تقي زاده

تقي زاده

Votre question à quatre volets :

1 – Est-ce que chaque année lors des nuits de Kadr, les anges présentent t-ils toujours les registres de nos actes à l’imam pour qu’ils les signent ?

2 –La nuit de Kadr existait t-elle avant l’islam ?

3 – En cas de réponse affirmative, vers qui descendaient ses anges lors de la période d’intervalle ?

4 – Y a-t-il une incompatibilité entre la signature de la mesure des actes annuels des croyants lors de la nuit de Kadr avec l’unicité de Dieu ?

a- Conformément à ce qui ressort des hadiths authentiques, les affaires de tous les hommes sont présentées au prophète ainsi qu’à l’imam infaillible, la preuve de Dieu. Et étant donné que l’imam est la preuve de Dieu sur terre, c’est à lui que les choses sont présentées. L’imam Jawad (as) rapporte de l’imam Ali ibn Abou Talib (as) qu’il a dit à Ibn Abbas : « chaque année, il y a une nuit de Kadr et lors de cette nuit, Dieu fait descendre toutes les affaires qui se dérouleront dans l’année en cours et après le messager de Dieu, il y a des gens qui sont chargés de recevoir ce dossier des affaires des gens au cours de l’année. Ibn Abbas demande alors à l’imam, de qui s’agit t-il ? L’imam Ali (as) répondit : « moi et onze personne parmi les enfants qui seront des imams, nous parlons avec les anges. »[1]

b- la nuit de Kadr existait t-elle dans les communautés précédentes ?

Selon ce qui ressort clairement de beaucoup de hadiths et traditions au sujet des circonstances de la révélation du verset « mieux que mille mois »[2], il s’agit des providences divines qui descendent sur cette communauté. De même qu’on note dans un hadith du prophète dans lequel il est écris : «Dieu a donné comme cadeau à ma communauté la nuit de Kadr et cela n’a jamais été donné à ceux qui étaient avant »[3]

Certes par rapport à ce qui apparait dans la Sourate Kadr, on a l’impression que la nuit de Kadr n’a pas uniquement été réservée à l’époque de la descente du coran et à l’époque du prophète de l’islam. Tous les ans depuis l’époque du prophète (ç), cela se répète et continuera ainsi jusqu’à la fin du monde.

L’emploi du temps présent (تَنَزَّلُ) traduit une forme de continuité et lorsqu’on lit également le passage formé de la phrase nominale « سَلَامٌ هِیَ حَتَّى مَطْلَعِ الْفَجْرِ » (paix jusqu’à l’apparition de l’aube), traduit également la continuité.

En plus plusieurs hadiths au sujet desquels on affirme qu’ils atteignent une certaine fréquence confirment également cette idée.[4]

c- Et si nous n’admettons pas cela et disions que la nuit de Kadr existait dans les communautés d’avant, nous devons savoir que selon les arguments rationnels et textuels, la terre n’a jamais été vide sans un guide de Dieu (le prophète ou son successeur) et lorsqu’on parle de période d’intervalle, cela ne veut pas dire une période pendant laquelle il n’y a pas de guide de Dieu sur terre. Mais plutôt une période à laquelle Dieu n’a plus envoyé de prophète entre l’espace de 600 ans (en ce qui concerne le cas de Jésus (as) à Mohammad (ç)). Donc sans aucun doute, les successeurs de Jésus étaient les guides de Dieu sur terre. En guise d’explication, dans la Sourate Ma’ida, Dieu dit : «ö gens du livre, l’autre prophète vous est venu pour vous expliquer les réalités de l’intervalle de temps entre les prophètes. Prenez garde de dire que : «un annonciateur et un avertisseur ne nous est pas venu de la part de Dieu »[5]

Dans un espace de 600 ans environ entre le Messie et le prophète Mohammad (ç) on parle de période intermédiaire. De la même qu’on le remarque dans le verset évoqué, nous réalisons que dans cet intervalle, il n’y avait pas de prophète ni de messager. Il faut garder à l’esprit que le fait que les prophètes ne viennent pas ne signifient pas qu’il n’existe pas de guide de sur terre et qu’il y a une rupture de relations entre l’homme et Dieu.

La terre n’est jamais restée sans un guide de Dieu. L’imam Ali (as) dans ses propos à Koumeille dit : «Oui sur terre il n’a jamais manqué quelqu’un qui puisse tenir les flambeau de l’autorité divine que ce soit de manière évidente et solennelle que ce soit de manière discrète et cachée. Pour les dispositions, les préceptes et les signes de Dieu ne disparaissent pas… A travers eux, Dieu préserve ses preuves et ses signes afin qu’il les confie à des gens comme eux et que ces graines continuent à pousser dans le cœur des hommes semblables à lui… »[6]

Ainsi, nous pensons que le premier homme fût la première preuve divine sur terre et que le dernier homme sera également la preuve divine sur terre.

Il n’y a aucun doute qu’à la période intermédiaire (intervalle), c’est-à-dire le vide qu’il y eut entre la mission prophétique du Messie et le prophète Mohammad (ç), la terre avait un guide de Dieu. Dans un hadith de l’imam Reza (as), il est écrit : «la terre n’est jamais restée vide quelle que soit l’époque sans un guide de Dieu sur la création »[7]

Certes il est possible que nous n’ayons aucune idée de leur nom de la même manière que nous ne connaissons que n’avons mémorisé les noms d’un petit nombre parmi les 124000 prophètes.

D’autre part, il est possible que le guide de Dieu soit un messager, un prophète ou son successeur car chaque prophète avait un successeur. Les chiites et les sunnites ont un hadith dans lequel il est écris : «chaque prophète avait son successeur »[8] raison pour laquelle les chiites pensent que Dieu a un guide sur terre quelle que soit l’époque et qu’il est l’intermédiaire par lequel la providence descend et grâce auquel la religion est préservée. Il est également la référence intellectuelle pour les gens.

Ainsi, on peut dire : «la descente des anges la nuit de Kadr à l’époque d’intervalle d’adressait aux guides de Dieu c’est-à-dire le successeur de Jésus).

Certes l’irrégularité que présente cette analyse est la suivante : « bien qu’à chaque époque Dieu a un guide sur terre qui est son auxiliaire, qui préserve la religion et représente la référence intellectuelle pour les gens, on peut ne pas avoir des preuves que les dossiers des actes des gens sont présentés à tous les successeurs des prophètes. Même si nous présentons le guide de Dieu. Mais étant donné que nous croyons que dans les communautés précédentes il n’existait pas de nuit de Kadr, aucun problème sérieux ne se présente ici.

4 – Est-ce que la signature et la détermination de la mesure des actes au cours annuels des hommes la nuit de Kadr ne présente pas une contradiction avec l’unicité de Dieu ?

