تقي زاده

تقي زاده

Le Premier ministre irakien Haider al-Abadi a annoncé dimanche soir le début d'une offensive majeure pour libérer les villes occupées par les combattants de Daech dans la province de Salahuddin, au nord de l'Irak, a indiqué un responsable provincial.
L'ordre de lancer l'offensive a été donné alors que M. Abadi, qui est également le commandant en chef des forces armées irakiennes, faisait une visite surprise au centre de commandement provincial de la ville de Samarra, à quelque 120 km au nord de la capitale Bagdad, selon le cheikh Jasim al-Jbarra, chef de la commission de sécurité du conseil provincial de Salahuddin.

"M. Abadi a ordonné aux forces de sécurité de commencer l'offensive pour libérer les parties au nord de la province de Salahuddin, à l'issue de sa réunion avec les commandants de sécurité et le gouverneur de la province, Ra'ed al-Jubouri", a précisé M. Al-Jbarra à par téléphone.

M. Abadi a également ordonné aux soldats et aux milices alliées sunnites et chiites d'éviter les victimes civiles et de préserver les propriétés, selon M. Al-Jbarra.

Les opérations militaires visent à reprendre toutes les positions des combattants de Daech à travers la province afin de les empêcher de manoeuvrer avec leurs différents groupes.

Une nouvelle configuration de forces se met en place au Moyen Orient. Dans un article signé Saoud al Saedi, le site d'analyse irakien al Ketabat souligne " de nouvelles frontières qui s'érigent au Moyen Orient, suivant le rythme des succès militaires remportés par l'axe de la Résistance et la présence croissante de la Russie dans la région. la pugnacité avec laquelle la nation et l'Etat syrien se battent contre les terroristes , le passage de l'armée syrienne d'une posture exclusivement défensive en une posture offensive et la poursuite des scénarios- surprises tramés par les Irakiens contre les Américains , américains qui avaient tout misé sur la bombe à retardement dite "Daech" ont crée une donne totalement nouvelle. Au Yémen, les révolutionnaires contrôlent en dépit de tous les complots la plupart des centres du pouvoir , signe qu'un réel bouleversement est en cours dans la région du Moyen Orient. parallèlement on assiste à une montée en puissance indéniable de l'Iran face à des régimes arabes , toujours aussi butés , aussi obtus qu'avant et qui perdent du terrain face à la Résistance. l'Empire américain est en déclin , engagé dans une logique de fuite en avant commencée en Irak et en Afghanistan il y a dix ans de cela. Tout cela nous porte à faire un constat : un ordre mondial nouveau est en train de naitre. La question est de savoir si cette naissance provoquera davantage de sang et de sueur, quitte à conduire le monde vers une troisième guerre mondiale ou bien si elle est déjà parvenue à se faire accepter , à pousser les acteurs à plus de flexibilité et d'adaptation.. en effet les Etats Unis ont déjà échoué : sous Obama cette puissance a décidé de se dégager de toute logique de confrontation directe : les Etats Unis ont passé de la stratégie de la Croisade à une stratégie de guerre en douce , de guerre par procuration . Or ce changement stratégique ne leur pas été bénéfique. au contraire il a amplifié les défis auxquels ils font face tout en renforçant les ennemis jurés des Etats Unis. L'une des premières conséquences de l'internalisation du terrorisme, tel que prônée par les Américains aura été celle d'unifier les mouvements populaires et d'obédience anti-impérialistes. l'obstination américaine à faire plonger le Moyen Orient dans un marée de sang a fait ôter les barrières psychologiques et politiques , a fait liguer les "anti impérialistes " en Irak, au Liban, en Syrie et au Yémen, déclenchant une dynamique de résistance propre à changer les règles du jeu . l'axe de la Résistance a tiré un maximum de bénéfice de cette erreur de calcule stratégique des Etats Unis. le front uni des terroristes a uni les anti terroristes. la Résistance s'internationalise et met en place des règles qui s'imposent en toute acuité à l'axe américano sioniste . il s'agit d'une réalité , d'une évidence même à laquelle devra se rendre l'Amérique sous peine d'avoir à la confronter .... et la confrontation sera encore plus douloureuse que tout tentative de réajustement , d'adaptation ...

