la maladie et la mise en résidence surveillée du général Ali Mamlouk, Chef de la sécurité nationale, on pourrait croire l’effondrement du régime imminent. En réalité, Bachar al-Assad reste l’acteur le plus puissant, dans la guerre, ses alliés continuent à le soutenir et ses opposants restent trop faiblement organisés, pour diriger le pays. Les soutiens de l’opposition, dans la région, – l’Arabie saoudite, le Qatar et la Turquie –, semblent avoir mis de côté leurs désaccords, pour se coordonner, de façon plus efficace. Est-ce que cela peut changer les choses ?A. L. : Il faut voir si cette unité va durer. La coalition de groupes armés islamistes, soutenus par ces pays, n’a pas réussi à arrêter la progression de Daesh. Par ailleurs, le Front Al-Nosra (2) a marqué des points, dans le Nord-Ouest de la Syrie, en particulier, dans la province d’Idlib, et dans les parties Ouest de la province d’Alep, contre d’autres groupes armés, soutenus par les pays occidentaux, au point d’être, aujourd’hui, devenu l’organisation la plus puissante, au sein de cette coalition. La question se pose de savoir jusqu’où les États-Unis sont prêts à aller dans leur soutien. Une progression trop rapide d’Al-Nosra pourrait les indisposer. Le soutien de l’Iran et de la Russie au régime est-il indéfectible ?A. L. : Il leur a permis de se faire reconnaître, comme les acteurs incontournables d’un règlement politique. Ce succès diplomatique a, cependant, un coût économique. L’Iran doit compter avec les sanctions et la baisse des prix du pétrole, tout comme la Russie. L’Iran est, également, engagé, en Irak, dans le soutien à la lutte contre Daesh. De même, la Russie soutient les séparatistes, en Ukraine. Il n’empêche que l’Iran, la Russie et le Hezbollah libanais restent très clairs sur leur volonté de soutenir le régime. Dans la coalition des pays qui soutiennent l’opposition, chacun a ses motivations, et leur niveau d’engagement n’est pas équivalent. La mort ou le départ de Bachar al-Assad entraînerait-elle forcément la fin du régime ?A. L. : Bachar al-Assad est un élément clé du régime. C’est le liant indispensable entre différents intérêts. En cas de vacance du pouvoir, certains pourraient tenter de désigner, rapidement, son successeur, pour assurer la continuité, mais personne ne sait si cela marcherait. Dans l’hypothèse d’un effondrement du régime, les forces armées et les paramilitaires ne cesseraient pas, forcément, d’exister, ni de se battre. Ceux qui resteraient, dans le pays, pourraient se fondre dans une nouvelle configuration de milices et de chaos. La guerre civile continuerait alors, dans un État en décomposition, où personne ne saurait, vraiment, à quoi ressemblerait la victoire. Recueilli par François d’Alançon,(1), Rédacteur en chef de "Syria in Crisis", publié par la Fondation Carnegie, pour la paix internationale.(2) Branche locale d’Al-Qaïda. Allain Jules
Réunion du conseil suprême du Conseil mondial du rapprochement des écoles islamique à Machhad
184e réunion du conseil suprême du Conseil mondial du rapprochement des écoles islamiques est tenue vendredi en présence des membres du conseil à la ville iranienne de Machhad.
L'ayatollah Taskhiri, chef du conseil suprême; l'ayatollah Araki, secrétaire général du Conseil mondial du rapprochement des écoles islamique; les vice-secrétaires général du Conseil et d'autres membres du conseil suprême ont participé à cette réunion.
Les membres du conseil suprême ont analysé le déroulement de la 28e conférence de l'unité islamique. Ils ont également discuté des programmes de l'année 94 (2015-16).
Lors de cette réunion, les membres du conseil suprême se sont mis d'accord sur la totalité du budget de l'année 1394 (année solaire iranienne). Les détails du budget seront vérifiés par le Comité des plans et du budget du Conseil mondial du rapprochement des écoles islamiques.
Négotiations nucléaires: reprise des négociations Iran/5+1 mardi à Vienne selon Téhéran
Les négociations entre l'Iran et les grandes puissances du groupe 5+1 visant à rédiger le texte d'un accord final sur le nucléaire iranien reprendront mardi prochain à Vienne, a déclaré vendredi Abbas Araghchi, l'un des principaux négociateurs iraniens.
