
تقي زاده
Le rapprochement (islamique) est le besoin le plus nécessaire de notre époque
Indiquant l’importance de la question du rapprochement dans le monde musulman, il a dit: le rapprochement est le besoin le plus nécessaire de notre époque.
Les résultats des discordes sont catastrophiques. Les ennemis de l’islam aidés par les forces des ignorants ont créé une vague de destruction dans le monde musulman, a-t-il expliqué.
La société islamique a besoin du rapprochement, mais tous les musulmans doivent arriver à comprendre l’importance de ce sujet, a-t-il insisté.
L’ayatollah Arafi a honoré les activités du Conseil mondial du rapprochement des écoles islamiques. Il a insisté sur la continuité de ces activités, a-t-il ajouté.
Zarif rencontre les responsables libanais
Le journal libanais Al-Akhbar, se penchant sur la visite du chef de la diplomatie iranienne à Beyrouth, a écrit que Saad Hariri, nouveau chef du gouvernement libanais chargé de former le nouveau cabinet, a reçu M. Zarif à son domicile.
Qualifiant d’« événement positif » la rencontre Zarif-Hariri, Al-Akhbar a écrit :
« Ce n’est pas la première rencontre de Saad Hariri avec les autorités iraniennes. Le chef du Courant du futur s’était déjà déplacé à Téhéran, mais à l’époque la tension entre Téhéran et Riyad n’était pas si grande que ça. »
Selon le journal, vu les circonstances régionales actuelles, la rencontre Zarif-Hariri est porteuse de messages politiques considérables.
DIRE AU PROPHÈTE (P) DE NOUS AIDER exemple EST UN ASSOCIATION D'ALLAH ?
Le fait de demander de l’aide à quelqu’un d’autre qu’Allah n’est pas un acte polythéiste sauf si on croit que ce quelqu’un a une puissance et indépendante d’Allah et en dehors de l’autorité et volonté
Mais si on croit que ce quelqu’un a une autorité limitée offerte par Allah en raison de son rapprochement de Ce Dernier (Allah), cela ne fait point de polythéisme et au contraire c’est un moyen présenté par le saint coran via lequel les croyants peuvent et doivent perfectionner leur foi et se rapprocher de Dieu.
Comme nous vous l’avons expliqué ci-dessus, le fait de demander de l’aide à quelqu’un n’est pas un acte polythéiste si en le faisant on croit que sa capacité/puissance et son autorité sont limitées et offertes par Allah.
Nous considérons les Prophètes et les Imams pures (Alayhim ûs-Salam) comme les plus purs et proches adorateurs d’Allah en raison de leur haut degré de la foi et de l’adoration. Et nous considérons aussi que toute leur valeur spirituelle et capacité surnaturelle, n’est que grâce à l’autorisation d’Allah.
Donc si on leur demande de nous aider par la capacité que leur a été offerte par Allah, cela n’est point {Shirk} et montre notre gratitude et remerciement envers Allah en reconnaissant les biens faits qu’Il a donnés à ses meilleurs adorateurs.
Alors les expressions comme : « Ya Rassoulal-Allah, Ya Ali Madad, Ya Hussein Adriknâ ou Ya Mahdy etc » ne sont pas de {shirk}.
Et ce verset coranique est assez clair pour faire comprendre aux sages qu’Il est très nécessaire d’avoir un moyen pour se rapprocher de Dieu :
ﻳَﺎ ﺃَﻳُّﻬَﺎ ﺍﻟَّﺬِﻳﻦَ ﺁﻣَﻨُﻮﺍ ﺍﺗَّﻘُﻮﺍ ﺍﻟﻠَّﻪَ ﻭَﺍﺑْﺘَﻐُﻮﺍ ﺇِﻟَﻴْﻪِ ﺍﻟْﻮَﺳِﻴﻠَﺔَ ﻭَﺟَﺎﻫِﺪُﻭﺍ ﻓِﻲ ﺳَﺒِﻴﻠِﻪِ ﻟَﻌَﻠَّﻜُﻢْ ﺗُﻔْﻠِﺤُﻮﻥَ
Ô les croyants! Craignez Allah, cherchez le moyen de vous rapprocher de Lui et luttez pour Sa cause. Peut-être serez-vous de ceux qui réussissent!{ Mâidah 35}
Notre meilleur moyen de nous rapprocher d’Allah, est le Prophète et les membres purifiés de sa demeure. Ceux-ci font des invocations auprès d’Allah afin que Ce Dernier nous pardonne nos péchés et nous accorde le succès et le bonheur dans notre vie.
