تقي زاده

تقي زاده

Le Majlis d'Iran (parlement) ripostera si le Congrès américain cherche à saboter un accord potentiel sur la question nucléaire du pays, a indiqué vendredi à Téhéran un important législateur iranien.
Le Majlis obligera le gouvernement iranien à poursuivre toutes ses activités nucléaires précédentes si le Congrès américain fait obstacle à un accord sur le dossier, a affirmé le président de la Commission de la sécurité nationale et de la politique étrangère du parlement iranien, Alaeddin Boroujerdi, cité par la chaîne d'information iranienne de langue anglaise Press TV.

M. Boroujerdi a tenu ces propos en réponse à une loi adoptée jeudi par le Sénat américain, laquelle autorise le Congrès à avoir un droit de regard et éventuellement rejeter un accord avec l'Iran sur son dossier nucléaire.

L'Iran n'acceptera aucun accord à moins qu'il soit accepté que toutes les sanctions imposées à son encontre seront levées avec la mise en oeuvre d'un tel accord, a-t-il ajouté.
Selon la loi du Sénat, le Congrès aura un droit de regard et votera sur le pacte nucléaire avec l'Iran dans les 30 jours, pendant lesquels l'administration Obama ne pourra pas lever les sanctions contre la république islamique. La loi doit encore être votée à la chambre des représentants.

L'Iran et les Etats-Unis, la Grande-Bretagne, la Chine, la France, la Russie plus l'Allemagne, soit le groupe P5+1, se lancent dans une course contre la montre avec date d'échéance au 30 juin pour parvenir à un accord global suite à la conclusion d'un accord cadre début avril au terme de rudes négociations.

Plus d'un millier de combattants sunnites originaires de la province d'Al-Anbar dans l'ouest de l'Irak ont été intronisés vendredi au sein d'une force paramilitaire composée essentiellement de chiites, par les autorités irakiennes désireuses de donner un nouvel élan à la lutte antirebelles.
Plusieurs responsables politiques, de sécurité et tribaux ont assisté à une imposante parade accueillant les nouvelles recrues au sein des Unités de mobilisation populaire, un groupe paramilitaire combattant les extrémistes du groupe Daech.

"Votre pays a été pris par une bande de voleurs et de malfrats et vous devez vous battre pour le récupérer", a déclaré le gouverneur d'Al-Anbar, Souhaib al-Rawi, lors de la parade sur la base militaire d'Amriyat al-Fallouja.

"Faisons de ce jour, le jour où nous déclarons une vaste révolution contre Daech, chassons-les de nos maisons, combattons leur idéologie extrémiste et resserrons l'étau autour d'eux", a-t-il poursuivi.

La province d'Al-Anbar, majoritairement sunnite, s'étend des frontières syriennes, jordaniennes et saoudiennes jusqu'aux portes de Bagdad et est en grande partie contrôlée par Daech. Les rebelles y avaient pris pied avant même le début de leur offensive fulgurante lancée en juin 2014 à travers l'Irak.

Le combat pour reprendre aux insurgés les territoires perdus a jusqu'alors été mené par des miliciens majoritairement chiites, notamment au sein des Unités de mobilisation populaire.

Des centaines des combattants tribaux sunnites avaient déjà rejoint les Unités de mobilisation populaire ces dernières semaines, et la parade a marqué leur intronisation officielle. Avant cela, des sunnites combattaient déjà contre les rebelles dans la province d'Al-Anbar mais ils ne recevaient ni solde, ni armes de la part des autorités.

L'objectif fixé par le Premier ministre pour la nouvelle force sunnite au sein des Unités, est de rassembler 6.000 hommes à Al-Anbar, a affirmé le gouverneur de la province.

L'école (religieuse) est un centre d'apprentissage commun dans lequel toutes les écoles pour profiter des instructions islamique. La religion islamique ne met pas la différence entre les chiites et sunnites, a déclaré cheikh Taleb al-Zari,chef de l'édition omanaise Al-Zari en marge de la 28e Foire de livre de Téhéran.
Malheureusement, il y des musulmans de différents écoles religieuses qui s'excommunient et s'attaquent par les propagandes. Cette situation n'est dans l'intérêt de personne, ce que, par exemple nous sommes témoignes en Syrie, e, Irak et au Yémen, a-t-il souligné.

