
تقي زاده
Daesh a brûlé vif le pilote jordanien
Le groupe terroriste de Daesh a brûlé vif le pilote jordanien qu'il avait capturé, a-t-on appris des sources d'information. Le groupe terroriste de Daesh a diffusé aujourd'hui une vidéo d'un homme en train d'être brulé vif dans une cage et a affirmé qu'il s'agissait du pilote jordanien capturé, Maaz al-Kassasbeh, après le crash de son F-16 en Syrie le 24 décembre.
Transfert illimité d'argent entre l'Iran et la Russie
«Actuellement, le transfert d'argent entre les deux pays est possible, via la banque Mir Business, à Moscou, et le bureau de change de la Banque Melli, à Téhéran», a fait part l'ambassadeur iranien, à Moscou, en annonçant la signature d'un nouvel accord consulaire entre l'iran et la Russie, en 1394 du calendrier iranien, (2015).
«Auparavant, les tarifs élevés, la difficulté dans le transfert d'argent et l'obtention des visas, étaient les 3 principales entraves, dans les relations commerciales et économiques des deux pays, mais avec les démarches, entreprises ces derniers mois, nous nous attendons à de bonnes nouvelles, à ce propos», a ajouté Mahdi Sanaï, l'ambassadeur de la RII, à Moscou.
En allusion au fait qu'avec les démarches entreprises par la Banque Melli de la RII, le transfert d'argent est, actuellement, possible entre les deux pays, via la Mir Business, à Moscou, et le bureau de change de la Banque Melli, à Téhéran, Mahdi Sanaï a indiqué qu'en plus, ont été entamées les correspondances nécessaires, tandis qu'on s'attend à ce qu'on soit, l'année prochaine, témoin de la signature d'un accord entre les deux parties.
Le dernier coup du renseignement syrien?!
les hackers de la cyber -armée syrienne auraient piraté avec succès les données confidentielles des milices terroristes !! "En se faire passant pour des jeunes filles à la recherche des partenaires ", les hackers pro Assad auraient réussi à pirater des milliers de données concernant les membres des milices terroristes en guerre contre l'armée syrienne. Selon la firme FireI, spécialisée en cyber-sécurité, "les hackers ont eu largement recours à des logiciels comme Skype ou des forum de discussion . ils ont pu se connecter aux ordinateurs portables des opposants syriens aux nombre desquels figurent des hommes armés , des personnalités politiques ... cette infiltration a débouché sur le piratage des plans d'action militaire, des listes des noms des membres de ces milices et des informations personnelles les concernant ." " parmi les renseignements les plus sensibles à avoir été détourné figurerait le plan d'attaque armée contre la localité de Kharbat Ghazala dans la province de Daraa situé au sud de la Syrie ". la firme dit ignorer si les renseignements piratés sont parvenus oui ou non au gouvernement d'Assad ou si les hackers les possèdent toujours. " cette cyber-attaque aurait visé essentiellement l'Armée syrienne libre, une milice créée au tout début du conflit par la Turquie et le Qatar dans l'objectif de provoquer un effondrement de l'armée arabe syrienne , ce qui n'a pas eu lieu. l'ASL se trouve dans son pire état ces temps ci : dans le nord syrien , elle fait constamment l'objet des assauts d'Al Nosra et de Daech . dans les régions du centre , c'est l'armée arabe syrienne qui la harcèle et dans le sud, elle continue de saigner pour cause des opérations incessantes de l'armée nationale et des attaques sporadiques des terroristes nosratistes. la Tuqruie a lâché l'ASL à Idleb : Ankara a quasiment perdu son pari syrien depuis la tombée en disgrâce des Frères musulmans en Egypte, en Libye, en Tunisie et les retrouvailles Qatar/Arabie saoudite . Ankara n'entend plus se laisser empêtré davanatge en Syrie. le manque d'armements, le paiement irrégulier des salaires, de très fortes divergences au sein l'ASL l'ont poussé ces derniers temps à la faillite.
Bouleversement des intérêts US au Levant
Alors que la guerre contre la Syrie avait été décidée, en 2001, pour briser «l’Axe de la Résistance», pour faire main basse sur ses réserves de gaz, et remodeler le «Moyen-Orient élargi», les priorités de Washington ont été bouleversées. Le nouvel objectif est de stopper la contagion terroriste que tous les États impliqués alimentent et qu’aucun ne parvient plus à contrôler. Le complexe militaro-industriel, les notables de Washington et de grands médias espèrent, désormais, la victoire de la Syrie de Bachar el-Assad.
La situation au Levant est susceptible d’évoluer rapidement d’une part en raison de la crise d’autorité à Washington et d’autre part à cause de l’accession du prince Salman au trône saoudien. Cette évolution pourrait être facilitée par une alternance politique en Israël.
En premier lieu, la crise d’autorité qui paralyse les États-Unis continue à mobiliser la classe dirigeante. Après l’appel du président honoraire du Council on Foreign Relations (CFR) pour que le président Obama s’entoure de personnalités expérimentées des deux camps [1], le New York Times a consacré un éditorial [2] à un rapport publié en octobre par la Rand Corporation [3].