Donc où est le mal lors qu’on dit : « ô Rassûlûllah, ô Ali aidez-moi (soit par intervention directe avec la capacité qu’Allah vous a accordée, bien sûr s’Il vous l’autorise, soit en demandant à Allah d’assurer notre besoin, car Il accepte votre demande mieux que la nôtre).
Deux mondes distincts
Moscou a convoqué une réunion spéciale du Conseil de sécurité, le 28 octobre 2016, pour débattre de la coopération entre l’Onu et les organisations régionales. L’ambassadeur Vladimir Churkin, qui présidait alors le Conseil, avait invité les représentants de la Communauté des États indépendants (le Russe Sergey Ivanov, CÉI), de l’Organisation du traité de sécurité collective (le général russe Nikolai Bordyuzha, OTSC) et de l’Organisation de coopération de Shanghai (le Tadjik Rashid Alimov, OCS).
Les trois secrétaires généraux ont exposé le travail de leurs organisations : la coopération entre les États de l’ancienne Union soviétique pour la CÉI, une alliance militaire pour l’OTSC, et une coopération régionale pour stabiliser l’Asie centrale en ce qui concerne l’OCS. Ils ont souligné leur apport auprès de l’Onu en matière de lutte contre les trafics de drogues et contre le terrorisme ; deux sujets qui font l’unanimité de la rhétorique internationale alors que chacun sait que ces fléaux sont créés et contrôlés par les États-Unis.
Si tout avait bien débuté et que les différents ambassadeurs membres du Conseil de sécurité se félicitaient de cet air frais, la réunion a tourné court après les interventions des ambassadeurs d’Ukraine et des États-Unis. Soucieux d’éviter que ces trois organisations ne viennent troubler le monopole de l’Otan et de l’Union européenne, ils ont accusé la Russie de toutes sortes de crimes et dénoncé ces organisations comme autant de couvertures visant à masquer l’expansionnisme russe. L’ambassadrice des États-Unis conclut que, dans ces conditions, il n’était pas possible d’envisager la moindre coopération de l’Onu avec ces organisations, y compris l’OCS, c’est-à-dire également avec la Chine.
On retrouve ici la position tenue par les uns et les autres lors de la Conférence de Genève 2 : si tous sont en théorie unis contre le terrorisme, Washington ne conçoit pas ce problème comme prioritaire, mais fait passer en premier les exigences de son impérialisme. Sauf que cette fois-ci, il n’a pas attaqué la Syrie, mais giflé la Russie et la Chine.
Le monde paye ainsi le flou qui entoure la lutte contre le terrorisme depuis 2001. Rappelons que le terrorisme n’est pas un ennemi, mais une méthode de combat utilisée par des ennemis.
Washington a donc fermé la seule porte de sortie qui lui était ouverte. L’administration Obama refuse de reconnaître le développement de la Russie, première puissance militaire conventionnelle, et de la Chine, première puissance économique. Elle refuse de lâcher l’organisation unipolaire du monde qui s’est instituée à partir de « Tempête de désert », en 1991, et poursuit ses guerres au Levant et en Ukraine dans l’unique but de couper les deux voies d’approvisionnement terrestre de la Chine vers l’Europe occidentale.
Sachant que sa position est intenable à court terme et qu’il ne souhaite pas la Guerre mondiale, Washington se prépare à séparer le monde en deux. Il ne devrait pas s’agir d’un retour à la Guerre froide, où le monde était un, bien qu’administré à deux. Mais d’une structuration nouvelle : d’un côté un monde unipolaire gouverné par les seuls États-Unis, de l’autre des États indépendants et insoumis coopérant entre eux autour de la Russie et de la Chine, et le moins de passerelles possibles entre ces deux mondes. Ce qui implique la fin du libre-échange mondial, de l’organisation mondiale du commerce, de la globalisation économique, et donc un gigantesque retour en arrière.
Si Washington persiste dans cette direction, il devrait se retirer militairement de Syrie et laisser la paix y revenir —sauf à la frontière irakienne où il maintiendra la coupure de la route de la soie—. Du fait des États-Unis cette fois, une barrière infranchissable devrait s’abattre sur le monde et diviser l’Humanité à la manière dont le Mur de Berlin avait coupé la population de l’ancienne capitale allemande et divisé ses familles durant près d’un demi-siècle. Il deviendra ainsi très difficile pour les Syriens ayant fui les jihadistes à l’étranger de revenir chez eux et de retrouver leur famille. Il sera impossible pour un occidental de passer ses vacances à Moscou ou d’acheter des ordinateurs chinois.