La preuve Dieu c’est son calife et son représentant sur terre. Et tout ce qu’il fait c’est avec l’autorisation et la volonté de Dieu. Et cela influence de manière verticale. Ainsi, cela ne présente aucune contradiction avec l’unicité de Dieu. L’imam Mahdi (as) dit : «nos cœurs sont les récipients de la volonté divine. Et s’il veut, nous le voulons »[9]

Et si nous croyons que chaque année, les anges descendent avec le dossier de nos actes durant les nuits de Kadr auprès de l’imam du temps, et qu’il les signe, nous affirmons que cela se fait avec la volonté de Dieu et ne présente aucune contradiction avec l’unicité. Nous notons par exemple dans les propos de Jésus (as) : « je crée quelque chose qui donne la forme d’oiseau à partir de la boue, ensuite j’insuffle dessus et avec la permission de Dieu cela devient réellement un oiseau. Avec la volonté de Dieu, je donne la vue à un aveugle né et avec sa volonté, je soigne les lépreux et je ressuscite les morts »[10]. Cela ne présente aucune contradiction avec l’unicité de Dieu[11]

 

[1] - Id, page 532.

[2] - Dans certains ouvrages de Tafsir, il st écrit que le messager de Dieu a dit : «l’un des prophètes de enfants d’Israël portait les vêtements de guerre et ne l’avait enlevé après mille mois. Et il était constamment en Djihad ou toujours prêt à faire le Djihad pour la cause de Dieu. Les compagnons du messager étaient étonnés et nourrirent l’espoir d’avoir un tel mérite et un tel honneur. C’est alors que le verset suivant fût révélé : « la nuit Kadr est mieux que mille mois ». Dans un autre hadith, il est écris que le messager de Dieu avait parlé de quatre personnes parmi les enfants d’Israël qui avaient vécu quatre vingt ans d’adoration sans commettre aucun péché. Les compagnons nourrirent l’espoir en se disant Hélas s’ils pouvaient avoir cette chance ». Le verset suivant fût alors révélé. Tafsir Nemouneh, vol 27, page 183.

[3] - Tafsir Nemouneh, vol 27, page 190, Darul Koutoub ul Islamiyya, impression Téhéran, 1374 hégire solaire, 1ère impression.

[4] - Pour en savoir plus, consultez la question 312 du site 371 sur le thème le nombre des nuits de Kadr.

[5] - Sourate Ma’ida, verset 19.

[6] - Nahjul Balagha, (Feyz ul Islam), sagesse numéro 139.

[7] - Oyoun ul Akhbar Al Reza, Mohammad ibn Ali Sadouq, vol 2, page 121, les éditions Jahan, 1378 hégire solaire.

[8] - Al Mouj’am ul Kabir, de Tabarani, vol 6, page 221, Darul Ihya Al Touras Al Arabi, 1405 hégire lunaire.

[9] - Behar ul Anouar, Mohammad Baqir Majelisi, vol 52, page 51, 1ère impression, Mo’assassa Al Wafa, Liban, 1404 hégire lunaire.

[10] - Sourate Aali Imrane, verset 39.

[11] - Pour en savoir plus, consultez la question 903, fr1370, thème : définition de l’idolâtrie et ses différentes parties, question 14225 du site fr14012, thème : unicité et demander l’assistance à quelqu’un d’autre que Dieu.

 

Pour que la question soit mieux comprise, il faut évoquer quelque chose.

1 – Signification de » Rouboubiya »

« Rouboubiya » est un terme dérivé de « Rabb » et dans la langue arabe, on l’emploie pour désigner le maitre, le propriétaire, le patron, le tuteur, l’éducateur, le mentor.[1] Les lexicologues déclarent que le terme maitre ou « Rabb » de manière absolue s’applique uniquement sur Dieu. Cependant, on peut l’utiliser de manière figurée dans les cas autres que ceux de Dieu. A titre d’exemple nous avons le fait de dire « Rabb ul Beit » (propriétaire de la maison) et « Rabb ul Ibil » (propriétaire du chameau)[2]

Raguib Esfahani pense que l’étymologie du mot renvoie à l’idée d’éducation des élèves et de gestion c’est-à-dire créer quelque chose et veiller sur elle instant par instant jusqu’à ce qu’elle atteigne la perfection[3]

Allamah Tabataba’I affirme ceci au sujet de « Rabb » : «ce mot signifie propriétaire, maitre qui gère ses sujets. Donc dans le mot Rabb, se trouve une certaine idée de propriété. Et parmi nous, le mot maitre traduit une certaine de propriété privée qui fait en sorte que qu’une chose appartienne de manière privée à quelqu’un. Cela implique alors la légitimité d’en disposer. Et celui qui dispose de manière exclusive de quelque chose est appelé propriétaire. Lorsque nous disons : «telle chose est ma propriété, cela signifie que cette chose a une forme de dépendance pour moi et tant que je suis présent, je peux en disposer à ma guise. Cependant, en cas de mon absence, je ne pourrai plus en disposer. Certes cette définition de propriété s’applique entre les hommes (comme on le note dans toute forme de législation sociale) et c’est quelque chose de conventionnelle qu’on a juste déterminé ainsi. Cela n’a donc rien de réelle. Toutefois, cette chose conventionnelle est en fait originaire d’une réalité qu’on désigna par « propriétaire ». En effet, il y a des choses dont nous sommes propriétaire au sens plein du terme. C’est-à-dire leur existence dépend de la nôtre. Nous avons par exemple les parties de notre corps, les forces de notre corps, notre vision, nos yeux, nos oreilles, notre ouïe, notre langue, notre odorat, notre peau, notre toucher, notre langue, notre goût, nos mains, nos pieds et tous les autres organes de notre corps qui nous appartiennent réellement. Et dont peut conclure qu’elles sont à nous. Parce que leur existence dépend de la nôtre. Tant que nous ne sommes pas là, nos yeux, nos oreilles n’auront plus vraiment d’existence. Cette propriété signifie ce que nous avons dit :

Premièrement, leur existence dépend de la nôtre.

Deuxièmement, il n’existe pas indépendamment de notre.

Troisièmement, nous pouvons en disposer à notre guise.

Telle est la signification du vrai sens de la propriété.

Nous désignons par propriété tout ce que nous obtenons à la suite des efforts ou alors toute autre voie légale. Car étant donné que les cas dont nous avons évoqué avant cette propriété est quelque chose dont nous pouvons disposer à notre guise. Cependant, ce ne sont pas la propriété réelle dans ce sens que ma voiture, ma maison, ma moquette, dans leur existence ne dépendent pas de moi. Car si je meurs, ils ne vont pas mourir avec moi. Donc je ne pas le vrai propriétaire. C’est juste par des procédures légales et des choses semblables qu’on m’attribue le titre de propriétaire réelle.

Parmi ces deux formes de propriétés, la vérité est que ce qui mérite d’être attribué à Dieu est la propriété réelle et non la propriété conventionnelle. Car la propriété conventionnelle s’annule juste parce qu’elle est éphémère. En d’autres termes, un bien est mien tant que je ne le vends pas ou que je ne le donne pas en héritage. Et une fois que je l’ai vendu, ma propriété s’annule dessus. C’est ici qu’on comprend que la propriété et l’autorité de Dieu sur les biens du monde ne s’annule jamais.