Il existe de vraie unité dans le monde. En Europe, nous sommes témoigne de l'unité malgré les religions, les écoles religieuses et les pensée différentes. Mais, dans le monde musulman, malgré une qibla unique, un prophète unique et de nombreux points communs, les discordes religieuses ont influencé toutes les parties de la société, a-t-il regretté.

Lorsqu'on lit les livres chiites et sunnites, nous devons en profiter. Toutes ces pensées entraînent le développement et le progrès de l'islam. Dieu nous souhaite l'unité. pourquoi nous ne respectons pas cette question?, s'est-t-il interrogé.

Indiquant l'importance de l'unité islamique, cheikh al-Zari a insisté. L'invitation au rapprochement des écoles islamiques est la demande de vrais musulmans. Le rapprochement des écoles islamiques est la souhaite de vrais croyants. Celui qui a la moindre croyance islamique ne nie pas l'importance du rapprochement islamique.

Le Conseil mondial du rapprochement islamique est l'un des meilleurs centres du monde musulman qui peut faire intérioriser cette grande culture, a-t-il dit en glorifiant les activités du Conseil.

Le rapprochement islamique est une question respectée en Oman. De nombreuses responsabilités principales du gouvernement omanais sont occupées par des gens appartenus aux différentes écoles islamiques comme l'Ibadite, le chiisme et le chafiisme, a-t-il marqué.

« Le peuple iranien ne tolère pas des négociations sous le spectre de menace », a réitéré le Guide suprême de la Révolution islamique.

Lors d’une audience accordée, le mercredi 6 mai, aux enseignants, le Guide suprême de la Révolution islamique, l'honorable Ayatollah Khamenei, a souligné : « Les Etats-Unis ont eux aussi besoin de dialoguer avec l’Iran. Nous ne sommes pas d’accord aux négociations sur lesquelles pèsent des menaces ».

« Les négociateurs iraniens accomplissent leur tâche tout en respectant les lignes rouges. Ils ne doivent pas accepter humiliation ni menace », a souligné le Guide suprême.
« Les négociateurs doivent observer les lignes rouges et ne tolérer ni la pression, ni l’humiliation, ni la menace », a lancé l’ayatollah Khamenei.
« Il est inacceptable que parallèlement à des négociations, l’autre partie profère des menaces. Que signifie une négociation à l’ombre de menaces ? », s’est-il interrogé.

Michael Fitzgerald, ancien représentant du Vatican en Tunisie, en Égypte et en Ouganda, a fait des études de théologie et d’arabe en Tunisie.

Michael Fitzgerald qui a été aussi archevêque en Tunisie et représentant du Vatican à la Ligue arabe, est devenu un spécialiste de l’islam, travaille aujourd’hui, dans le domaine du dialogue interreligieux et enseigne l’islam aux étudiants catholiques aux États-Unis.
Plusieurs étudiants ougandais musulmans participaient à ses cours lors de sa mission en Ouganda et actuellement, il enseigne le Coran aux étudiants de master de l’université John Carroll dans l’Ohio.
 Il fait aussi des discours sur les différences culturelles entre les écoles islamiques et les coutumes des musulmans.
Zaki Sarituprak, directeur du Centre de recherches islamiques de cette université, a déclaré que le prophète avait recommandé d’entendre la vérité d’où qu’elle vienne, et qu’il n’avait jamais eu de problèmes avec les cours de Michael Fitzgerald.

Les compétitions coraniques internationales de Tunisie ont pris fin le mercredi soir 6 mai et les représentants de la république islamique d’Iran à ces compétitions se sont placés aux 4e et 5e.