Le principal think tank dédié aux questions militaires a opéré un retournement à 180° en un an. Selon lui, la victoire de la République arabe syrienne est désormais « l’option la plus souhaitable » pour les États-Unis, tandis que sa chute serait « la pire des issues ». Les groupes armés ont perdu tout soutien au sein de la population urbaine, les défections se sont interrompues depuis plus d’un an, et l’armée syrienne poursuit sa libération du pays. Au demeurant, poursuit la Rand, la victoire syrienne ne profitera pas à l’Iran tant que Daesh restera présent en Irak. L’institut pronostique que les États qui ont jusqu’à présent alimenté les jihadistes vont cesser de le faire. En effet, ils ne peuvent plus espérer vaincre la Syrie de cette manière et craignent désormais que les jihadistes ne se retournent contre eux. Par conséquent, conclue la Rand, il n’y aura pas de solution négociée avec les États sponsors, mais une claire victoire du « régime » à laquelle les États-Unis devraient être associés.
On observera le changement radical de position du complexe militaro-industriel. Il y a un an, la Rand préconisait de bombarder la Syrie comme la Libye, et de mener une action limitée au sol en créant des zones protégées, administrées par les « révolutionnaires ». Aujourd’hui, elle admet implicitement qu’il n’y a jamais eu de révolution en Syrie et, qu’après un long moment d’hésitation sur son avenir, la majorité sunnite soutient à nouveau la République laïque.
L’ambiance aujourd’hui à Washington ressemble à celle du début 2006, lorsque l’armée de Terre était enlisée en Afghanistan et en Irak et que Donald Rumsfeld tentait de cacher la défaite. À l’époque, le Congrès créa la Commission Baker-Hamilton. Celle-ci, à l’issue de huit mois de travaux conclut que les Forces US ne parviendraient pas à stabiliser les pays qu’elles occupaient sans l’aide de l’Iran et de la Syrie. Le tableau de la situation militaire qu’elle dressa était si effrayant que les États-uniens sanctionnèrent George W. Bush aux élections de mi-mandat. Le président sacrifia alors Rumsfeld et le remplaça par un membre de la Commission, Robert Gates. Le nouveau secrétaire à la Défense conclut des accords de terrain avec Téhéran et Damas, acheta les principaux groupes de la Résistance irakienne (la carotte) et augmenta le nombre de troupes sur place (le bâton) jusqu’à stabiliser la situation.
Deuxièmement, en Arabie, le nouveau roi Salman a d’abord tenté de limoger tous les anciens partisans de son prédécesseur, allant même jusqu’à congédier le prince Miteb et le secrétaire général du palais deux heures après la mort du roi Abdallah. Puis, il est revenu sur ses décisions après avoir reçu les condoléances de son suzerain états-unien. En définitive, Miteb sera le seul survivant de l’ère précédente, tandis que le prince Bandar a été renvoyé. Or, Bandar entretenait Daesh, avec l’aide de la CIA, de manière à faire pression sur le roi Abdallah dans l’intérêt du clan des Sudeiris.
Son éviction, exigée par le président Obama, marque probablement la fin de la prédominance saoudienne sur le terrorisme international. Cette fois —la quatrième— devrait être la bonne :
en 2010, le prince avait été banni pour avoir tenté d’organiser un coup d’État, mais il était revenu à la faveur de la guerre contre la Syrie ;
en 2012, il avait été victime d’un attentat en rétorsion de l’assassinat des membres du Conseil syrien de sécurité nationale, mais il était revenu aux affaires un an plus tard, affaibli et obsessionnel ;
en 2014, John Kerry exigeait à nouveau son renvoi, mais il revenait sur le devant de la scène à la faveur de la crise égyptienne ;
il vient d’être sacrifié par son propre clan ce qui ne lui laisse pas de perspective de retour à court ou moyen terme.
Troisièmement, l’attaque du Hezbollah par Israël suivie de la riposte du Hezbollah contre Israël met paradoxalement en évidence la faiblesse de Benjamin Netanyahu en pleine période électorale. Le Premier ministre sortant espérait que la Résistance libanaise serait incapable de riposter à son agression et qu’il sortirait auréolé de cet affrontement. Son erreur de calcul pourrait lui coûter son poste, pour la plus grande joie de la Maison-Blanche qui ne masquait plus depuis longtemps son exaspération devant son fanatisme.
Des évolutions à Washington, à Riyad et peut-être bientôt à Tel-Aviv, on peut raisonnablement conclure que dans les mois à venir, les États-Unis vont concentrer leurs efforts pour exclure Daesh du Levant et le projeter, hors de leur zone d’influence, contre la Russie et la Chine. De son côté, l’Arabie saoudite devrait essayer à la fois de sauver son autorité chez ses voisins, au Bahrein et au Yémen, tout en apportant son aide au grand perdant de la guerre contre la Syrie, le président Recep Tayyip Erdoğan, que les États-Unis ont décidé de faire chuter. Cette évolution sera plus ou moins longue selon les résultats électoraux à Tel-Aviv. Bien que les jihadistes soient devenus une menace pour la stabilité de tous les États du Levant, y compris Israël, M. Netanyahu pourrait continuer à mettre son aviation et ses hôpitaux à leur service. Mais on imagine mal qu’il persiste lorsque tous les autres États de la région les combattront. Au contraire, dans le cas où le Premier ministre perdrait les élections, son successeur prêterait immédiatement main forte aux États-Unis contre les jihadistes.