Il est bien également évident qu’on ne peut concevoir la propriété réelle sans la gestion. Car il est possible de supposer que la terre avec toutes les créatures vivantes qui s’y trouvent a besoin de besoin de Dieu dans son existence. Mais, sous l’effet de l’existence, préserve une certaine autonomie et indépendance et n’a pas besoin de lui. C’est-à-dire de Dieu. Du moment où Dieu est le propriétaire de tout, l’existence et la planète terre lui appartiennent. La vie, et out ce qui s’y trouve sont à lui. Donc après avoir réfléchi, la terre, les créatures et tous ce qui se trouvent dans l’univers lui appartiennent. Il est alors le maitre de tous ce qui est autre que lui. Car le mot « Rabb signifie propriétaire qui a le droit absolue de disposer »[4]

Sheikh Khoura Raïs ibn Sina, dit également à ce sujet : «lorsqu’on dit que Dieu est le maitre, cela signifie que Dieu est celui qui gère toutes les créatures. Et cette gestion fait allusion à la disposition des éléments dans le corps car l’homme n’est pas considéré comme un être parfait tant que son corps n’est pas prêt et apprêter. Et il est certain que cette préparation ne peut s’acquérir que s’il a un éducateur sensible, averti, pur et dont la bonté même facile à l’intelligence de saisir »[5]

2 – Le niveau de divinité parmi les attributs de Dieu.

En guise d’explication, nous dirons : «bien que toutes les créatures de l’univers soient le reflet de l’essence divine, et que chacun d’eux à un rang et un statut, ils sont la manifestation des attributs de beauté et de perfection et de suprématie divine. C’est ainsi que les gnostiques généralement se contentent de faire les cinq rappels. Et sont considérés comme des principes chez eux :

1 – L’occultation absolue qui fait en sorte que l’univers soit stable face à l’omniscience divine.

2 – La confession qui retrouve face à l’occultation absolue et fait en sorte qu’on face des affirmations selon lesquelles ce monde appartient à ce propriétaire omniscient.

3 – L’occulte est un terme qu’on peut ajouter de deux manières, l’une se rapproche de l’occulte absolue et l’omniscient du monde des esprits est le suprême, le glorieux c’est-à-dire le monde des intelligences et des âmes.

4 – L’autre est le rapprochement du monde de la contemplation et le monde de cette omniscience est un monde sensible.

5 – La société qui se repartie en quatre. Et l’omniscient de ce monde est l’homme parfait qui est le plus exhaustif des créatures du monde.

Dans l’explication du registre de l’imam Ali (as), on présente les cinq conceptions comme suit :

a – Dieu est l’occulte des occultes et l’occulte absolue.

b – Dieu a des attributs suprêmes, le maitre du monde de l’intermédiaire.

c – Dieu est le noyau même des actes du monde de l’ordre et de la souveraineté.

d – Dieu est une essence et n’a pas de forme.

e - « Dieu se perçoit et il est le propriétaire »[6]

Donc dans ce cas, être maitre traduit un niveau de noms, d’attributs et des actes de Dieu toujours accompagnée de distinction. Comme on le peut le constater en ce qui concerne la divinité, ce nom à ses niveaux est un nom de Dieu. Et les noms intrinsèques, les attributs et les actes de Dieu existent de manière générale sans détail. Raison pour laquelle il existe un niveau de maitre et de souveraineté plus bas que celui de Dieu.[7] En d’autres termes, il est possible que le niveau d’unicité, de contingence et de connexion entre les manifestations des noms et la réalité puissent se traduire et cela en fonction des potentialités que les hommes ont en eux. Raison pour laquelle on peut les désigner par maitres.[8]

De toutes les manières, tel que l’affirme Mirdomod : « au premier niveau, Dieu est l’initiateur et le maitre absolu. C’est dans ce sens que dans la Sourate Hamd, qui est la base du livre, on dit que Dieu est le maitre des mondes et on précise qu’il l’est exclusivement au vrai sens du terme.[9]

3 – Peut-on utiliser l’expression « maitre » pour autre chose que Dieu ?

En guise de réponse, nous disons : « dans la vision monothéiste, en dehors de Dieu, aucune créature n’est indépendante. Tous sont des signes, des manifestations et des reflets de ses attributs et toutes les choses dans leur essence et leur attribut ont besoin de lui. Bref dans leur nature, ils en ont tous besoin. Raison pour laquelle la vraie divinité indépendante au sens pur du terme revient à Dieu et donner un tel attribut aux êtres est juste dans ce sens qu’ils sont les reflets de l’essence divine. Donc selon la théosophie et la gnose, on peut dire que l’homme parfait est l’expression de l’ensemble du monde de la matière et du monde des esprits. On peut ainsi dire de l’homme parfait qu’il est un maitre parce qu’il est l’expression du reflet des attributs de Dieu.

En effet, les gnostiques, les philosophes, les théosophes déclarent que l’homme est un petit monde et il est l’exemple du grand monde de la souveraineté c’est-à-dire que l’homme est l’ensemble des créatures suprêmes, il est la plus noble des créatures. Ce qu’on constate dans le monde de la divinité est l’homme car le monde de la divinité à un sens qui implique toutes les créatures. Mais, Dieu est suprême en soi. Il aune existence indépendante et exclusive.[10]

De toutes les manières, vu le caractère exhaustif de son existence, l’homme parfait à un certain niveau peut être considéré comme maitre. Il joue ce rôle à un niveau un peu plus bas. Car l’âme de l’homme parfait est le moyen d’ascension vers Dieu et de connexion avec les autres créatures.[11] En plus de cela, selon ce qui ressort des propos de l’imam Sadiq (as), quel que soit le niveau d’adoration et de méditation de l’homme sur Dieu, il ne peut atteindre ce niveau d’expression de la souveraineté& et selon cet effort qu’il a fournit »[12]

Enfin, bien qu’il soit difficile pour le commun des mortels de faire la part des choses entre l’unicité de Dieu et l’idolâtrie, beaucoup de personnes ne parviennent pas à saisir de fait et se retrouve dans l’égarement. Raison pour laquelle les imams déconseillent à leurs compagnons de faire usage des attributs de maitre pour eux-mêmes. Mais en même temps, étant donné qu’il est établi que la créature a besoin de Dieu et que Dieu n’a besoin de rien, on peut donner à l’homme les attributs de Dieu.[13]

 

[1] - Lisan ul Arab, Ibn Manzour; Abou Ali Fadhl ibn Hassan, Majma ul Bayane, vol 1, pages 21 et 22.

[2] - Maktabat ul Ilmiyya, Islamiyya ; Raguib Esfahani, dans Al Moufradat Al Faz hl ul Qor’an, ul Karim.

[3] - Raguib Esfahani, Al Moufradat.

[4] - Tafsir Al Mizane, Traduction de Moussawi Hamdani, vol 1, page 34.

[5] - Abou Ali Sina, 4 épitres, page 59, les éditions Université Abou Ali Sina, Hamdane, 2ème impression, 1383 hégire solaire.

[6] - Dictionnaire des termes islamiques, Sayyed Ja’far Sajadi, vol 2, page 732, 3ème impression, les éditions université de Téhéran, 1373 hégire solaire.

[7] - Id.

[8] - Id, vol 3, page 1759.