M. Araghchi, qui mène la délégation iranienne, s'exprimait à l'issue d'une séance de discussions de trois jours, au cours de laquelle le travail sur le texte de l'accord final et de ses annexes s'est poursuivi aux niveaux des directeurs politiques et des experts, selon l'agence iranienne Mehr.
Les discussions vont reprendre mardi prochain à Vienne, a-t-il ajouté.
La réunion de Vienne qui s'est achevée vendredi était la quatrième séance de négociations depuis la conclusion d'un accord-cadre entre l'Iran et le groupe 5+1 (Etats-Unis, Chine, France, Royaume-Uni, Russie et Allemagne) le 2 avril, qui a ouvert la voie à un accord final pour résoudre le dossier du nucléaire d'ici au 30 juin.
En raison de l'étendue et de la complexité des sujets, les progrès dans la rédaction du texte sont très lents, a précisé M. Araghchi.
Les mécanismes de vérification du respect par Téhéran de cet accord et le rythme de la levée des sanctions internationales imposées à l'Iran depuis 2006 figurent parmi les points d'achoppement des discussions.
L'Iran résolu à ne pas abandonner ses secrets scientifiques et militaires pour un accord sur le nucléaire
L'Iran ne signera jamais un accord sur le nucléaire qui permettrait un accès étranger aux secrets scientifiques et militaires du pays, a affirmé jeudi le président iranien Hassan Rohani.
"Les propos récents du guide de la République islamique constituent une règle pour le gouvernement, et nous ne signerons jamais un accord qui permettrait à n'importe qui d'avoir accès aux secrets scientifiques et militaires du pays", a indiqué M. Rohani, selon la chaîne iranienne Press TV.
Le président faisait ici référence aux propos du Guide suprême de la révolution islamique, l'ayatollah Ali Khamenei, lequel a déclaré mercredi que Téhéran n'autoriserait d'inspections sur aucun des sites militaires iraniens par des étrangers au prétexte d'un possible accord sur le nucléaire.
"La poursuite de notre recherche et développement est notre ligne rouge, et les négociateurs [participant aux pourparlers sur le nucléaire] connaissent les lignes rouges", a ajouté M. Rohani, qui s'exprimait dans la ville de Tabriz, dans le nord-ouest du pays.
Ce jeudi également, selon l'agence de presse officielle iranienne IRNA, la porte-parole du ministère iranien des Affaires étrangères Marzieh Afkham a déclaré que les gouvernements occidentaux devaient respecter la souveraineté de l'Iran pour régler le contentieux sur le nucléaire.
Si la souveraineté de l'Iran n'est pas respectée, aucun accord ne pourra être conclu entre l'Iran et le groupe P5+1, a-t-elle souligné. Le groupe P5+1 est composé des cinq membres permanents du Conseil de sécurité de l'ONU, à savoir la Chine, les États-Unis, la France, le Royaume-Uni et la Russie, plus l'Allemagne.
L'Iran et le groupe P5+1 ont entamé mercredi à Vienne, en Autriche, une nouvelle série de négociations pour tenter de finaliser un accord sur la question du programme nucléaire iranien.
Les deux parties ont mené depuis 2008 plusieurs séries de discussions visant à conclure un accord global sur le nucléaire. La dernière série de pourparlers s'est terminée à Vienne vendredi dernier.
Les négociations Etats-Unis/Cuba ont échoué
Les Etats-Unis et Cuba ont clôturé vendredi à Washington leurs négociations de deux jours sans atteindre un accord sur la réouverture de leur ambassade respective.
Les délégations cubaine et américaine ont essayé de transformer leurs relations du niveau de « protection des intérêts » aux relations diplomatiques entières. Mais il existe des désaccords entre les deux pays dont il faudrait chercher la racine dans la rupture des relations d’un demi-siècle des deux pays. Cependant ils se sont entendus de se retrouver dans les semaines prochaines. L’administration Obama demande plus de liberté dans les déplacements de ses diplomates et l’accès des citoyens cubains à l’ambassade américaine à La Havane. En revanche le gouvernement cubain est contre les programmes sur la propagation de la démocratie à l’américaine à Cuba. Le gouvernement américain persiste sur la libre circulation de ses diplomates partout à Cuba mais la Havane estime que cette approche renforcerait l'opposition et des mouvements protestataires, préparant ainsi le terrain aux Etats-Unis d'espionner Cuba.
