تقي زاده

تقي زاده

mercredi, 01 janvier 2014 16:53

Imam Ali ibn Moussa al-Ridha (p)

Le Huitème Imam est Ali Ridha, fils de Moussâ. Sa mère est la Dame Najma.

L’Imam est né le 11 dhulqa’dah de l’an 148 A.H. à Médine. Il est mort empoisonné le dernier jour du mois de Safar, 203 A.H. Ses funérailles furent conduites par son fils, l’Imam Muhammad Taqi Jawâd et il fut inhumé à Machhad (Iran) où se trouve son mausolée aujourd’hui.

Ses connaissances, sa gentillesse, sa générosité, ses dispositions à la bonté et sa piété sont universellement connues et n’ont pas besoin d’être relatées ici.

Le Calife Mamoun voulut désigner l’Imam comme héritier présomptif. L’Imam déclina son offre, car il prévoyait la ruse du Calife. Toutefois Mamoun le força à accepter le titre de successeur. Mais l’Imam n’accepta cette offre forcée qu’à condition de ne prendre aucune part à l’administration du gouvernement.

La large connaissance de l’Imam en matière de religions et écoles juridiques diverses se révéla au cours de différents débats organisés par Mamoun. Même des voyageurs retournant à leurs pays respectifs auraient relaté les larges connaissances de l’Imam.

A l’époque Nichapour était une grande ville universitaire et lorsque l’imam Ridha y passa, des centaines de savants l’accueillirent plumes et papiers à la main pour inscrire tout ce que l’imam allait dire. Ils insistèrent pour que l’imam leur récite quelques hadiths du prophète (p). L’’imam leur dit alors d’écrire :

« J’ai entendu mon père Moussa (p) , qui a entendu de son père Ja’far (p), qui a entendu de son père Muhammad (p) , qui a entendu de son père ‘Ali (p), qui a entendu de son père Al Hussein (p), qui a entendu de son père ‘Ali Ibn Abi Talib (p) , qui a entendu le Prophète (P) dire : j’ai entendu l’ange Jibrîl (p) dire : J’ai entendu Allah ,qu’Il soit exalté, dire : « ‘’il n y a d’autres Dieu que Dieu ‘’

Est mon bastion ; et quiconque entre dans mon bastion est protégé de mon châtiment ».

Puis l’imam Ridha (P) ajouta « et moi (l’imam) je suis l’une de ses (il n y a d’autre Dieu que Dieu) conditions ». Le nombre de ceux qui ont écrits ce hadith appelé « la chaîne d’or » en raison de la sainteté de ses transmetteurs, est estimé à vingt milles.

S’adressant un jour à un de ses frères de même père nommé Zaid Ibn Moussa qui avait fait une révolte sanguinaire en commettant des actes interdits par l’islam, l’imam lui dit :

« Malheur à toi pourquoi as-tu verser le sang et couper des routes. Crois tu à la prétention des gens de Kûfa selon laquelle les descendants de Fatima (P) sont immunisés contre l’enfer ? Prends garde car cette immunité n’est ni pour toi ni pour moi et ne concernait que Al Hassan (P) et Al Hussein (P) !

Par Dieu même eux ne l’avaient que grâce à leur soumission inconditionnelle à Dieu. Alors si tu estime que tu peux désobéir à Dieu et ensuite aller au paradis alors cela veut dire que tu t’estime plus proche de Dieu qu’Al Hassan (P) et Al Hussein (P), ainsi que le Prophète (P), moi ou ton père Moussa Ibn Ja’far (P)…. Par Dieu personne ne peut avoir ce qui est chez Dieu que par la soumission et l’obéissance à Lui »

On raconte que l’Imam aurait veillé toute la nuit en priant et qu’il aurait terminé la lecture de tout le Coran en trois jours. Il aurait prié pendant des heures d’affilées et accompli mille rak’ah en une journée et une nuit. Il se serait prosterné pendant plusieurs heures. Il avait l’habitude de jeûner souvent.

Il n’aurait jamais interrompu quelqu’un pendant qu’il parlait, ni abusé de quiconque. Il ne se serait jamais étendu en présence de quelqu’un, ni n’aurait jamais ri aux éclats, ni craché devant quelqu’un.