[9] - Jouzouwa wouo Mawkiya, de Mohammad Baqir Mirdomod, page 198, Téhéran, 1380 hégire solaire, 1ère impression, correction d’Ali Hawjabi.

[10] - Anwariya, Ahmad ibn Lahouri, Neyzamoudine, Mohammad Sharif (traduction et commentaire d’Ikmat ul Ishrak de Soureywadi, page 188, Amir Kabir, Téhéran, 1363 hégire solaire, 2ème impression introduction et annotation d’Hossein Zihayi.

[11] - Law lah Fatima, Mohammad Ali Guerami, page 22, 1ère impression, Darul Fiqh, 1381.

[12] - Al Ouboudiya, vol 1, page 5; Misbah ul Shariha, Mo’assassa Al Alami, 1400 hégire lunaire.

[13] - Behar ul Anouar, vol 47, page 148.

La réponse à cette question repose sur la définition de deux questions fondamentales :

1 – L’étendue du cercle d’influence de la religion dans la vie de l’homme.

2 – Le but de la création de l’homme et ce que la religion attend de lui.

a- Concernant la première question c’est-à-dire l’étendue de l’étendue de l’influence de la religion dans la vie de l’homme, il faut dire ceci : « sans aucun doute, l’étendue de la présence de l’école islamique dans la vie de l’homme est très vaste ». en d’autres termes, la religion est présente dans tous les aspects de la vie que ce soit la vie individuelle ou la vie sociale. Et elle a un programme et une réglementation pour chaque partie. Contrairement à d’autres religions, la religion islamique n’est pas une religion de moine et d’isolation. Elle n’est pas une religion de soufisme…

L’imam Sadiq (as) dit à ce sujet : «Dieu a donné au messager de l’islam la législation de Nouh (as), Ibrahim (as), Moussa (as), Issa (as), la religion monothéiste, la sincérité, le rejet de toute idée d’associer Dieu à quelque chose, la religion innée, facile et pratique. Il n’existe pas de vie de prêtre et de moine. Dans cette religion, les choses pures sont considérées comme licites et celle qui sont impures sont dites illicites »[1]

L’islam permet de résoudre tous les problèmes des sociétés humaines à travers l’homme. Ce sont eux les hommes qui dénouent leurs difficultés : « il n’existe pas de questions qui n’ait pas de décret prévu par Dieu à cet effet »[2]

2 – La volonté de Dieu s’applique afin que l’homme soit son calife et son représentant sur terre : « et rappelle toi lorsque ton seigneur dit aux anges : «je vais mettre sur terre un calife (représentant)… »[3]

Et une autre parole divine qui dit : «ö Daoud ! Nous avons fait de toi la calife (mon représentant) sur terre. Juge alors parmi les gens avec équité et évite de suivre la passion de l’âme car cela t’égarera de la voie de Dieu… »[4]

Etant donné que la volonté de Dieu s’applique sur eux afin que l’homme puisse construire et faire vivre la terre, c’est qu’on retient à partir de ces versets (les versets de maitrise) : «n’as-tu vu que Dieu a dompté tous ce qui est sur terre pour vous ? Et les bateaux évoluent également sur les océans sous son ordre… »[5]

Donc en se fondant sur ce verset et des centaines d’autres dans le coran à ce sujet, la question suivante vient à l’esprit : «Est t-il possible que l’homme qui est le représentant et le successeur de Dieu qui le Dieu de l’univers et des hommes, puisse considérer l’homme comme responsable tenu de construire la terre et exploiter les ressources dominées par Dieu pour eux sans pour autant faire en sorte qu’il (l’homme) le connaisse (Dieu) ? Afin qu’il sache par exemple ce que Dieu attend de lui ? Et quelle est le but de sa création ?

Nous confirmons que Dieu exalté soit t-il veut que l’homme connaisse ces choses. La connaissance et le savoir exigent que l’homme trouve la réponse juste pour chaque chose qu’on lui imposé comme devoir. De la même manière que la relation de l’homme avec Dieu doit être une relation d’adoration et de soumission, il doit connaitre tout ce qui est relatif à cette question et que lui a imposé comme devoir telle que les dispositions pratiques de la loi islamique, les fondements de la conception et la morale.

Lorsque nous consultons le coran et la sunna, cela nous guide vers cet important objectif. En effet, il est écrit : «celui qui a fait sortir parmi les analphabètes un messager afin qu’il leur lise ses versets, les purifient et leur enseignent le livre et la sagesse et bien avant cela, ils étaient dans l’égarement évident »[6]

C’est-à-dire l’envoyé de Dieu (le prophète) transmet le message de son seigneur c’est-à-dire montrer la voie de la vie et du salut aux gens et il préserve leur âme de l’idolâtrie et des choses impures. Il les sauve de l’ignorance et préserve leur acte des péchés et des souillures…Bref, il les sauve des ténèbres de l’ignorance grâce à la lumière de la connaissance et les guide avec les enseignements de Dieu. Il enlève de leur esprit et de leurs actes les superstitions et leur permet de se faire guider par la lumière naturelle de leur instinct. En ce qui concerne le comportement, l’idéologie et le chemin. Tout cela est intitulé la sagesse.[7]

Etant donné que cette question concerne tout le monde et une personne ne peut représenter quelqu’un d’autre dans ce devoir, il incombe à chacun de connaitre ces choses c’est-à-dire comme on ne peut pas représenter son frère dans les convictions internes, chacun doit apprendre à connaitre les fondements de base de la doctrine et cela en fonction de la capacité d’apprentissage. Ici, il faut fournir des efforts de devenir maitre dans le domaine ou alors consulter quelqu’un qui est spécialiste dans le domaine.

D’un autre, étant donné que l’homme est tenu de construire, viabiliser la terre et préserver les bienfaits de Dieu, tels que l’homme, les animaux, les plantes…Il est tenu d’apprendre et maitriser une série de connaissances qui peuvent lui être importantes dans ce domaine.

La façon dont il faut acquérir ces sciences dépend de l’intelligence des potentialités et les talents de l’homme. Donc, Dieu a donné à l’homme la possibilité de découvrir et d’utiliser les différentes potentialités et les choses qu’il y a sur la terre et les cieux afin d’apporter plus de confort dans sa vie. En effet Dieu dit : «en votre faveur, il lui enseignait comment fabriquer les armures afin que cela vous protège durant la guerre. N’êtes-vous pas reconnaissants aux bienfaits de Dieu ?[8]

Il est clair que ce verset montre que Dieu a favorisé l’homme car il lui enseignait comment fabriquer l’armure pour se protéger face aux ennemis, du moment où nous connaissons le but de l’art de la fabrication de l’armure c’est-à-dire se protéger face aux ennemis, il n’y a aucun doute que maitrise la science qui permet d’atteindre ce but est appréciable et faire partie de ce que Dieu exprime dans ce que Dieu exprime dans la parole suivante : «utilisez toutes les capacités que vous avez pour les affronter » (les ennemis) et aussi les chevaux bien entrainés pour les champs de bataille afin de vous en servir pour dissuader les ennemis de Dieu…[9]. Raison pour laquelle les sciences physiques, mathématiques, et toutes les autres sciences allant dans ce sens sont considérées comme des connaissances destinées à accroitre la puissance. Certes apprendre ce genre de religion n’est pas obligatoire pour tout le monde du moment où quelques uns les maitrisent, cela suffirait. En d’autres termes, tout le monde dans la société n’est pas tenu d’apprendre la physique, la chimie et les mathématiques. Si déjà un certain nombre de personnes se lancent dans cette voie, cette obligation ne s’impose plus à tout le monde. Le monde d’aujourd’hui a compris l’importance de ces sciences. Le monde occidental nous a devancés en ce qui concerne les technologies et il s’est arrogé l’exclusivité de ces sciences. Et ils s’en servent pour réaliser leurs objectifs même malgré le fait ces objectifs soient sataniques. En découvrant l’atome, le monde d’aujourd’hui a acquis beaucoup de capacités que les armés ne sont pas capables d’atteindre. Aujourd’hui, cette question fait partie des grandes acquisitions que le monde occidental utilise pour mâter, dominer et exploiter les autres pays.

