
تقي زاده
La nécessité du référendum dans la rédaction de la Constitution égyptienne
Hanizadeh, spécialiste du Proche Orient, déclarant que les Etats-Unis préparent un complot en Egypte; il a dit: les Etats-Unis essaient de mettre des troubles en Egypte pour préparer un coup d'Etat militaire afin de remplacer les islamistes par les Libéraux à la tête du pays.
Hassan Hanizadeh, dans une interview avec le journaliste de l’agence de presse TAGHRIB (APT) à propos de la vaste manifestation du peuple égyptien contre la déclaration de la Constitution par le président égyptien a dit : en effet, le problème qui est apparu après la révolution de 25 février 2011, c’est le manque des lois adéquates. Cette dernière élection présidentielle a été réalisée à l’aide des lois constitutionnelles de l’ère Moubarak.
La Constitution d’avant révolution donnait beaucoup de pouvoir au président comme le choix et le congédiement des juges suprêmes ou l’ordre d’exécuter ou d’amnistie des condamnés. Mais après la révolution égyptienne, des changements dans la constitution ont limité le pouvoir du président. Cela suscite la protestation de Morsi et de son parti, les Frères musulmans. A la suite, le président et son parti, en influant le conseil constitutionnel, ont pu gagner des avantages comme le choix du procureur général, a-t-il ajouté.
Insistant que la Constitution égyptienne doit être établie par un référendum, il a dit : tant que la Constitution ne soit pas examinée par le parlement constitutionnel, en présence de tous les partis politiques, il y aura des incertitudes sur la nouvelle Constitution.
Le rôle du Hijab (règles du vêtement islamique) dans la société
En Islam, il doit y avoir une distance entre les hommes et les femmes. Cela ne signifie pas que les femmes vivent dans un monde différent de celui des hommes. Non.
Les hommes et les femmes vivent ensemble dans la même société et le même milieu de travail. Ils agissent ensemble dans de nombreux endroits. Ils collaborent pour résoudre ensemble les problèmes sociaux. Ils s’entraident en cas de guerre. Ils gèrent ensemble la famille et élèvent les enfants.
Cette distance s’exerce en dehors de la maison et du milieu familial. C'est un point principal dans un modèle islamique de société. Si ce point n'est pas respecté, nous assisterons à la même corruption que celle dont souffre l’Occident. Si ce point n'est pas respecté, les femmes ne seront plus les pionnières du mouvement vers les valeurs comme elles le sont actuellement dans l’Iran islamique. Le Hijab ne signifie pas une volonté d’isoler les femmes.
Ceux qui ont une telle perception du Hijab se trompent. Le but du Hijab est d'empêcher les hommes et les femmes d'avoir des relations illimitées sans frontières et sans normes précises.
Une telle mixité est préjudiciable à la société ainsi qu’aux hommes et aux femmes, et en particulier aux femmes. Le Hijab aide les femmes à atteindre la position morale élevée qu'elles méritent et les protège contre les éventuelles déviations morales auxquelles elles sont exposées. Tout effort visant à défendre les femmes devrait être fondées sur la défense de leur morale. La morale sexuelle contribue à l’honneur et au respect des femmes, même chez des hommes immoraux et licencieux. La moralité de la femme lui apporte respect et prestige. L'islam insiste sur la question de la moralité des femmes. Cette moralité est également importante pour les hommes. Elle ne se limite pas seulement aux femmes. Les hommes doivent également faire preuve de moralité.
Dans les endroits où les femmes sont encouragées à abandonner le Hijab et contraintes à l’exhibitionnisme, premièrement c’est la sécurité des femmes qui en danger puis celle des hommes et des jeunes.
L'islam a imposé le Hijab pour aider les hommes et les femmes à exercer leurs fonctions dans un milieu sain et en toute sécurité.
La Turquie appelle les Arabes à coopérer pour résoudre les crises régionales
Le chef de la diplomatie turque Ahmet Davutoglu a appelé samedi les pays arabes à unir leurs efforts avec la Turquie pour résoudre les crises régionales, à commencer par la question palestinienne et le conflit syrien, lors d'un forum turco-arabe à Istanbul.
"La coopération et la solidarité turco-arabe vont renforcer les efforts pour accélérer la résolution des crises de la région et y établir la paix et la stabilité", a déclaré M. Davutoglu devant les représentants de ۲۱ pays arabes, dont 12 ministres des Affaires étrangères.
