
تقي زاده
Mode de vie coranique : les devoirs envers son Seigneur et ses semblables
UE: Le Pen menace d'un Frexit
Marine Le Pen, l'unique candidate de l'extrême droite (FN) à la présidentielle française 2017, a menacé l’Union européenne d'un Frexit (Sortie de la France de l’UE).
« L’Union européenne est révolue », a-t-elle lancé, dans une interview avec le journal allemand Bild am Sonntag,
Galvanisée par l’élection de Trump mais aussi par le Brexit, Marine Le Pen a affiché sa volonté d'organiser un référendum sur la sortie de la France de l’UE, une fois élue. Elle a menacé Bruxelles d'un Frexit au cas où aucune réponse ne serait donnée aux revendications de Paris.
« L’Europe s’est délité mais il ne l’a pas encore saisi », a-t-elle prévenu, tout en insistant sur le fait que l’UE « a échoué sur tous les plans, économique, social et sécuritaire ».
Les revendications dont parle la candidate du FN comptent parmi les axes principaux de sa campagne électorale. En cas d'une victoire le 7 mai, elle lancera sans tarder des négociations avec l'UE sur le rétablissement des quatre principes fondamentaux de souveraineté: territoriale, économique, monétaire et législative. "Soit j'obtiendrai le retour de ces quatre souverainetés et je conseillerai aux Français de rester dans une nouvelle Europe des nations, soit je ne le ferai pas, et je leur conseillerai de quitter l'UE", a-t-elle promis.
Accord nucléaire: Netanyahou s’entretient avec Trump
L’accord nucléaire ne détrône pas des préoccupations des États-Unis et d'Israël dont le Premier ministre est attendu à Washington en février prochain. En effet, l'entretien téléphonique entre Benyamin Netanyahou et le président américain Donald Trump, fraîchement investi, a principalement porté sur l’Iran et son accord nucléaire.
Netanyahou qui attendait impatiemment l’entrée en fonction de Trump, a discuté au téléphone, dimanche soir, avec son principal allié.
Selon Fars News, le bureau du Premier ministre israélien a précisé dans un communiqué que lors de cet entretien, « Netanyahou a plaidé pour une coopération encore plus étroite entre Israël et les États-Unis et pour une approche commune en faveur de la paix et de la sécurité » comme ils les souhaitent, dans la région.
Les deux parties ont échangé leurs visions sur plusieurs questions dont et notamment l’accord nucléaire et le processus de paix israélo-palestinien. Le communiqué ajoute que Trump a invité Netanyahou à se rendre à Washington en février. La date finale de cette visite devrait être fixée dans les prochains jours.
Le nouveau locataire de la Maison Blanche a qualifié son entretien téléphonique de « très bon ». Il a insisté sur le fait qu’ " une paix israélo-palestinienne ne pouvait être réalisable que par des négociations directes ".
Ces échanges ont eu lieu le jour même où Israël a officiellement donné son feu vert pour un vaste projet de colonisation à Qods-est, projet jugé illégal par la communauté internationale.
Nigeria : Buhari refuse de libérer le leader du MIN
Dans des propos étranges et ridicules, le président nigérian a prétendu qu’il n’appliquerait pas la sentence du tribunal sur la libération du Cheikh Zakzaky, pour le bien du peuple.
« L'intérêt public exige que le verdict du tribunal sur la libération du leader du Mouvement islamique du Nigeria (MIN) ne soit pas appliqué », a prétendu Muhammadu Buhari.
Il n’a pas manqué de dire que l’épouse du Cheikh Zakzaky était pourtant libre et qu’elle pouvait sortir de son lieu de détention.
Ces déclarations surprenantes du président nigérian interviennent alors qu’un tribunal a ordonné la libération sans condition du leader chiite Ibrahim Zakzaky et de son épouse. Et cela fait quelques jours que le délai légal de l’application de la libération de ces deux personnes a expiré et que le Cheikh Zakzaky se trouve en détention.
Pour rappel, la répression des chiites du Nigeria a commencé en décembre 2015 après que les soldats nigérians ont pris d’assaut un hosseiniyeh de Zaria, dans l’État de Kaduna.

Les militaires nigérians ont attaqué la maison d’Ibrahim Zakzaky à Zaria, l’ont violemment blessé et arrêté.
Dans cette incursion, des centaines de personnes dont trois enfants du Cheikh Zakzaky ont été tués.