Nos hadiths évoquent également ces questions. Le prince des croyants Ali (as) dit à ce sujet : «Les sciences se classent en quatre catégories : 1 – Les sciences qui consistent à étudier profondément la religion et la loi divine… 2 – Science médicale (médecine) pour la santé du corps. 3 – La science de la grammaire (pour la littérature) destinée à préserver la langue de l’erreur et des bévues dans la parole. 4 – l La Science astrologique et les sciences des étoiles pour connaitre le temps. »[10]

Il est clair que ce hadith explique uniquement les exemples et des cas et ne se présente pas comme un hadith qui limite juste les sciences à ces quatre catégories. En effet, le contenu du hadith insiste sur les sciences qui sont utiles. Raison pour laquelle, le messager de Dieu dit : «les sciences sont de deux catégories : « la science de la religion pour connaitre Dieu et ses dispositions et ses dispositions de loi…Et la science de la médecine pour la santé du corps. »[11]

Nous clôturons ce sujet avec les propos d’Allamah Hilli au sujet des catégories des sciences.

Allamah Hilli dit l’apprentissage des sciences est soit obligatoire pour chaque personne, ou alors obligatoire pour quelques personnes. Il est d’une autre côté surérogatoire et interdit.

1 – Les sciences dont l’apprentissage est obligatoire pour chaque personne est désignée par la science de la connaissance de Dieu, la démonstration de la mission prophétique, l’imamat, la résurrection. Dans ces connaissances n’ont pas besoin qu’on face le suivisme. Chaque personne doit se fonder sur des arguments fiables pour les connaitre. C’est-à-dire démontrer que Dieu est la nécessité de l’existence. Démontrer le mouvement prophétique, l’infaillibilité des prophètes et des imams, la croyance en la résurrection. Cela doit se faire avec des arguments et non en suivant des autres personnes.

2 – Les sciences dont juste certaines personnes peuvent apprendre, et une fois qu’ils les ont appris, cela n’est plus obligatoire pour tout le monde. Ces connaissances concernent celles qui sont utiles dans la vie de l’homme. C’est-à-dire qui permet à l’homme de récupérer sa vie et ses besoins. Entre autre de ces sciences, nous avons l’Ousoul Fiqh, la physique, la chimie, la médecine, les mathématiques.

3 – Les sciences dont l’apprentissage est surérogatoire et facultative c’est-à-dire les sciences que la société apprend dans le cadre de ses besoins. C’est-à-dire que la société apprend cette science et du moment où un certain nombre de personnes la maitrise, les autres n’ont pas besoin de s’y investir.

4 – Les sciences interdites c’est-à-dire toute forme de science dont l’apprentissage n’est pas nécessaire et dont Dieu l’interdit d’ailleurs. A l’exemple de la science de la magie, la sorcellerie…[12]

 

[1] - Koleiny, Kafi, vol 2, page 17, les éditions Maktabat ul Ilmiya, Darul Koutoub ul Islamiyya, Téhéran, 1365.

[2] - Wasa Il ul Shia, Horr Amili, vol 27, page 53.

[3] - Sourate Baqarah : 30.

[4] - Sourate Sa’ad: 26.

[5] - Sourate Hajj: 65; Sourate Houd: 61.

[6] - Sourate Joum’a : 2.

[7] - Tafsir Kashaf, Mohammad Jawad Mougniya, vol 7, page 323, Téhéran, Darul Koutoub ul Islamiyya, 1424 hégire lunaire.

[8] - Sourate Anbiya: 80.

[9] - Sourate Anfaal 60.

[10] - Behar ul anouar, vol 1, page 218, Qom, Mo’assassa Ahl-ul-bayt (as), 1409 hégire lunaire.

[11] - Kanizul Fawa’il d’Al Oumeidi, vol 2, page 108.

[12] - Tazkirat ul Foukaha, Allamah Hilli, vol 9, page 36 et 37, nouvelle édition.

 

Les chiites affirment que le prophète (ç) a pris de tous les prophètes précédents le pacte et l’engagement par rapport à l’autorité et la succession d’Ali ibn Abi Talib (as). Ils disent que les prophètes d’avant ont invité les gens vers cette affaire. Donc pourquoi est ce que ce sujet n’apparait pas dans le livre des prophètes précédents et plus importants encore pourquoi le coran n’évoque t-il pas de cela ?

Dieu dit dans le saint coran : «lorsqu’Issa fils de Mariam dit aux enfants d’Israël : « je suis l’envoyé de Dieu vers vous, je confirme la véracité de la thora qui est face à moi et je vous annonce également qu’après moi viendra un grand messager dont le est Ahmad »[1]. Dans la sourate A’raaf également, il est écris : «ceux qui suivent le prophète, le messager (qui n’est jamais allé à l’école) mentionné dans la thora et l’évangile en leur possession trouve son nom et ses caractéristiques (dans ce livre). Ils savent que ce prophète leur ordonnera le convenable et leur interdira le blâmable »[2]. Ainsi, les musulmans croient que les prophètes précédents ont annoncé la venue du messager de l’islam. Et la plupart des savants juifs et Nazaréens attendaient la venue du dernier prophète (ç) bien avant qu’il soit élevé à ce titre. C’est pour cette raison que certains juifs avaient élu domicile dans les environs de Médine et attendaient la venue du prophète promue. Nous avons comme exemple palpable le Rabbin Nazaréen ou chrétien Rahib et nous avons également un prêtre qui s’appelait Bouheira. Lorsqu’il vit le prophète (ç) lorsqu’il était enfant, il dit à Abou Talib son oncle paternel : «cet enfant à un avenir brillant. C’est lui le prophète promue dont on parle de sa mission prophétique universelle et son gouvernement étendu dans les livres sacrés. C’est le prophète dont j’ai lu le nom du père et des membres de la famille dans les livres religieux je sais où il apparaitra et de quelle manière sa religion se rependra dans le monde »[3]

Le coran confirme que les gens du livre avaient une connaissance du prophète (ç) tels qu’ils l’ont pour leurs enfants. Ce verset montre qu’ils connaissaient très bien le prophète (ç). Dieu affirme : «ce à qui nous avons envoyé le livre connaissent le messager comme si c’était leur enfant. Bien qu’un groupe parmi eux essaye de cacher la vérité alors qu’ils la connaissent »[4]

Ce verset montre que les explications sur les traits physiques et moraux, la région où le prophète (ç) apparaitra étaient mentionnés dans les livres précédents de manière si évidente que cela était bien encré dans la mémoire des savants de cette époque. Il en est de même pour le récit de comment Salman Farsi est devenu musulman. Or nous sommes sans ignorer que Salman Farsi était l’un des grands savants chrétiens et son histoire montre qu’on lui avait annoncé la venue du messager de l’islam et lui avait également donné certaines caractéristiques physiques de ce messager.[5]

De plus, par rapport à ce qui apparait dans nos traditions fiables, les chiites pensent que tous les prophètes précédents ont également annoncé l’autorité des successeurs du messager (qui ne sont rien d’autre que les Ahl-ul-bayt (as)).