Les attaques au drone US à l'origine de l'extension du terrorisme
Les vastes attaques aveugles des Etats-Unis, menées par leurs drones, ont fait propager et aggraver le terrorisme.
C'est ainsi que l'institut Ron Paul pour la paix et la prospérité (Ron Paul Institute for Peace and Prosperity) a analysé dans un rapport les attaques au drone de l'armée américaine, qui ont tué de nombreux civils et provoquer la haine des peuples du monde envers les Etats-Unis. Le rapport de l'Institut Ron Paul a étudié le résultat de ces attaques au drone dans l'élimination des cibles fixés. A titre d'exemple, pour tuer Molla Nazir (il est mort actuellement) les drones américains ont mené trois attaques qui ont coûté la vie à 24 civils innocents. Trois autres attaques ont été, par ailleurs, menées pour éliminer Molla Sanguin Zardan, ont tué 108 civils tandis que cinq attaques au drone, menées afin de tuer Seraj Eddin Haqani, a laissé 82 victimes, tous des civils. Le rapport ajoute que les multiples attaques visant à tuer 41 personnes ont coûté la vie à 1147 civils. Ce sont des "dommages collatéraux" (Collateral damage) qui sont estimés, par cet Institut, en moyenne 28 victimes pour chaque attaque au drone menée par la CIA ou les autres forces américaines. Ce qui mérite réflexion et qui est déplorable, d'ailleurs, c'est que les cibles ne sont pas en général distingués et déterminés. Les attaques au drone sont aveugles et elles ne peuvent, pas, parfois, atteindre leur but: deux attaques ont été menées par les drones américains contre la région de Damadolaï, au Pakistan pour tuer Aiman al-Zawaheri, le chef actuel d'al-Qaïda sans arriver pour autant à l'éliminer. Il est toujours vivant alors que 105 civils ont été tués! Or, ces attaques n'ont rien fait, argumente le rapport, que provoquer la haine et l'indignation chez les peuples cibles, envers les Etats-Unis. L'Institut Ron Paul ajoute également que la guerre anti-terrorisme des Etats-Unis a, en effet, fait apparaître de nouveaux groupes terroristes dans les pays où il ne se trouvait nulle trace de terrorisme. Et pourtant, la Maison Blanche insiste toujours sur la poursuite de sa stratégie aussi bien que sur l'usage des drones. Il est vrai que la mort des civils est le dernier souci des autorités américaines! On se rappelle du point de presse où le porte-parole de la Maison Blanche a répondu au journaliste qui l'avait demandé si la mort "accidentale" pour reprendre les termes utilisés par le gouvernement américain, de deux otages d'al-Qaïda, détenus par ce groupe entre 2011 et 2012, l'un d'origine américaine et l'autre italienne, entraînerait la révision du plan américain de lutte contre le terrorisme? "L'opération anti-terrorisme continue!", voilà la réponse de la Maison Blanche...
LE PROPHETE MOHAMMAD
Le Prophète Mohammad naquit à la Mecque en 570 après Jésus-Christ dans la famille des Hâchim,la plus noble et la plus vertueuse des familles de la tribu de Quraïch.Son père mourut avant sa naissance et sa mère aussi a rendu l’âme alors qu’il n’avait que six ans.Il grandit donc sous les bons soins de son grand-père et de son oncle paternel.
L’HISTOIREDU MOINE BAHIRA
A l’époque où Mohammad vivait auprès de son oncle, Abou Tâlib, il accompagna son oncle dans son voyage commercial à Shâm (Damas) avec une caravane qui était plein des marchands, avoir pénétré sur le territoire syrien, on faisait une halte près d’un monastère situé à proximité de la ville de Basra; un moine dénommé Bahîra sortit du couvent et invita les voyageurs se reposèrent à l’intérieur du monastère. Abou Tâlib, comme les autres voyageurs, accepta la proposition, laissant Mohammad surveiller ses biens.
Bahîra apprenant que tout le monde était présent au couvent sauf Mohammad, exiga qu’on l’amena. Abou Tâlib l’appela alors son neveu s’était installé sous un olivier. Après avoir longuement scruté l’adolescent, Bahîra dit à Mohammad: ‘Par Iât et ‘Ozzâ (les deux déesses adorées par les habitants de La Mecque) que tu répondras à ma question’. Mohammad répondit: ‘Ces deux idoles sont les choses que je déteste ‘.
