تقي زاده

تقي زاده

En Egypte, le président Mohamed Morsi est désormais revenu dans le palais présidentiel. Il a repris ses activités ce mercredi 5 décembre au matin, précisent les agences de presse.

Les manifestants, pour une partie d'entre eux, ont passé la nuit devant le palais. Ils sont là et ont bien l'intention d'y rester. L'inquiétude réside maintenant dans une éventuelle confrontation entre les partisans du président égyptien et les anti-Morsi.

Ce mercredi 5 décembre, les manifestants sont encore plusieurs centaines devant l'entrée du palais présidentiel, au Caire. Certains ont en effet passé la nuit sur place. Il y a désormais une vingtaine de tentes dressées de part et d'autre de l'avenue qui longe le palais.

On retrouve ici une ambiance qui ressemble à celle de la place Tahrir avec les mêmes slogans, les mêmes danses improvisées et puis ces groupes de manifestants qui se forment et se séparent. De même que l'on retrouve les vendeurs ambulants qui proposent du thé et de la nourriture aux personnes présentes.

Les manifestants sont donc en train de créer un « deuxième Tahrir » d'une certaine manière : ils ont l'intention de rester ici aussi longtemps que nécessaire. Pour certains, il s'agit d'obtenir l'abrogation du décret constitutionnel et l'annulation du référendum. Pour d'autres, de plus en plus nombreux, l'objectif est désormais le départ du pouvoir de Mohamed Morsi.

Selon RFI, pour le moment, les forces de police sont invisibles. Elles ont complètement disparu. Un clash entre la police anti-émeute et les anti-Morsi n'est donc pas à craindre pour le moment en tout cas.

L'inquiétude réside plutôt dans une éventuelle confrontation avec les partisans du président égyptien. Les Frères musulmans ont appelé, mercredi en milieu de journée, leurs partisans à se rassembler dans le courant de l'après-midi aux abords du palais. Parallèlement il y aura également des manifestations organisées par l'opposition pour prêter main forte aux occupants. Depuis le 22 novembre, le début de la crise, les deux camps ne se sont jamais rencontrés directement. Un face-à-face cet après-midi devant le palais présidentiel risque donc d'être explosif.

mercredi, 05 décembre 2012 07:39

Mohamed Morsi a quitté le palais présidentiel

Mohamed Morsi a quitté mardi le palais présidentiel du Caire, près duquel la police affrontait des milliers de manifestants participant à une nouvelle journée de mobilisation contre le président égyptien accusé de dérive autoritaire.

"Le président a quitté le palais", a dit une source proche de la présidence. L'information a été confirmée par une autre source proche des services de sécurité de la présidence.

La foule, estimée à environ 10,000 manifestants, s'était réunie aux abords de mosquées dans le nord du Caire avant de marcher en direction du palais présidentiel.

Selon les images de la télévision égyptienne, des manifestants, qui disaient vouloir adresser une "dernière mise en garde" à Mohamed Morsi, ont apparemment réussi à forcer des cordons de sécurité près du palais et sont arrivés devant le bâtiment malgré les gaz lacrymogènes lâchés par les forces de l'ordre.

"Le peuple veut la chute du régime", "Dégage, dégage!", scandaient les protestataires, dont certains agitaient des drapeaux égyptiens portant l'inscription "Non à la constitution".

Dix-huit manifestants ont été blessés dans les affrontements, selon le ministère de la Santé, repris par l'agence de presse Mena. Des militants ont attaqué un véhicule blindé de la police et frappé son conducteur, tandis que des forces de sécurité se massaient à l'intérieur du palais présidentiel.

Quelques centaines de manifestants se sont par ailleurs réunis près du domicile du chef de l'Etat, situé dans une banlieue ouest du Caire, où ils ont scandé des slogans hostiles au décret du 22 novembre et aux Frères musulmans.

Le chef de l'Etat, issu des Frères musulmans, est confronté à une vague de contestation grandissante depuis la publication le 22 novembre d'un décret qui empêche toute contestation des décisions présidentielles dans l'attente de l'élection d'un nouveau parlement.

La confrérie islamiste, dont de nombreux membres ont été emprisonnés du temps d'Hosni Moubarak, souhaite ainsi empêcher l'appareil judiciaire, toujours composé en grande partie de magistrats nommés par l'ancien régime, de bloquer la transition politique après avoir déjà invalidé les élections législatives remportées par les islamistes.

