
تقي زاده
Pourquoi les USA ont testé le Patriot à Bagdad et pas à Aïn al-Asad? La peur d'une DCA surprise de la Résistance ....
Ce que l'ambassade US vient de commettre en pleine ville de Bagdad est symptomatique d'un état de total désemparement et à plus d'un égard : procéder à un exercice militaire d'envergure dans une zone résidentielle (zone verte) qui abrite toutes les ambassades étrangères et qui bénéficie d'une immunité diplomatique et ce, impliquant à la fois les bombes à fragmentation mais aussi et surtout les fameuses batteries de missiles antimissiles Patriot, cela veut dire se tirer des balles dans les pied : un enfant de 7 ans a été tué samedi par les éclats d'obus en provenance de l'ambassade US (!!), toutes les habitations ont été évacuées dans la foulée des explosions et ce dimanche matin, le Parlement en est à fulminer contre Kazemi, lui exigeant une riposte!
La coalition saoudienne a finalement été contrainte de libérer trois pétroliers yéménites
« Les trois pétroliers yéménites sont entrés ce samedi 4 juillet dans la matinée dans le port d’al-Hudaydah, à l’ouest du Yémen », a annoncé le portail d’information yéménite.
« Le pétrolier Seusit transportant 29 134 tonnes d’essence, le pétrolier Sihot avec 27 000 tonnes de gaz oïl (diesel) et le pétrolier Hafez transportant 26 953 tonnes de gaz de pétrole liquéfié, sont entrés ce samedi 4 juillet dans la matinée dans le port d’al-Hudaydah », a déclaré Yahya Abbas Charafeddin, chef adjoint des ports de la mer Rouge à al-Hudaydah.
« Deux de ces navires entreront aujourd’hui dans le port », a ajouté Charafeddin.
Plus tôt, le portail d’information yéménite a rapporté, citant des sources diplomatiques, que les forces de la coalition saoudienne avaient accepté de libérer quatre pétroliers détenus en réponse à la demande de l’envoyé de l’ONU pour une action humanitaire.
Sanaa dit que les forces de la coalition, dirigées par les États-Unis, ont arraisonné depuis un mois, au mépris de l’autorisation internationale, 10 pétroliers yéménites transportant du combustible pour les secteurs vitaux, dont les hôpitaux.
La volte-face de Riyad a eu lieu après que le ministère yéménite du Pétrole a affirmé qu’il porterait plainte contre la coalition saoudienne.
Vendredi au soir, le porte-parole des forces armées yéménites, le général Yahya Saree a annoncé des opérations des drones Qasef-K2 contre des cibles militaires dans le sud-ouest de l’Arabie saoudite : la base aérienne de Khamis Mushait et Najran.
"Le moindre agissement sera riposté"
Le commandant du 1er Corps des Marines du CGRI a souligné que « l’ère de commettre un crime dans le golfe Persique et d’en être fier est bel et bien révolue » et que « si les Américains font une bêtise, ils devront s'attendre à une réponse ferme des forces armées iraniennes ».
S’exprimant à l’occasion de la commémoration des martyrs du vol Iran Air 655 reliant Bandar Abbas à Dubaï, abattu par le croiseur américain USS Vincesses au-dessus du golfe Persique, le 3 juillet 1988, le général de brigade Abbas Gholamshahi a déclaré : « Aujourd'hui, dans le golfe Persique, l'autorité des gardiens de la Révolution, de l'armée et des soldats de la République islamique d'Iran envoie un message aux Américains : non seulement les forces armées iraniennes ne permettront pas que les Américains commettent un tel crime, mais elles ne toléreront pas leur présence dans le golfe Persique. »
Après la fin de l’embargo, l’Iran exportera ses navires
Les missiles, les navires, les sous-marins et les drones iraniens sont en passe d’entrer en concurrence avec les constructeurs étrangers à la fin de l’embargo sur les armes imposé à l’Iran par les États-Unis. Autre fierté nationale sur le marché mondial : les systèmes de défense aérienne.
Missiles
Le secteur des missiles est l’un des secteurs les plus importants jamais développés par l’Iran, avant la victoire de la Révolution islamique. Le besoin de produire des missiles s’est fait sentir pendant la guerre imposée Irak-Iran.
L’Iran est désormais un grand producteur de missiles de croisière, de missiles balistiques et de missiles de précision au monde. Il a réussi à développer sa propre industrie balistique et peut fournir à l’étranger des missiles sophistiqués.