Des organisations de défense des droits de l’homme ont condamné le massacre des chiites au Nigeria.
Gambie: l'Iran salue une transition pacifique
Par la voix du porte-parole du ministère des Affaires étrangères, l'Iran a félicité le transfert pacifique du pouvoir en Gambie.

" La République islamique d'Iran accorde toujours beaucoup d'intérêt à la République de Gambie qui est un important pays musulman de l'Afrique de l'Ouest ", a affirmé Bahram Qassemi.
" Téhéran salue les efforts entrepris et le rôle joué par les organisations régionales dont la Communauté économique des États de l'Afrique de l'Ouest (CÉDÉAO) qui ont conduit à la consolidation des bases de la démocratie dans la région et à la réinstauration de la paix et de la stabilité en Gambie ", a-t-il ajouté.
Les pressions internationales ont eu raison du président sortant gambien, Yahya Jammeh. Ce dernier a finalement déclaré, lors d'une allocution télévisée samedi 21 janvier, qu'il acceptait de quitter le pouvoir pour " préserver la vie de ses concitoyens ", assurant que sa décision " n'a pas été dictée par quoi que ce soit d'autre que l'intérêt suprême du peuple gambien et de notre cher pays ".
Au pouvoir depuis 1994, Yahya Jammeh refusait de confier le pouvoir au président élu Adama Barrow. La CÉDÉAO avait donc mobilisé ses troupes pour lancer une intervention militaire en Gambie. Une décision suspendue le vendredi 20 janvier, dans le but de donner une autre chance au président sortant.

Le PM russe réélu à la tête du parti Russie unie
Le Premier ministre russe Dimitri Medvedev a été élu dimanche 22 janvier à la tête du parti au pouvoir « Russie unie » en présence des délégués du parti venus de 54 province du pays.

Le scrutin s’est déroulé en public et en présence de dizaines de journalistes. La reconduction de Medvedev à la tête du parti pour cinq ans renforce la perspective d’un nouveau mandat de Vladimir Poutine au Kremlin. L’homme fort de Russie pourrait, selon la Constitution russe, se porter candidat en 2018, bien que certaines rumeurs le donnent partant. Interrogé par les médias fin 2016, le président Poutine a évité tout commentaire et a affirmé vouloir se prononcer sur le sujet plus tard.
Poutine a été investi président une première fois le 31 décembre 1999 avant de quitter le Kremlin en 2007 pour son protégé et confident Dimitri Medvedev qui n’a séjourné au Kremlin que pendant 4 ans. Certaines rumeurs avaient évoqué son départ anticipé en 2017 et la tenue des élections. La désignation de Medvedev à la tête du parti « Russie unie » constitue un démenti à ces rumeurs surtout que le porte-parole du Kremlin, Dimitri Peskov, a affirmé dans de récents propos que la volonté générale aimerait voir M. Poutine briguer un second mandat à la présidence.
Poutine fait partie des rares présidents à battre des records de popularité malgré une longue présence au pouvoir.
Russie/USA: un combat aérien au Nevada ?
Les États-Unis auraient utilisé des chasseurs Sukhoï russes dans leurs exercices aériens, ce qui suscitent de nombreuses interrogations sur le pourquoi de cette démarche.

Le journal britannique Daily Mail publie des photos qui dit appartenir à des " chasseurs russes survolant la base militaire ultra secrète des États-Unis dans le Nevada ". Ces appareils auraient été employés par l'Armée de l'air américaine et à dessin, dans le cadre des exercices aériens reproduisant des combats dans le ciel.
Le journal se réfère aux photos amateurs d'un ressortissant britannique Phil Drake qui aurait pris la photo des SU-27P de fabrication russe en plein combat avec les F-16 et ce, au dessus de la base aérienne ultra secrète située dans " la zone 51 " au Nevada.
" Les images mettent en scène un vrai combat entre le Sukhoï-27P et le F-6 datant du 8 novembre 2016, c'est à dire le jour même où l'élection présidentielle américaine a débuté. Le témoin Derrek affirme que l'appareil de conception russe participait directement dans les combats ", écrit le journal. Mais comment les Américains ont-ils pu avoir accès aux Sukhoï russes ?