Le président a par ailleurs ratifié samedi le projet controversé d'une nouvelle constitution approuvé par l'Assemblée constituante dominée par les islamistes et a annoncé la tenue d'un référendum sur le texte le ۱۵ décembre prochain.

Le Front de salut national, qui regroupe des partis de gauche, des libéraux et des socialistes, l'accuse de placer les intérêts de la confrérie musulmane avant les intérêts de la nation.

Selon Reuters, de nombreux journaux égyptiens indépendants ont suspendu leur parution mardi pour protester contre "la dictature" de Morsi et les banques ont fermé trois heures plus tôt.

"La présidence croit que l'opposition est trop faible et impuissante. Aujourd'hui c'est le jour où nous leur montrons que l'opposition est une force avec laquelle il faut compter", estime Abdelrahman Mansour, venu manifester place Tahrir au Caire.

"Morsi doit sortir pour parler et pour écouter les Egyptiens", poursuit ce militant. "L'opposition dit 'non' à la constitution et 'non' à l'autocratie."

Les Frères musulmans et leurs alliés du parti salafiste Al Nour, qui ont organisé une vaste manifestation de soutien au président Morsi samedi, s'estiment en mesure de mobiliser suffisamment d'électeurs pour remporter le référendum du 15 décembre malgré l'appel au boycott lancé par plusieurs juges.

L'appel de l'opposition à une vaste campagne de désobéissance civile n'a en outre rencontré qu'un écho limité au sein de la population du Caire.

"La crise à laquelle nous sommes confrontés depuis deux semaines s'avance vers sa fin, et très rapidement", a assuré Saad al Katatni, chef de file du parti Liberté et Justice créé par les Frères, dans une interview à Reuters.

Dans une interview à la chaîne de télévision CNN, le Premier ministre Hisham Kandil a pour sa part déclaré que le gouvernement espérait que les choses se calment après la tenue du référendum. La constitution "n'est en aucun cas parfaite" mais un "consensus majoritaire" s'est formé en faveur de la tenue d'un référendum le 15 décembre, a-t-il ajouté.

Du côté de l'opposition, Mohamed ElBaradeï, coordinateur du Front de salut national, a appelé Mohamed Morsi à abroger son décret, à renoncer à l'idée d'un référendum et à parvenir à un accord sur une assemblée constituante davantage représentative de la population égyptienne.

Dans une tribune publiée dans le Financial Times, l'ancien directeur général de l'Agence internationale à l'énergie atomique (AIEA) accuse Mohamed Morsi et les Frères musulmans de "croire qu'avec quelques coups de crayons ils pourront faire replonger l'Egypte dans le coma".

"S'ils continuent (dans cette voie), ils risquent de provoquer une éruption de violence et de chaos qui détruira la société égyptienne", prévient-il.

Selon un diplomate occidental, les islamistes misent sur un certain sentiment de nostalgie de l'ordre et de la stabilité économique des Egyptiens pour remporter la consultation populaire.

"Tous les messages des Frères musulmans s'inscrivent dans l'idée qu'un vote pour la constitution est un vote pour la stabilité et un vote contre est celui de l'incertitude", explique le diplomate.

mardi, 04 décembre 2012 22:23

L’amour envers Hussayn

Quelqu’un avait dit: Je ne sais pas ce qu’ils demandent à Hussayn (psl). Alors, tandis que l’Homme n’est pas tombé amoureux de Hussein, il ne va pas savoir ce que ils lui demandent; ceux-ci ne vont pas dénoncer leur secret avec n’import quel étrangers. «On ne chuchote pas l’inspiration céleste aux oreille des infidèles».

Au cours des voyages terrestres, les jambes et, au cours des voyages célestes, le cœur seront blessés. Le cœur qui ne rappelant pas Imam Hussayn (psl) et ne le pleurant pas, n’est plus un vrai cœur, il est en roché; et la lumière, comment peut-elle en pénétrer?

Qu’est-ce qu’on demande à l’Imam Hussayn (psl)?, quel secret y- il entre nous? Rien que l’amour envers Hussayn (psl). Vous avez jamais y pensé? Quelle valeur doit-on attribuer à l’amour de l’Imam Hussayn dans notre idéologie?

À la réponse d’une question posé à l’Imam Sãdiq (psl), ce dernier a répondu: «Est-ce que la religion est d’autre chose que aimer et irriter?»; la question ayant un tonne interrogative et négative, veut insister sur l’importance de l’amitié et de l’irritation, ainsi disant la religion est un groupement de ces vouloirs et non vouloirs.