Selon les relations publiques de l’organisation iraniens des legs pieux et des affaires de bienfaisance, la 5e édition des compétitions internationales du Saint Coran de Tunisie a eu lieu cette année avec la participation d’un récitant et d’un mémorisateur iranien et alors qu’un arbitre iranien se trouvait aussi dans le jury.
Mohammad Ali Eslami, représentant de l’Iran aux compétitions de mémorisation a réussi à se consacrer le 4e rang de ces compétitions en discipline de la mémorisation de la totalité du Saint Coran et Reza Golchahi était présenté comme le 5e des compétitions de lecture.
Selon ce rapport, Mohammad Ali Eslami avait participé à ces compétitions en discipline de mémorisation et Reza Golchahi en discipline de la lecture et de la mémorisation de 15 parties du Saint Coran.
A appeler que l’hojat ol islam Mohammad Haj Abol Ghassem comptait parmi les arbitres de la 5e édition des compétitions coraniques de Tunisie.
Les compétitions coraniques de Tunisie qui s’étaient lancées le samedi 2 mai, avec la participation des représentants de 25 pays, ont pris fin mercredi 6 mai.

Le livre sacré des musulman, le Coran a été traduit en arménien par Yavuz Aydin, étudiant en doctorat au Département de la langue et la culture arméniennes de l’Université d’Ankara.

L’éditeur en chef du journal AGOS et coordinateur du service arménien Patrak Estukyan a également contribué à la mise en œuvre du Coran en arménien.
Les travaux ont continué pendant trois ans pour réaliser cette œuvre de 10 tomes et 2.500 pages.
Le livre a été publié en 4.000 exemplaires dont 1.000 en dialecte occidental et 1.000 en dialecte oriental.

L'Organisation du Traité de l’Atlantique Nord n’a plus de frontières. En Europe -après s’être étendue à sept pays de l’ex-Pacte de Varsovie, trois de l’ex-URSS et deux de l’ex-Yougoslavie, (démolie par la guerre de 1999)- elle est en train d’incorporer l’Ukraine. Les forces armées de Kiev, qui, depuis des années, participent aux opérations OTAN, dans diverses aires, (Balkans, Afghanistan, Irak, Méditerranée et Océan Indien), sont de plus en plus intégrées, dans celles de l’Alliance, sous commandement USA. Le 24 avril a été signé un accord, qui les insère, de fait, dans le réseau de commandement, contrôle et communication OTAN.

Au moment même où le parlement de Kiev approuve, à l’unanimité, une loi, qui exalte, comme «héroïque», le passé nazi de l’Ukraine et, alors qu’il déclare «criminelle» toute référence au communisme, en mettant hors la loi le Pc, il qualifie de «combattants,, pour l’indépendance ukrainienne», les nazis, qui massacrèrent des dizaines de milliers de Juifs.

En Lituanie et en Pologne, l’OTAN a déployé des chasseurs-bombardiers, qui «patrouillent», dans les cieux des trois républiques baltes, aux limites de l’espace aérien russe : l’Italie, après avoir conduit la «mission», dans le premier quadrimestre 2015, y reste, au moins, jusqu’en août, avec 4 chasseurs-bombardiers Eurofighter Typhoon.

En Asie centrale, «région, stratégiquement, importante», l’OTAN est en train d’incorporer la Géorgie, qui, déjà, intégrée, dans ses opérations, «aspire à devenir membre de l’Alliance». Elle continue, en outre, à «approfondir la coopération», avec Kazakstan, Kirghizistan, Tadjikistan, Turkmenistan et Ouzbékistan, pour contrecarrer l’Union économique eurasiatique, (comprenant Russie, Biélorussie, Kazakstan, Arménie et, depuis mai, le Kirghizistan).

Elle reste «profondément engagée, en Afghanistan», (considéré, dans la géographie impériale, comme partie de l’ «Atlantique Nord»), pays de grande importance géostratégique, face à Russie et Chine, où la guerre OTAN continue, avec des forces spéciales, drones et chasseurs-bombardiers, (52 attaques aériennes, rien qu’en mars).

En Asie occidentale, l’OTAN poursuit l’opération militaire couverte contre la Syrie et en prépare d’autres, (l’Iran est, toujours, dans le viseur), comme le montre le déplacement à Izmir, (Turquie), du Landcom, le commandement de toutes les forces terrestres de l’Alliance. En même temps, l’OTAN renforce le partenariat (expérimenté, dans la «campagne de Libye»), avec quatre monarchies du Golfe -Bahreïn, Emirats arabes unis, Koweït, Qatar- et la coopération militaire avec l’Arabie saoudite, qui, dénonce «Human Rights Watch», massacre, au Yémen, avec des bombes à fragmentation, fournies par les USA.