Le journal répond: " Le SU-27P est l'un des deux appareils russes que les États-Unis ont pu s'acheter à la Biélorussie en 96. Selon Drake, le Sukhoï et le F-16 se sont tellement approchés l'un de l'autre qu'on a cru un instant qu'un clash frontal allait se produire à une altitude de 9000 mètres ! Le combat à proprement parler se déroulait à 6000 mètres au-dessus de la base militaire de Groom Lake. Le Sukhoï russe a laissé échapper une longue colonne de fumée alors que le F-16 américain menait le combat sans laisser de trace et on n'a pas su lequel des deux appareils a gagné le combat."
L'accord entre les pays de l'Opep et leurs partenaires respecté
Il a souligné que les producteurs avaient déjà diminué leur mise sur le marché de 1,5 million de barils par jour, selon Bloomberg.
Le ministre saoudien a dit espérer que tous les pays signataires atteindraient en février leur objectif d'une réduction globale de 1,8 million de barils/jour et prédit un retour à la normale d'ici le milieu de l'année du niveau des stocks de pétrole disponibles sur le marché.
Son homologue russe, Alexandre Novak, s'est également montré optimiste, disant que Moscou était "en avance sur ce qui était prévu" et faisait "de son mieux pour maximiser sa participation", toujours selon Bloomberg.
La Russie a d'ores et déjà réduit sa production de 100.000 barils par jour en moyenne, un objectif qu'elle n'avait pas prévu d'atteindre avant février, s'est félicité M. Novak.
La Russie avait annoncé une réduction de 300.000 barils/jour d'ici avril ou mai.
L'Arabie saoudite a dépassé son objectif avec une réduction de sa production de plus de 500.000 bj, a indiqué M. Falih.
L'accord conclu le 10 décembre pour six mois et entré en vigueur le 1er janvier prévoit que 24 pays, y compris une dizaine de pays non-Opep, dont la Russie, doivent réduire leur production de 558.000 bj.
Parallèlement, dans un accord en novembre, les pays de l'Opep ont prévu une baisse de production de 1,2 mbj.
Cette réduction globale de 1,8 mbj a pour but de désengorger le marché du pétrole et faire remonter les prix.
En décembre, la production de l'Opep a été de 33,1 mbj, tandis que la Russie a produit 11,2 millions mbj.
L'Algérie et le Koweit ont également réduit leur production au-delà de leurs objectifs initiaux, selon Bloomberg.
Cet accord est un changement de politique très net pour l'Arabie saoudite et les pays qui la suivent, qui préféraient jusqu'à présent maintenir des prix trop bas pour les producteurs américains, les décourageant ainsi de développer la production de pétrole de schiste.
La réunion du comité de surveillance des accords de réduction, ce dimanche, était prévue par ces mêmes accords, pour vérifier que les pays engagés respectent leurs quotas de production.
Dans un communiqué diffusé à l'issue de sa réunion, le comité de surveillance a exprimé "sa satisfaction concernant la forte implication" des pays signataires.
"Nous avons commencé à mieux nous faire confiance les uns aux autres, ce qui est aussi important que le rééquilibrage du marché", a souligné M. Novak.
"Il y a un an, peu croyaient au succès de cette initiative", a-t-il dit.
"Le respect des accords est bon", a estimé vendredi un expert, James Williams de WTRG, qui a toutefois prévenu: "C'est la norme pour le premier mois de ce type d'accord, au bout de trois mois la triche deviendra alors visible".
La réunion de dimanche était principalement destinée à mettre au point les moyens de surveillance.
L'ONU réclame 550 millions USD pour 2017 pour l'Afghanistan
Selon les données officielles, plus de 623.000 Afghans ont été chassés de chez eux en 2016 et "contraints d'abandonner tout ce qu'ils avaient" pour trouver refuge ailleurs dans le pays, a insisté Mark Bowden, coordinateur humanitaire de l'Onu, "le chiffre les plus élevé jamais enregistré", en hausse de 30% sur un an.
Simultanément, plus de 600.000 réfugiés afghans au Pakistan et en Iran sont rentrés dans leur pays.
Pour 2017, Ocha s'attend à 450.000 nouveaux déplacements dus à l'insécurité ou aux désastres naturels (inondations, glissements de terrain, sécheresse) et à un million de retours supplémentaires des pays voisins.
Ces chiffres ne tiennent pas compte des réfugiés afghans renvoyés par les gouvernements européens vers un pays considéré comme "l'un des plus dangereux au monde" (selon Ocha), où le conflit qui perdure depuis près de 40 ans continue de causer de très nombreuses pertes civils.
