
تقي زاده
Le Hezbollah va riposter… mais quand et comment?
L'entité sioniste n'a pas revendiqué officiellement le raid qui a visé des membres du Hezbollah dans la région de Quneitra, près de la frontière avec la Palestine occupée. Cependant, elle a laissé à ses médias la marge de dire ce qu'elle n'a pas osé déclarer.Dimanche 18 janvier, un groupe de moudjahidines du Hezbollah a été la cible d'un raid d'hélicoptères de l'ennemi sioniste lors d'une visite d'inspection sur le terrain dans le village de Mazraat al-Amal à Quneitra. Six combattants sont tombés en martyre, dont Jihad Mughnieh, le fils du leader martyr haj Imad Mughniyeh.La direction politique et sécuritaire israélien a surpris son public qui a affiché sa crainte d'un affrontement avec le Hezbollah. L'attaque était imprévue, au niveau de la cible, de lieu et de la manière. La couverture des médias hébreux était notable et a reflété une grande anxiété de répercussions de cette offensive.Selon certains chroniqueurs militaires sionistes, l'armée israélienne juge inéluctable la riposte du Hezbollah, mais elle ne sera pas impulsive. D'autres analystes militaires se sont livrés à des spéculations sur le lieu et le timing de cette riposte. Le correspondant militaire de la dixième chaine, Alon Ben David, a «souhaité» que la réponse ne sera pas d'une grande échelle et ne déclenchera pas une bataille d'envergure.«L'attaque contre le convoi du Hezbollah engendrera une nouvelle équation», a-t-il ajouté.Et de poursuivre : «Israël s'est permis dans le passé d'entrer en action en Syrie, mais c'est la première fois qu'il vise un convoi du Hezbollah à quelques km des frontalières avec Israël. Il est vrai qu'Israël a voulu viser Jihad Moughnieh, mais la raison principale de ce raid était de liquider Abou Ali Tabatabaï chargé d'entrainer les combattants à entrer dans la Galilée et à envahir les colonies».«En plus de l'augmentation du stock des armes du Hezbollah lors de la dernière année, le parti a construit une force offensive pour entrer en Israël. L'une des leçons tirées de l'opération israélienne contre Gaza baptisée «Plomb Durci» est celle citée par le principe de Ben Gourion qui consiste à déplacer la guerre vers les territoires de l'ennemi. Le Hezbollah accumule les expériences de combat en Syrie. Sincèrement, nous sommes face à une organisation dotée des missiles qui peuvent atteindre tout point en Israël et d'une force offensive, qui tentera d'arriver au Galilée», conclut-il.Pour la 1ère chaîne israélienne, ce qui s'est passé confirme l'existence d'un seul front nord.Certains commentateurs ont estimé que la missive israélienne de cette attaque est de dire au Hezbollah qu'il a dépassé les lignes rouges du conflit en se trouvant au Golan occupé, et qu'il devra revenir aux règles traditionnelles de la donne dans le sud du Liban.Pour sa part, le général à la retraite Youav Galent a tissé un lien entre le timing de l'attaque et les élections israéliennes.Galent a cité l'assassinat du leader des «Brigades al-Qassam», Ahamd Jaabari en 2012. «Jaabari était pour 5 années le leader de la région sud. Plusieurs opportunités étaient opportunes pour le liquider. Cependant, pour une certaine raison, l'opération a été reportée», a-t-il affirmé.
Au niveau des implantations situées au Golan et au Galilée occupés, une situation de panique plane craignant une riposte du Hezbollah. La direction israélienne a tenté de rassurer les colons effrayés en leur envoyant des sms selon lesquels la réponse ne sera pas immédiate. Elle a demandé aux colons de ne pas quitter les implantations, de ne pas ouvrir les abris, et d'attendre les recommandations.
Les Pasdaran s'apprête à la guerre!
Le commandant de la force terrestre de l’armée de la RII, le général Ahmad Reza Pourdastan a considéré l’exercice militaire Mohammad Rassoulallah, comme une véritable guerre expérimentée.
« Si un peuple s’apprête à la guerre et s’il ne craigne pas ses difficultés, il en sortira vainqueur ; cette disponibilité ne sera possible ni réalisable qu’en tolérant les problèmes et les difficultés. », a rappelé le général Pourdastan ajoutant que l’objectif des manouvres, déroulées du 25 au 31 décembre, à l’est du détroit d’Hormuz, était l’évaluation du pouvoir de réaction des forces iraniennes face aux événements et aux ennemis.
UK: Les terroristes menacent de décapiter les forces britanniques, l’état d’alerte passe au rouge
Au Royaume Uni, les terroristes takfiris ont menacé de décapiter les militaires, les policiers et les forces de sécurité britanniques.