Bahîra lui demande: ‘au nom de Dieu l’Unique, je te prie de dire la vérité. Le jeune Mohammad répondit: ‘Je n’ai jamais menti, j’ai toujours dit la vérité; pose ta question’. Bahîra dit alors: ‘qu’aimes-tu au monde?’. Mohammad déclara: ‘la solitude’. Bahîra questionna à nouveau le jeune adolescent: ‘Que regardes-tu et qu’aimes-tu regarder ?’. Mohammad dit: ‘Le ciel et ses étoiles’. Bahîra lui demanda alors: ‘Lorsque tu observes les cieux, tu penses à quoi?’. I1 répondit par un long silence. Bahîra, après avoir examiné son front lui dit: ‘Quand et comment tu t’endors?’. L’adolescent répond: ‘Quand je regarde le ciel et les étoiles, je me vois au-dessus des étoiles’. Bahîra redemanda: ‘rêves-tu aussi?’ Le jeune Mohammad déclara: ‘Oui, et tout ce que je rêve, je le vois aussi quand je suis réveillé’. Bahîra demanda alors: ‘que vois-tu en rêve?’, et le jeune adolescent resta muet. Après un moment de silence, Bahîra demanda à Mohammad: ‘Puis-je voir entre tes deux épaules?’. Mohammad acquiesça, Bahîra écarta le vêtement de l’adolescent et découvrit un grain de beauté. Il murmura ‘C’est bien ça». Abou Tâlib étonné lui lance: ‘Que dis-tu, qu’est ce que c’est?’
Bahîra se tournant vers Abou Tâlib lui demanda ‘Quel lien familial te lie à cet adolescent?’. Comme Abou Tâlib aimait Mohammad comme son propre fils, il déclara: ‘C’est mon fils’. Bahîra dit alors: ‘Non, le père de cet adolescent doit être décédé’. ‘D’où le sais-tu?’.Bahîra déclara à l’oncle: ‘Ecoute-moi bien, un avenir radieux et surprenant attend cet enfant. Si des autres aperçoivent ce que j’ai vu, ils le reconnaîtront et le tueront. Tu dois le garder’. Abou Taleb demanda alors: ‘Mais, qui est-il?’ Et, Bahîra lui déclara: ‘Ses yeux annoncent un grand prophète et son dos indique cette clarté".
Le Prophète bien-aimé de l’Islam est le dernier envoyé que le Seigneur miséricordieux a délégué auprès des hommes pour les guider.
Quatorze siècles auparavant, le monde vivait d’une telle manière qu’il ne restait de la religion monothéiste rien qu’un nom, les gens s’étant totalement écarté de l’unicité divine, de la connaissance de Dieu, des traditions humanistes et de justice sociale; la Ka’aba était devenue le sanctuaire des idoles et la religion d’Abraham transformée en idolâtrie. Les Arabes menaient une vie tribale, même dans les quelques villes du Hidjaz et du Yémen; la nation arabe vivait dans les conditions les plus déplorables: au lieu de la culture et de 1’éducation, parmi les habitants régnaient: la luxure, l’obscénité, l’ivresse, le jeu. Les jeunes filles étaient enterrées vivantes.
Les Arabes de la Mecque, comme les autres arabes, élevaient des moutons et des chameaux, commerçaient parfois avec les pays voisins, notamment la Syrie. Ils étaient ignorants et incultes et n’étaient pas soucieux de l’instruction et de l’éducation de leurs enfants. Mohammad, comme l’autres membres de sa tribu, ne savait ni lire ni écrire; mais, dès l’enfance,il se distinguait des autres par ses diverses qualités: il n’adorait aucune idole, il ne mentait pas, il ne volait pas, il ne trahissait pas, il s’abstenait de commettre de mauvaises actions, il était sage et compétent. Aussi, en très peu de temps, il avait acquis l’estime et la confiance des gens et il avait acquis le surnom de Mohammad le fidèle (amîn). En effet, les Arabes lui confiaient généralement leurs biens .
I1 avait 20 ans quand une riche dame de La Mecque, Khadîdja, le choisit comme l’agent de commerce. Grâce à sa sagesse et son honnêteté, Mohammad réalise de gros bénéfices pour cette dame qui, charmée de plus en plus par sa personnalité et son savoir-faire, lui propose de l’épouser.