Algérie: découverte d’armes dans le sud
Le ministère algérien de la Défense a fait part, mardi 8 novembre, de la découverte d’une grande quantité d’armes et de munitions près de la frontière du sud.
« En pleine mission de patrouille sur la bande frontalière du sud d’Algérie, les militaires de l’armée ont découvert et saisi un lot de mitrailleuses, de balles et d’équipements. Les militaires poursuivent leurs opérations d’identification sur place », a annoncé, dans un communiqué, le ministère algérien de la Défense.
Il s’agit du deuxième cas de découverte d’armements depuis quelques jours par les militaires algériens. Dimanche aussi, une grande quantité d’armes et de munitions avait été découverte dans la province d’Adrar.
Les forces antiterroristes algériennes ont découvert beaucoup d’armes et d’équipements militaires à travers le pays, tout au long du mois de septembre et tué 18 terroristes. D'autre part, les terroristes ont récemment tué par balle un policier dans la ville de Constantine, située à 400 kilomètres d'Alger.
La présence du groupe terroriste Daech dans le pays pétrolifère de Libye a créé de l'insécurité pour ses voisins dont l’Algérie.
Les conseils locaux de l’Est d’Alep opèrent en faveur des terroristes (Moscou)
La porte-parole du ministère russe des Affaires étrangères a affirmé que les conseils locaux de l’Est d’Alep travaillent en faveur des intérêts des terroristes.
Maria Zakharova, la porte-parole du ministère russe des Affaires étrangères, a précisé mardi 8 novembre que les conseils locaux à l’Est d’Alep soutenaient et opéraient en faveur des terroristes et qu’ils étaient impliqués dans l’effusion de sang dans cette ville.
Cette prise de position de ces conseils est à l’origine de la suspensionfin août 2016 de l’acheminement des aides humanitaires de l’ONU vers l’Est d’Alep via la route du Castello, a indiqué Mme Zakharova avant de poursuivre: « Ces conseils sont responsables de la perturbation survenue dans les opérations d’évacuation des civils qui doivent être soignées à l’Est de Mossoul. »
Mme Zakharova a affirmé qu’il était bien clair que toutes ces "autorités autoproclamées" ne représentaient pas les habitants de l’Est d’Alep pris en otage par les terroristes.
"Le pire est que pour exécuter les ordres de leurs soutiens financiers qui parlent sournoisement au nom des civils, ces autorités courtisent les terroristes. Ils constituent en effet la partie extrémiste des unités armées qui engendre l'effusion de sang et attise la souffrance de l’humanité", a-t-elle conclu.
L'Autorité palestinienne soupçonne un attentat contre Mahmoud Abbas
Ossama al-Qawasmi, porte-parole de l'Autorité autonome palestinienne, a déclaré que les responsables israéliens tenaient des propos menaçants en ce qui concerne Mahmoud Abbas qu'il était probable que dans l'état actuel des choses, ils tentent de l'assassiner.
D'après le site web Al-Wafd, citant Ossama al-Qawasmi, l'Organisation de libération de la Palestine (OLP) suit de près les démarches d'Israël pour éviter la répétition du scénario de Yasser Arafat dont la mort, en 2004, serait due à un empoisonnement au polonium 210.
Un autre membre de l'Organisation, Ahmed Majdalani, a également déclaré qu'Israël tenterait d'assassiner le président de l'Autorité palestinienne de la façon dont il s'est débarrassé de Yasser Arafat. Il a ensuite qualifié Avigdor Lieberman de "ministre de la mort".
Yasser Arafat est décédé le 11 novembre 2004 dans un hôpital à Paris. Selon l’institut de radiophysique de Lausanne, des traces élevées de polonium (20 fois plus que la normale) ont été découvertes sur les effets personnels d’Arafat. Cependant, des expertises complémentaires mandatées par la justice française chargée de l'enquête sur la mort du leader palestinien ont à nouveau écarté la thèse de l'empoisonnement.
La Turquie compte acheter des missiles de défense aérienne russes
La Turquie envisage l'acquisition du système de défense aérienne russe.
