تقي زاده

تقي زاده

Le gouvernement russe a présenté au Conseil de sécurité de l’Onu un projet de résolution anti-Daech. Moscou a proposé un projet de résolution dans lequel il souligne que les ressources financières du groupe terroriste Daech devront être coupées. Les revenues de Daech qui sont provenues du pillage du pétrole irakien et syrien, la vente des objets anciens volés et le tribut constituent les ressources financières de ce groupe terroriste. On s’attend à ce que ce projet soit traité cette semaine au Conseil de sécurité.

Entre temps, le porte-parole de la mission russe à l’Onu, Alexey Zaytsev, a souhaité que le Conseil de sécurité adopte le projet russe, car ce projet pourrait être un levier de pression sur la Turquie qui est le principal lieu de transit des convois pétroliers de Daech. Un nombre des membres de l’Onu ont aussi demandé l’interdiction de transaction sur des œuvres anciennes volés de la Syrie et de l’Irak.

Le Directeur général, en charge des affaires politiques et de la sécurité internationale, au ministère iranien des Affaires étrangères a déclaré que Téhéran et Moscou renforceraient leur coopération autour des négociations sur le nucléaire iranien.

Hamid Baïdinejad, Directeur général, en charge des affaires politiques et de la sécurité internationale, au ministère iranien des Affaires étrangères, qui s'est rendu à la tête d'une haute délégation à Moscou, a confié aux journalistes qu'aucun accord n'avait été, encore, trouvé sur le prochain tour des négociations sur le nucléaire iranien. "La coopération irano-russe dans le domaine du désarmement nucléaire et la Conférence du Traité de non-prolifération nucléaire (TNP) sont au menu de discussions entre Hamid Baïdinejad et les autorités russes", a-t-on appris de sources russes.

L'armée syrienne a pris le contrôle d'autres villages dans la province de Hassaka, au nord-est du pays. Selon Al-Alam, l'armée syrienne a nettoyé, lors d'une opération, trois villages de la province à majorité kurde de Hassaka, de la présence des terroristes de Daech. De nombreux terroristes ont été tués ou blessés dans cette opération. Une unité de l'armée a lancé un assaut contre un siège d'individus armés et de terroristes dans la localité d'Al-Qalamoun, à Rif-Damas, suite à quoi un dépôt de missiles et des blindés ont été détruits. Dans le même temps, depuis le début de 2015, le groupe terroriste de Daech, a exécuté, sous divers prétextes, cinquante personnes en Syrie.

Dans ce contexte, le Premier ministre syrien Wael Al-Halki a déclaré, mercredi, lors d'une rencontre avec les députés du Parlement, que le gouvernement de Damas s'employait à reconstruire les régions ravagées par la guerre à Alep.

jeudi, 05 février 2015 01:00

Syrie: la France s'en mord les doigts....!!

Tant que Daesh n’aura pas été battu en Syrie, il sera impossible de sauver l’Irak, commencent à réaliser les experts et les hommes politiques occidentaux. 
Le quotidien libanais An-Nahar a publié un article selon lequel les directeurs de recherches des grands centres d’études géopolitiques aux Etats-Unis qui présentent régulièrement leurs rapports aux responsables de la Maison Blanche, disent ces derniers temps que le président français François Hollande devrait aller au-delà de l’expression de ses remords quant à l’inaction de son gouvernement depuis l’été 2013 pour soutenir efficacement les opposants soi-disant « modérés » au gouvernement de Damas. Et ce d’autant plus que les responsables officiels de Paris n’ont jamais pris au sérieux des opposants syriens ni l’importance de la lutte contre les terroristes.

En réalité, la France n’a même pas voulu aider les groupes « modérés » à se battre contre Daesh et les autres organisations terroristes extrémistes, pour penser plus tard à la possibilité du partage du pouvoir, éventuellement, avec le gouvernement du président Bachar al-Assad.