Bientôt, ils se marient et le jeune Mohammad poursuit ses activités marchandes comme auparavant. Jusqu’à quarante ans, ce saint homme avait de bons rapports avec les gens qui le considéraient non seulement comme l’un des eux-mêmes mais comme le plus qualifié, le plus avisé d’entre eux- même.
Ses qualités morales lui avaient gagné le respect et la confiance des hommes. Ainsi, quand les Arabes commencèrent à réparer la maison de la Ka’ba, une dispute éclata entre les divers clans concernant l’installation de la pierre noire; ils firent appel à Mohammad pour trancher leur litige. Celui-ci fit mettre la pierre noire dans un burnous que les chefs de clans tenaient ensemble. D’un même mouvement, ils portèrent la pierre sacrée et la placèrent dans la Ka’ba. Grâce à cette intervention, le litige fut résolu sans violence et sans effusion de sang.
Les Arabes n’étaient pas hostiles à Mohammad avant la diffusion de sa révélation prophétique parce que d’une part Mohammad n’avait été l’objet d’aucune pression de la part de ses compatriotes et d’autre part les Arabes laissaient que les juifs, les chrétiens et des autres exercèrent librement leurs religions et Mohammad ne s’en était pas pris encore directement aux croyances et aux superstitions des gens.
C’est dans un tel milieu, arriéré et misérable, que le Seigneur affectueux chargea le noble Prophète. A l’âge de 40 ans, de réformer et de guider les hommes; pour atteindre son but. II lui révéla le Coran qui comprenait l’enseignement juste, la connaissance divine, la réalisation de la justice et les conseils judicieux .
Dieu considère la désigniation de Mohammad pour la mission prophetique comme la plus grande faveur faite par LUI à l’humanité . Les prophètes sont les médecins de l’âme et corrigent les pensées , les morales et les relations sociales.Le Prophète de l’Islam est le dernier Prophète .
Au début ,par précaution,il appela ses proches en privé à l’Islam .Toutefois ,après trois ans ,il rendit son « Appel » public et invita ouvertement les masses à embrasser l’Islam.
Il commença sa mission contre l’idolâtrie et les mauvaises pratiques qui prévalaient dans la société. La réaction des Arabes, surtout ceux qui habitaient à la Mecque, n’était pas bonne. Les infidèles, les impies rejetèrent violemment cette invitation.
On accusa Mohammad de sorcellerie. On se moquait de lui, méprisant sa personnalité et son message parce qu’ils n’étaient pas enclins à abandonner leurs indécentes pratiques et considéraient l’adoration des idoles comme une tradition et un mode de vie hérités de leurs ancêtres et se soulevèrent contre le Prophète pendant 13 ans.
L’EMIGRATIONA A MEDINE
Conséquemment au commencement de la mission prophétique du Prophète, la plupart des Musulmans furent obligés d’émigrer en Ethiopie. Un petit groupe d’entre eux restèrent à la Mecque, mais leur situation devint de plus en plus périlleuse .En même temps, quelques personnes originaires de Médine (ville située à environ 300 kilomètres au nord de la Mecque) virent cette année-là à la Mecque pour accomplir le pèlerinage de la Ka’ba et apprirent l’avènement de l’Appel et embrassèrent l’Islam qui était entre les mains du Prophète et promirent leur concours au Prophète pour qu’il puisse propager l’Islam.
Après cette promesse, les Musulmans restés à la Mecque et commencèrent à émigrer un à un à Médine, alors que le Prophète et un groupe de ses compagnons restèrent à la Mecque. Les chefs de Quraïch se concertèrent pour l’empêcher d’aller à Médine et décidèrent finalement de sélectionner 40 hommes courageux parmi eux-mêmes pour attaquer à la résidence du Prophète et pour le tuer .Le Prophète apprit leur plan et décida de quitter la Mecque avant qu’ils arrivent chez lui ; il demanda à l’Imâm Al-Ali de dormir dans son lit afin que ses ennemis ne découvrent son départ. L’Imâm l’accepta et ne manifesta aucune hésitation dans son coeur. Le Prophète quitta sa maison. Il s’éloigna de la ville avec
Abou Bakr.Ils se cacha dans la cave .Lorsque les ennemis arrivèrent à la maison du prophète, ils trouvèrent Imâm Al-Ali dans le lit du Prophète .Ils rechercha partout mais ne réussirent à le retrouver ni dans la ville ni en dehors d’elle .