Selon l’agence de presse Fars, les forces de sécurité britanniques viennent d’apprendre que les terroristes entendent attaquer les militaires, les policiers et les employés des services de sécurité britanniques et les tuer.
Dans ce droit fil, le quotidien britannique The Times a écrit : « Le service antiterroriste de la Grande-Bretagne vient d’apprendre qu’il existe des terroristes voulant imiter les actes des terroristes de Daech qui enlèvent leurs victimes avant de les décapiter devant le caméra.
« A la veille du Nouvel An, les forces de sécurité britanniques ont traqué un message selon lequel les terroristes de Daech avaient tué un soldat britannique chez lui».
Selon les forces de sécurité, le niveau d’alerte a passé au rouge, ce qui renforce l’éventualité des attaques terroristes en Grande-Bretagne.
Les ministres britanniques ont ordonné aux forces frontalières de poursuivre leurs perquisitions pour retrouver toute arme sans autorisation.
Ils ont également averti que la moitié des personnes étant retournées de Syrie et d’Irak sont capables de perpétrer des attentats semblables à ceux de Paris.
Le récent discours de Nasrallah : les points saillants !
C’est vrai qu’il exerce une influence remarquable au Moyen-Orient. Cependant, le secrétaire général du Hezbollah libanais parle, en toute modestie, du dialogue et de la signature d’un accord d’entente, prévenant une éventuelle agression de l’ennemi sioniste, un accord pouvant renforcer les chances de parvenir à une solution politique au Liban.
Selon l’agence de presse Tasnim, Ghaleb Ghandil, analyste des questions stratégiques du Moyen-Orient, a rédigé un article pour le site web Ash-Sharq Al-Jadid dans lequel il a fait allusion au récent discours du secrétaire général du Hezbollah libanais, Seyyed Hassan Nasrallah. Lors de son récent discours, le secrétaire général du Hezbollah libanais, Seyyed Hassan Nasrallah, a appelé les différents groupes et leaders libanais à ne pas s’appuyer sur les ententes internationales et régionales visant à établir un compromis au Liban et à arrondir plutôt les divergences de vue. Le leader de la Résistance a ensuite exhorté les Libanais à prendre part à un mouvement d’envergure avec pour objectif de parvenir à une entente interne au Liban et de réduire les tensions. Il a qualifié de positives les rencontres en cours entre les groupes rivaux.
Voici des points du discours de Nasrallah qui méritent réflexion du point de vue de Ghaleb Ghandil :
Primo, grâce à son statut à la tête de l’axe de la Résistance et à ses alliés notamment la Russie et la Chine, Seyyed Hassan Nasrallah est conscient, non seulement du processus des conflits, des contacts, des entretiens et des occasions de compromis, mais en plus des programmes secrets et manifestes des grandes puissances.
Les experts des questions internationales soulignent que la prévision d’un calendrier précis pour la restauration d’une entente régionale n’est possible pour le moment eu égard des conflits, des tensions et des divergences qui marquent l’ambiance du Moyen-Orient, voire de la planète. En outre, les puissances interventionnistes ne voient pas en situation du Liban une priorité. Le bras de fer se poursuit entre la Russie et les Etats-Unis et aucun signal positif ne se voit concernant le réchauffement de leurs relations. D’autre part, l’Iran et les Etats-Unis sont toujours en litige au sujet de la conclusion d’un accord nucléaire global d’autant plus qu’une guerre se déroule en douce entre la Chine et les Etats-Unis concernant l’équation des conflits sur tous les fronts dont et surtout en Syrie, en Irak, au Yémen, à Bahreïn et en Libye.
Tout cela explique pourquoi la situation au Liban ne se trouve pas en priorité.
Secundo, la conclusion d’un accord d’entente au Liban pourrait toucher tous les niveaux de la crise. Tout accord concernant la crise au Liban pourrait ne pas se limiter de la nomination d’un président. Si les Libanais parviennent à une entente sur les changements, les réformes politiques, la Constitution et les lois administratives, la stabilité de long terme du Liban sera garantie. Une telle entente aidera le Liban à sortir de l’impasse actuelle et à neutraliser les actes extrémistes dont ceux des groupes takfiris.
Tertio, Seyyed Hassan Nasrallah a parlé en toute modestie du soutien du Hezbollah et de l’armée libanaise aux chances du dialogue sur un système défensif de dissuasion censé neutraliser les dangers de l’ennemi sioniste à tout moment.
Dans le même temps, le Hezbollah libanais a déjà fait preuve de sa puissance en faisant face à des dangers des groupes terroristes et takfiris sur les frontières ainsi qu’à l’intérieur du Liban. Il va de soi que le Hezbollah est capable de renforcer les chances d’une solution politique au Liban. Alors, il revient à d’autres groupes libanais de servir de cette occasion pour lancer un dialogue interne.