Une fois encore, Damas, la plus vieille ville habitée au monde, aura survécu aux barbares qui voulaient la détruire.
[1] « Washington se révolte contre Obama », par Thierry Meyssan, Réseau Voltaire, 26 janvier 2015.
[2] “Shifting Realities in Syria”, The Editorial Board, The New York Times Sunday Review, 24 janvier 2015.
[3] Alternative Futures for Syria. Regional Implications and Challenges for the United States, Andrew M. Liepman, Brian Nichiporuk, Jason Killmeyer, Rand Corporation, October 22, 2014.
Libération d'un responsable libyen de l'Opep enlevé à Tripoli
Un responsable libyen de l'Opep a été libéré après son enlèvement mi-janvier par des inconnus dans la capitale Tripoli contrôlée par des milices, a-t-on appris lundi auprès de la compagnie nationale de pétrole (NOC).
Samir Salim Kamal, un ingénieur chargé de la planification et du suivi au sein de la NOC et qui représente son pays à l'Organisation des pays exportateurs de pétrole (Opep), avait été enlevé le 15 janvier alors qu'il quittait les locaux de la compagnie.
Il a été libéré hier (dimanche). Il est sain et sauf et se porte bien, a indiqué à l'AFP un responsable de la NOC sous couvert de l'anonymat, sans donner des détails sur les circonstances de l'enlèvement ou l'identité des ravisseurs.
Un membre de la famille de M. Kamal a confirmé sa libération sans donner des détails sur ce rapt qui n'a pas été revendiqué.
La Libye est membre de l'Opep et le libyen Abdallah al Badri en est le secrétaire général.
Les enlèvements de Libyens ou d'étrangers sont fréquents dans ce pays plongé dans le chaos depuis la chute du régime de Mouammar Kadhafi après huit mois de rébellion en 2011.
Les médias doivent définir les mauvais impactes des insultes contre les valeurs religieuses
L'insulte formulée par le magazine français contre le prophète de l'islam n'est pas pardonnable. Il faut que les médias définissent les mauvais impacts des insultes contre les valeurs islamiques, a déclaré l'ayatollah Araki, secrétaire général du Conseil mondial du rapprochement des écoles islamiques, dans un entretien avec l'agence de presse Irna.
Dans cette période où les ennemis essaient de porter des coups à l'islam, de développer l'islamophobie et de présenter les musulmans comme des gens violents. On s'attend aux médias de définir les mauvais impacts des insultes contre les valeurs humaines, a-t-il souligné.
Les Français doivent savoir que de tels actes aient de mauvaises influences sur leur société et ne leur apportent pas d'intérêt, a-t-il dit.
Il se peut que certains responsables acquièrent des intérêts financiers à la suite de ces évolutions comme le responsable du magazine Charlie Hebdo. Mais, à quel prix cela s'est-il réalisé? Sans aucun doute, de tels gestes change la société française en une société pleine de troubles et d'heurtes, a-t-il ajouté.
Fajr est le quatrième succès orbital iranien
Trois ans après son dernier succès, l'Iran vient de mettre sur orbite son quatrième satellite. Un lanceur Safir 1B+ a décollé du centre spatial Khomeiny, dans la province de Semnan, et a largué le satellite d'observation Fajr (« aube ») sur une orbite initiale entre 225 et 470 km, avec une inclinaison de 55,5° par rapport à l'équateur.
Ce lancement intervient alors que l'Iran vient d'entamer dix jours de célébrations à l'occasion de l'anniversaire de la révolution islamique de 1979, mais aussi deux semaines après l'annonce de la « restructuration » de l'agence spatiale nationale.
Ce lancement a été réalisé sous la responsabilité du Ministère de la Défense, qui exploitera également le satellite.
Construit par IEI (Iranian Electronic Industry), Fajr comporte une charge utile d'imagerie ainsi qu'un récepteur GPS de fabrication iranienne. Il s'agit aussi du premier satellite iranien doté d'un système propulsif à gaz froid. Il devrait fonctionner pendant environ 18 mois.
L'Iran avait précédement lancé trois satellites : Omid en février 2009, Rasad en juin 2011 puis Navid en fébrier 2012.
Charlie Hebdo : un complot pour diviser la société française
Yahya Bonnaud, islamologue et professeur au centre théologique Jami’at-ul-Mustafa (PSL) en Iran a estimé lors d’une interview accordée à IQNA que l’attentat contre Charlie Hebdo avait pour but de diviser la société française.
En ce qui concerne les motifs de l’attentat, il a expliqué : On peut penser que l’assassinat des journalistes est une opération de manipulation des services secrets. On peut aussi penser que ce sont les événements de l’histoire, que les divers courants, des gens qui sont des enfants de la banlieue qui se sentent rejetés et qui sont rapprochés d’une idéologie comme l’idéologie d’Al Qaeda ou de Daesh, ont mené ces opérations sans être télécommandés ou téléguidés.