Le Prophète arriva à Médine.Quelques jours après, l’Imâm restitua aux personnes concernées leurs biens confiés au Prophète et se rendit à Médine .L’année de l’émigration du Prophète est considérée comme le point de départ de l’histoire de l’Islam.
Le Prophète de l’Islam s’installa à Médine et la plupart des Musulmans qui souffraient à la Mecque vinrent le rejoindre. C’est à Médine où le Prophète fit construire la mosquée-An-Nabi; d’autres mosquées s’édifièrent peu à peu.
En l’an 6 de l’hégire, le Prophète envoya des lettres aux rois des pays tels que le roi d’Iran, le César de Rome, le Khédive d’Egypte et le Négus d’Abyssinie. En l’an 8 de l’hégire, le Prophète conquit La Mecque sans effusion de sang; les idoles de la Ka’ba se brisèrent et tous les habitants de La Mecque se convertissent à l’Islam; le Prophète pardonna les dirigeants de la ville qui, pendant vingt ans, s’étaient si violemment opposés à Mohammad et à ses adeptes.
Après la conquête de La Mecque, le Prophète commença à nettoyer les environs des idolâtres. L’une de ces opérations de nettoyage devint la ‘bataille de Honayn’, un des combats les plus importants du Prophète; dans la vallée de Honayn - située au sud de La Mecque -, douze mille combattants Musulmans affrontèrent des milliers cavaliers de la tribu Hawâzen; la bataille fut terrible et à part Imâm Al-Ali et quelques braves, d’autres Musulmans reculèrent.
Heureusement, quelques heures après,d’abord les "Ansârs" puis, les autres Musulmans, reprirent leurs postes et chargèrent les ennemis et vainquirent et libérèrent Les capttifs sur l’ordre du Prophète
L’expédition de Tabouk fut en l’an 9 de l’hégire; le Prophète envoya ses troupes aux frontières du Hidjaz et Shâm;le premier affrontement eut lieu à Mouteh où Dja’ffar fils d’Abi Tâlib, Zayd fils de Hârith, Abdullah fils de Rawâh se martyrisèrentr sous les flèches des soldats de César. Lorsque les 30.000 hommes du Prophète atteignent Tabouk, l’ennemi déserta l’endroit; les Musulmanes y restèrent trois jours et après avoir nettoyé la région, regagnent Médine.
Au cours des dix années de séjour à Médine, le Prophète eut d’autrs batailles, 80 batailles.Quand il était sur le champ de bataille, il ne se comportait pas comme la plupart des chefs de guerre.
Après la prise de La Mecque, l’Islam dominait totalement la péninsule Arabique;Tâ’ef tomba rapidement aux mains des Musulmans.C’est en l’an 10 de l’hégire que le Prophète effectuant le pèlerinage de l’adieu - c’est-à-dire, son dernier pèlerinage - se rendit à La Mecque. Après la cérémonie il donna ses dernières instructions aux gens, il rentra à Médine. Au cours du retour, il fit arrêter sa caravane près de l’étang de Khom (ghadir Khom); il y eut près de 120.000 pèlerins venus des divers points de la péninsule, le Prophète leva la main de Ali et le présenta comme son successeur.Cette intervention du Prophète résolut la question du gouvernement de la société Islamique:
« O Prophète! Fais connaître ce qui t’a été révélé par ton Seigneur. Si tu ne le fait pas, tu n’auras pas fait connaître son message» (Coran, V, 67).
Quelque temps après son dernier pèlerinage à la Mecque, le Prophète décéda.
LES QUALITE DU PROPHETE
Un sourire agréable se dessinait toujours sur son visage. Il accueillait les gens avec bonne humeur et leur parlait cordialement .Il n’était ni dur ni sévère .Il ne gardait aucune rancune dans son coeur. Malgré le fait que le Prophète de l’Islam fut le guide des hommes, il consultait ceux-ci à propos de différentes affaires et écoutait leurs points de vue.