Si l’amour soit sincère, il rapproche l’amoureux à son bien-aimé; et lui prend l’exemple dans son comportement. Considérant que la notion d’aimer fait partie plutôt à l’affection et le sentiment qu’à la raison et à la logique, il touche dans les deux sens les intérêts logiques, y compris les nécessités de la religion en les fortifiant ou affaiblissant. Nos désirs ou nos répugnances peuvent nous rapprocher ou nous éloigner de la vérité, nous obligeant donc à veiller sur nos affections et nos répugnances en général. Délicat est qu’une erreur peut aboutir à des conséquences irréparables.

Cela peut nous amener à regretter nos démarches et nos compagnons mal choisies, l’objet de nos cries de déception lors du dernier jour et la résurrection. Ce principe ressemble bien à un parfum, qui disperse son odeur sana arrêt, à savoir, si notre démarche ne ressemble pas à celui que nous aimons, c’est le signe de notre tartufferie.

mardi, 04 décembre 2012 21:00

Ashourã et le tempérament humain

Ashourã persistera au fonde des tempéraments des gens. Cette liaison conduira tout ce qui entend l’appel de leur intérieur au désert de Karbalã. Par conséquence tout ce qui suit leur bonne conscience entendra l’appel d’Imam Hussayn (psl), Sayed-Al-Shohadã: ’’Qui veut m’aider’’. Cet appel ne vient que du pacte solennel qu’il a conclut avec le Guide, une convention signé depuis la confection du monde et incorporé à l’intérieur de nous tous.

Franchement parlant, celui qui était prosterné par les anges était la personne d’Imam Hussayn (psl). Si les anges ont prosterné Adam (psl) c’est parce que Adam est l’intervalle de la création d’Imam Hussayn (psl), et cette prosternation est éternelle, aussi il est l’instrument de mesure des actes de valeur juste (vérité); la même vérité qui a chassé le Satan de groupe des anges. L’univers de la nature témoin son affection envers Hussein (psl) et sa tutelle, qui est un pacte éternel. "Est-ce que je suis votre tuteur? Ils dirent oui" الست بربكم قالوا بلي)) pacte que Dieu omnipotent a fait signer l’Homme pour aimer et soutenir Imam Hussayn.

Le pacte de science est un pacte de nature de Karbalã, et celui qui l’exécute avec le Seigneur, à l’école va recevoir des cours de théologie et dans le front de batail va recevoir des leçons de l’amour. L’étudiant, afin de se rapprocher au Seigneur, ayant l’ablution se présente à la séance de tous les deux cours, et les considère tous les deux de confrontation avec athéisme, avec paganisme, sachant que ce chemin abouti au martyr.

Le Dieu a tracé le salut de l’homme dans la négligence de soi-même et ces liens mondains, dont trouve le meilleur exemple dans l’événement de Karbalã, où Sayed-Al-shohadã (Imam Hussayn), lui-même et sa noble famille, ont supporté et reçu les plus atroces peines et persécutions. C’est à nous de les suivre et les prendre comme exemple, voilà pour quoi notre communauté est remarquablement Karbalãite. Au centre de tous nos efforts, la doctrine de Karbalã est dissimulée. Alors, dès le début de la victoire de la révolution Islamique jusque à nos jours, nous avons marché conformément à la philosophie d’Ashourã. C’est là que se trouve le secret de notre persistance.

La victoire de Karbalã pour nous plus qu’il soit un défi militaire, était un défi idéologique, définissant bien notre orientation, et nos soldats, bien qu’ils n’eussent pas pu apparemment conquérir le Karbalã, ils ont capturé le fond de Karbalã.

Le temps où le port du hijab était interdit dans les écoles islamiques est révolu en Turquie, le gouvernement venant de rompre avec l’ère de la mise à l’index des élèves voilées qui aura marqué de son empreinte séculière et autoritaire plusieurs décennies.

Mais réhabiliter dans leurs droits les jeunes filles enfoulardées ne va pas sans provoquer une levée de boucliers des mouvements laïcs, qui interprètent cette décision comme un retour en force de l’islamisation du pays.

Une allégation à laquelle le Premier ministre turc Recep Tayyip Erdogan oppose sa volonté politique de respecter les choix de l’ensemble de ses concitoyens, sans exclusive : "Nous allons permettre aux familles de vêtir leurs enfants comme bon leur semble, et en fonction des moyens de chacun", a-t-il déclaré lors d’une conférence à Madrid, le 27 novembre dernier, en précisant que cette nouvelle mesure, qui répond à une demande de la population, prendra effet l’année prochaine.