Il s’asseyait avec tous ses proches, femmes et serviteurs et partageait ses repas avec eux.

mercredi, 01 janvier 2014 16:46

Le Martyre de l`Imam Ali Reza (as)

Nom : Ali (as)

Son titre : Al-Ridâ (consentement, assentiment), Sabir, Fazil, Razi…

Son Kouniyat : Abû Al-Hassan, Abu Ali

Père : Imam Moussa Kazim (as)

Mère : Oumoul Banin Najma Khatoun (as)

Date et lieu de naissance : 11 Zilkaad 148 de l’hégire à Madina

Date et lieu de Décès : 29 safar 203 de lhégire à Mashad (Iran)

La Période de son Imamat coïncida avec le califat de :

• Harun Rachid

• Ma'mûn

Ses connaissances, sa gentillesse, sa générosité, ses dispositions à la bonté et sa piété sont universellement connues et n'ont pas besoin d'être relatées ici.

Le Calife Mamoun voulut désigner l'Imam comme héritier présomptif. L'Imam (as) déclina son offre, car il prévoyait la ruse du Calife. Toutefois Mamoun le força à accepter le titre de successeur. Mais l'Imam (as) n'accepta cette offre forcée qu'à condition de ne prendre aucune part à l'administration du gouvernement.

La large connaissance de l'Imam (as) en matière de religions et écoles juridiques diverses se révéla au cours de différents débats organisés par Mamoun. Même des voyageurs retournant à leurs pays respectifs auraient relaté les larges connaissances de l'Imam (as)

L’Imâm Reza (as) rencontrait des Chrétiens, des Juifs, des Sabéens et des athées pour dialoguer avec eux, pour leur parler de l’Islam et pour discuter avec eux de leurs religions et de leurs idées. Selon les témoignages des contemporains qui étaient au courant de ces discussions, les adeptes de ces religions se trouvaient devant lui à court de réponse. Ils se taisaient comme le fait celui qui ne possède pas de preuve pour défendre son avis.

Ma'mûn réalisa rapidement qu'il avait commis une erreur, car il y eut une propagation rapide du shi'isme un attachement croissant du peuple à l'Imam (as) et une audience étonnante de l'Imam (as) auprès du peuple et même de l'armée et des agents gouvernementaux.

Ma'mûn chercha un remède à ses difficultés et fit empoisonner l'Imam (as). Après sa mort, l'Imam fut enterré dans la ville de Tûs en Iran, qui se nomme actuellement Mashad. Ma'mûn fit preuve d'un grand intérêt pour la traduction des œuvres intellectuelles et scientifiques en arabe.

Il organisa des réunions dans lesquelles les savants des différentes religions et sectes se réunissaient et menaient des débats scientifiques et académiques. Le huitième Imam (as) participa également à ces assemblées et se mêla aux discussions avec les savants d'autres religions.

mercredi, 01 janvier 2014 16:36

Le Martyre du Prophète (p)

Ce Que l'Emir des Croyants, l'Imam Ali (p) Dit Sur l'Avènement du Prophète Mohammad (p)

Nahjoul Balagha P 45.

« Puis le Seigneur envoya Mohammad (p) pour accomplir Sa promesse et pour qu'il soit le couronnement des Prophètes. Les Prophètes ont un engagement envers lui, ses signes annonciateurs sont illustres et sa naissance bénie.

La terre était, lors de l'avènement du Prophète (p), partagée en sectes gouvernées par les passions et engagées dans des voies diverses: les unes confondaient le Créateur et les créatures, les autres niaient le Créateur ou adoraient d'autres dieux.

Grâce au Prophète, Dieu tira les hommes de leur égarement, fit dissiper l'ignorance.

Puis pour honorer le Prophète (p), le récompenser de sa loyauté, le tirer de ce monde éphémère d'épreuves vers le séjour éternel, Dieu le rappela auprès de Lui.

A l'instar des autres prophètes, Mohammad (p) laissa auprès de vous ce que les autres prophètes ont laissé à leurs peuples, et ils n'ont point été délaissés, ni privés de chemin éclairé et étendard haussé. »

Quelques versets sur notre saint Prophète (p), que nos vies et celles de nos parents lui soient sacrifiées:

« En effet, vous avez dans le Messager d'Allah un excellent modèle (à suivre) pour quiconque espère en Allah et au jour dernier et invoque Allah fréquemment. »

Sourate 33 - verset 21

« Nous ne t'avons envoyé que pour toute l'humanité, en tant qu'annonciateur et avertisseur mais la plupart des gens ne savent pas. »