Le quotidien An-Nahar ajoute : « Selon ces experts américains, le monde est confronté aujourd’hui à une véritable guerre à l’intérieur de la Syrie, et cette guerre permet à une organisation terroriste comme l’Etat islamique (Daesh) à développer ses activités militaires dans une région de plus en plus vaste. Ces analystes estiment que la coalition internationale anti-Daesh, formée par les Etats-Unis, se sent relativement rassurée en voyant qu’elle a pu obtenir des victoires assez importantes face aux terroristes en Irak. Mais les pays membres de la coalition savent très bien que ce sentiment de victoire n’est peut-être qu’une illusion. Aujourd’hui, tout le monde commence à réaliser que pour combattre efficacement les terroristes de Daesh, il faut éviter les méthodes classiques et traditionnelles de combat. Daesh veut prouver que les membres de ce groupe s’appuient sur de nombreux éléments qui les soutiennent face à la communauté internationale qui ne trouvera pas de solution pour anéantir cette organisation terroriste. Mais d’après l’auteur de l’article du quotidien libanais An-Nahar, il existe aussi de nombreux éléments qui permettront à la communauté internationale de vaincre réellement l’organisation terroriste de Daesh. L’un de ces éléments consiste à prendre en compte les liens qui existent entre les événements de la Syrie et de l’Irak.

Selon An-Nahar, tant que Daesh n’aura pas été battu en Syrie, il sera impossible de sauver l’Irak, commencent à réaliser les experts et les hommes politiques occidentaux. Autrement dit, tant que la guerre continue en Syrie, il serait impossible de vaincre séparément Daesh en Irak. Il est vrai que la Syrie n’est pas le seul refuge des terroristes de Daesh dans la région, mais la défaite militaire de Daesh en Syrie pourra considérablement empêcher la propagation des activités des groupes djihadistes dans la région du Moyen-Orient et dans le monde. Pour le moment, Daesh est la source d’angoisse et de terreur pour les peuples et les gouvernements de la région du Moyen-Orient. Les crimes horribles que les membres de ce groupe commettent contre les civils, notamment les membres des minorités ethniques et religieuses, sème la terreur en Syrie et ailleurs. La communauté internationale n’a qu’un seul choix devant elle : se battre contre ces organisations et les vaincre définitivement.

Comment la communauté internationale pourra-t-elle se battre contre le terrorisme ?

Selon l’auteur de l’article du quotidien libanais An-Nahar, l’émissaire spécial de l’ONU pour la Syrie, Staffan de Mistura n’a pas de réelles chances pour faire avancer son projet de cessez-le-feu d’abord à Alep puis dans le reste de la Syrie. D’ailleurs, il n’exprime plus la conviction qu’il avait au début de sa mission diplomatique, et ne croit plus à la réussite de son projet. Par ailleurs, les dirigeants de Moscou savent, eux aussi, que leurs divers projets pour mettre fin à la crise actuelle en Syrie, sont menacées par des risques très importants. En ce qui concerne les Etats-Unis, il parait que pour le président Barack Obama, la seule voie qui existerait pour changer la donne en Syrie, c’est de former, armer et soutenir les opposants « modérés » pour qu’ils puissent se battre à la fois contre le gouvernement de Damas et les terroristes extrémistes. An-Nahar ajoute que les dirigeants américains croient que tout ce qui pourrait être fait en dehors de leur projet, risque d’être inutile voire nocif et contreproductif.

Selon le quotidien libanais, il serait impossible de sauver l’Irak et repousser les terroristes de Daesh, tant que la Syrie restera encore dans la main des terroristes de ce groupe. Pour réussir un tel plan, il faut une action coordonnée par l’ensemble de la communauté internationale. L’auteur croit que l’Iran pourra y jour un rôle très important.

Un haut membre du Mouvement de la Résistance islamique de la Palestine (Hamas), a demandé aux autorités libanaises et syriennes de permettre que le bras militaire de ce mouvement soit formé dans les camps des réfugiés palestiniens en Syrie et au Liban.