Nous avons pleins de hadiths qui montrent comment les prophètes précédents passent par le billet des Ahl-ul-bayt (as) pour faire certaines prières et également les convictions absolues qu’ils avaient par rapport à leurs succession. La plupart de ces hadiths se trouvent dans les sources de références chiites. L’imam Sadiq (as) dit : «aucun messager n’a reçu la mission prophétique si ce n’est avec la connaissance de notre droit et notre mérite par rapport aux autres »[6]. Il est également écris dans un des hadiths que les prophètes précédents passaient par le billet de la prophétie du messager de l’islam ainsi la succession de l’imam Ali (as) et des autres imams pour se sortir de certains pétrins.[7] Moïse et les enfants d’Israël sont passés par le billet du messager de Dieu et de la succession d’Ali (as) pour traverser la mer.[8] C’est en s’accrochant aux noms des Ahl-ul-bayt (as) qu’Adam (as) demanda pardon à Dieu.[9] Et tout cela grâce au statu élevé des imams purifiés auprès de Dieu.

En se fondant sur un ha dith, Allamah Majelisi écris : «tous les messagers savaient qu’après eux viendra un prophète qui sera le dernier des prophètes et leur législation sera abrogée et remplacée par la législation du nouveau messager et ils savent également que le prophète de la fin des temps prime sur tous les autres prophètes et ils avaient également la certitude que ses successeurs viendront pour préserver sa législation, protéger sa religion. Alors cela était une obligation pour eux de proclamer de reconnaitre la mission prophétique du dernier des messagers ainsi que celle de ses successeurs »[10]

Sous le commentaire du verset 115 de la Sourate Taha on note : «nous avons pris de l’homme un engagement qu’il a oublié et nous ne l’avons pas trouvé ferme et accroché par rapport à cet eng agement » .des interprétations extraites des hadiths par rapport eu terme engagement (Aht) – dont certains hadiths sont authentiques – prouve bien qu’il s’agit de l’engagement par rapport à Mohammad (ç) et les imams qui viendront après lui. Et qu’il n’avait pas été ferme par rapport à cet engagement. C’est dans ce sens qu’on donné de Oul-ul-Azm à certains grands prophètes car ils ont été ferme à l’engagement pris par rapport aux successeurs du dernier des prophètes plus particulièrement au sujet de Mahdi (as). Non seulement ils ont pris et engagement, mais ils sont restés fermes et loyaux face à cela »[11]

Un autre hadith de l’imam Baqir (as) montre que cet engagement et ce pacte ont été pris dans le monde des particules. Après avoir expliqué comment Adam (as) a été créé à partir de la terre, l’imam Baqir (as) se fonde sur le verset suivant : «ne suis pas votre Dieu ? Ils répondirent : « bien sûr » afin qu’ils ne disent pas que nous savions ne rien et que nous étions ignorants »[12] explique et témoigne que : «ensuite Dieu prit des prophètes l’engagement en disant : « suis-je vous Dieu ? Mohammad n’est il pas mon messager ? Ali n’est t-il pas le prince des croyants ? Ils dirent : «oui et leurs prophéties furent confirmées. Et l’engagement a été pris avec les grands prophètes ou les prophètes Oul-ul-Azm avec la question suivante : « je suis votre Dieu, Mohammad est mon messager et Ali est le prince des croyants et les successeurs après lui sont mes commandeurs et ceux qui sont le dépôt de ma science. Et j’aiderai ma religion à travers Mahdi et je rétablirai mon gouvernement et je me vengerai de mes ennemis par son intermédiaire et à travers lui, je serai avec engouement ou malgré la contestation. Ils dirent : oui nous témoignons que tu es notre Dieu. Adam n’avait no renié ni proféré. Et c’est ainsi que le poste d’Oul-ul-Azm a été confirmé pour ces cinq personnes…c’est sous la forme suivante qu’apparait l’interprétation de cette parole dans laquelle il est dit : «et nous pris d’Adam l’engagement face auquel nous ne l’avons pas trouvé ferme et accroché par rapport par à cet engagement…»[13]

Ce hadith et pleins d’autres hadiths ayant un contenu similaire apparait dans les livres de Tafsir chiites. Après avoir rapporté ces hadiths, Allamah Tabataba’i au verset 115 de la Sourate Taha : «la signification présentée par rapport à l’expression pacte revêt une dimension exotérique dans le hadith de l’imam Baqir et cela ne relève pas d’une simple interprétation du mot dans le verset »[14]

L’imam Sadiq (as) déclare : « notre autorité est l’autorité de Dieu pour laquelle tous les prophètes ont été envoyés »[15]

Nous lisons également dans un autre hadith : «la succession est écrite dans les livres sacrés des autres prophètes et Dieu n’a promue aucun prophète si ce n’est avec la croyance en la mission prophétique de Mohammad et de l’imamat d’Ali »[16]. Par rapport aux hadiths évoqués, on peut confirmer que Dieu a pris des prophètes précédents l’engagement par rapport à l’autorité et l’imamat des imams Ahl-ul-bayt (as). Mais en ce qui concerne les détails le plus d’explications au sujet de cela, on ne peut comprendre plus que ceci.

LE MESSAGER DE L’ISLAM ET SES SUCCESSEURS DANS LA BIBLE

L’autre point qu’il convient d’évoquer est que tous les livres sacrés en dehors du coran ont été falsifiés et ce que nous avons aujourd’hui comme la thora et les évangiles entre en possession des chrétiens et des juifs, ne sont vraiment pas les livres qui ont été révélés à Moussa (as) et à Issa (as). Ce sont juste des livres que leurs compagnons et certaines personnes après eux ont rédigés. Même les chrétiens et les juifs confessent cela.[17] Raison pour laquelle s’ils suppriment le nom du prophète dans leurs livres, il certain qu’ils supprimeront également les noms de ses successeurs.