Sourate 34 - verset 28

« Et nous ne t'avons envoyé qu'en miséricorde pour l'univers. »

Sourate 21 - verset 107

mercredi, 01 janvier 2014 16:27

Le Martyre de l`Imam Hassan (AS)

Nom: Hassan (Shabbar)

Parents: Imam Ali (AS) et Hazrat Fàtémà (SA)

Kounyah: Abou Mohammad

Titre: Al Moujtabà (le choisi)

Naissance: 15 Ramazane 3 ans ap. Hijr (Madinà)

Décès: 7 Saffar 50 ans ap. Hijr (Madinà). Empoisonné par son épouse Jo’dà binté Asha’th. Inhumé à Jannatoul Baqi.

Naissance et enfance:

Il est né le mardi 15 Ramazàne 3 ans après Hijr. Le Prophète (S.W.A.) lui donna le nom de Hassan rapporté de Allah par l’ange Gabriel. Le Prophète dit à l’Imam Ali (a.s.): "Oh Ali! Tu es pour moi ce que Hàroune était pour Moïse. Le Prophète Hàroune avait 2 enfants appelés Shabbar et Shabbir. La traduction de Shabbar en arabe est Hassan."

Imam Hassan fut le premier petit-fils du Prophète (S.W.A.) et à la nouvelle de sa naissance le Prophète a sourit montrant ses dents (une des rares occasions de son bonheur intense).

Le 7è jour on a accompli l’aqikà et ce fut le premier Akikà en Islam. Le Prophète organisa un festin pour les gens de Madinà.

Il est né l’année où les batailles ont eu lieu et par conséquent il a ouvert les yeux dans un environnement de Djihàd.

Une fois quand Imam avait seulement 14 mois Abou Soufyàne est venu voir Imam Ali pour lui demender d’interceder auprès du Prophète en son nom. Comme Imam Ali refusait, voyant le jeune Imam, Abou Soufyàne a donné le Wàsstà de Imam Hassan. Alors Imam Ali lui a dit de s’adresser directement à Imam Hassan. Celui-ci saisi Abou Soufyàne par le nez en lui disant: "d’abord dit du fond de ton coeur Là élàhà illallàh puis j’intercèderais en ta faveur auprès du Prophète."

Il était l’image parfaite du Prophète et avait l’habitude d’écouter attentivement ses sermonts et ensuite de relater touts les Koutbà du Prophète (a.s.) à sa mère même à l’age de 4 - 5 ans. Une fois Janàbé Fàtémà le raporta à l’Imam Ali (a.s.), qui dit qu’il souhaitait aussi écouter son fils. Une fois il vint à la maison et s’est installé où Imam Hassan ne pouvait le voir. Quand Imam Hassan est arrivé et a commencé à relater ce que le Prophète avait dit, il s’est senti géné et ne pouvait commencer. Il dit à sa mère: "je sens comme la présence de mon père dans la maison et je ne peux continuer."

A la mort de Prophète, Imam Hassan avait 8 - 9 ans. Quand Abou Bakar monta sur le chaire pour délivrer son premier sermont, l’Imam entra dans la mosquée et lui dit de manière répétitive: "inzil- descend de la place de mon père." Abou Bakar fut obligé d’accepter et dit: "oui c’est la place de ton père."

Ce fut une enfance traumatisante, eu égard à l’injustice faite envers ses parents (la chute de la porte sur Bibi Fàtémà (a.s.) entraina la mort de Moshine (a.s.); la confiscation de Fadak et le fait de traîner Imam Ali (a.s.) à travers les rues de Madinà avec un noeud de corde autour de son cou).

Tout était fait pour inciter Imam Ali à faire un faux pas et de donner un prétexte aux Califes pour le tuer.

Imam Hassan et Houssen avaient une année de différence et ont grandis ensemble avec le même principe et le même but.

Sa personnalité:

Sa patience, sa piété et sa force étaient apparents dans ses actions et dans son silence. Il préférait plus discuter que se disputer.

Incidents:

Un homme de Syrie est arrivé à Madinà et a commencé à médire l’Imam. Celui-ci lui a dit que comme il venait de faire un long voyage il le proposait à manger et à dormir chez lui. L’homme réalisa que la personnalité de l’Imam était honnorable. L’homme dit à l’Imam que quand je suis arrivé à Madinà j’étais votre pire ennemi et maintenant je vous quitte étant votre meilleur partisan et admirateur.