Un journal d’un anarchisme libertaire
En résumé, il y a un journal, qui s’appelle Charlie Hebdo, qui depuis qu’il existe, était fondé sur une sorte d’anarchisme libertaire, c’est-à-dire, ni Dieu, ni maître, tout est permis. Depuis l’époque de De Gaulles, ils étaient sans réserve surtout contre la religion chrétienne, parce qu’à l’époque il n’était même pas question de l’islam. Les caricatures qu’ils ont faites à propos de l’église ou à propos des croyances de l’église sont bien plus graves que celles qu’ils ont faites à propos du Prophète [PSL]. Et même encore maintenant, dans le même numéro où il y avait éventuellement des caricatures du Prophète [PSL], ce qui n’est même pas sûr, parce qu’il y a un homme barbu avec un turban, on n’est pas sûr si c’est le Prophète ou un quelconque musulman. Par contre, dans le même numéro, il y a des caricatures qui représentent Jésus et Saint esprit dans une situation grave, qui représentent les cardinaux de Rome dans une situation beaucoup plus offensante.
La fatwa de l’imam Khomeiny au-dessus de leurs têtes
Pourquoi ne vont-ils pas plus loin, à propos des musulmans et de leurs croyances, tout simplement parce qu’il y a depuis des années la fatwa de l’imam Khomeiny (s) au-dessus de leurs têtes.
Ils savent très bien qu’il y a des musulmans partout qui sont prêts à bouger. Donc ils se limitent. Mais leur attaque ne se dirige pas spécifiquement contre les musulmans. Ils sont anti-religieux, quelques soient la religion, sauf qu’à l’intérieur de la rédaction depuis quelques années, se sont glissés des éléments pro-sionistes. On voit dans l’évolution de la ligne éditoriale du journal depuis l’époque de De Gaulle jusqu’à maintenant, une direction de plus en plus pro-sioniste.
Une excellente opération pour les auteurs
Du point de vue de ces gens, c’est une opération excellente, parce que le journal était depuis des années protégés par la police, à cause de la première affaire des caricatures, qui remonte à la reproduction des caricatures danoises. Ils n’ont pas attaqué un lieu public où il y aurait des innocents. Ils ont pris pour cible des gens envers lesquels les musulmans n’avaient pas de sympathie.
Opération qui a partagé la France
Ils ont ainsi partagé la société française en deux groupes qui vont se préparer à la guerre. Les uns considèrent comme sacré le droit de dire ce qu’on veut et de l’autre, des musulmans qui disent que même la liberté d’expression a des limites, que notre religion est sacrée et si vous y touchez, nous sommes prêts à vous combattre.
Pour ces mouvements, c’était une opération excellente qui a réussi à diviser la société. S’il y a derrière ces mouvements, des sionistes qui manipulent, ou bien s’ils en ont profité après, il n’importe parce qu’eux, ils en bénéficient aussi en divisant la société française. Parce que depuis des années, le fameux principe du sionisme international s’appuie sur la division : diviser pour régner, que ça soit pour les intérêts des grandes banques ou pour servir la pensée du sionisme international qui veut dominer le monde.
Il y a une minorité de gens comme Dieudonné qui dit non, c’est eux qui nous font battre les uns contre les autres. Ce sont les maîtres des esclaves qui font soulever certains esclaves contre d’autres esclaves. Réveillons-nous parce que nous avons les mêmes ennemis et faisons une unité contre ces seigneurs !
On a vu l’année dernière que cet esprit de réunification, de réconciliation nationale devenait de plus en plus fort en France. Malgré toutes les pressions exercées par le gouvernement, Dieudonné a réussi à avoir des millions et des millions de gens derrière lui.
Avec une telle opération on refait cette fission et on remet Dieudonné en marge. C’est un des buts, soit de l’opération elle-même, soit de la gestion qui se fait ensuite. Faire une grande manifestation en disant nous sommes tous Charlie et demander à tous les enfants de toutes les écoles d’observer une minute de silence. C’est ce jour-là qu’ils ont tous compris que tous ces enfants qui étaient arabes ou africains, des enfants de 9 ou 10 ans, même les enfants des maternelles, qui n’étaient pas des terroristes, ni des enfants des terroristes, des enfants qui n’avaient jamais été à la mosquée, tous ont dit non, on ne fait pas de silence pour ces gens-là. On n’a pas fait une minute de silence pour les enfants de Gaza, on nous a même interdit de manifester pour les enfants de Gaza, il y a quelques mois, nous ne ferons pas une minute de silence et nous ne manifesterons pas. Donc on a deux groupes complètement opposés.
L’éventualité d’une guerre civile
L’événement reste toujours le sujet numéro un des médias en France. On est à un moment, entre deux voies : l’utilisation faite par certains partis politiques, certains groupes et individus et en particulier les sionistes renforce la situation de guerre civile et on arrivera un jour même plus tôt que l’on pense à une guerre civile en France. Entre les français d’origine et les musulmans, les Africains, chrétiens mais immigrés qui vivent dans les mêmes conditions que les immigrés musulmans.