Mais en dépit de cela, on trouve qu’à même des indices évoquant la mission prophétique du dernier messager ainsi que l’autorité de ses successeurs. Certains chercheurs musulmans se sont efforcés d’extraire des livres sacrés précédents des éléments confirmant la mission prophétique de Mohammad (ç) et l’autorité de ses successeurs. Sayyed Mahmoud Sihalakouti dans le livre «Ali et les prophètes » écris : «dans l’évangile par exemple de Gazal Gouzalat la version imprimée à Londres en mil huit cents chapitre 5, verset 1 hadith. On note des propos implicites de Souleymane qui parle du sceau des prophètes et du prince des croyants et il dit clairement à la fin : «Mohammad est mon ami et mon bien aimé » mais, dans les évangiles qui été imprimés après mil huit cents, ce passage a été supprimé. Il en est de même pour le mot : «Eiliya » ou «Ailée » ou encore « Alia » mentionnés dans les livres sacrés précédents. Les gens qui sont contre la vérité s’efforcent à vouloir démontrer qu’en faite cela signifie Dieu, Iliass, le Messie ou Jean et non Ali. N’oublions pas de mentionner que certains prêtres ont dévoilé la vérité après des recherches au sujet des expressions « Eiliya », « Ailée » ‘Alia » en démontrant que cela ne correspondaient pas avec les caractéristiques de Jésus et cela leur a valu le séjour dans la prison des fanatiques. Monsieur J B Galidon est l’un de ces savants qui écris : «dans la langue hébreux antique, le mot Eiliya ou Ailée ne s’employaient pas pour signifier Dieu ou « Allah ». Les mots évoqués montrent que dans le futur ou à la fin du temps viendra quelqu’un dont le nom sera Eiliya ou Alia »[18]

Pour plus d’informations, nous vous renvoyons à deux livres :

1 – Ali et les prophètes écris par Sayyed Mahmoud Sihalakouti, traduction de Mohammad Moktari, les éditions Darul Sekafat, 1384 hégire solaire.

2 – Ahl-ul-bayt Fi Kitabil Mouqaddas écris par Kazim Nasiri, 1ère impression les éditions Sadr, 1997.

 

[1] - Sourate Safr : 6

[2] - Sourate A’raaf: 157.

[3] - Histoire du prophète de l’islam, Ja’far Sobhani, page 71 en citant Tarikh Tabari et Siratoul ibn Hisham, 3ème impression, les éditions Machhar, Téhéran, 1374 hégire solaire.

[4] - Sourate Baqarah: 146.

[5] - Tafsir Nemouneh, Nasir Makarim Shirazi, vol 1, page 193.

[6] - Ousoul ul Kafi, Koleiny, vol 3, page 245, 8ème impression, les éditions Ouswat, Qom, 1385 ; Behar ul anouar, Mohammad Baqir Majelisi, vol 18, page 299, 1ère impression, Mo’assassa Al wafa, Liban, 1404 hégire lunaire.

[7] - Behar ul anouar, vol 13, page 138, vol 14, page 402.

[8] - Id, vol 14, page 402.

[9] - Id.

[10] - Id, vol 18, page 299.

[11] - Ousoul ul Kafi, vol 3, page 176.

[12] - Sourate A’raaf: 172.

[13] - Ousoul ul Kafi, vol 4, page 29, Mohammad ibn Hasan Safar, Basairoul Darajat, page 90, les éditions A’lami, Téhéran, 1362 hégire solaire ; Gayatoul Mouram de Hachim Barani, vol 1, page 93, recherche d’Ali Achouri.

[14] - Traduction de Tafsir Al Mizane, vol 14, page 322.

[15] Ousoul ul Kafi, vol 3, page 245.

[16] - Ousoul ul Kafi, vol 3, page 246.

[17] - Tafsir Nemouneh, vol 23, page 72.

[18] - Ali et les prophètes de Mahmoud Sihalakouti, traduction de Sayyed Mohamad Moktari, Darul Sekafat, 1309

Commentant l’agression israélienne contre un centre de recherche scientifique, en Syrie, le Hezbollah a publié un communiqué.

Selon IQNA, «Conformément à son esprit criminel et à sa nature sauvage qui lui sont inhérents, mais aussi, à ses politiques, qui consistent à empêcher toute force arabe ou islamique de s’améliorer et de développer ses capacités technologiques et ses potentiels militaires, l’entité sioniste a perpétré une agression brutale contre les installations, pour la recherche scientifique, à l'intérieur du territoire syrien, provoquant le martyre de quelques frères syriens et blessant d'autres, sans compter la destruction du centre de recherche.

Le Hezbollah condamne, donc, fermement cette nouvelle agression israélienne contre la Syrie et estime que cette attaque a levé le voile sur les dessous de la crise, en Syrie, depuis deux ans.

A savoir, la destruction de la Syrie et de son armée, ainsi que son rôle pivot, dans l’axe de la résistance et de l’opposition : prélude à d’autres épisodes de la grande conspiration, qui se joue contre elle et contre nos peuples arabes et islamiques

L'agression israélienne, qui a eu lieu, hier, contre la Syrie, est censée provoquer une large campagne de dénonciation et de condamnation, de la part de la communauté internationale et de tous les pays arabes et islamiques. Mais, comme d'habitude, cette communauté a toujours avalé sa langue et n’adopte aucune position sérieuse et de valeur, quand l'agresseur est Israël. D’ailleurs, nous ne comptons pas sur cette communauté, pour qu’elle déroge à sa règle à laquelle se sont habitués nos peuples, au point d’en ressentir de la répulsion et du dégoût.

Le Hezbollah exprime sa totale solidarité avec la Syrie- Etat, peuple et armée. Il insiste sur la nécessité de prendre conscience de la gravité d'une frappe contre la Syrie et estime cette agression, comme une occasion appropriée, pour réexaminer les positions et adopter le dialogue politique, comme seul moyen, pour éviter l’effusion du sang des Syriens et préserver le rôle et la position de la Syrie».

La banque iranienne Melat a annoncé vouloir porter plainte contre l'UE, pour lui avoir porté préjudice.

La Cour européenne s'est prononcé, mercredi, en faveur d'une levée des sanctions financières frappant cette banque, "il n'en reste pas moins que notre établissement a subi des millions d'euros de pertes, depuis 2 ans et demi qu'elle fait l'objet des sanctions", a dit le PDG de la banque, en affirmant que son établissement n'a jamais été une banque publique, et que, donc, par ce fait, les sanctions frappant les autres banques iraniennes n'auraient jamais dû lui être infligées".

 

vendredi, 01 février 2013 13:34

Syrie : Israël a peur !

Tout appareil sécuritaire sioniste est en état d'alerte par crainte d'une éventuelle riposte iranienne ou du Hezbollah au raid sioniste du mercredi.

la Syrie a annonce " se réserver le droit de la réponse " et l'Iran a insisté que " toute attaque contre la Syrie est considérée comme une attaque contre l'Iran". En ce sens, Israël a augmenté le niveau d'alerte autour de ses représentations dans le monde et a optimisé son dôme de fer au nord d'Israël. " la sécurité israélienne ne croit pas toutefois à une réponse balistique iranienne ou hezbollahie direct à ce raid mais a peur que des missiles du Hezbollah soient tirés en sa direction sans qu'ils soient revendiqués" " la plus grande peur d’Israël ce sont des attaques qui pourraient avoir lieu contre ses intérêts" les abris sous terrains en Israël sont prêts et les forces de sécurité ont distribué des masques parmi la population qui devront comme toujours payer le prix du bellicisme de leurs dirigeants.