La palette de missiles destinés à l’exportation est riche ; elle ne laisse pas les acheteurs internationaux indifférents. Les missiles iraniens ont déjà prouvé leur performance sur le terrain lors des différentes opérations antiterroristes en Syrie et contre la base de l’armée américaine à Aïn al-Asad.
Chahab, Fateh-110, Qiam, Zelzal à sous-munitions, Fateh-313, Zolfaqar, Hormoz, Ghadr, Emad, Sajil, Khorramchahr, Dezfoul, Fateh Mobin et Raad-500 sont les missiles balistiques exportés.
Parmi les missiles de croisière figurent Hoveyzeh, Nasr et Qassed-3.
Navires
Alors que les États-Unis, l’Allemagne et la Russie sont les leaders de la production et de la vente maritimes et jouissent d’une clientèle variée à travers le monde, l’Iran a de son côté frayé son chemin et trouvé sa propre clientèle.
La conception et la construction de sous-marins en Iran sont relativement récentes. En une courte période, l’industrie de la défense iranienne a réussi à produire localement deux sous-marins baptisés Ghadir et Fateh. Ils ont chacun leurs propres caractéristiques et sont capables de rivaliser avec des modèles étrangers.
Dans le domaine des navires de surface, l’Iran a fait des progrès spectaculaires. Les nouveaux destroyers Sahand, Jamaran et Damavand sont capables de mener des missions de surface, anti-surface, anti-sous-marines et antiaériennes. Le destroyer Sahand peut transporter des hélicoptères et naviguer à une vitesse élevée.
Pour plus de détails : "L’Iran pourrait ne pas attendre que les USA tirent en premier !"
Les vedettes rapides Zolfaqar, Zol-Jannah, Seraj et Shahid Nazeri sont des cartes gagnantes dans l’arène maritime.
Syrte: le feu vert US/OTAN/Israël tombe, Ankara passe à l'étape supérieure... la réaction algérienne?
Que fabrique la Turquie à Syrte, cœur pétrolifère de la Libye où l'axe Égypte/Russie vient de déployer des missiles Scud-B pour empêcher sa chute? Vu la visite de cette très haute délégation militaire turque vendredi à Tripoli, mandatée évidemment par l'axe US/OTAN, le clash sera imminent, non pas tant entre la Turquie et l'Égypte ou entre la Turquie et la Russie comme les médias veulent nous le faire croire, mais plutôt entre les USA, Israël et leur clan d'une part et les deux voisins anti-israéliens de la Libye de l'autre, l'Algérie et la Tunisie ayant fait le vœu de contrer ce méga assaut de l'Empire que ce soit par voie diplomatique ou même par voie militaire.
Site nucléaire Natanz saboté : "Qu'Israël se tienne prêt à subir une foudroyante riposte, s'il est dans le coup"(Yadlin)
A lire la presse israélo-golfienne, c'est carrément le "réacteur nucléaire" de Natanz, enfoui sous des tonnes de béton qui aurait été "bombardé" par les "puissants" ennemis du "régime iranien" : En effet, à peine une semaine après un incendie qui s'est déclaré à Khujair non loin de Partchine à l'est de la capitale et pour lequel d'abracadabrantes hypothèses dont, "la destruction totale des silos de missiles souterrains de la capitale iranienne" ont été évoquées, Natanz où se situe le site de l'enrichissement de l'uranium composé d'unités de production et de stockage de gaz UF6 a connu un incendie similaire.
Le porte parole de l'Organisation iranienne de l'énergie atomique, Behrouz Kamalvandi qui annonçait la nouvelle jeudi, images et vidéos à l'appui, a affirmé que l'incident ne dépassait guère les échafaudages au sol et que le cœur du réacteur, soit la partie qui enrichie de l'uranium est intacte. Aucune fuite de matières radioactives donc.
Khamis Mushait frappée, Najran en feu...Riyad exposé...
Après les agressions des forces de l'air de la coalition saoudienne contre plusieurs provinces yéménites, c'était au tour du Yémen, de son armée et d'Ansrallah de riposter fermement aux agresseurs, en prenant d'assaut plusieurs cibles sur le territoire saoudien. Selon le porte-parole des forces armées yéménites, les unités de drones d'Ansarallah ont lancé vendredi de vastes frappes contre Najran et la base stratégique de Khamis Mushait à Asir, dans le Sud saoudien.
