
تقي زاده
Nucléaire iranien: pas d'accord sans levée des sanctions
L'Iran exige la levée de toutes les sanctions économiques au premier jour de l'application d'un accord avec les grandes puissances sur son programme nucléaire, a affirmé jeudi le président iranien Hassan Rohani.
Nous ne signerons aucun accord si les sanctions économiques ne sont pas totalement annulées le jour même de son application, a déclaré M. Rohani lors d'un discours à l'occasion de la Journée nationale de la technologie nucléaire, retransmis par la télévision d'Etat.
L'Iran et les pays du groupe 5+1 (Chine, Etats-Unis, France, Royaume-Uni, Russie et Allemagne) ont conclu la semaine dernière à Lausanne un accord-cadre, prélude à un accord final qui doit être signé d'ici fin juin et comprendre tous les détails techniques et juridiques.
Ce document d'étape de 4 feuillets fixe des paramètres sur les points clés de la négociation: enrichissement d'uranium, contrôle et inspections, sanctions et durée de l'accord.
Mais le calendrier de la levée des sanctions est l'un des sujets de désaccords entre les deux parties. Les pays occidentaux, Etats-Unis en tête, veulent une levée progressive des sanctions.
La flotte de guerre de l'Iran part pour le golfe d'Aden
La 34ème flotte opérationnelle et de renseignement de la force navale de l'armée de la RII a levé l'ancre vers le golfe d'Aden et le détroit de Bab el-Mandeb.
Pour assurer la sécurité des lignes maritimes de transport de l'Iran et protéger les intérêts de la RII, dans les eaux libres, la 34ème flotte opérationnelle-renseignement de la force navale de l'armée de la RII est partie vers le golfe d'Aden et le détroit de Bab el-Mandeb, a-t-on appris de Farsnews.
Cette flotte comprend le navire logistique "Bouchehr" et le destroyer "Alborz". Cette mission durera 3 mois.
La 33ème flotte de la force navale de l'armée de la RII comprenant le navire logistique "Bandar Abbas" et le destroyer "Naqdi" ont accosté, hier, mardi, dans le port de Bandar Abbas, après une mission de 80 jours, dans l'océan Indien, en Asie du Sud, a-t-on appris du contre-amiral Habibollah Sayyari, le commandant de la force navale de l'armée de la RII.
Tout en démentant l'avertissement, dit-on, lancé par certains pays, le contre-amiral Sayyari s'est exprimé en ces termes : "Les flottes de la force navale de l'armée de la RII défendent, avec autorité, les intérêts de l'Iran, et, dans ce droit fil, elles seront présentes là où le besoin se fera sentir".
Conformément aux lois internationales et avec autorité, la force navale de la RII est présente, dans les eaux libres, pour faire face au terrorisme maritime et protéger les lignes maritimes de transport.
En allusion à la fausse information, comme quoi certains pays auraient lancé une mise en garde aux navires iraniens, dans le golfe d'Aden, le contre-amiral Sayyari a martelé : "Nous ne permettrons à personne de le faire".
Pourquoi la Russie multiplie ses bombardiers?
"La Russie a augmenté le nombre de ses bombardiers stratégiques, à longue distance, pour rappeler qu’elle avait, «aussi, des capacités de projection de puissance»", a déclaré Bill Gortney, Chef du commandement central de la marine américaine.
«Ils nous envoient un message, pour nous dire qu’ils sont une puissance mondiale», a-t-il dit, le 7 avril, à des journalistes, avant d’ajouter que «nous faisons le même genre de chose». Selon lui, le nombre de vols de bombardiers russes a augmenté, significativement, depuis l’annexion de la Crimée. "Et la tendance va se poursuivre, voire même, s’accentuer, dans les mois à venir", a-t-il estimé, avant d’admettre qu’il ne serait pas surpris de voir des bombardiers TU-160 Blackjack voler, à proximité du golfe du Mexique.
«Nous observons, très attentivement, ce qu’ils font», a affirmé le patron du NORAD. «Ils se conforment aux normes internationales requises, pour tous les avions, et tout le monde vole, de manière professionnelle, tant de leur côté que du nôtre», a-t-il noté.
Daech a perdu au moins trois champs pétroliers en Irak
Le groupe Daech a perdu le contrôle d'au moins trois grands champs pétroliers en Irak et n'en exploite plus qu'un, affirme le quotidien Süddeutsche Zeitung à paraître jeudi, citant un rapport des services de renseignement allemands (BND).
Chassés fin mars par les forces irakiennes de Tikrit, ville stratégique du nord du pays, les rebelles n'ont plus que 5% des capacités d'extraction qu'ils détenaient à l'apogée de leur présence en Irak, affirme le journal bavarois, qui s'est procuré le rapport du BND.
Selon cette source, Daech a abandonné le contrôle d'au moins trois grands champs pétroliers, dont ceux de Himrin et Ajil (nord), auxquels l'organisation a mis le feu, comme l'attestent des images satellites montrant de nombreux foyers d'incendie prises le mois dernier.