Selon AFP, m. Davutoglu a placé le dossier palestinien en tête de l'agenda politique régional, se félicitant de l'accession de la Palestine au statut d'Etat observateur à l'ONU mais prévenant que la communauté internationale n'aura "payé sa dette morale, juridique et politique" aux Palestiniens que lorsque la Palestine sera un Etat pleinement reconnu.
"La communauté internationale ne doit plus permettre qu'un gouvernement israélien qui ne reconnaît pas le droit, mette en danger la paix, la sécurité et la stabilité de la région avec une politique irresponsable et son refus d'un compromis", a affirmé M. Davutoglu.
"Le moment est venu d'adresser des réactions fortes aux politiques d'Israël qui ruinent le processus de paix", a-t-il poursuivi.
Ses déclarations interviennent alors qu'Israël a annoncé vendredi son intention de construire 3000 logements dans des colonies, en représailles au vote de l'ONU offrant le statut d'observateur à la Palestine.
Le secrétaire général de la Ligue arabe Nabil al-Arabi a pour sa part souligné que la coopération devait se concentrer sur la fin de l'"occupation" israélienne.
"Nous devons maintenant travailler ensemble pour mettre fin à l'occupation par Israël" des territoires palestiniens, a déclaré M. al-Arabi, selon la traduction en turc de ses propos.
S'adressant aux délégations arabes lors d'un déjeuner, le Premier ministre turc Recep Tayyip Erdogan a lui aussi insisté sur le fait que la Palestine restait, malgré les développements à l'Onu, un "pays sous occupation".
"Nous devons voir et admettre que la Palestine est aussi un pays sous occupation, en dépit du fait qu'elle a obtenu le statut d'Etat observateur", a-t-il dit, appelant à l'unité des Palestiniens pour pouvoir former "un Etat avec Jérusalem-est comme capitale".
Les ministres des Affaires étrangères turc et des pays arabes se réunissent en forum une fois par an depuis 2008 pour renforcer leur coopération.
Le chef exilé du Hamas Khaled Mechaal s'apprête à rentrer à Gaza
Le chef du Hamas Khaled Mechaal s'apprête à effectuer sa première visite dans la Bande de Gaza la semaine prochaine, a-t-on appris samedi auprès d'un haut responsable du mouvement de la résistance islamique dans le territoire palestinien.
Khaled Mechaal viendra dans la Bande de Gaza pour célébrer le 25ème anniversaire du mouvement islamiste palestinien et féliciter ses responsables et militants pour avoir fait face à la récente offensive militaire israélienne contre la Bande de Gaza, selon ce responsable qui qualifie cette visite d'"historique".
Jusqu'à récemment, Khaled Mechaal était basé en Egypte. Il avait été auparavant empêché d'entrer dans la Bande de Gaza par l'ancien président égyptien Hosni Moubarak, qui a été forcé de démissionné par la révolution du peuple égyptien en février 2011.
Egypte: des manifestations de soutien au président Mohamed Morsi
Des milliers d'égyptiens manifestaient samedi au Caire et dans d'autres villes d'Egypte en soutien au président Mohamed Morsi, au lendemain d'un immense rassemblement de l'opposition contre le renforcement de ses pouvoirs. Le pays semble désormais profondément divisé.
Des milliers de manifestants pro-Morsi, dont des membres des Frères musulmans se sont rassemblés devant l'Université du Caire, où la police anti-émeutes a été déployée. "Les Frères musulmans soutiennent les décisions du président Morsi", ou "Ensemble pour sauver la révolution", pouvait-on lire sur des banderoles.
"Le peuple veut l'application de la loi de Dieu", scandaient des manifestants, parmi lesquels des femmes voilées lançaient des youyous. "Il y a des gens qui veulent l'instabilité", a déclaré l'un deux, Khaled, en allusion à l'opposition.
Des manifestations pro-Morsi avaient lieu également à Alexandrie et dans la province d'Assiout (centre). Les partisans de M. Morsi estiment que les dernières décisions vont permettre à l'Egypte, qui connaît une difficile transition politique, de se stabiliser et de consolider sa démocratisation.
Tunisie: l'armée remplace la police à Siliana
Des unités militaires ont été déployées vendredi soir à Siliana dans le centre de la Tunisie, théâtre d'affrontements violents depuis quatre jours entre les forces de l'ordre et les habitants, a-t-on appris d'une source proche du parti au pouvoir Ennahdha.
Selon cette même source, qui s'exprimait sous le couvert de l'anonymat, l'armée doit remplacer les forces de police accusées d'avoir eu des réactions brutales lors des manifestations.