Dans les versets suivants , Dieu nous ordonne de recourir au moyen de la logique , du conseil et de la sympathie lorsque nous appelons les gens à Islam:
" Par la sagesse et la bonne exhortation appelle (les gens) au sentier de ton Seigneur. Et discute avec eux de la meilleure façon. Car c’est ton Seigneur qui connaît le mieux celui qui s’égare de Son sentier et c’estLui qui connaît le mieux ceux qui sont bien guidés." ( Sourate XVI , 125)
Le testament du noble Prophète aux Musulmans
L’univers humain est condamné à évoluer, à se transformer; de plus, la nette différence qu’on constate dans la constitution des êtres humains, le niveau de l’intelligence et de la compréhension. C’est pourquoi les croyances, les usages et les règles gouvernent donc une communauté peut rapidement se modifier, se déformer et disparaître.
Pour prévenir les dangers qui menacent toute communauté, le noble Prophète (que le salut de Dieu soit sur lui) , le Livre divin et la famille du Prophète ont été présentés aux hommes .
Le noble Prophète (que le salut de Dieu soit sur lui) a dit plusieurs reprises: « Je m’en vais mais je vous laissera deux choses précieuses comme le dépôt: le Livre divin (Coran) et ma famille; ces deux choses sont solidaires et tant que vous recourez à eux vous n’êtes pas dans l’erreur."
la CIA a fêté le 1er mai en Syrie et au Yémen!!!
Les Saoudiens multiplient leur soutien à Al-Qaïda et le renseignement américain sélectionne des cibles civiles pour les bombardements.Avec l’assistance occidentale, la guerre des Saoudiens contre le Yémen est terriblement meurtrière pour les civilsLes branches de l’armée et du renseignement américains impliquées dans le Commandement central du Moyen-Orient ont célébré le 1er mai n se livrant à une petite compétition sur le choix de cibles hors pair :Selon une ONG, des frappes aériennes dirigées par les Etats-Unis et ciblant l’Etat Islamique ont tué au moins 52 civils dans un village du nord de la Syrie, samedi dernier."Les frappes aériennes de la coalition lancées vendredi au petit matin sur le village de Birmahle dans la province d’Alep ont tué 52 civils", a déclaré Rami Abdel Rahman, le dirigeant de l’Observatoire syrien pour les droits de l’homme."Sept enfants ont été tués et 13 personnes sont toujours prises au piège dans les décombres", a-t-il dit.Abdel Rahman a déclaré à l’AFP que les miliciens kurdes et les combattants rebelles syriens se battaient contre l’EI dans une ville à environ deux kilomètres de là."Mais à Birmahle il n’y a que des civils, et pas la moindre position de l’EI, ni le moindre affrontement," a-t-il dit.Selon Abdel Rahman "pas un seul combattant de l’EI n’a été tué dans les frappes sur le village, ...C’est déjà beau, mais le groupe de renseignement militaire CentCom qui soutient la guerre saoudienne contre le Yémen a montré qu’il pouvait faire encore mieux :Une série de frappes aériennes saoudiennes a frappé un hôpital et un camp médical au sud-ouest du Yémen vendredi, tuant au moins 58 civils et en blessant au moins 67, selon deux fonctionnaires locaux du gouvernement yéménite.La plupart des morts et de blessés étaient des médecins et des patients, ont-ils dit.L’hôpital Raheda est l’un des hôpitaux les plus grands et les plus actifs de la région. Le camp médical fait partie de l’hôpital....Trois fonctionnaires du gouvernement yéménite locaux ont déclaré que l’hôpital n’avait pas été utilisé par les rebelles Houthis et qu’aucun des morts n’était un combattant rebelle.Il semble que ce soit l’équipe choisissant les cibles au Yémen qui ait remporté le gros lot.On trouve le meilleur reportage de la guerre au Yémen dans l’Independent d’aujourd’hui. Il est un peu à côté de la plaque malgré tout, quand il dit que le roi Salman et son fils voient la guerre contre le Yémen "comme un moyen d’assurer leur pouvoir et de se débarrasser des factions rivales dans la famille royale." C’est peut-être une motivation secondaire, mais la vraie raison est plutôt celle que suggère Hillary Mann Leverett :Ce à quoi nous assistons est la conséquence de la désorientation et de la terreur qui frappent l’Arabie Saoudite devant l’évolution d’une région qui pourrait devenir plus représentative en termes de gouvernance, plus indépendante en termes de politique étrangère. Les Saoudiens