Les expériences passées font preuve de la maturité politique et de la perspicacité des leaders de la Résistance qui n’optent pour aucune position égoïste, malgré leur rôle influent dans la région, reconnu par la communauté mondiale.
Eviter les troubles, un devoir religieux et national
Le cheikh Abdul Latif Darian, grand mufti libanais a mis en garde contre l’attisement du feu de trouble confessionnel au Liban ajoutant : “Il faut éviter les agitations comme un devoir religieux et national.”
Selon le site d’information Alahed, le cheikh Abdul Latif Darian, a indiqué dans un communiqué : “L’explosion malhonnête qui a visé les Libanais à Jabal Muhsin à Tripoli, est un acte terroriste qui vise la sécurité, la stabilité et la coexistence pacifique à Tripoli et au Liban.”
Tout en dénonçant l’attentat terroriste à Jabal Muhsin, le grand mufti libanais a appelé les Libanais à l’unité et à faire face aux dangers qui menancent le pays.
Il a mis en garde les Libanais contre l’attisement du feu de trouble dans le pays, ajoutant : “Faire face aux troubles est un devoir confessionnel et national.”
Il a de même appelé les habitants de Tripoli à soutenir l’armée et les forces de sécurité pour assurer la sécurité et la stabilité dans le pays.
Iran peut surmonter la chute des cours du pétrole
Le président iranien Hassan Rohani a assuré mardi que l'économie de son pays pouvait surmonter la chute des cours du pétrole, contrairement à d'autres producteurs comme l'Arabie saoudite et le Koweït qui "souffriront plus" que l'Iran.
Alors que le prix du baril est tombé à moins de 50 dollars, l'Iran et d'autres membres de l'Opep comme le Venezuela critiquent la politique de l'Arabie saoudite, chef de file du cartel, qui refuse une baisse de la production pour faire remonter les cours.
"Ceux qui ont planifié la baisse des prix du pétrole contre certains pays devraient savoir qu'ils le regretteront", a déclaré M. Rohani lors d'un discours à Bouchehr, sur la côte du Golfe persique.
"L'Iran ne sera pas sous pression de la baisse des prix du pétrole" et "il surmontera ce complot", a affirmé le président Rohani devant plusieurs milliers de personnes réunies dans un stade de la ville.
"Si l'Iran souffre de cette réduction (...) d'autres pays producteurs comme l'Arabie saoudite et le Koweït souffriront plus que l'Iran", a-t-il ajouté, rappelant la dépendance importante des deux monarchies du Golfe persique aux revenus pétroliers.
Le ministre saoudien du Pétrole Ali al-Nouaïmi a répété fin décembre que l'Opep n'allait pas réduire sa production même si les prix du brut tombent à 20 dollars le baril.
Le président iranien a aussi mis en garde les grandes puissances contre la tentation d'alourdir les sanctions économiques afin de pousser Téhéran à signer un mauvais accord nucléaire, affirmant que "l'ère des sanctions est révolue".
L'ambassadrice américaine à l'ONU Samantha Power a exhorté lundi les républicains, désormais maîtres du Congrès américain, à ne pas décider de nouvelles sanctions contre l'Iran avant la fin des négociations, prévue le 1er juillet 2015, avec le groupe 5+1 (Chine, Etats-Unis, France, Royaume-Uni, Russie et Allemagne).
De nouvelles sanctions "affaibliraient" les efforts en vue de conclure un accord définitif sur le programme nucléaire de Téhéran, a-t-elle affirmé, alors que les discussions doivent reprendre cette semaine à Genève.
Le président afghan a présenté les membres de son gouvernement
Le président afghan Mohammad Ashraf Ghani a présenté lundi la liste des ministres désignés à la Wolesi Jirga, chambre basse du Parlement, pour approbation, a rapporté la chaîne de télévision nationale afghane.
Cette liste arrive plus de 100 jours après l'inauguration présidentielle, période durant laquelle tous les ministères ont été gérés par des ministres suppléants.
Après avoir prêté serment en tant que nouveau président le 29 septembre dernier, le président Ghani avait lors de son discours inaugural fait le vœu de former son gouvernement d'ici 45 jours. Mais l'annonce des membres de ce gouvernement avaient été repoussée à trois reprises.
Selon un décret présidentiel, les ministres suppléants devraient rester à leurs postes jusqu'à ce que le gouvernement proposé par le président soit approuvé par le Parlement.
Cette approbation du futur gouvernement par le Wolesi Jirga est attendue dans les jours qui viennent.
La Turquie favorise l'expansion du terrorisme dans la région (ministre syrien)
Walid al-Mouallem, ministère syrien des Affaires étrangères a déclaré lundi que l'affirmation de la Turquie au sujet du passage en Syrie via la Turquie d'une complice présumée des extrémistes ayant perpétré les récents attentats à Paris montrait le rôle de facilitateur joué par Ankara dans l'afflux de terroristes en Syrie.