Le site " Information économique allemande"  fait publier un rapport, où il détaille ce qu'il appelle " l'âpre rivalité américano-russe, pour s'allier à l'Iran". "Il semblerait que les rivalités traditionnelles russo-américaines aient pris un nouveau tournant, avec comme point central, l'Iran. Chacune de ces deux puissances veulent faire en sorte que l'Iran leur soit attaché. Les Américains affirment que l'accord nucléaire avec l'Iran est bien accessible et qu'un tel accord pourrait garantir la paix, au Moyen-Orient. De l'autre côté, les Russes négocient, en ce moment, avec l'Iran, la livrasion des missiles anti-missiles, missiles qui vont, très sensiblement, renforcer les capacités défensives iraniennes. Le journal se réfère, ensuite, aux propos de Kerry et de Zarif, qui, au terme de leur dernière rencontre, ont affirmé avoir une meilleure compréhension de leur interlocteur respectif". Le journal relève, ensuite, les menaces de Kerry, qui dit ne pas hésiter à mettre à l'arrêt les négociations. Dans le même temps, le ministre israélien, Yaalon, a qualifié de dangereux, "tout accord nucléaire irano-américain". Et le journal d'ajouter : "Le rapprochement soudain entre Téhéran et Washington intervient, peu de temps après une offre formulée par l'armurier russe, Rostok, qui envisage de livrer des missiles sol-air Anty 2500 à l'Iran, en lieu et place des S-300 que les Russes ont refusés de livrer aux Iraniene, en 2010, sous pression US/Israël. Les Anty 2500 devront, donc, remplacer les S-300, marquant une nouvelle étape, dans les rivalités des deux géants, qui se disputent l'alliance iranienne. Il semblerait que les deux puissances cherchent à créer des engagements, chez les Iraniens, un Iran, qui ne cesse d'être de plus en plus présent, dans de grands dossiers comme l'Irak, le Yémen, la Syrie et le Liban".

"L'Iran a la marine la plus avancée du Moyen-Orient, ce qui lui permet de défendre ses frontières maritimes ", lit un rapport publié par l'agence de nouvelles ITAR TASS.

La neuvième édition de la grande manœuvre militaire CGR a commencé mercredi dans une zone entre la mer d'Oman et le détroit d'Ormuz (au sud du pays persan), concluant le vendredi avec le lancement d'une nouvelle arme stratégique pour être livré à l’unité de défense maritime de cette institution.

Pour sa part, le journal russe Rossiyskaya Gazeta a souligné la destruction de la maquette grandeur nature le porte-avions américain USS Nimitz (CVN-68) par des navires iraniens et a ajouté que l'Iran est en possession de puissants nouveaux missiles qui lui permettraient, si une confrontation avec les États- Unis, abattre porte-avions dans le temps minimum. À la fin de la publication, a également déclaré que, compte tenu de la puissance du pays Persique, Téhéran n’aurait aucun problème à défendre contre les dangers et les menaces des ennemis.

Ces dernières années, le pays de Perse a remporté beaucoup de succès en raison de la capacité de leurs experts et professionnels, une autre manifestation de la volonté de montrer l'inefficacité de l'ennemi de sanctions qui cherchent à entraver leur développement dans la zone défensive.

Doctrine défensive de l'Iran est basée sur la dissuasion, et les autorités du pays ont fait en sorte que son armée ne représente pas d'aucune menace pour les pays tiers, en particulier pour ses voisins.