Une haute autorité militaire turque a déclaré que son pays était disposé à examiner toutes les offres de vente de systèmes de missiles sol-air de longue portée.
Ismaïl Demir, le chef adjoint du département de l'industrie de défense turque, a annoncé, lors une conférence de presse à Ankara, que son pays entrerait en dialogue avec les pays souhaitant lui vendre des systèmes de défense antimissiles. "L'un des partenaires éventuels de la Turquie sera la Russie", a-t-il ajouté.
La Turquie qui est membre de l'OTAN, a annulé un contrat d'achat de systèmes de défense aérienne d'une valeur de 3.4 milliards de dollars avec ses partenaires occidentaux pour s'engager auprès de la Chine. Ce qui a été à l'origine du grognement des États-Unis et de leurs alliés.
L'offensive américaine contre Raqqa décodée
Les forces démocratiques syriennes (FSD), composées de Kurdes, de chrétiens et d'Arabes originaires de trois provinces de Raqqa, Deir ez-Zor et Hassaka ont lancé dimanche une opération contre Raqqa, baptisée "Colère de l'Euprate". C'est en coordination avec les Américains que l'offensive sera menée.
Comment comprendre le silence turc?
Selon des sources bien informées, les Américains ont réussi à faire taire Ankara en lui faisant miroiter des gains territoriaux dans le nord d'Alep et dans le nord-est de la Syrie. La couverture aérienne octroyée aux opérations des Kurdes devrait être assurée par les États-Unis, la Grande-Bretagne, la France et la Jordanie. Des unités commandos composées de conseillers militaires occidentaux accompagnent aussi les Kurdes dans leurs opérations. L'effort médiatique de l'Occident consiste à agrandir à souhait la portée et le nombre des forces impliquées dans cette offensive. Ainsi, des agences de presse occidentales évoquent-elles un contingent composé de 30.000 soldats, mais en réalité ce chiffre devrait être revu à la baisse.
Les FSD ont été formées il y a un an à l'initiative des États-Unis, qui ont tout fait pour y rallier les terroristes de l'Armée syrienne libre (ASL), lesquels agissent sur ordre d'Ankara et de Riyad. Un soutien logistique américain assure aux Kurdes de quoi se battre, et c'est l'argent saoudien et qatari qui leur assure les finances nécessaires à augmenter leur capacité de frappe.
Mais quel en est l'objectif ?
Ce projet vise en effet à déployer "une troupe au sol à la solde des États-Unis" dans les provinces du nord-est de la Syrie, "une force d'infanterie aux services de Washington". Le projet compte trois étapes : Une progression initiale des forces, l'isolement de Raqqa et sa séparation de toute voie de communication, et enfin la reprise de la ville. Le fait que l'opération soit déclenchée à la veille de la présidentielle américaine a évidemment son sens et vise, à n'en pas douter, à accroître l'électorat démocrate. Il est vrai que les phases prononcées par Trump, telles "Clinton est la marraine de Daech", sont trop marquantes pour s'effacer de sitôt de la mémoire de l'électeur américain.
Mais il y a plus : les États-Unis et la coalition occidentale sentent ne pas peser comme ils le souhaiteraient en Irak, où se déroule la bataille pour la libération de Mossoul. Washington est loin en effet d'être un acteur de premier plan, ce qui lui ôte toute possibilité d’engranger les dividendes "médiatiques" d'une victoire à venir. La seule possibilité qu’il lui reste est donc de se rattraper en Syrie.
Si Daech décide de résister à Raqqa, les Forces démocratiques syriennes ne sauront pas en venir à bout. Le comportement guerrier de Daech face à la Turquie, qui a déclenché il y a trois mois son offensive "Bouclier de l'Euphrate", a prêté à sourire : au lieu de se battre, les terroristes rivalisaient entre eux pour abandonner leurs positions et offrir sur un plateau d'argent Jerablus à Ankara. Ce même scénario pourrait se reproduire à Raqqa. Cela étant dit, cette prétendue offensive anti-Daech contre Raqqa, quand bien même elle serait une opération cosmétique de séduction, cacherait des arrière-pensées géostratégiques. Les États-Unis suivent des objectifs bien précis simultanément en Syrie et en Irak, objectifs qui cadreront évidemment avec le climat post-électoral aux États-Unis.