A chaque fois que l’Imam se préparait à faire son wouzou, il tremblait et son visage devenait pâle. Quand on le lui demanda, il dit: "ne savez vous pas que je suis debout devant mon Créateur?"

Il avait l’habitude de distribuer tout ses biens dans la voies d’Allah. Quand il récitait le Kour’àne-é-Sharif et lisait un verset commençant par: "Ô vous qui croyez..." il répondait immédiatement : "Labaik allàhoummà labaik (je suis là, Ô Allah je suis là)."

Une fois quand un de ses servants a laissé tomber un aliment brûlant sur lui, l’Imam a récité le verset du Kour’àne (Souraté Alé Imràne 3:134): "et ceux qui maîtrise la colère...(l’Imam sourit, pas de colère) et pardonne l’homme...(l’Imam l’a pardonné) et Allah aime les bonnes actions (l’Imam a libéré l’esclave)."

Hassan ibné Yassar (Bashari) était une personne sainte de l’Islam et un homme de sagesse (21 A.H. à 110 A.H.-de l’Imam Ali à l’Imam Sàdiq). Il ne croyait pas que l’homme avait le libre choix. Un jour sa pensée a changé et il a ecrit à l’Imam Hassan: "Bismillàhir Rahmànir Rahim. Ô fils de Hàchim, Ô fils de Ali, vous étes l’arche de Noé. Celui qui y monte est sauvé et celui qui le laisse est noyé. Que pensez vous des actions de l’homme. Sont elles par Allah ou par nous même?" L’Imam a repondu: "Ô Hassan ibné Yassar, souviens toi! Ces mains, ces pieds, cette langue et ce corps vous ont été attribués par Allah. Il vous a munit et vous a rendu son gérant pour user de cet equipement pour ses propres usages particuliers." Allah est le propriétaire et l’homme est le détenteur.

Son apparence:

Shaik Mohammad Moughniyàh dans son livre Ash Shià wal hakimoune cite que Ahmad ibné Abdoullàh écrit: "la teinte de l’Imam Hassan était blanche mélangé a du rouge. Ses yeux étaient très noirs et son visage n’était pas charnu. Sa barbe était garnie. Ses cheveux tombaient jusqu’a ses oreilles. Il avait des épaules larges, une stature moyenne, un visage beau, les cheveux bouclés et un bon physique. Personne ne ressemblait au prophète plus qu’Imam Hassan."

Jusqu’à 40 A.H. (martyre de Imam Ali)

Imam Hassan dans sa jeunesse a vu durant le règne des 3 premiers Califs une volonté constante d’accaparer les droits de son père. Les Khoumss étaient désormais payés aux Califs. Ceux qui connaissaient Imam Ali étaient mutés loin à Rome, Palestine et Iran pour combattre. Les Califs s’assuraient continuellement que personne à Madinà ne découvre la bravoure et les droits de l’Imam Ali.

Des héros étaient crées comme Khàlid ibné Wàlid pour minimiser l’héroïsme de l’Imam Ali. Dans la bataille de Yamàmà 17 de ceux qui étaient présents à Badr, parmi lesquels étaient également ceux qui avaient mémorisés le Couràne entièrement (Hàfiz-é-Couràne) furent tués.

Quand l’Imam Ali a assumé la Califàte en 34 A.H. les batailles de Jamal, çiffine, Nahrawànne eurent lieus. Imam Hassan était le porte drapeau (Alamdàr) dans toute ces batailles et a contribué une part importante dans les victoires. Par exemple avant la bataille de çiffine les gens de Bassràh étaient contre l’Imam Ali. Celui-ci envoya Imam Hassan qui dans quelques jours ralia une grande proportion des gens pour combattre a coté de l’Imam Ali.

Durant son retour Imam Ali a écrit une lettre de profonde réflexion à l’attention d’Imam Hassan (Se référer au khoutbà N°31 de Nàjoul Balàghà).

40 A.H.

Imam Ali fut martyrisé le 21Ramazàne de 40 A.H., Imam Hassan et Houssen après l’avoir inhumé sont allés directement à Masdjidé Koufà avant de rentrer à la maison. Là l’Imam Hassan délivra son premier Koutbà après la mort de son père. Abdoullàh ibné Abbàs s’éleva et accepta l’allégence, suites auxquels tout les présents le suivirent dans l’allégeance. Cependant, quand l’Imam les demanda d’accomplir le Djihàd, ils quittèrent sa compagnie et préférèrent les promesses de richesses de Moawiyà. Ils écrivirent à Moawiyà en nombre pour lui rapporter que l’Imam Hassan leur demandait de se battre contre lui et que si Moawiyà le voulait ils pouraient capturer l’Imam et l’envoyer vers lui. Moawiyà envoya toutes ces lettres (environs 4 à 5 chamaux) à l’Imam Hassan.

