
تقي زاده
Inauguration par le maire de Téhéran, de la seconde exposition coranique de la municipalité
Economie, priorité immédiate du pays
Je ne quitterai pas l’Iran sans avoir rencontré le Guide suprême
La solidarité Iran-Jordanie dans la lutte contre le terrorisme
Lors de cette rencontre, il a également souligné la volonté du gouvernement et la nation d’Iran afin de développer les relations entre les deux pays et a déclaré que la République islamique d’Iran est prête à tenir des coopérations économiques avec la Jordanie dans le cadre de l’organisation de la 10ème session de la Commission économique mixte.
L’Iran prêt à aider à la résolution du conflit du Haut-Karabakh
Se référant au conflit du Haut-Karabakh et la crise frontalière entre l’Arménie et la République d’Azerbaïdjan, le responsable iranien a exprimé que l’Iran est prêt à aider à la résolution de cette question par la voie de la politique et des négociations.
« En invitant les deux côtés à protéger le calme et la retenue, l’Iran insiste sur la nécessité d’empêcher la propagation de la crise qui met en danger les intérêts collectifs des pays de la région », a précisé M. Chamkhani.
Au cours de cette rencontre, les deux hommes ont également souligné le développement des coopérations conjointes de Téhéran et d’Erevan dans différents domaines comme l’énergie, l’agriculture, le transit et le transport.
Pourquoi Nasrallah met-il en garde contre une guerre imminente ?
Les grandes puissances semblent donner la priorité au combat contre le terrorisme dans la région, mais il y a aussi des signaux inquiétants d'une nouvelle guerre préparée par le régime israélien contre le Hezbollah au sud du Liban.
Comme les pays européens, la plupart des alliés de l'Arabie saoudite ont mis le nom du Hezbollah libanais sur leur liste d'organisations terroristes. Le nouveau cabinet de Benyamin Netanyahu est bel et bien un cabinet de guerre, avec Avigdor Lieberman au ministère de la Guerre.
En même temps, la commission des finances du Parlement israélien a décidé d'augmenter le budget militaire et sécuritaire de 3,4 milliards de dollars, en dépit de la mauvaise situation économique d'Israël.
C'est dans ce contexte particulier que le secrétaire général du Hezbollah a prévu "un été chaud au Proche-Orient". Dans son dernier discours, il a estimé que, dans le cadre de la campagne électorale aux Etats-Unis, l'establishment américain comptait sur une nouvelle guerre. Le gouvernement démocrate de Barack Obama n'hésitera pas à déclencher une guerre au Proche-Orient pour laisser la candidate démocrate gagner la présidentielle.
Le quotidien libanais As-Safir a écrit que le Hezbollah avait décidé d'installer ses lance-roquettes le long des frontières avec la Palestine occupée et observait avec attention tous les mouvements de l'armée israélienne. Selon le quotidien, le Hezbollah est également en train de développer son réseau de tunnels dans les zones frontalières.
D'après As-Safir, le Hezbollah serait vraisemblablement en train de se préparer pour une nouvelle confrontation avec le régime israélien. Le mouvement libanais est d'ailleurs beaucoup plus fort qu'en 2006.
De son côté, l'Arabie saoudite semble se résigner à accepter un compromis au Yémen, pour pouvoir se concentrer ensuite sur le Proche-Orient, où elle souhaite une défaite définitive de l'axe de la Résistance.
Pour les régimes israélien et saoudien, une victoire de la Résistance en Syrie serait le pire cauchemar. Le maintien du gouvernement du président Bachar al-Assad au pouvoir est totalement inadmissible pour eux. Riyad et Tel-Aviv sont donc prêts à tout faire pour soutenir les groupes terroristes pour que la Résistance ne sorte pas victorieuse de la guerre contre des organisations comme Daech ou le Front al-Nosra.
D'après les stratèges du régime israélien, si une nouvelle guerre n'était pas déclenchée dans la région, la puissance militaire de la Résistance au Liban et en Palestine occupée risquerait d'arriver à un point irréversible, de sorte qu'Israël n'aurait plus la capacité de la contenir.
En tout état de cause, il paraît que le régime israélien ne veut pas attendre que les groupes terroristes soutenus par plusieurs gouvernements de la région en finissent une fois pour toutes avec la Résistance en Syrie, puis au Liban. Le temps presse, et la perspective d'une victoire des terroristes sur la Syrie et la Résistance est de plus en plus incertaine. Dans ce contexte, il est donc tout à fait probable que le régime israélien, soutenu par ses complices régionaux, décide de déclencher lui-même la guerre contre la Résistance, malgré tout le danger d'une action militaire au sud du Liban face à un Hezbollah qui est plus fort que jamais.
20 superpétroliers transportent le pétrole iranien
Selon les données observées par Reuters, plus de 20 superpétroliers appartenant aux Européens et aux pays asiatiques sont en train de transporter le pétrole brut iranien, et cela permet à Téhéran d'augmenter la vitesse de ses exportations de pétrole beaucoup plus rapidement que ce que les analystes avaient prévu après la levée des sanctions au mois de janvier.
Jusqu'à la fin du mois d’avril, l'Iran a fait de grands efforts pour se trouver des partenaires, mais après un accord conclu sur un programme d'assurance temporaire, plus d'un tiers des livraisons de pétrole de l'Iran sont effectuées par les navires étrangers.