tentent d’empêcher le Yémen de prendre son indépendance en matière de politique étrangère et ils ont, à nouveau, décidé de s’engager dans une guerre sans fin aux côtés des États-Unis.Cette description correspond au fait que les Saoudiens ont commencé les bombardements au moment précis où un accord de partage du pouvoir négocié sous l’égide de l’ONU était sur le point d’être signé au Yémen. Comme l’Independent le dit :Le commencement de la guerre aérienne saoudienne, il y a cinq semaines, a mis un terme aux négociations qui étaient sur le point d’être conclues pour établir un gouvernement partagé dans la capitale Sanaa, selon l’émissaire de l’ONU Jamal Benomar. Il a dit au Wall Street Journal dans une interview : « Lorsque cette campagne a commencé, il se produisait une chose importante qui a été passée sous silence, à savoir que les Yéménites étaient proches d’un accord qui aurait institué un partage du pouvoir comprenant tous les camps, y compris les Houthis."Les États-Unis ont soutenu les bombardements depuis le tout début en fournissant aux Saoudiens le renseignement nécessaire. Cela a saboté la solution pacifique de la compétition pour le pouvoir politique au Yémen. Il n’est donc pas surprenant que l’émissaire de l’ONU ait démissionné en signe de protestation. Communiqué du 26 mars :L’Arabie Saoudite a dit à l’administration Obama et à ses alliés du Golfe Persique, au début de la semaine, qu’elle préparait une opération militaire contre le Yémen voisin, et comptait énormément sur les images de surveillance des États-Unis et sur ses informations de ciblage pour la réaliser, selon de hauts fonctionnaires des Etats-Unis et du Golfe persique.Depuis cette date, le soutien du renseignement des États-Unis pour les Saoudiens a augmenté. Communiqué du 10 avril :Les États-Unis accroissent leurs échanges de renseignements avec l’Arabie Saoudite pour lui fournir davantage d’informations sur des cibles potentielles dans la campagne aérienne que le royaume mène contre les milices Houthis au Yémen, ont dit à Reuters des officiels américains....Selon ces officiels américains, cette assistance élargie comprend des données de renseignement sensibles qui permettront aux Saoudiens de mieux évaluer les cibles du royaume dans des combats qui ont tué des centaines de personnes et engendré des milliers de réfugiés depuis mars.Que vont penser les Yéménites dont les parents ont été tués dans les frappes d’hier contre l’hôpital de ce soutien étasunien ?Le communiqué de l’Independent cité plus haut comprend également cette phrase qui est, je crois, une première dans les médias mainstream :[Le roi Salman] n’a pas seulement commencé une guerre aérienne au Yémen, mais il a accru son soutien à Jabhat al-Nusra, la filiale d’Al-Qaida, et à d’autres groupes djihadistes en Syrie. Ceux-ci ont récemment remporté plusieurs victoires dans la province d’Idlib sur l’armée syrienne et les forces loyales au président Bachar al-Assad.Les Saoudiens soutiennent également Al-Qaïda au Yémen et en poussent même d’autres à les rejoindre :Haykal Bafana @ BaFana3Il faut que les journalistes se réveillent et parlent des pressions de l’Arabie saoudite sur les tribus et les leaders de l’Hadramaout* pour qu’ils acceptent la loi d’AQ.Les Saoudiens multiplient leur soutien à Al-Qaïda et le renseignement américain sélectionne des cibles civiles pour les bombardements.Quelqu’un peut-il croire que tout cela finira bien ?Note :* L’Hadramaout est la région orientale désertique du Yémen, au sud de la péninsule Arabique, ouverte sur le golfe d’Aden, frontalière du Rub al-Khali, et de la région du Dhofar. Cette région est administrativement le gouvernorat d’Hadramaout2 mai 2015 - Moon of Alabama
Fête de l’avènement du Prophète (PSL) au centre Imam Ali (AS) à Vienne
La fête de l’avènement du Noble Prophète de l’islam (PSL) se tient ce vendredi 15 mai au centre islamique Imam Ali (AS) à Vienne.
Selon le site d’information izia.at, ces cérémonies commencent à 19 : 30, heure locale.
Le centre islamique Imam Ali (AS) envisage d’organiser également des cérémonies de fête à l’occasion des heureux anniversaires de l’imam Hussein, de l’honorable Abol Fazl et de l’imam Zeyn ol Abédin (AS).
Ces cérémonies auront lieu dès le samedi 23 mai dans le centre islamique Imam Ali (AS).