Moawiyà préparait une armée et avec 60 000 hommes se dirigea vers Iraq. L’Imam était contraint à se préparer à la guerre mais ceux à joindre son armée étaient peu et ceux qui le faisait succombaient à la corruption de Moawiyà. Le 21 Ramazàne 40 000 avaient accepté l’allégence mais 4 mois plus tard il ne réstait plus que 10 à 12 Personnes. Moawiyà a décrété l’indépendance. L’Imam Hassan voyant la "couleur" de ses soit disant supporteurs a délivré un serment leur disant que ceux qui avaient changés de coté pour aller vers Moawiyà le regretteraient et leur supplication (towbà) ne serait jamais accepté par Allah.

Moawiyà a proposé un traité mais Imam Hassan y a stipulé des conditions. Il n’y avait pas de question de compromis du Califàte ou de l’Imamàmate comme cela a été ordonné par Allah.

Traité de paix

Ceci est le traité entre Moawiyà-fils d’Abou Soufyàne et Hassan-fils de Ali.

1-que Moawiyà réspèctera les précèptes de Qour’àne et la Sounnate du Saint Prophète.

2-que les musulmans de l’empire islamique (Syrie, Iraq, Hédjàz, Yemen, Egypte) vivront en paix et seront protégés contre les pérsécutions.

3-Moawiyà ne désignera aucun successeur.

4-les amis, les compagnons et les partisans de l’Imam Ali et toute leur famille seront protégés contre toute peur et vivront en paix.

5-que Moawiyà s’engage en tout cas à ne pas faire du mal, menacer ou comploter (secrètement ou non) contre Imam Hassan et Imam Houssen.

6-que Moawiyà n’enverrai pas "lànate" (malédiction) à l’Imam Ali dans le kounout, prière du vendredi,...etc.

Moawiyà a tout accepté sauf l’article 6. Devant son entêtement, l’Imam Hassan a dicté qu’au moins les malédictions ne soient prononcées en présence de l’Imam Hassan et Houssen. Moawiyà a donné sa parole à Imam Hassan qu’il réspècterait toute les conditions. Mais une fois de retour à Shàm il a déclaré: "je n’ai à réspécter à rien du tout. Je ferais ce que je veux."

Les avantages du traité de paix

L’Imam Hassan cherchait à gagner du temps par ce traité pour faire le tabligh. L’atmosphère de haine contre Imam Ali crée par Moawiyà fut changé par l’Imam. En 10 ans de "paix" l’Imam a éffacé ce que Moawiyà et ses prédécésseurs ont fait pendant 50 ans en incitant les gens dès leur enfance à haïr l’Imam Ali (c’est à dire: les repas scolaire n’étaient servis que si les élèves prononçaient lànate sur Imam Ali et sa famille. Cela fut prouvé quand les captifs de Karbalà furent promenés dans les villes de Koufà et Shàm. Les gens refusaient d’ouvrir les portes aux soldats (de Yazid) et même leur refusait la nourriture et le boisson et dans certains cas ont combattus contre ces soldats.

L’Imam Hassan a utilisé ce temps à préparer les compagnons pour combattre avec Imam houssen. Les partisans de Imam Houssen (lors de la bataille de Karbalà) sont le résultat des efforts de Imam Hassan. Il a crée des gens spécialement solidaire à Imam Houssen (même notre 12è Imam est en train d’attendre de tels volontaires).

Le traité a également prouvé le Koufr de Moawiyà. Il maudissait Imam Ali et sa famille alors que le Prophète a dit: "celui qui maudit Ali me maudit. Celui qui me maudit se déclare Koufr." Par conséquent Moawiyà s’est déclaré Koufr ouvertement.

Ahlou Sounnah walJamà’a

Un groupe entier de ceux qui étaient neutre ont joins Moawiyà le 25 Rabioul Awwal 41 aprés Hijr. Moawiyà a appelé cette année Sounnatoul Jamà’a. Tout ceux qui ont déclaré allégence à Moawiyà furent appelé Ahlou Sounnah walJamà’a.