Odysseas Valatsas, responsable lots-affrètements de la société de gestion de navires Dynacom, a déclaré :
"Les locataires de navires sont en train d’acheter des marchandises à l’Iran et le reste du monde est d'accord avec eux. Le propriétaire grec de la société Dynacom a consacré trois de ses superpétroliers au transport de pétrole brut iranien."
Cependant, certains propriétaires de navires internationaux se montrent réticents à transporter le pétrole iranien, et la cause principale en est l'existence de certaines sanctions imposées par les États-Unis à l’Iran, qui sont toujours en vigueur et qui interdisent ainsi à l'Iran toute transaction en dollars et tout partenariat avec les entreprises américaines, auxquelles il faut ajouter les banques et les assureurs actifs dans ce domaine.
Suite à la levée des sanctions contre le programme nucléaire qui ont été imposées en 2011 et 2012, l'Iran tente de rattraper le retard qu'il a accumulé.
Les données récoltées par Reuters sur le chargement de pétrole dans les ports et sur le transport maritime, ainsi que les données recueillies sur place, montrent qu’au moins 21 navires étrangers avec une capacité de chargement d'environ 25 millions de barils de pétrole brut ont été chargés en charges légères et lourdes au cours des deux dernières semaines depuis les terminaux de Bandar Mahshahr et de l'île de Kharg.
La reprise du transport international du pétrole iranien a été rendu possible grâce à une couverture temporaire et limitée de la compagnie d'assurance P&I Club.
Selon le marchand de navires Luigi Bruzzone de la compagnie Banchero Costa, dans les premiers jours après la levée des sanctions, seuls les navires iraniens ont été chargés dans le pays, et ce principalement en raison de problèmes tels que l'absence d'assurance.
Il a ajouté que l'intérêt important que porte le marché à ce commerce a fait que toutes les parties ont cherché à résoudre tous les problèmes et que la compagnie P&I Club a accepté de les assurer.
Moscou aide la Syrie à empêcher la chute d'Alep
Le ministre russe des Affaires étrangères a déclaré lundi 6 juin que l'aviation russe continuera à soutenir l'armée syrienne au sol pour empêcher qu'Alep ne tombe aux mains des terroristes.
Sergueï Lavrov a affirmé que les forces russes agissaient en Syrie en fonction de leur bonne compréhension de la situation sur le terrain, ce qui ne devrait pas "choquer les Américains".
"Nous sommes prêts à coopérer avec les Etats-Unis, mais nous ne permettrons pas que les groupes terroristes que les Occidentaux considèrent comme modérés regagnent du terrain", a ajouté le ministre russe des Affaires étrangères.
M. Lavrov a rappelé que Moscou avait accordé un délai aux groupes armés syriens pour se séparer des groupes terroristes sur le terrain. "Le délai était largement suffisant. Ceux qui ont préféré rester aux côtés des terroristes n'ont qu'à se le reprocher", a déclaré le chef de la diplomatie russe, en allusion à la demande de Washington de reporter les raids aériens contre les positions des groupes terroristes.
Berlin réagit aux accusations d'Erdogan contre des députés d'origine turque du Bundestag
Le gouvernement allemand a réagi lundi 6 juin aux déclarations du président turc, Recep Tayyip Erdogan, qui avait accusé les députés d'origine turque du Bundestag de soutenir les "terroristes kurdes" pour avoir reconnu le génocide arménien.
"En Allemagne, nous considérons le PKK [Parti des travailleurs du Kurdistan] comme une organisation terroriste, mais il est totalement incompréhensible de voir que des déclarations venues de Turquie cherchent à lier certains députés du Bundestag au terrorisme", a déclaré à la presse le porte-parole du gouvernement allemand, Steffen Seibert, lors d'un point de presse ce lundi.
Selon l'agence IRNA, Erdogan a estimé ce week-end qu'il faut analyser dans un laboratoire le sang des députés allemands d'origine turque qui ont voté en faveur de la reconnaissance du génocide arménien, afin de vérifier leur origine tant le vote du Bundestag (chambre basse du Parlement) le 2 juin est perçu dans le pays comme un affront.
Erdogan a accusé les 11 députés d'origine turque qui ont voté le texte qualifiant de génocide le massacre des Arméniens en 1915 d'être "les bras prolongés des terroristes", en allusion aux Kurdes.
Certains de ces élus se sont plaints de recevoir depuis le vote un grand nombre de menaces de mort, via les réseaux sociaux notamment, et selon les médias allemands la police envisage de leur accorder une protection personnelle.
L’Iran en négociations pour acheter des Boeing
Le directeur général de la compagnie Iran Air, M. Farhad Parvaresh, a entamé des négociations avec la compagnie Boeing pour acheter des avions à cette compagnie.
Ces négociations ont eu lieu à Seattle, dans l’Etat de Washington, aux Etats-Unis. On s’attend à ce que le volume des échanges entre les deux pays atteigne un niveau analogue à celui de l’accord précédent qui portait sur l’achat de 118 avions, a fait savoir le directeur général d'Iran Air, en ajoutant que sa compagnie recevrait des aides du géant américain en vue de rénover ses infrastructures vétustes.
Selon M. Parvaresh, l’étape décisive est de parvenir à un consensus bilatéral. Il s'est toutefois abstenu de donner la moindre précision sur le nombre et le type des avions dont la compagnie iranienne ferait l'acquisition.
Au mois de janvier, l'Iran a signé un protocole d’accord concernant l’achat de 118 avions d’une valeur de 27 milliards de dollars. Mais il a été dit que l’exécution de cet accord était suspendue pour le moment, à cause de nombreuses pièces de fabrication américaine utilisées dans les avions de Boeing.