Aux yeux du BND, c'est la preuve que Daech lui même ne croit pas à une reconquête rapide, explique le Süddeutsche Zeitung.
Les rebelles du groupe extrémiste n'ont conservé que le champ de Qayara (nord), avec une capacité d'environ 2000 barils par jour, d'après les services de renseignement allemands.
Les champs pétroliers en Syrie ne peuvent compenser, rapporte le Süddeutsche Zeitung. Leur capacité est certes évaluée à 15.000 barils par jour, mais les infrastructures sont endommagées par la guerre et Daech manque d'experts pour organiser l'exploitation.
Après Tikrit, l'Irak vers la libération complète de la province d'Al-Anbar
Le Premier ministre irakien Haider al-Abadi a indiqué mercredi que la prochaine bataille des forces gouvernementales sera de reprendre la province d'Al-Anbar des mains des rebelles du groupe Daech.
Notre prochaine étape et bataille sera ici sur les terres d'Al-Anbar, pour la libérer complètement, a-t-il déclaré dans une base de cette province de l'ouest de l'Irak, frontalière de la Syrie, selon un communiqué de ses services.
S'exprimant mercredi à Amman, le ministre irakien de la Défense, Khaled al-Obaidi a promis de bonnes nouvelles concernant al-Anbar et autres villes d'Irak.
Les autorités irakiennes avaient annoncé le 31 mars la reconquête de Tikrit, ville stratégique du nord du pays où les insurgés de Daech avaient conquis de vastes pans de territoire depuis leur offensive fulgurante de juin dernier.
Après la reprise de Tikrit, située à 160 km au nord de Bagdad, les autorités avaient également suggéré une offensive sur Ninive, bastion de Daech plus au nord et première province d'Irak à tomber aux mains des rebelles.
Avant même l'offensive lancée en juin dernier par Daech en Irak, le gouvernement avait perdu depuis six mois le contrôle sur une partie de la vaste province désertique d'Al-Anbar (ouest), frontalière de la Syrie.
Ces derniers jours, les rebelles de Daech ont connu de grandes échecs en Irak où les forces irakiennes appuyées par les miliciens chiites et sunnites cherchent à chasser les rebbelles des territoires occupés.
Les médias donnent une fausse image de la femme américaine
L’Ayatollah Khamenei, Guide suprême de la révolution islamique d’Iran, a déclaré que la raison de la chute morale en Occident et aux États-Unis, était l’oppression faite aux femmes et les discriminations.
«Les pays occidentaux considèrent les femmes comme des objets de distraction pour les hommes », a-t-il déclaré.
Mélanie franklin, connue sous le nom de Marzieh Hashemi, journaliste à Press TV, nous a donné quelques détails sur la fausse image de la femme dans les médias occidentaux.
« Je me suis convertie à l’islam grâce à la Révolution islamique et suite à mes recherches sur l’imam Khomeiny et l’Iran. Il n’y a pas de différence entre l’imam Khomeiny et l’imam Khamenei qui a un grand poids sur les épaules et qui inshallah, remettra les affaires à l’Imam du Temps (as). Quand je suis devenue musulmane, j’ai abandonné mon travail de présentatrice et ensuite, aucune chaine n’a accepté de m’engager à cause de mon hijab bien qu’on ne me le disait pas directement. Après le 11 septembre, beaucoup de musulmanes ont abandonné leur hijab car elles pensaient qu’elles ne trouveraient jamais de travail. Actuellement à cause de Daesh, la situation des musulmans s’est détériorée. Les femmes occidentales sont aussi conscientes de l’oppression qu’elles subissent. Les médias en Occident sont capables de tout faire croire aux gens, les femmes sont présentées comme libres et heureuses, alors que ce n’est pas du tout le cas. Les femmes occidentales qui se marient ne peuvent pas dire qu’elles veulent rester à la maison, tous les deux doivent travailler en dehors des six semaines de congé de maternité prévus pour les femmes. Les femmes au travail sont toujours inquiètes pour leurs enfants et aimeraient comme les musulmanes, rester la maison et s’occuper de leur famille. En Occident, le mode de vie des femmes a beaucoup changé en 100 ou 150 ans. C’est aussi la faute du sionisme qui cherchent à profiter des femmes pour atteindre ses objectifs. Le travail de la femme au foyer est méprisé. La liberté en Occident est un slogan pour tirer profit des femmes, et les droits de l’homme ne sont qu’un jeu. Il y a beaucoup de femmes qui vivent seules et travaillent pour élever leurs enfants dont le père est parfois inconnu. Les médias et Hollywood cherchent à faire croire que les Occidentales sont parvenues au bonheur. Dans le film «Américain sniper », nous voyons qu’un tueur abandonne ce métier pour sa femme, alors que le comportement des hommes dans la famille, n’est pas celui qui est présenté. Dans les films et les séries, les femmes occupent des postes importants alors que les femmes en général, sont des salariées de bas niveau. Les femmes blanches touchent moins que les hommes et la situation est encore pire pour les femmes de couleur. L’image que nous donnons des femmes en Iran, n’est pas bonne non plus, à mon avis, les endroits où les femmes et les hommes sont séparés pour le travail, sont plus tranquillisants mais il est impossible de le dire en Occident. Le fait de montrer des disputes continuelles est très négatif, la publicité aussi pose beaucoup de problèmes. Les intérieurs qui sont montrés, semblent dire que tous possèdent une cuisine d’au moins 15m2. Il faut à mon avis, prêter plus d’attention au modèle de femme musulmane, mettre en application les directives de l’imam Khamenei et engager des gens soucieux des objectifs religieux et de la révolution. Il faut repérer l’origine des problèmes pour pouvoir ensuite agir en conséquence », a-t-elle déclaré.