Beaucoup de voix s’élèvent actuellement, voix qui disent : il faut repenser et réviser notre vision de la société et remettre en question le rapport entre la laïcité politique et les religions. Il faut également remettre en question les relations avec l’Arabie Saoudite. Parce que dire que nous partons à la guerre contre le terrorisme n’a pas de sens. Le terrorisme n’est pas un groupe. C’est comme on disait : nous allons faire la guerre contre la guerre. Le terrorisme est une méthode, pas un groupe. Alors on va faire la guerre contre quel groupe ? Ces groupes sont nourris par l’idéologie wahhabite et financé par les Etats wahhabites ou proches des wahhabites.
Comment peut-on avoir de bonnes relations avec l’Arabie Saoudite, lui vendre des armes en espérant que rien ne va tomber sur nos propres têtes. Ces voix s’élèvent de plus en plus en France. A nous, les intellectuels, aussi de pouvoir les aider et renforcer, car finalement c’est un moment crucial. Soit on ira vers la guerre civile soit on ira vers une refonte ou une révision du vivre-ensemble en France.
Les caricatures et la laïcité
Déjà il faut bien voir que l’on est dans un cadre spécifiquement français. C’est-à-dire qu’une telle revue, de telles caricatures auraient été impossibles aux Etats-Unis d’Amérique, en Allemagne, en Angleterre, car le sécularisme anglo-saxon n’a rien à voir avec la laïcité à la française. Dans tous ces pays-là, les journalistes ont écrit, un tel journal n’est pas normal.
L’histoire de France a connu les plus importantes guerres de religions, que n’a pas vues ni l’Allemagne, ni les Etats-Unis, ni l’Angleterre. Trente ans de guerre de religion, où se sont déversées des horreurs. Tous les intellectuels de l’époque ont dit qu’on n’a pas vu de telles horreurs dans toute l’histoire. L’église catholique était particulièrement plus puissante en France, parce qu’elle était considérée comme la fille aînée de l’église. La révolution française était essentiellement animée contre l’autorité de l’église catholique. Les deuxième et troisième révolutions étaient soit anti-religieuse et anticléricales.
La liberté d’expression n’est qu’un slogan
Cette tradition de journal comme Charlie Hebdo remonte à la tradition de l’anticléricalisme français qui est unique en Europe, en France et en Italie. C’était avec le parti communiste. En France ce n’était pas seulement le parti communiste, mais tous les libéraux, les communistes, les anarchistes… Pour eux il n’y a pas de limite à la liberté d’expression, mais c’est le slogan. La réalité est très clair, parce qu’il y a des limites, puisque il y a des lois qui interdisent de mettre en question les résultats du tribunal de Nuremberg concernant les crimes de guerre nazis. Il est interdit de remettre en question ces résultats. Or c’est le tribunal d’un seul groupe, le vainqueur, qui juge les vaincus, ça ne s’appelle pas un tribunal impartial. Cependant il est interdit de le remettre en question. Il y a une loi à ce sujet et ça devient un délit. Alors il y a des limites à la liberté d’expression.
Holocauste…une religion sacrée
Si quelqu’un fait une caricature d’un juif, à moins qu’il soit juif, il aura des problèmes. S’il est lui-même juif, il arrivera à s’en sortir. Donc il y a des limites. La réalité c’est que, la société laïque française actuelle a remplacé le sacré des religions par le sacré d’une nouvelle pseudo-religion qui est la religion de l’holocauste. Tout ce qui concerne l’holocauste est sacré, il ne faut rien dire, rien faire, le reste n’est pas sacré. Voilà le nouveau sacré, un pseudo-sacré.
Un deux poids deux mesures
Quand il s’agit de la majorité des gens, ils ne comprennent pas cela. C’est la réalité, la majorité des gens, quand on dit il n’y a pas de limite à la liberté d’expression, ils disent oui, nous voulons ça. Ils ne se rendent pas comptent qu’il y a ce deux poids deux mesures. Il faut parler à ces gens, avec intelligence. On a deux valeurs morales : quand ces deux valeurs sont toutes seules, tout le monde est d’accord. Quand il s’agit de la liberté d’expression, on dit oui je suis d’accord, et si on demande vous êtes d’accord avec le respect des autres, ne pas inciter les autres, on dira que oui. Quand on met l’un à côté de l’autre, il y a des contradictions. Si je m’exprime entièrement librement, je vais dire ou écrire quelque chose qui va blesser une personne, ou groupe ou un ensemble immense de personne, que ça soit pour des raisons religieuses ou d'autres raisons, ça peut être un simple insulte. Donc en règle générale, quand il y a ce genre de problèmes, dans l’éthique, dans la morale politique, il faut gérer la chose de manière à ce que l’une des valeurs ne soit entièrement écartée et sacrifiée au profit de l’autre, mais d’arriver à avoir des limites rationnelles compréhensibles, qui sont acceptables, par l’immense majorité des gens.