S'exprimant devant les journalistes au nord de la bande de Gaza, Mahmoud Al-Zahar, haut membre du Hamas a souligné: "Nous appelons toutes les parties politiques au Liban et en Syrie, à coopérer avec nous, pour la libération de la Palestine, et à nous permettre de mettre en place les Brigades Al-Qassam, au nord de la Palestine, dans le but de combattre l'ennemi. Cette demande est formulée après qu'un juge des référés égyptien saisi d'une plainte d'un avocat accusant le Hamas d'être impliqué dans des "opérations terroristes" dans le Sinaï a classé comme "organisation terroriste" les brigades Ezzedine al-Qassam, branche armée du mouvement. "Nous sommes des innocents n'ayant aucune ingérence dans les affaires égyptiennes et toutes les accusations selon lesquelles le Hamas est impliqué dans les opérations terroristes, dans le Sinaï, sont sans fondement. Nous ne pointons notre arme que sur l'ennemi sioniste", a indiqué ce haut membre du Hamas et d'ajouter: "Nous ne sommes pas terroristes et nous sommes fiers des Brigades Al-Qassam. Nous combattons pour la libération de notre territoire. Oui, nous avons fait peur à l'ennemi et nous en sommes fiers". Mahmoud Al-Azhar a demandé aux responsables égyptiens d'éliminer ces tribunaux qui ont dérouté et humilient l'histoire et la nation égyptiennes.

Le Parlement tunisien était réuni mercredi pour le vote de confiance au nouveau gouvernement du Premier ministre Habib Essid, un cabinet de large coalition regroupant quatre partis dont le vainqueur des législatives, Nidaa Tounès, et leurs rivaux islamistes d'Ennahda.
L'équipe de M. Essid a été présentée lundi après l'abandon en janvier d'une première mouture du gouvernement face aux critiques notamment d'Ennahda, deuxième force du Parlement, et alors que Nidaa Tounès avec 86 députés devait former une coalition pour atteindre les 109 voix nécessaires au vote de confiance.

Les quatre partis représentés au sein de l'équipe gouvernementale disposent de 179 députés sur 217 à l'Assemblée des représentants du peuple.

La séance de l'Assemblée, élue en octobre, s'est ouverte avec le discours de politique générale de M. Essid choisi par Nidaa Tounès pour diriger le gouvernement.

Le Premier ministre désigné est un haut fonctionnaire qui a servi le régime déchu de Zine El Abidine Ben Ali et a été ministre de l'Intérieur juste après la révolution de janvier 2011. Il a aussi occupé des responsabilités lorsque les islamistes étaient au pouvoir (début 2011-début 2014).

Il a souligné mercredi que sa priorité allait être la lutte contre le terrorisme alors que la Tunisie fait face depuis la révolution de janvier 2011 à l'essor de groupes armés responsables de la mort de dizaines de militaires, de deux figures politiques et que de 2.000 à 3.000 Tunisiens sont partis combattre dans les rangs des rebelles en Irak et en Syrie.

La principale priorité de ce gouvernement est d'instaurer la sécurité et la lutte contre le terrorisme (...) il faut se dépêcher d'adopter la loi antiterroriste en suspens depuis des mois, a-t-il dit.

M. Essid a aussi assuré que la Tunisie, après quatre années de transition post-révolutionnaire chaotique, a rompu une fois pour toute avec le despotisme et l'autoritarisme.

Après les législatives et la présidentielle fin 2014 saluées par la communauté internationale, la Tunisie fait figure de modèle de transition démocratique réussie depuis la révolution de janvier 2011 alors que le reste des Etats du Printemps arabe ont sombré dans le chaos ou la répression.

 

La continuité d'une nation dépend de la question de son unité. La question de l'unité est primordiale pour la communauté islamique, a déclaré l'ayatollah Araki, secrétaire général du Conseil mondial du rapprochement des écoles islamiques.
La question de l'unité islamique est centrale voire primordiale pour la société islamique, a souligné l'ayatollah Araki dans un séminaire des oulémas chiites et sunnites de la province iranienne ''Fars'' tenue dans la ville Chiraz.

Dans le noble coran, le tawhïd et l'unité sont présentés comme des caractéristiques de l'umma islamique. Une umma slamique est celle qui garde son unité. Cette dernière est la caractéristique d'une umma qui peut avoir le tawhïd, a-t-il souligné.

La continuité d'une umma dépend de son unité. L'unité est l'obligation la plus importante entre les obligations islamiques. L'obligation de l'unité est en priorité à celle des autres questions, a-t-il précisé.