Durand les 9 années suivantes Moawiyà a essayé de faire empoisonner l’ImamHassan à plusieurs reprises pour finalement réussir à la neuvième tentative quand il a envoyé le poison à la femme de Imam Hassan appelé Jo’dà. On lui avait promis le mariage avec le fils de Moawiyà et de l’argent.

Mort

Jo’dà a mis le poison dans l’eau déstiné à l’Imam Hassan la nuit. Il mourut 3 à 4 jours plus tard le7 saffar de l’an 50 A.H.

Inhumation

Le voeux de l’Imam Hassan était d’être enterré près du Prophète. Furent présent à l’enterrement Imam Houssen, Abdoullàh ibné Abbas, Abdoullàh ibné Jàffar et Mohammad-é-Hanafia. Comme le cortège funèbre se dirigeait vers la Mosquée du Prophète Marwàne (Lànatoullàh Alayhi) a informé Aïshàh qui s’est précipitée sur une mul vers la mosquée du Prophète pour protester contre l’enterrement de l’Imam. Abdoullàh ibné Jàffar lui dit: "vous êtes venue sur une mul et un chameau (bataille de Jammal), le prochain sera sur un éléphant.

Votre droit n’est que le 1/9 du 1/8*. Comment pouvez vous tout réclamer?" Elle refusa que l’enterrement puisse avoir lieu aux cotés du Prophète et des flèches furent tirées sur le cercueil. Imam Houssen a ramené le corps à la maison, il a enlevé les flèches et a redonné un nouveau ghoussl et kaffane. Imam Houssen fut ensuite inhumé dans le Jannatoul Baqi près de sa grand-mère paternelle Fàtémà binté Assad.

Notes :

* Une femme hérite le 1/8 du 2/3 du propriété net de son mari. Aïshàh était l’une des 9 femmes. Par conséquent elle hérite du 1/9 du 1/8.

Le mot est incapable d'exprimer autant d'horreur !! Les terroristes takfiris ont publié sur leurs pages twitter une terrifiante photo où ils jouent au foot et le ballon n'est rien d'autres que "les têtes de trois alaouites"! Ce sont les membres de l'Etat islamique en Irak et au Levant qui prennent un infini plaisir à donner des coups de pieds à une tête coupée suivant les règles de l'islam wahhabite ! et dire que le président français est attendu aujourd'hui à Riyad pour accorder son violon syrien et iranien avec celui du plus grand Etat du monde à soutenir le terrorisme qaido -takfiriste! les services du renseignement saoudien ont crée un gonglomérat de ces mêmes sauvages auquel ils ont donné le nom de front islamique . la manoeuvre vise bien sûr à anéantir l'image de l'islam mais aussi à faire avancer les dessins fous de Riyad dans la région. à Genève II, à chaque fois que le représentant du Quai d'Orsay décide d'ouvrir la bouche en faveur des politiques saoudiennes , il faut qu'il se souvienne de cette photo...

L'Iran est d'accord pour l'ouverture d'une ambassade par l'Union européenne (UE) dans la capitale iranienne si l'UE en fait la demande officielle, a indiqué samedi la porte-parole du ministère iranien des Affaires étrangères.

"Etant donné l'importance et l'influence de la République islamique d'Iran dans la région, certains membres de l'UE ont exprimé le souhait d'ouvrir une mission (diplomatique) à Téhéran," a expliqué la porte-parole Marzieh Afkham à l'agence de presse Tasnim.

"Dans le cas où Téhéran recevrait une demande formelle (de l'UE) en ce sens, l'Iran est prêt à étudier la question dans le cadre des relations actuelles," a-t-elle déclaré.

Les médias occidentaux ont rapporté que les Etats membres de l'UE se montraient désireux d'ouvrir une ambassade en Iran.

Tarja Cronberg, une femme politique finlandaise siégeant au parlement européen, a indiqué un peu plus tôt que les ambassadeurs des Etats membres à Téhéran avaient soutenu cette idée lorsqu'elle les avait rencontrés dans la capitale iranienne au cours d'une visite officielle ce mois-ci.