Les lois nationales valent sur les lois internationales
De toute façon, les lois nationales prévalent sur les lois internationales. Sauf pour certaines choses très rares, comme les crimes contre l’humanité qui passent dans les tribunaux internationaux. Mais pour une loi internationale, il faudrait qu’elle soit au niveau des droits de l’homme, qui a une convention. Si on veut une loi qui interdit sous peine de poursuite, il faut qu’il soit un crime contre l’humanité, premièrement, ce qui n’est quand même pas le cas et deuxièmement tous les pays ne sont pas signataires du Tribunal Pénal International. En particulier les Etats-Unis n’ont pas signé. Donc cela paraît très difficile. C’est plutôt une question de rationalité, d’éveil, d’information, d’éveil des consciences nationales dans chaque pays. Aucun pays n’a intérêt à avoir une guerre civile.
Alors il suffit d’arriver à faire comprendre à la majorité dans un pays. Quand il y avait la guerre de religion en France, entre catholiques et protestants, la situation est devenue tellement horrible que les gens ont compris qu’on ne pouvait pas continuer comme ça et qu’il faut avoir un respect mutuel et qu’on accepte deux religions. Il s’agit d’avoir la même réaction et de l’étendre encore plus, de l’étendre aux musulmans aussi.
Le devoir des musulmans
Le devoir d’un musulman est d’abord de condamner aussi bien un côté que l’autre, mais de ne pas appeler à une situation qui serait la guerre, mais au contraire d’appeler à une solution intelligente, morale et conduisant à une paix civile. Parce que non seulement nul pays ne gagne pas à la guerre civile, mais les conditions mondiales sont telles qu’il faut veiller à ce qu’une guerre civile ne dégénère pas en une guerre internationale.
L’islamophobie chez les Français
L’islamophobie en France est une islamophobie construite. Les Français en grande majorité, ne sont ni racistes, ni islamophobes. En chaque être humain, il y a une sorte d’égoïsme collectif, qui fait qu’on est toujours plus proches de ceux qui nous ressemblent le plus. On est plus proche de sa famille, puis des gens qui ont la même religion, ou la même idée politique etc. Parce qu’on aime soi-même et on aime ceux qui sont comme nous-mêmes. Ça c’est normal. Mais hors de cette proportion, il n’y a pas un racisme institutionnalisé ou spécifiquement fort chez la population française, ni envers une race, ni envers une religion.
Tout cela a été construit d’abord après l’indépendance algérienne en 1962. Il y avait beaucoup d’immigrés algériens à cette époque, il y en a eu encore plus après. Beaucoup d’immigrés venaient d’autres pays, parce qu’il y avait l’expansion économique et beaucoup d’immigrés sont venus des pays musulmans. Comme il y avait la guerre d’Algérie qui était une choque pour les Français, parce que l’Algérie n’était pas considérée comme une colonie, mais comme un département français. Ni le Maroc ni la Tunisie n’étaient pas comme ça. L’Algérie était considérée comme partie de la France. Beaucoup de Français y vivaient qui sont revenus en France. Donc c’est un choc.
Un racisme créé par la politique
A partir de ces années-là, jusqu’à la révolution islamique, on a construit une idée du racisme et de l’anti-racisme. Le parti socialiste pour monter, a dit : les français sont racistes, nous sommes avec vous, avec les ouvriers immigrés, votez pour nous, nous allons vous aider. C’est une stratégie qui a été faite par le parti socialiste. A partir de la révolution islamique, on parlait de moins en moins du problème de l’émigration arabe pour le remplacer par la notion de l’immigration musulmane. Avant on disait ce sont des arabes, qui sont venus nous embêter, maintenant on dit des immigrés musulmans. Ça a changé à partir de la révolution islamique d’Iran.
Le capitalisme international qui n’a pas de patrie a alors divisé la société volontairement. Ces gens qui sont des multinationales, des banques, ont divisé la société, en disant nous sommes avec vous, eux, ils sont racistes. Eux, ils disent attention, les musulmans veulent vous islamiser.
Bénédiction de l’Internet
Donc la seule chose que l’on peut faire, c’est d’informer, maintenant la grande bénédiction de l’Internet c’est que la majorité des gens de plus en plus ni ne regardent la télévision officielle ni n’écoutent la radio officielle, ni ne lisent les journaux officiels, qu’ils soient les médias de l’Etat, ni les médias privés. Maintenant nous sommes à l’ère digitale, c’est une révolution, les gens, surtout les jeunes s’informent de plus en plus sur Internet. Donc le travail que l’on a à faire c’est sur Internet.
Sur Internet, s’il y a une chose intéressante, quelle que soit la religion, la langue, etc. les gens viendront regarder. Car c’est comme ça que fonctionne sur Internet. Chaque chose a le même potentiel au départ. C’est la révolution de l’Internet, si nous n’en profitons pas, nous en sommes nous-mêmes les responsables.
Il suffit de comparer la différence de ce qui s’est passé pour Roger Garaudy et ce qui se passe pour Dieudonné. M. Garaudy était avant Internet. Des milliers de personnes se réunissaient à chaque conférence. Il était un penseur exceptionnel sur lequel il y a des dizaines de thèses écrites dans le monde entier. A partir du moment où il a écrit sur le sionisme, il a été tellement boycotté et démoli, tué médiatiquement que sa dernière conférence à laquelle j’ai participé à Paris à Saint Germain des près il y avait trente personnes.