 

Le ministre libanais des Affaires étrangères Adnan Mansour a condamné jeudi le raid israélien perpétré dans la nuit de mardi à mercredi en Syrie.

Selon IQNA citant Al Manar, selon le chef de la diplomatie libanaise, cette "attaque sauvage" contre le centre de recherche syrien "confirme la politique exercée par le régime du terrorisme (Israël) depuis 1948 à nos jours et la menace permanente que cette politique représente pour la paix et la sécurité arabe."

"La paix du fait accompli que veut imposer le régime d’Israël ne se réalisera pas dans les pays de la région et n'assurera pas la paix et la sécurité auxquelles ce régime aspire", a poursuivi Adnane Mansour, qui a appelé tous "les Arabes à prendre une position catégorique contre cette attaque et à faire face à cette menace par tous les moyens légitimes".

De même, la minorité houthie, objet de toutes les persécutions du régime pro-occidental de Hadi, a condamné, dans les termes les plus vifs, le raid mené par l'aviation sioniste contre un centre de recherche militaire près de Damas.

"Cette agression a visé, non seulement, la Syrie, mais tous les Etats et nations islamiques, et elle se reproduira, à l'avenir, si elle ne reçoit pas la réponse qu'elle mérite", met en garde le mouvement; alors qu'aucun pays arabe; à l'exception notable de l'Egypte; n'a osé condamner Israël.

vendredi, 01 février 2013 13:15

Les complots anglais contre l’union islamique

Ceux qui fomentent ces discordes ne sont ni chiites ni sunnites, mais des agents du front de l’arrogance, des États-Unis, du régime sioniste et spécialement de l’Angleterre.

L’Hodjat-ol-islam Mohamad Bagher Ansari, responsable du bureau des relations islamiques à Qom et ancien directeur du Centre islamique de Hambourg, dans un entretien avec l’Agence iranienne de presse coranique, a déclaré que le principe de l’union était un principe reconnu par toutes les écoles islamiques et que les chiites et les quatre écoles sunnites étaient tous d’accord pour reconnaitre la nécessité de l’instauration de cette union.

« Les principaux responsables des conflits entre chiites et sunnites ne sont pas les musulmans eux-mêmes mais l’Angleterre qui a créé ces conflits entre les musulmans pour les occuper et pouvoir ainsi piller leurs richesses. De la même manière qu’il existe des divergences dans les sciences, il existe aussi des différences de points de vue dans les sciences humaines. Par exemple dans le domaine de la philosophie, beaucoup de livres différents ont été écrits sur les questions religieuses.

Ces divergences peuvent être à l’origine de progrès mais les querelles sont à éviter comme les querelles qui sont apparues entre les écoles islamiques et ont divisé les musulmans. Comme l’a dit l’imam Khomeiny, ceux qui fomentent ces discordes ne sont ni chiites ni sunnites, mais des agents du front de l’arrogance, des États-Unis, du régime sioniste et spécialement de l’Angleterre, ce vieux pays colonisateur qui a semé le désordre et créé des conflits dans la communauté pour mieux piller les pays islamiques.

Ce pays depuis l’époque de la colonisation de l’Afrique et de l’Inde, a tenté de créer des sectes pour diviser les populations. Par exemple, ils ont institué le bahaïsme en Iran qui a été à l’origine de nombreux conflits, en Inde, ils ont créé la secte de Gholam Ahmad Ghadiani et le wahhabisme chez les Arabes.

Nous devons informer les musulmans sur les principes islamiques dans le domaine de l’union, et les avertir du danger de ces groupes. Le Coran au verset 64 de la sourate Ale Imran, encourage même les bonnes relations et un dialogue avec les chrétiens: «تَعَالَوْاْ إِلَى كَلَمَةٍ سَوَاء بَیْنَنَا وَبَیْنَكُمْ أَلاَّ نَعْبُدَ إِلاَّ اللّهَ

Actuellement, les wahhabites avec l’aide des Talibans et d’Al Qaida, tentent de se rallier les musulmans en utilisant toutes sortes de moyens sataniques. Les violences de ces groupes ont été très néfastes à l’image de l’islam. Nous devons informer les musulmans car l’ignorance est un des principaux obstacles à l’union, isoler peu à peu ces groupes et ainsi désamorcer les complots des puissances arrogantes.

L’imam Khomeiny a réussi à attirer de nombreux musulmans dans le monde, et c’est encore le cas aujourd’hui. L’Ayatollah Khamenei, Guide suprême de la Révolution, s’est adressé aux intellectuels et aux ulémas, et a réussi à exercer une influence mondiale en invitant les musulmans à l’union. Nous espérons que ces efforts aboutiront à la parousie de l’Imam du Temps (AS) et au gouvernement mondial islamique.

Il faut que les médias dans le monde de l’islam, défendent cette unité et évitent tout ce qui peut nuire à l’union. Les médias doivent remplir leurs responsabilités de la meilleure manière avec l’aide de Dieu, et ne dire que la vérité », a-t-il dit.

L'écrivain arabe Zahra al Akhras souligne dans un article repris par Al-Alam

" le coup de grâce que constitue l'annonce du chef de la coalition de Doha, Moaz al Khatib" : " ce dernier a annoncé être prêt à dialoguer avec les représentants du régime Assad . c'est une marce arrière qui témoigne de la volonté des opposants d'adhérer peu à peu la solution politique. cette annonce est intervenue quelques heures après la conférence des donnateurs tenue au Koweït et 48 heures après la conférence de l'opposition à Paris" " Al Khatib avait réclamé quelques 30 milliards de dollars d'aide aux pays qui ont depuis le début tenté d'anéantir l'Etat Syrie. or il n'a pas été entendu . le Qatar et l'Arabie saoudite se sont contentés de quelques centaines de milliers de dollars de don au Koweït alors que la conférence n'avait réuni que des délégations représentées au niveau de vice ministre. Meme Al Khatib n'y croyait plus puisqu'il ne s'est même pas donné la peine d'y assister en personne , en y envoyant le président du soit disant le parlement syrien en exile.....tout ceci ne montre qu'une chose: lâchée par ses protecteur ,Khatib change peu à peu son fusil d'épaule et s'oriente vers une solution politique" l'auteur relève les critiques qu'a suscitées l'ouverture de Khatib envers le régime syrien. " en réponse à ces critiques , Al Khatib s'est adressé aux membres de la coalition de Doha en les accusant de chercher à prolonger la crie sans penser à ses conséquences. Aux sponsors turcs, qataris et saoudiens, Khatib n'a pas épargné ses flèches " ' ils nous ont lâchés et sans soutien, ils nous demande de faire tout" " Al Khatib a porté le coup de grâce au plan arabo-occidental qui prévoit le départ d'Assad"!! et c'est dans ce contexte qu'Israël est entrée en action effectuant un raid aérien sur le sol syrien et aidant ainsi au déclenchement de la guerre contre la Syrie......comme pour aider et les rebelles et la coalition!!!