On peut définir l'unité de l'umma islamique par le concept de l'identité. L'identité de tous les musulmans s'explique par la personnalité du noble prophète de l'islam, a-t-il indiqué.

Ce qui lie tous les musulmans, c'est la personnalité du grand prophète de l'islam. La miséricorde du grand prophète de l'islam, Mohammad (sawa), peint l'identité des musulmans, a-t-il insisté.

Nous croyons que la continuité de l'islam, de la croyance islamique et des musulmans dépendent de notre unité. si nous suivons les conseils du grand prophète de l'islam, certes, l'unité réelle sera réalisée, a-t-il ajouté.

Dans une conférence de presse, les chefs de parlement iranien et malaisien ont insisté sur le développement des relations économiques et sur la coopération dans les questions politiques et culturelles, a rapporté l'Agence de presse Taghrib (APT).
Les relations historiques des deux pays sont profondes. Et aujourd'hui, ces relations sont continuées grâce aux coopérations et aux échanges commerciaux, a déclaré Ali Larijani, chef du parlement iranien.

Indiquant les visions communes des deux pays sur la question de terrorisme, M. Larijani a exprimé que les propos du chef du parlement malaisien étaient rassurants.

Selon les déclarations du chef du parlement malaisien, nous espérons que les relations entre les deux pays se développent, a-t-il souligné.

Malgré des difficultés, les relations bilatérales des deux pays sont restés serrées et nous espérons que cette visite aide au développement des relations entre l'Iran et la Malaisie, a déclaré le chef du parlement malaisien.

Al-Azhar, l'une des plus prestigieuses institutions de l'islam basée en Egypte, a appelé à tuer et crucifier les terroristes du groupe Daech après l'exécution mardi d'un pilote jordanien brûlé vif par cette organisation extrémiste.
Daech, qui sévit en Irak et en Syrie, a diffusé mardi une vidéo présentée comme l'exécution du pilote de guerre jordanien, capturé en décembre et brûlé vif dans une cage, un acte qui a provoqué l'indignation de la communauté internationale.

Le grand Imam d'Al-Azhar, cheikh Ahmed al-Tayeb, a vivement condamné (...) cet acte terroriste lâche, qui nécessite la punition prévue dans le Coran pour ces agresseurs corrompus qui combattent Dieu et son prophète: la mort d'après un communiqué d'Al-Azhar rendu public dans la nuit de mardi à mercredi.

La Jordanie a pendu mercredi deux combattants de Daech dont une femme condamnés à mort depuis des années après avoir promis de venger l'exécution de son pilote.

" L'Iran ne craint ni les sanctions ni les menaces, et suivez le chemin du développement par unité et sa plus grande force “, a déclaré le président dans un discours aux citoyens de la ville d’Ispahan, capitale de la province homonyme.

Après avoir loué les réalisations des scientifiques iraniens dans le domaine des nouvelles technologies spatiales, nucléaires et de la nanotechnologie, Rohani a rappelé que " malgré toutes les pressions et les sanctions, il y a deux jours, la nation iranienne a lancé un nouveau satellite dans l'espace appelé « Fajr » ".

Il a également rejeté toutes les allégations fondées sur les intentions de l'Iran de fabriquer des armes atomiques, et a souligné que son pays n'a pas besoin de ce type de pompe.

Les peuple persan, a été ajouté, sait que la bombe atomique " ne offre aucune sécurité pour tous ceux qui, comme il l'a pas fait pour l'Occident ou pour le régime israélien. "

Sur les négociations nucléaires avec le groupe 5 + 1 (Etats-Unis, Royaume-Uni, la Russie, la France, la Chine et l’Allemagne), le président iranien a souligné qu’aujourd’hui toutes les puissances mondiales sont les homologues du pays Persique mais n’ont pas réussi à obtenir un privilège de vous.

L'Iran et le Sextet décidé de prolonger jusqu'au 30 Juin de 2015. Les dialogues pour résoudre le problème nucléaire de l’Iran, qui défend son droit à utiliser l'énergie nucléaire à des fins pacifiques.

Rohani est arrivé mercredi à la ville centrale d'Ispahan en vertu de son voyage de treizième pays. Une équipe de membres du gouvernement accompagnant le président sur cette tournée.