La Mission d'assistance des Nations unies à l'Afghanistan (Manua) doit publier prochainement son rapport annuel. Au troisième trimestre, elle signalait déjà près de 8.500 victimes civiles, dont 2.500 morts, principalement des enfants, après en avoir dénombré plus de 11.000 en 2015.
Les provinces du nord-est comme Kunduz, attaquée deux fois par les talibans, et de l'est comme le Nangarhar, ainsi que celle du Helmand dans le sud, ont été le théâtre d'affrontements réguliers entre les forces gouvernementales soutenues par l'armée américaine (8.400 hommes) et les insurgés, principalement talibans mais aussi d'autres se réclamant du groupe Etat islamique.
- Pauvreté croissante -
Malgré 70 milliards de dollars d'investissement dans les forces de sécurité afghanes, le général John Nicholson qui commande l'opération de l'Otan Resolute Support a reconnu que l'armée afghane ne contrôlait plus que 64% du territoire, contre 72% en 2015.
En plus des besoins d'urgence, le Plan de réponse humanitaire élaboré par l'Onu pour 2017 tient compte de la "pauvreté grandissante" à laquelle sont confrontés de nombreux Afghans, "en augmentation depuis 2011 et qui devrait encore s'aggraver en 2017" selon Ocha, compte tenu du manque d'emplois et de perspectives dans ce pays pourtant sous perfusion internationale depuis 2001.
Selon les ambassades occidentales à Kaboul, plus de 70% du budget de l'État afghan est assuré par la communauté internationale.
Dans ces conditions, l'assistance humanitaire - alimentation, soins, eau potable - est une "question de survie", insiste Ocha qui estime que 1,6 million d'Afghans souffrent de malnutrition et un million d'enfants de malnutrition sévère.
Or une part, difficile à chiffrer, de la population afghane est hors de portée reconnaissent les autorités: ainsi le chef de l'Exécutif, Abdullah Abdullah, a indiqué samedi que certaines régions du Pamir (nord-est), dans le massif de l'Hindu Kush, "ne sont accessibles par la route que trois mois par an" en raison de la neige.
D'autres sont inaccessibles du fait des combats.
Entre conflit et manque d'infrastructures, femmes et enfants sont les plus pénalisés: la mortalité infantile avant un an touche 73 enfants sur 100.000. Quant à la mortalité maternelle, qui renvoie l'Afghanistan tout en bas du classement, elle est une des pires au monde avec 417 décès pour 100.0000 naissances.
Soit une Afghane qui meurt toutes les deux heures à cause de sa grossesse ou d'un accouchemenet compliqué.
Des manifestations contre le nouveaux président américain aux Etats-Unis et dans d'autres pays
Face aux chiffres en comparaison peu flatteurs donnés par la presse pour la participation à la cérémonie de vendredi, le milliardaire a critiqué les médias samedi, les accusant de "mensonge".
"J'ai fait un discours, j'ai regardé, et cela avait l'air d'un million, un million et demi de personnes", a-t-il affirmé, contre toute évidence, à l'occasion d'une visite au siège de le CIA.
Les autorités de la capitale ont pour règle de ne pas communiquer d'estimations de foules, afin d'éviter toute polémique. La seule façon de les estimer est de comparer les photos aériennes, qui montrent que l'investiture du républicain n'a rassemblé que quelques centaines de milliers de personnes, indiscutablement moins que pour Barack Obama en 2009.
- Retour "au Moyen Age" -
Le porte-parole de la Maison Blanche, Sean Spicer, a pourtant convoqué une conférence de presse samedi en fin de journée pour tancer les médias.
"Ce fut la plus grande foule jamais vue lors d'une investiture, point barre, (et) nous allons demander à la presse de rendre des comptes", a-t-il lancé, en refusant de répondre à la moindre question des journalistes.
Mais l'image du jour samedi restera la marée humaine qui a envahi le centre de la capitale, dans une atmosphère bon enfant où les poussettes étaient nombreuses.
Selon les organisateurs de la "Marche des femmes" à Washington, un million de manifestants ont battu le pavé, un chiffre qui n'a pas été confirmé indépendamment.
Nombre de marcheurs venaient de Washington ou de sa banlieue, un bastion démocrate.