En vertu de ce changement, les élèves des écoles islamiques, connues sous le nom "Imam Hatip", seront autorisées à arborer le hijab, tandis que dans les écoles publiques, les jeunes filles pourront le porter lors des cours d'enseignement coranique.

De l’autre côté du Bosphore, l’histoire du hijab fut particulièrement tourmentée depuis le coup d’Etat militaire de 1980 qui en fit une parure honnie, proscrite dans les établissements scolaires et universitaires, les administrations, les bâtiments publics, l’élite laïque turque, mais aussi les généraux, les juges et les recteurs d'université s’en faisant ses plus farouches détracteurs.

En 2008, l’AKP, le parti pour la Justice et du Développement, chapeauté par Erdogan, s’était attaché à assouplir la loi prohibitive en vigueur dans la sphère universitaire, en adoptant une modification de la Constitution afin de lever les restrictions frappant les étudiantes et universitaires voilées.

Cette réforme fait craindre aujourd'hui le pire à certains syndicats scolaires, qui jouent les oiseaux de mauvais augure : "Les symboles religieux qui propagent un mode de vie religieux dans les écoles auront un impact négatif sur la psychologie des enfants en voie de développement", a fustigé l’un d’entre eux.

Scindée en deux clans, la Turquie arc-boutée sur la sécularisation de la société fait face à la Turquie qui aspire à libérer les petites et jeunes filles du carcan législatif qui les opprime depuis trop longtemps. Gurkan Avcı, responsable du syndicat des enseignants démocratiques (DES), se réjouit que l'on en finisse avec le code vestimentaire hérité du coup d’Etat militaire de septembre 1980 : "Nous ne pourrons sauver le système éducatif des effets pervers de l'oppression, des rituels, des dogmes et de la pensée de la période liée à la" guerre froide " que le jour où les enseignantes et les élèves en seront totalement libérées, a-t-il commenté. Et ce jour semble venu…

La ville-Etat de Brême a annoncé, vendredi 30 novembre, qu'elle allait devenir le deuxième Etat régional allemand à reconnaître les fêtes religieuses musulmanes, après Hambourg, qui avait signé un contrat en ce sens avec les représentants de la communauté musulmane en novembre.

« Je suis heureux (que nous nous soyons mis d'accord), car les musulmans font partie intégrante de notre ville et de notre vie », a déclaré le maire de Brême, Jens Böhrnsen.

Selon saphirnews, le contrat prévoit notamment que les salariés musulmans auront le droit de prendre des jours de repos non-payés à l'occasion des principales fêtes musulmanes.

Il doit toutefois encore être ratifié par le « Sénat », qui représente l'échelon régional, et par l'autorité municipale. A Hambourg, également une ville-Etat, le contrat a déjà été approuvée par le Sénat. Il doit encore recevoir l'aval des autorités municipales hambourgeoises avant d'entrer formellement en vigueur.

" L'analyse de la situation mondiale et du Moyen-Orient montre la position élevée de la République Islamique d'Iran dans les évolutions politiques ", a dit l'Ayatollah Khamenei lors d'une audience accordée, le 27 novembre 2012, aux avec les commandants et les responsables de la force marine de l'Armée de la République Islamique d'Iran.

Le Guide Suprême de la Révolution islamique d'Iran a souligné les grands objectifs de la République Islamique d'Iran et les succès de ce pays islamique dans la réalisation de ses objectifs. A cet égard, Son éminence a aussi déclaré que l'une des raisons des campagnes de propagande anti-iranienne est les mêmes réalisations et succès de la République islamique. "La comparaison entre la politique moyen-orientale de l'Occident avec celle de la République Islamique d'Iran montre que l'Iran s'est approché de la réalisation de ses objectifs dans la région », a continué le Guide Suprême.

Le Commandant en chef des Forces armées iraniennes a ajouté que la République islamique jouit d'une grande capacité pour atteindre ses buts. "Le progrès, le développement et l'élimination des obstacles peuvent être obtenus à l'ombre des bénédictions divines, et de la volonté, du dynamisme et de la motivation du peuple», a-t-il souligné.

A la fin de cette rencontre tenue à l'occasion de la journée de la Marine, le Guide suprême de la Révolution islamique a dit que Les longues côtes du golfe Persique et de la mer d'Oman sont une grande ressource et richesse nationale".