Cette déclaration de la Syrie relayée par l'agence de presse syrienne SANA a été faite peu après que le ministre turc des Affaires étrangères Mevlüt Cavusoglu eut affirmé plus tôt ce lundi que Hayat Boumeddiene, la jeune femme de 26 ans suspectée de complicité dans les attaques commises à Paris, était passée de Turquie en Syrie le 8 janvier.
"Par ces affirmations, le ministère turc des Affaires étrangères reconnaît ouvertement que la Turquie est une voie d'accès principale pour les terroristes qui s'infiltrent en Syrie et en sortent", indique le ministère syrien.
"Le déplacement aisé des terroristes à travers le territoire turc rend le gouvernement turc complice des groupes terroristes et fait de la Turquie un partenaire direct dans l'effusion de sang en Syrie et ailleurs dans le monde", ajoute-t-il.
Le ministère appelle par ailleurs la communauté internationale à "travailler activement pour mettre un terme aux politiques turques destructrices, qui sont directement responsables du développement des activités terroristes dans la région".
Acquitté de l'accusation de meurtre de plus de 800 Egyptiens, l'ex-président Moubarak sera rejugé pour corruption
L'ex-président égyptien Hosni Moubarak sera rejugé dans la seule affaire de corruption qui le maintenait en détention à l'hôpital après l'annulation mardi par la Cour de cassation d'une précédente condamnation à trois ans de prison.
En novembre, un tribunal avait déjà abandonné en appel les accusations de meurtre de plus de 800 manifestants qui lui avaient valu la prison à vie en première instance, mais l'ex-Raïs, qui avait été chassé du pouvoir en février 2011 à l'issue d'une révolte populaire après 30 années au pouvoir, restait en détention dans un hôpital militaire du Caire dans le cadre de son procès pour corruption.
Aucune source judiciaire officielle n'a indiqué mardi si cette décision de la Cour de cassation impliquait que M. Moubarak était libre, son avocat Farid al-Deeb, assurant cependant à l'AFP que c'était le cas, son client ayant "purgé sa peine" de trois ans de prison selon lui. Âgé de 86 ans, M. Moubarak est actuellement en détention dans un hôpital militaire du Caire.
Toutefois, dans le procès pour complicité de meurtre de manifestants en janvier-février 2011, pour lequel un tribunal chargé de le rejuger avait abandonné les accusations en novembre, le procureur général avait annoncé le 2 décembre qu'il faisait appel de ce jugement devant la Cour de Cassation.
Mardi, le président de la Cour a annoncé l'annulation du jugement d'un tribunal qui avait condamné Moubarak à trois ans de prison en mai 2013 pour le détournement de plus de 10 millions d'euros d'argent public dans des travaux de rénovation de ses palais présidentiels. Le haut magistrat a également annoncé qu'il serait rejugé dans cette affaire, sans plus de détails sur son statut de détenu.
La plus haute juridiction égyptienne a également annulé mardi la condamnation à quatre années de prison de ses deux fils, Alaa et Gamal Moubarak, dans la même affaire de détournements.
Le 30 novembre, l'Egypte dirigée désormais par l'ex-chef de l'armée Abdel Fattah al-Sissi, élu président après avoir destitué Mohamed Morsi en juillet 2013 et réprimé dans le sang ses partisans, avait accueilli dans l'indifférence l'abandon des accusations contre l'ex-Raïs pour son rôle dans la mort de 846 manifestants durant la révolte populaire dans la lignée des printemps arabes en janvier et février 2011. Abandon motivé par d'obscurs points de procédure.
Allemagne: environ 100.000 personnes manifestent contre le mouvement de Pegida
Quelque 100.000 personnes protestaient lundi soir à travers l'Allemagne contre le mouvement anti-islam Pegida, qui organise des manifestation dans son fief de Dresde (est), selon un décompte de l'agence de presse dpa.
Quelques jours après les meurtriers attentats parisiens, les partisans de la tolérance et de l'ouverture, soutenus vigoureusement par la chancelière Angela Merkel pour qui lislam fait partie de l'Allemagne, étaient environ 30.000 à Leipzig (est), 20.000 à Munich (sud), 17.000 à Hanovre (nord) et 4.000 à Berlin.
Dans la capitale de la Saxe, beaucoup arboraient des pancartes en lien avec les attentats parisiens: Vous ne pouvez pas tuer notre liberté ou Liberté de penser au lieu de la terreur salafiste.
Angela Merkel, qui doit participer mardi à une commémoration des organisations musulmanes allemandes à Berlin, a insisté sur l'appartenance de l'islam à l'Allemagne.