La chaîne 7 de la TV israélienne l'a reconnu, jeudi, l'infiltration des drones du Hezbollah, au coeur d'Israël, a poussé le commandant en chef de l'armée de l'Air sioniste à ordonner l'arrêt total des exercices militaires. Cité par "An-Nashra", le général Amir Eichel a justifié cette décision, en expliquant qu'il faudrait examiner "les incidents sécuritaires". Et la chaîne israélienne d'ajouter :"Le général n'a pas évoqué la nature de ces incidents sécuritaires, mais il semblerait qu'il y a deux semaines de cela, des drones inconnus auraient pénétré l'espace aérien israélien, le sillonnant, pendant quelque temps, avant de le quitter. A l'époque, les médias du régime sioniste ont confirmé l'infiltration des drones du Hezbollah, dans la région de Raas Naghoura, drones reconnus comme appartenant au Hezbollah. Depuis le fiasco de l'armée sioniste, à Gaza, en été 2014, les ratés militaires de l'armée sioniste se multiplient : l'attaque du Hezbollah, à Chebaa, l'échec du tir des missiles "Hetz" en sont quelques exemples.

L'Unesco en a appelé vendredi à la Cour pénale internationale (CPI) après la destruction par le groupe Daech d'oeuvres d'art à Mossoul, en Irak.
L'Unesco a envoyé une lettre à la CPI après les destructions par l'EI d'oeuvres d'art au musée de Mossoul. Irina Bokanova, sa directrice générale, dénonce "un nettoyage culturel", "une destruction délibérée du patrimoine qui vise les identités des différentes communautés qui vivent en Irak".


"On lance une coalition internationale contre le trafic illicite des biens culturels", a-t-elle ajouté. L'organisation basée à Paris avait demandé jeudi une réunion de crise au Conseil de sécurité des Nations unies.


Daech avait auparavant mis en ligne une vidéo montrant des militants en train de faire tomber des statues de leur socle et de les détruire à coups de masse. Ils ont vandalisé les collections du musée de Mossoul, qui renferme des objets inestimables des périodes assyrienne et hellénistique, dont le fameux et colossal taureau ailé.


"Fascisme hitlérien"
Des réactions d'indignation venues du monde entier affluaient vendredi. L'instance représentant l'islam auprès des autorités égyptiennes, Dar al-Ifta, a estimé que la destruction par Daech de trésors antiques révélait leur "ignorance de l'islam", une religion qui "encourage et ordonne" la préservation du patrimoine.


L'Institut du monde arabe à Paris a aussi fait part de son indignation. "Leur modèle, c'est le fascisme hitlérien qui s'est employé à brûler les livres et à organiser des cérémonies d'autodafés", s'est insurgé dans un communiqué son président, l'ancien ministre français de la Culture Jack Lang.

Environ 5.000 membres de la minorité chrétienne des Assyriens ont pris le chemin de l'exode en Syrie après le rapt de dizaines des leurs par les combattants de Daech.
Près de 1.000 familles ont fui leur domicile dans le nord-est syrien depuis lundi pour trouver refuge dans les villes de Hassaké et de Qamichli, "soit près de 5.000 personnes", a affirmé à l'AFP Oussama Edward, directeur du Réseau assyrien des droits de l'Homme basé en Suède.

Cet exode a suivi l'enlèvement par Daech de 90 chrétiens assyriens dans la province de Hassaké, bordée par la Turquie et l'Irak. D'après M. Edward, les otages sont entre 70 et 100, "en grande majorité des femmes, des enfants et des personnes âgées".

Quelque 30.000 Assyriens, une communauté parmi les plus anciennes du christianisme, vivaient en Syrie avant le début du conflit le 15 mars 2011, la majorité à Hassaké.


- 'Ici, la maison de Daech' -

"Mon épouse est originaire de Tall Chamiram, et quand elle a voulu joindre au téléphone la femme de son oncle, c'est un homme qui lui a répondu +Ici, c'est la maison de Daech+", a raconté M. Edward. D'après lui, les otages ont été emmenés à Chaddadé, un fief de Daech dans la province de Hassaké.

Daech cherche ainsi à se venger de l'offensive des forces syriennes à Hassaké.

"Ils savent très bien que prendre des otages chrétiens fera beaucoup de tapage au niveau international", a expliqué M. Edward. "Daech perd du terrain et ils ont pris ces otages pour en faire des boucliers humains", a-t-il affirmé, estimant que le groupe tentera aussi d'échanger ses otages contre des prisonniers insurgés aux mains des Kurdes syriens.