EIIL s'exécute en public à 127 irakiens à Al-Anbar
Dans des déclarations faites par le chef du Conseil Provincial d'Al-Anbar, Sabah Karhut, a déclaré à l'Agence de presse koweïtienne KUNA, a expliqué que terroristes Daesh ont ouvert le feu sur les membres d'une tribu aux yeux des habitants de la ville irakienne susmentionnée.
Ce nouvel acte de violence extrême mettant en vedette Daesh semble être en représailles pour les progrès réalisés par les forces irakiennes. Le jour même où a eu lieu cet acte odieux, l'armée irakienne a réussi à reprendre le contrôle de sept villages situés à l'est de la ville de Ramadi, la capitale d'Al-Anbar.
L'Iran et la Turquie d'accord pour une solution politiaue au Yémen
L'Iran et Turquie sont d'accord pour encourager une solution politique, a déclaré mardi le président iranien Hassan Rohani après un entretien avec son homologue turc Recep Tayyip Erdogan en visite à Téhéran.
Nous avons parlé de l'Irak, de la Syrie, de la Palestine (...). Nous avons eu une plus longue discussion à propos du Yémen. Nous pensons tous deux qu'on doit voir le plus rapidement possible la fin de la guerre, qu'un cessez-le-feu complet soit instauré et que les attaques cessent contre le Yémen, a dit M. Rohani, dans une déclaration commune diffusée par la télévision d'Etat.
L'Iran a condamné les frappes de la coalition arabe menées par l'Arabie saoudite. La Turquie ne participe pas militairement à l'opération mais a envoyé une mission de formation militaire et a évoqué un partage des renseignements avec la coalition saoudienne.
Un peu plus tard, en recevant M. Erdogan, le numéro un iranien, l'ayatollah Ali Khamenei, a également déclaré que la solution pour régler la crise au Yémen est l'arrêt des frappes et les ingérences étrangères (pour que, ndlr) les Yéménites décident eux-même du sort de leur pays, a rapporté l'agence Irna.
Mais le président Erdogan a évité d'évoquer le sujet lors de ces rencontres.
Russie. un coup de plus asséné au dollar!!
Le Premier ministre russe l'a annoncé : le Vietnam et la Russie s'apprêtent à supprimer le dollar de leurs échanges commerciaux. Le rouble et le dong vont, ainsi, remplacer le dollar américain. "Ce projet va entrer en vigueur, à partir du mois de mai. Il est temps que les deux parties utilisent leur monnaie nationale, dans leur commerce. C'est la méthode que nous avons adoptée, dans nos relations commerciales avec d'autres pays asiatiques. "Il y a dix ans, une banque russo-vietnamienne a été fondée et les deux parties sont décidées à la réactiver.
Syrie: Explosions dans une ville du nord
Une double explosion, dans le nord de la Syrie, a fait quinze morts. Deux voitures piégées ont explosé et des affrontements violents ont éclaté mardi soir à Marea, une ville stratégique du nord de la Syrie, a indiqué une ONG.
Selon l'Observatoire syrien des droits de l'homme (OSDH), le groupe terroriste de Daech a attaqué la ville de Marea, située sur une voie clé pour l'approvisionnement des terroristes dans la province d'Alep qui touche au nord la frontière turque. "Il y a eu deux voitures piégées dans et près de Marea, qui est sous contrôle de terroristes de Daech et du Front al-Nosra", affilié à Al-Qaïda, a déclaré Rami Abdel Rahman, à la tête de l'ONG basée en Grande-Bretagne.
Sept personnes ont été tuées dans la première explosion dans Marea, et huit autres ont perdu la vie dans l'explosion de la seconde voiture piégée près de la ville, a-t-il ajouté. Les terroristes de Daech ont alors affronté des groupes extrémistes et des miliciens rivaux du Front al-Nosra à Marea, dans le but d'"étendre leur emprise" et de se rapprocher d'Alep, la capitale de la province. Plusieurs terroristes, membres de divers groupes impliqués dans ces affrontements, ont été tués. Bien que le groupe terroriste de Daech n'ait pas revendiqué les explosions de voitures piégées, il est suspecté d'en être à l'origine, a-t-il déclaré. Marea se trouve à 40 kilomètres au nord d'Alep, un ancien centre du commerce syrien désormais en ruine.