La télévision syrienne a récemment diffusé un rapport choquant sur les crimes des groupes terroristes qaïdistes, dans la zone ouvrière Adra, dans la banlieue de Damas. Selon Mehr News, une partie de ce rapport en image montre les gémissements lugubres d'un enfant syrien qu'iraient égorger les terroristes. « Je vais tout dire, à Dieu, à propos de vous... », dit l'enfant, avec un accent local, à l'adresse des terroristes. Le reportage télévisé ajoute que cet enfant a été, tout à l'heure, témoin que les terroristes tuent tous les membres de sa famille. Le groupe terroriste Etat islamique en Irak et au Cham, Daesh selon son acronyme arabe, a attaqué, il y a deux semaines, la zone ouvrière Adra où les terroristes de ce groupe ont égorgé horriblement la population civile.

Ceux qui luttent contre les takfiristes en Tunisie, au Liban, en Irak et en Lybie, doivent être soutenus moralement et financièrement.

Randy Chorat, militant américain pour la défense des droits de l’homme et membre du comité pour la paix de Washington, dans un entretien avec l’Agence Internationale de Presse Coranique, a déclaré que le monde de l’islam devait être clairvoyant, déraciner la corruption et dénoncer les manœuvres de la dynastie saoudienne qui cherche à semer le désordre dans la communauté avec l’aide des takfiristes.

« La dynastie des Ale Saouds doit disparaitre ainsi que les takfiristes qui ont été anéantis dans les années 80 par Hafez Assad. Bandar Ben Sultan, responsable du renseignement saoudien, qu’on nomme Bandar Bush, est un ennemi de l’islam que ses richesses et ses antécédents ne doivent pas dispenser d’être jugé.

Si un pays faisait avec l’Arabie saoudite ce que ce pays fait avec les autres pays, un terme serait vite mis à ces activités. Nous devons aider les gens du Bahreïn, encourager la paix en Syrie et le règlement de la situation au Bahreïn et au Yémen. Bandar Ben Sultan va être confronté à des problèmes intérieurs et cela permettra à Assad et à la communauté internationale d’instaurer la paix en Syrie.

Ceux qui luttent contre les takfiristes en Tunisie, au Liban, en Irak et en Lybie, doivent être soutenus moralement et financièrement. Une des raisons de l’échec des révolutions dans la région, est que des juifs d’associations secrètes, sous des apparences et des vêtements de leaders aient reconnu la légitimité de certains régimes comme celui de l’Arabie saoudite.

Aucun changement n’aura lieu dans la région si ces agents du sionisme et de l’impérialisme demeurent au sein des organisations gouvernementales des dictatures de la région qui profitent des pétrodollars et assassinent les vrais leaders révolutionnaires et déforment les enseignements coraniques.

Dans les années 40, le renseignement anglais MI6, le renseignement français DGSE, le Mossad et la CIA ont infiltré les mouvements au Moyen orient, avec l’aide d’associations de « défense de la démocratie ».

De nombreux mouvements apparemment démocratiques, appartenaient en fait, aux capitalistes comme le mouvement pour l’indépendance de l’Angola ou la résistance au Mozambique, qui recevaient des armes et un budget de la CIA et trompaient les gens en leur faisant croire que le nouveau gouvernement était un gouvernement de réforme.

Les vraies révolutions doivent couper leurs liens économiques et culturels avec l’occident comme cela s’est passé en Iran, en Chine, en Indonésie, en Algérie et à Cuba », a-t-il déclaré.

Dans une interview avec le journaliste de l’APT, le secrétaire général du Conseil mondial du rapprochement des écoles islamiques a dit que les oulémas et les élites peuvent informer le peuple sur le danger des personnes qui invite les gens aux violences et prétendent être musulmans.

Concernant le rôle de gouvernements des pays islamiques dans la lutte contre l’idéologie takfirite, il a précisé que les gouvernements des pays musulmans peuvent agir de manière très efficace. En première étape, ils peuvent empêcher les activités des éléments takfirites.

Le takfirites ont fait beaucoup de mal au monde musulmans. Ils ont endommagé la sécurité, la croyance, la société et la politique des pays musulmans. Ces évolutions sont le résultant de la propagation du sectarisme, a-t-il insisté.

L’un des devoirs des responsables des pays musulmans consiste à mettre en place une ambiance décontractée où les progrès dans tous les domaines soit réalisable pour tout le monde, a-t-il lancé.

Ceux qui combattent la religion divine, ne sont pas des fidèles croyants. Soit, ils ne comprennent pas la religion, soit ils la comprennent bien mais agissent dans leurs propres intérêts. Ils mettent en danger l’intérêt du monde musulman pour arriver à leurs objectifs. Si les musulmans sont informé de leurs objectif, ne les laisseront pas faire déclencher les crises dans les pays musulmans, a-t-il ajouté.