Ça c’était possible à cette époque, de tuer quelqu’un socialement et médiatiquement. En fait, il n’existe plus pour la société, même s’il est là en personne. Maintenant avec Internet, pour Dieudonné on a bien vue l’année dernière que tous les moyens du gouvernement, tous les médias, étaient mobilisés pour le descendre, le tuer de la même manière, socialement et médiatiquement sauf que ça n’a pas marché. Parce qu’il y avait Internet. Dès qu’il mettait une vidéo sur Internet, en une semaine il y avait deux millions de personnes qui allaient la voir. Dès qu’il avait une représentation, même s’il n’y avait aucune information sur ses représentations, la plus grande salle de spectacle de France qui contienne 3000 à 5000 personnes était remplie tous les soirs deux fois. C’est-à-dire 10 mille personnes.
Evidemment, ça s’adresse aux jeunes et évidemment les générations qui ont grandi avec la télévision, la radio, les journaux restent encore avec ces médias. Mais de plus en plus les jeunes, de moins de 20 ans, et de moins de 30 ans, n’utilisent plus aucun de ces médias du passé et se nourrissent et se documentent uniquement sur Internet. Nous devons porter le maximum de nos efforts sur Internet.
Les politiciens ont leurs intérêts dans ces manipulations
La gestion de l’affaire actuelle par le parti socialiste, disons que le parti socialiste était au plus bas dans les sondages, Hollande était près de 20%. C’est-à-dire un cinquième des Français qui sont derrière lui. Il est clair qu’elle a été utilisée pour remonter le parti socialiste et préparer les futures élections présidentielles. Tout le monde prévoit que ça sera probablement le Front National en face d’un candidat socialiste ou d’un candidat UMP. Alors on a fait monter cette affaire pour dire que le parti socialiste peut défendre les valeurs de la république, sans laisser ces gens les détruire. Voilà une sorte de monter sur cette vague pour servir les intérêts proches alors qu’il y a des conséquences graves à longs termes. On garde cette tension sociale pour les intérêts d’élections.
Les sionistes les vrais vainqueurs du complot
La véritable partie à profiter de cette affaire-là et de ses conséquences ce sont les sionistes. Toute personne, toute autorité, en Europe, en Afrique, en Amérique ou n’importe quel continent qui met de l’huile sur le feu, travaille au profit des sionistes. Même s’il n’est pas sioniste, même s’il n’est pas conscient de le faire. Il faut travailler au contraire à faire baisser la tension, à faire que les uns et les autres comprennent qu’ils n’ont rien à gagner à s’affronter et qu’au contraire ils ont à gagner à s’unir contre un ennemi commun. Une telle personne travaille véritablement contre la domination financière, sioniste, impérialiste.
Il y a une volonté sioniste de domination, c’est très clair, il y a certains dirigeants occidentaux qui plus ou moins travaillent pour les intérêts sionistes, et actuellement l’actuel gouvernement français est le plus sioniste de toute l’histoire de la France. On n’a jamais vu un gouvernement aussi sioniste. Actuellement en France, le gouvernement est beaucoup plus sioniste que le gouvernement américain.
Iran auto-suffisante dans la construction et lancement des satellites
" Toutes les phases de conception, la construction, le lancement et en orbite les satellites sont détenues par (...) des experts iraniens Iran a atteint l'autosuffisance dans ce domaine, " a-t-il expliqué dehqân faisant référence au lancement du quatrième satellite iranien « Fajr » (Alba) dans l'espace.
Le satellite de fabrication nationale " Fajr " a été lancé lundi avec succès dans l'espace en hommage à la "Décennie de Alba ‘’, les dix jours qui marquent le 36e anniversaire de la victoire de la Révolution islamique de 1979.
« Fajr », le quatrième satellite iranien en orbite a été envoyé à travers les efforts des experts de l'Organisation iranienne Aerospace ministère de la Défense.
Le satellite, équipé d'un système de navigation GPSI, a conclu une orbite elliptique de 250 par 450 kilomètres à bord du véhicule de lancement " Safir " (ambassadeur), également fabriqué localement.
Selon le ministre iranien de la Défense, atteint son orbite géosynchrone est la prochaine cible des experts aérospatiaux iraniens.
" La technologie en orbite est essentiel pour atteindre cet objectif, en fait, a été estimé dans le véhicule de lancement « Safir » " a-t-il ajouté.
Les caractéristiques de ce nouveau satellite comparativement à plus tôt , selon le porte-iranienne, ce est qu'il a la capacité de rester plus longtemps dans les orbites très élevés, des mesures de distance, envoyer des photos en haute définition et effectuer des analyses sur un terrain grande surface.
Enfin, dehqân a veillé à ce que le satellite « Fajr » restent pendant un an et demi en orbite.
Il est à noter que la République islamique est l'un des 24 membres fondateurs du Comité pour les utilisations pacifiques de l’espace extra-atmosphérique (COPUOS, pour son sigle en anglais), créé par l'Assemblée générale des Nations Unies (AGNU) en 1959.
Les 7 leçons de Nasrallah pour Israël!!