Le président Bachar al-Assad a examiné avec une délégation française, présidée par le membre du Sénat français Jean Pierre Vial, l’état des relations syro-françaises et les développements dans la zone arabe et en Europe, notamment en ce qui concerne le terrorisme.
Lors de cette rencontre, les membres de la délégation française ont exprimé le désir de nombreux députés français de visiter la Syrie pour s’informer de la réalité et la transmettre au peuple français , mettant l’accent sur la nécessité de coordonner et d’échanger les informations entre les deux pays quant aux questions d’intérêt commun.


Ils ont souligné l’importance de l’action commune dans les différents domaines pour l’intérêt des deux peuples, français et syrien, assurant que le rétablissement de la sécurité et la stabilité dans la région et la coopération avec la Syrie pour mettre fin au terrorisme qui menace l’Europe aussi sont dans l’intérêt de la France.

Pour sa part, le président al-Assad a insisté que la Syrie, au fil de l’histoire, était et restera toujours pour le développement et le renforcement des relations avec les autres pays sur la base du respect de la souveraineté et de la non-ingérence dans les affaires intérieures d’autrui, mettant l’accent sur le rôle important que jouent les parlementaires dans la rationalisation des politiques gouvernementales de façon à réaliser les intérêts des peuples.

Valls critique la rencontre

Manuel Valls a condamné jeudi "avec la plus grande vigueur" l'initiative de parlementaires français qui ont rencontré le président syrien Bachar al-Assad.

"Je veux condamner avec la plus grande vigueur cette initiative", a lancé le Premier ministre sur BFMTV-RMC.

Selon le porte-parole d’OEAI, Behrouz Kamalvandi, Salehi doit se réunir à Genève pour répondre Moniz « questions techniques » de pourparlers sur le nucléaire.

Le secrétaire américain, quant à lui, se joindre aux pourparlers sur le programme nucléaire du pays perse à la demande du secrétaire d'Etat américain John Kerry.

Les réunions à Genève font partie des dialogues qui empêchent l'Iran et le G5+1 (États-Unis, la Grande-Bretagne, France, Russie et Chine, plus l’Allemagne) pour tenter de parvenir à un accord par prochaines 30 Juin, pour mettre fin à des différends occidentaux sur la nature du programme nucléaire de Téhéran.

Antoine Bara, écrivain chrétien libanais, dans son livre «زینب صرخة أکملت مسیرة» sur Hazrate Zeinab (SA), a déclaré qu’il avait commencé ce livre en 1986 et que ce livre avait pris 25 ans de recherches dans 365 livres de références.

Antoine Bara a expliqué : « Ce livre a été traduit en persan par Gholam Hossein Ansari et publié aux Éditions internationales. Ce livre était très difficile ainsi que l’étude et la comparaison des différentes revayats, car la personnalité d’Hazrate Zeinab (SA) est une personnalité complexe.»
« Mes sources, a-t-il dit, étaient plus chrétiennes que chiites, qui sont très affectives, ou sunnites, qui sont très partiales et considèrent l’évènement d’Ashura comme une sédition. »
« Les chrétiens d’Orient connaissent bien les Ahl-ul-bayt (AS) et le sens du martyre, mon objectif était essentiellement de montrer comment a réagi Hazrate Zeinab (SA) à cet évènement auquel elle avait participé volontairement», a-t-il ajouté.
L’ écrivain chrétien libanais a précisé : « Hazrate Zeinab (SA) lors de son mariage avec Abdoullah ben Jaafar, avait posé comme condition de pouvoir aller voir son frère quand elle le voudrait et c’est avec l’autorisation de son mari qu’elle a accompagné l’Imam Hossein (as) à Karbala. »
« Hazrate Zeinab (SA) dans son discours au palais de Yazid et d’Ebn Marjane, a réussi à faire aboutir le mouvement de l’Imam Hossein (AS) qui sans elle, aurait peut-être été oublié », a-t-il déclaré.