En Asie orientale, l’OTAN a conclu avec le Japon un accord stratégique, qui «élargit et approfondit le long partenariat», à quoi se joint un accord analogue avec l’Australie, en fonction anti-chinoise et anti-russe.

Dans la même finalité, les plus grands pays de l’OTAN, (parmi lesquels, l’Italie), participent, tous les deux ans, dans le Pacifique, à ce qui est défini par le commandement de la Flotte USA, comme «la plus grande manoeuvre maritime du monde».

En Afrique, après avoir démoli la Libye, l’OTAN est en train de potentialiser son assistance militaire à l’Union africaine, à qui elle fournit, aussi, «planification et transport aéronaval», dans le cadre stratégique du Commandement Africa des Etats-Unis

En Amérique Latine, l’OTAN a stipulé un «Accord sur la sécurité» avec la Colombie, qui, déjà, engagée, dans des programmes militaires de l’Alliance, (parmi lesquels, la formation de forces spéciales), peut en devenir, rapidement, le partenaire.

On ne devra pas s’étonner si, sans trop attendre, l’Italie enverra ses chasseurs-bombardiers «patrouiller» les cieux de la Colombie, dans une «mission» OTAN, contre le Venezuela.

Le commandant en chef adjoint du Corps des Gardiens de la Révolution islamique a mis en garde les Etats-Unis que la République islamique s'était préparée et fortifiée pour des guerres de longue haleine avec la possibilité réelle de la victoire et qu'elle ne redoutait point une guerre contre les Etats-Unis.
En réaction aux menaces d'attaque militaire contre l'Iran, brandies par les autorités américaines, le général Hossein Salami a déclaré que l'ère de recours à la force militaire était bel et bien révolue et que les Etats-Unis devraient s'abstenir de comparer leurs victoires du passé contre les armées usées à une confrontation avec l'Iran islamique et d'éviter les erreurs dans leurs calculs. Le commandant en chef adjoint des Pasdarans a indiqué que si les Etats-Unis utilisaient la base aérienne sur terre, ils devraient savoir qu'elle serait totalement mise à feu. " Si les avions américains voulaient s'envoler dans le ciel, le ciel entier serait embrasé", a-t-il averti. Le général Salami a souligné que la nation iranienne était une nation expérimentée dans la guerre; "ce serait une grande erreur de la remettre à l'épreuve", a souligné le général Salami. Il a aussi recommandé à l'équipe négociatrice iranienne de se présenter à la table des négociations avec du calme, la dignité et la confiance en soi, tout en s'appuyant sur la force inépuisable de la nation et des forces armées de la République islamique.

"Le gouvernement saoudien est occupé à tuer des personnes innocentes, ainsi que des femmes et des enfants, au Yémen, sans aucune justification et a simplement prétexté que les Yéménites n'acceptent pas la personne qui est président", a déclaré M. Khamenei, selon la chaîne d'information iranienne de langue anglaise Press TV.

Les Etats-Unis soutiennent également ce "crime monstrueux" tout en accusant l'Iran, alors que la république islamique cherchere simplement à acheminer l'aide médicale et alimentaire vers le peuple yéménite, a ajouté M. Khamenei.

L'Arabie saoudite accuse l'Iran d'armer et de financer les révolutionnaires, une accusation que Téhéran nie en bloc.

Le peuple yéménite n'a pas besoin d'armes iraniennes car il a le contrôle de toutes les bases militaires de son pays, a déclaré le Guide suprême, ajoutant que le besoin le plus urgent, au Yémen, est l'aide humanitaire, dont le peuple est privé en raison du blocus imposé au pays.

Plus de 1 000 personnes ont été tuées et 3 000 autres blessées lors des combats et des raids aériens de l'Arabie saoudite, qui ont commencé fin mars.

Les forces de la coalition menée par l'Arabie saoudite continuent de bombarder le Yémen en dépit de l'annonce, faite fin avril, selon laquelle les raids aériens devaient cesser.