Un premier objectif consisterait à remplacer "le groupe sanguinaire Daech" par les Forces démocratiques syriennes, majoritairement kurdes. Cette évolution permettra de concentrer Daech sur les axes reliant Deir ez-Zor, l'est de Homs et de Hama, à toutes des régions pétrolifères et qui se trouvent le long des frontières irakiennes. Cela redoublera la pression sur les forces syriennes déployées sur des fronts nouvellement ouverts avec une nette répercussion sur les rapports de force à Alep.
En termes stratégiques, l'offensive "Colère de l'Euphrate" cherche à créer de nouveaux axes de confrontation dans le strict objectif d'intensifier les pressions sur les forces syriennes, de multiplier les acteurs et de pérenniser les combats : la Turquie dans le nord d'Alep, les takfiristes et daechistes à l'intérieur et dans la banlieue de cette même ville, les États-Unis, eux-mêmes à Raqqa et à Deir ez-Zor, soit dans le nord-est de la Syrie, Daech dans les régions pétrolifères et désertiques près des frontières avec l'Irak et enfin la mégaconcentration de Daech à Idleb, tout cela contribuera à changer la configuration du conflit dans les semaines à venir. Il s'agit de créer ni plus ni moins que de nouveaux leviers de pression sur la Syrie, afin de lui ôter la possibilité de "marchander" dans les négociations politiques à venir.
Mais comment peut-on contrer le plan américain?
Une accélération des opérations de la libération de la province de Ninive et de sa capitale, Mossoul, une extension des combats de libération au-delà des frontières irakiennes en Syrie sauront dans un premier temps ralentir la mise en application du plan américain. Mais les inconnus persistent : quelle sera la réaction de la Russie aux opérations de Raqqa? L'avancée dans la Ghouta ainsi que dans le nord-ouest de Hama se réalisera-t-elle ? Comment réagira Ankara? Optera-t-il pour la poursuite de son opération "Bouclier de l'Euphrate" ? Tolérera-t-il l'avancée des Kurdes ?
La partie immergée de l'iceberg, les États-Unis la révéleront après la publication des résultats de leur présidentielle et ce, quel qu'en soit le vainqueur...
Pour une majorité de Français, la démocratie fonctionne de moins en moins bien
Près de huit Français sur dix (77 %, +14) pensent que la démocratie fonctionne de moins en moins bien dans le pays, ce qui traduit une nette détérioration de la perception du système en deux ans, selon un sondage Ipsos-Sopra Steria publié lundi.
Pour 3 % seulement (-1 par rapport à une précédente enquête de février 2014), le système fonctionne «de mieux en mieux» et 20 % (-13) estiment que «cela ne change pas vraiment».
Plus de la moitié des Français interrogés (57 %) pense que la démocratie ne fonctionne «pas très bien» ou «pas bien du tout», contre 43 % d’un avis contraire, selon cette enquête pour l’Institut Montaigne, Sciences Po et Le Monde.
Si 68 % d’entre eux estiment que la démocratie «est le meilleur système politique» (-8 par rapport à février 2014), pour 32 % (+8) au contraire «d’autres systèmes politiques peuvent être aussi bons». 33 % se disent «favorables» ou «plutôt favorables» à un régime «autoritaire», contre 67 % d’un avis contraire.
Parmi les personnes qui ont le sentiment que la démocratie fonctionne mal, 74 % citent comme principales raisons des «élus trop souvent corrompus», les élections qui «ne changent rien» (70 %) et «trop d’insécurité, de zones de non droit» (67 %). Pour 65 %, les préoccupations des citoyens ne sont pas prises en compte et pour 62 %, ces dernières sont mal représentées.
Ceux qui déclarent que la démocratie fonctionne bien mettent pour leur part en avant «des élections libres» (64 %), «l’éducation gratuite et accessible» (62 %), «un système de protection sociale important» (55 %) et les libertés individuelles «assurées» (50 %).
Près de 8 Français interrogés sur 10 (78 %) estiment par ailleurs que les partis politiques constituent un frein à l’amélioration de la situation, devant les syndicats (62 %), les médias (57 %), les intellectuels (44 %) et les chefs d’entreprise (40 %).
Enfin, si 42 % des Français pensent que la démocratie fonctionne mieux en Allemagne, ce n’est le cas que de 32% en ce qui concerne le Royaume-Uni et 20 % pour les Etats-Unis.
Enquête réalisée en ligne du 21 au 25 octobre auprès de 1.002 personnes de 18 ans et plus, selon la méthode des quotas.