Vendredi au soir, le porte-parole des forces armées yéménites, le général Yahya Saree a annoncé une opération militaire au drone simultanée contre des cibles militaires dans le sud-ouest de l'Arabie saoudite. L'objectif? La base aérienne de "Khamis Mushait" et "Najran" en Arabie saoudite qui ont été ciblés par les "Qassef-K2".
Explosions dans la Zone verte de Bagdad
Militairement encerclé, le géant aux pieds d’argile qu’est l’Amérique met en action leurs Patriot dans la Zone verte pour intercepter des roquettes.
Des sources médiatiques irakiennes ont fait état de plusieurs explosions aux alentours de la Zone verte qui ont paniqué la population locale ; certaines sources disent que ces explosions sont dues au tir de missiles des Patriot américains.
Al Sharqiya rapporte que les forces américaines ont testé, samedi après-midi, un nouveau système de missile dans la zone ultra sécurisée de Bagdad dite « Zone verte ».
La communauté internationale appelée à réagir aux violations des droits de l'homme par les Etats-Unis
« Depuis plus de 40 ans, l’Iran fait l'objet des actions illégitimes et des sanctions unilatérales et opposées à tous les principes humains et au droit international qui visent directement le droit à la vie et à la santé des citoyens ordinaires », a écrit sur Twitter l’ambassade d’Iran en France de la part de M. Ghassemi.
« Le temps n'est-il pas arrivé pour la communauté internationale y compris le Secrétaire général des Nations Unies, le Haut-commissaire aux droits de l’homme et les rapporteurs spéciaux de réagir, d'après leurs devoirs inhérents, de manière opportune et adéquate, face à un Etat qui commet lui-même des graves violations des droits de l'homme et soutient les régimes va-t’en guerre qui tuent les enfants et bafouent les droits humains? », a-t-il ajouté.
Dans une lettre aux Européens, l'Iran critique leur non-respect des engagements
Selon le service de la presse du ministère iranien des Affaires étrangères, le porte-parole de ce ministère, Seyed Abbas Moussavi a ajouté: « Suite à l'action irresponsable et illégale des trois gouvernements européens (Allemagne, Grande-Bretagne et France) en présentant le projet de résolution anti-iranien au Conseil des gouverneurs de l'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA), ainsi que le non-respect continu des obligations internationales liées au PGAC, par le groupe E3, Mohammad Javad Zarif, le Chef de la diplomatie de la République islamique d'Iran (RII), a de nouveau écrit une lettre au chef et coordinateur de la politique étrangère de l'Union européenne, Josep Borrell, où il a de nouveau renvoyé les cas de non-respect des pays européens à la Commission mixte pour le règlement, conformément à l'article 36 du Conseil de sécurité des Nations unies.
Le diplomate a rappelé: « Dans la lettre du ministre des Affaires étrangères, il est souligné que toute ingérence dans la coopération actuelle des garanties entre l'Iran et l'Agence est contraire aux dispositions du JCPOA et peut avoir des effets négatifs sur les bases de la coopération des garanties existante.
Les garanties de l'AIEA sont un système d'inspection et de vérification des utilisations pacifiques des matières nucléaires dans le cadre du Traité de non-prolifération nucléaire (TNP), supervisé par l'Agence internationale de l'énergie atomique.
La diplomatie iranienne insiste par la voix de son porte-parole sur le maintien du JCPOA et la pleine mise en œuvre des dispositions du pacte historique par toutes les parties à l'accord, et sur la nécessité pour l'Iran de bénéficier pleinement des effets économiques du régime de la levée des sanctions, comme envisagé par le JCPOA.
« Téhéran prendra des mesures appropriées et proportionnées contre tout comportement maximaliste et irresponsable, et exhorte vivement les trois pays européens à maintenir et à mettre pleinement en œuvre les engagements liés au JCPOA, au lieu de s’aligner sur la politique américaine de pression maximale », a prévenu le diplomate.
Il est à noter qu’auparavant, en deux autres phases, la République islamique d'Iran avait renvoyé la non-conformité des États-Unis et de trois pays européens à la Commission mixte en vertu de l'article 36 du JCPOA, mais en raison du non-règlement de ces différends, les évolutions contre-productives ont conduit Téhéran à une réduction graduelle (en cinq étapes) de ses engagements liés à l’Accord.