Le nouveau tour de bras de fer entre la Résistance, d'une part, et le régime sioniste, de l'autre vient de commencer, au bout de deux ans de présence militaire du Hezbollah, en Syrie qui a fini par stabiliser son pouvoir de dissuasion : en effet, Israël s'est, lourdement, trompé, en croyant pouvoir déclencher un processus d'érosion des forces de la Résistance, en Syrie. Le discours récent de Nasrallah résume, on ne peut mieux, la défaite israélienne. Il existe 7 points qui pourraient être tirés de ce discours : ,
1- Nasrallah a évoqué "les générations de la Résistance" : la Résistance est une structure, qui se trouve, à la fois, "en pleine jeunesse" et "en âge de maturité", soit, entre la vivacité et la maturité. Tout effort destiné à isoler la Résistance, que cet effort se fasse en douceur ou sous forme de guerre, apporterait l'effet inverse. Autant les défis qui s'opposent à la Résistance seront grands, autant les fissures entre la Résistance et son environnement se réduiront.
2- Nasrallah a évoqué "le sang iranien et le sang libanais qui se sont mêlés l'un à l'autre", au cours du raid terroriste d'Israël contre Quneitra : cette manière de voir les chioses souligne l'alliance à jamais indéfectible entre les composantes de l'axe de la Résistance, une alliance, qui s'est manifestée, dans toute sa grandeur, en Syrie, d'abord, et en Irak, ensuite; la Syrie et l'Iran ont prêté flanc aux attaques de l'ennemi et sont devenu le terrain d'une expérience inouïe de confrontation contre l'impérialisme. Jamais, auparavant, la Résistance n'avait fait preuve d'une telle expérience. Il y a là une profonde évolution qui se dessine, qui n'est guère passagère, car l'axe de la Résistance est, désormais, au point où il maîtrise, totalement, les jeux stratégiques. Cet axe a poussé, en ce sens, son ennemi à agir, comme s'il se trouvait confronté à un tout uni, non décomposable. Cette évolution a permis à la Résistance de gagner en influence, de s'éloigner de tout risque d'érosion et d'avoir un message plus audible, plus attirant pour d'autres courants. Pour de nombreux anti-impérialistes du monde, la sincérité de l'axe de la Résistance, dans son discours et dans ses actes, est un fait indéniable; au contraire de la coalition dite anti-Daesh, qui n'est qu'un mélange de vassalité et d'intérêts conjoncturels.
3- La réaction du Hezbollah et le discours de son secrétaire général mettant en relief l'implication du Hezbollah, dans le raid contre Quneitra, ont confirmé les évaluations des Sionistes, au sujet de la puissance hezbollahie, sur le terrain de combat. Israël croyait, toutefois, à une erosion effective des forces du Hezbollah, en Syrie. La Résistance devait, donc, agir contre cette idée, qui risquait de devenir une constante de la stratégie israélienne, au risque d’encourager Tel-Aviv à s’attaquer au Liban. C’est en ce sens qu’il faudrait comprendre l’insistance de Nasrallah à riposter, dans les plus brefs délais, au raid sioniste
4- Le secrétaire général du Hezbollah a abordé, au cours de son discours, les justifications des Sionistes, dans l’affaire de Quneitra, et la disponibilité du Hezbollah à mettre en place les infrastructures d’une résistance populaire, au Golan. Ce fut là une reconnaissance, à peine voilée, des activités que mène le Hezbollah, à Quneitra, et qui ne sont pas étrangères aux desseins hezbollahis, au Golan, où l’objectif est de mettre au pas Israël
5- Nasrallah a souligné, au cours de son discours, la faiblesse organique, dont souffre Israël, à tous les niveaux de son Entité. Cette partie du discours de Nasrallah a été, en réalité, adressée à l’opinion israélienne, qui est censée comprendre le fait suivant : tant que Netanyahu dirigera Israël, cette Entité sera, régulièrement, confrontée au risque d’une gerre permanente. Netanyahu cherchait à bomber le torse, à faire une démonstration de force, en tuant les membres du Hezb, à Quneitra, mais le sang de la Résistance a été vengé à Chebaa.
6- Nasrallah a, clairement, abordé le rôle du Front Al-Nosra, à Quneitra, en le comparant à Antoine Lahad. Cette comparaison est une garantie que donne le Hezbollah, pour assurer qu'Al-Nosra connaîtra le même sort que Lahad, et ce sort le frappera, dans les semaines à venir.
7- La fin des règles en vigueur, dans un jeu, ne signifie pas, forcément, la fin de ce jeu : ce jeu pourrait changer de règle. Le nouveau principe est ceci : chaque attaque israélienne serait ripostée, quel qu’en soit le lieu, le moment. La riposte du Hezbollah crée un vrai pouvoir de dissuasion, et en ce sens, le Hezb n’a aucune considération à prendre en compte. Il y a, donc, un double changement : le Hezbollah ne se limite plus, désormais, à répondre à l’agression israélienne, dans la zone géographique où l’agression a eu lieu. Le second point est celui-ci : la différence entre le domaine sécuritaire et militaire n’existe plus, ce qui veut dire que la réponse à une agression sécuritaire d’Israël pourrait avoir une nature militaire.
Le Hezbollah croit, visiblement, que le domaine sécuritaire est assez large, pour lui donner la possibilité technique opérationnelle de faire face à Israël.
Les règles du jeu ont changé et le changement est, effectivement, de taille.