"Si le gouvernement et les autres responsables apportent leur contribution, dans le cadre d'une stratégie menée dans les régions maritimes, cette région importante et vaste pourra offrir une immense capacité à l'Iran", a fait remarquer le l'Ayatollah Khamenei.

Un Palestinien a été tué lundi par des soldats israéliens dont il s'approchait en brandissant une hache à la suite d'un accident de la route dans le nord de la Cisjordanie, a affirmé à l'AFP une porte-parole de la police israélienne.

Un accident s'est produit entre une voiture palestinienne et une Jeep militaire, près (de la colonie israélienne) d'Einav. La Jeep s'est renversée, et alors que les soldats tentaient d'en sortir, un Palestinien s'est approché. Les soldats ont tiré et l'ont tué, a déclaré cette porte-parole, Louba Samri.

Un des occupants de la Jeep a été légèrement blessé dans l'accident et un autre par un coup de hache, a-t-elle indiqué, précisant qu'une enquête avait été ouverte.

Des sources de sécurité palestiniennes ont indiqué avoir été informées par leurs homologues israéliens de la mort du Palestinien. Le secteur a été bouclé par la police et l'armée israéliennes, ont-elles ajouté.

Un chasseur-bombardier F-15 saoudien s'est abîmé par accident dans les eaux du Golfe Persique et le pilote est porté disparu, a annoncé lundi le ministère saoudien de la Défense.

Selon une source du ministère citée par l'agence officielle SPA, un accident s'est produit dimanche soir alors que l'appareil était en mission d'entraînement de routine.

Les recherches se poursuivent pour retrouver le pilote, selon le communiqué, qui précise que l'avion s'est abîmé dans les eaux territoriales saoudiennes dans l'est du royaume.

Un chasseur-bombardier F-15 s'était déjà écrasé en avril lors d'un entraînement de routine dans le nord-ouest du royaume. Le pilote avait alors pu s'éjecter.

Les Etats-Unis et l'Arabie saoudite avaient signé en décembre 2011 un contrat de vente de 84 chasseurs-bombardiers F-15 et de modernisation de 70 autres appareils pour plus de 29 milliards de dollars.

Le Comité pour la protection des journalistes (CPJ), basé à New York, a demandé dimanche à Israël de fournir des explications immédiates et détaillées sur les tirs qui ont ciblé des médias palestiniens et internationaux lors de sa récente opération militaire à Gaza.

Dans une lettre au Premier ministre Benjamin Netanyahu, le CPJ se dit profondément préoccupé par les frappes aériennes israéliennes ayant visé des journalistes et des organes de presse dans la bande de Gaza entre le 18 et le 20 novembre.

Le CPJ rappelle que deux cameramen de la chaîne de télévision du Hamas, Al-Aqsa, ainsi que le directeur de la station de radio éducative Al-Quds, ont péri lors de raids menés par l'armée israélienne au cours de son opération Pilier de défense (14-21 novembre).

Au moins trois bâtiments accueillant des organes de presse ont été touchés pendant l'opération, dont celui où se trouve le bureau de l'Agence France-Presse (AFP) dans le centre-ville de Gaza. L'immeuble qui abrite l'AFP a été touché dans la soirée du 20 novembre, puis une nouvelle fois le lendemain. Ce dernier bombardement a fait un mort, un enfant palestinien, dans un immeuble mitoyen. Aucun employé de l'AFP n'a été blessé.

Les autorités israéliennes ont assuré que les personnes et bâtiments visés étaient impliqués dans des activités terroristes, mais elles n'ont fourni aucune preuve pour étayer ces accusations très graves, souligne le CPJ dans sa missive à M. Netanyahu.

Nous exigeons des explications immédiates et détaillées de la part de votre gouvernement, écrit Joel Simon, directeur exécutif du CPJ.

Dans sa lettre, le CPJ a estimé que tous les journalistes quel que soit le point de vue d'où ils rapportent ont droit à une protection en vertu du droit international.

Ce n'est pas au gouvernement israélien de définir sélectivement qui est et qui n'est pas journaliste selon des critères de nationalité ou d'affiliation professionnelle, a plaidé le Comité.

Les autorités israéliennes n'ont pas fourni jusqu'à présent de précisions à l'appui de leurs accusations de terrorisme à l'encontre des trois journalistes palestiniens tués à Gaza.