Quel est le scénario des Occidentaux pour la conférence de Genève 2 ? Il est possible qu’ils finissent par y inviter l’Iran à la dernière minute, mais des analystes disent cela serait un peu comme si l’Iran n’y soit pas du tout invité. A l’approche de la date fixée pour la tenue de la conférence internationale de Genève 2, les organisateurs de cette réunion ne parlent pas encore de la présence ou non de la république islamique d’Iran à cette initiative. La question de l’invitation de l’Iran fait encore, semble-t-il, l’objet des discussions parmi les organisateurs. Cependant, certains analystes estiment que cette invitation pourrait être faite à la dernière minute, quelques jours avant la tenue de la conférence de Genève 2.

A présent, il paraît que les Etats-Unis sont en train d’exercer leurs pressions pour peser sur la liste des invités. Même s’ils hésitent à inviter la République islamique d’Iran à cette conférence, ils savent très bien que le règlement de la crise actuelle en Syrie serait très difficile sans l’assistance des Iraniens. Autrement dit, s’il s’agit réellement de trouver une solution à la crise en Syrie, il serait dérisoire de parler même de l’absence des Iraniens à la conférence de Genève 2.

Mais il y a aussi des analystes qui disent que même si les Occidentaux décident d’inviter l’Iran à la dernière minute, cela serait un peu comme si l’Iran n’y soit pas du tout invité. Selon eux, l’absence de l’Iran à cette conférence et une invitation faite à la dernière minute signifierait que les organisateurs de cette conférence veulent prendre les décisions dans les coulisses, avant même l’ouverture de la conférence. Dans ce cas, la présence de l’Iran à cette conférence, après une invitation faite à la dernière minute, serait tout à fait symbolique. « Il serait donc préférable que l’Iran n’y soit pas du tout présent », disent certains analystes.

S’il faut que l’Iran y joue un rôle positif, il faudrait qu’il participe aussi aux prises des décisions avant même le début de la conférence internationale de Genève 2. Or, l’Arabie saoudite qui a été directement impliqué dans l’infiltration des terroristes en Syrie, a été déjà invitée à cette conférence. Le projet que Riyad et ses alliés cherchent à réaliser est celui de la Syrie sans Bachar al-Assad. Cependant, de nombreux analystes de la région estiment que dans une élection impartiale qui pourrait se tenir en 2014 en Syrie, le président Bachar al-Assad a toutes ses chances pour gagner sa propre succession.

Le célèbre journaliste égyptien, Mohamed Hassnein Heikal est de cet avis, et il a estimé que le président Bachar al-Assad serait le gagnant de la présidentielle de 2014 en Syrie. Mais l’Arabie saoudite et ses alliés veulent participer à la conférence de Genève 2 pour gagner les garanties nécessaire pour empêcher la tenue d’une élection qui finirait par la victoire de Bachar al-Assad. C’est la raison pour laquelle certains observateurs estiment que l’opposition de l’Arabie saoudite est l’une des éléments de la réticence des Etats-Unis d’inviter l’Iran à la conférence de Genève 2. En effet, le gouvernement saoudien ne semble pas être content de la baisse des tensions dans les relations entre l’Iran et l’Occident après les accords nucléaires conclus le 24 novembre à Genève. Cependant, les Etats-Unis rassurent les Saoudiens et les Israéliens que les accords avec l’Iran ne porteront pas atteintes aux intérêts de Riyad et de Tel-Aviv. En réalité, ce qui semble inquiéter les Saoudiens ou les Israéliens, n’est pas vraiment le programme nucléaire de l’Iran, par l’augmentation de l’influence régionale de Téhéran.

A l’heure actuelle, certaines sources parlent du gel des relations entre Riyad et Washington, de sorte que les dirigeants saoudiens envisagent même une politique étrangère plus ou moins indépendante par rapport aux Etats-Unis. Pour empêcher les Saoudiens de prendre une telle décision, la Maison Blanche tentera d’écouter davantage leurs alliés à Riyad. Pour le moment, les Saoudiens exigent que la République islamique d’Iran ne participe pas à la conférence de Genève 2. Cela est d’ailleurs la raison de la réticence des Américains à inviter les Iraniens à cette conférence.