Selon un témoin sur place, contacté par l'Associated Press, une dizaine de véhicules transportant des soldats sont entrés dans la ville en début de soirée sous les acclamations de la population.
Les heurts entre manifestants et police ont fait quelque 300 blessés dont une vingtaine blessés aux yeux par des balles à billes. L'usage de ces cartouches pour la première fois en Tunsie a suscité l'émoi dans tous les milieux politiques et dans la société civile.
Les manifestants de Siliana réclament le départ du gouverneur Ahmed Zine Mahjoubi, membre du parti "Ennahdha" au pouvoir. Les habitants l'accusent de faire "la sourde oreille" à leurs revendications et de refuser le dialogue. Ils souhaitent que le gouvernement soutienne le développement de cette région déshéritée et réclament la libération de 14 activistes détenus depuis 20 mois sans être jugés.
20 Irakiens voulant entrer dans l'armée enlevés au nord de Bagdad
Vingt Irakiens qui se rendaient du nord de l'Irak vers Bagdad pour passer les tests médicaux nécessaires pour rejoindre l'armée ont été brièvement enlevés vendredi, ont indiqué la police et l'armée.
Ces 20 Irakiens ont été kidnappés dans un restaurant près de Baïji, au nord de Bagdad, a indiqué à l'AFP un lieutenant de police, ajoutant que les ravisseurs les avaient emmenés à bord de huit véhicules en direction de la province d'Anbar, ancien fief de divers groupes insurgés dans l'ouest du pays.
Ils ont finalement été libérés quelques heures plus tard lors d'une opération militaire, a indiqué un colonel de la 4e division de l'armée, chargée de la zone où ont eu lieu les enlèvements, précisant qu'ils se trouvaient sur une base militaire près de Tikrit.
Quatre membres d'Al-Qaïda ont été arrêtés, a-t-il indiqué.
Le lieutenant de police a confirmé la libération des 20 hommes dans une opération militaire à 80 kilomètres à l'ouest de Baïji, et l'arrestation de quatre des ravisseurs.
Selon AFP, les enlèvements étaient monnaie courante durant les pires violences qu'a connues l'Irak en 2006-2007, mais sont devenus moins fréquents au fil des ans.
La violence a également diminué significativement depuis les années noires, mais les attentats restent quasi quotidiens contre les forces de sécurité, des dirigeants politiques ou la communauté chiite majoritaire dans le pays.
Israël autorise la construction de 3.000 logements en Cisjordanie
Le régime israélien a approuvé la construction de 3.000 nouveaux logements dans ses colonies de Cisjordanie et de Jérusalem est, a annoncé vendredi un responsable du régime sioniste. Cette annonce apparaît comme une défiance à la reconnaissance par les Nations unies du statut d'État pour la Palestine, jeudi.
Parmi les 193 États membres de l'Assemblée générale, la résolution "Statut de la Palestine à l'ONU" a été adoptée jeudi par 138 voix pour, neuf contre dont celle des États-Unis et d'Israël, et 41 abstentions. Le vote a été salué par des scènes de liesses dans les territoires palestiniens.
L'État palestinien "observateur non membre" comprendra la Cisjordanie, la Bande de Gaza et Jérusalem-Est, territoires capturés par Israël pendant la guerre des Six-Jours en 1967. L'État hébreu s'est retiré de Gaza en 2005, mais en contrôle toujours les accès.
La Cisjordanie menacée d'être coupée en deux:
Selon le responsable israélien, qui s'exprimait sous le couvert d'anonymat, Israël a décidé de commencer des travaux préliminaires dans d'autres zones de la Cisjordanie, dont la zone E1 entre Maalé Adoumim et Jérusalem est. La construction serait ainsi située à un endroit stratégique, coupant quasiment la Cisjordanie en deux et menaçant la viabilité d'un État palestinien.
Le négociateur palestinien Saeb Erekat a condamné l'annonce israélienne, déclarant qu'Israël "défiait (par cette annonce) toute la communauté internationale et persistait à détruire la solution".
Jusqu'à présent, le président palestinien avait refusé de négocier avec Israël tant que les constructions de logements se poursuivaient dans les territoires occupés.
De son côté, le Premier ministre Benyamin Nétanyahou a déclaré que les négociations devaient s'engager sans conditions préalables.
Il a vigoureusement dénoncé le vote de jeudi et accusé Mahmoud Abbas de "propagande mensongère" lors de son discours qualifié de "diffamatoire et de malveillant". La "résolution de l'ONU ne changera rien sur le terrain et ne fera pas avancer l'instauration d'un État palestinien, au contraire", a lancé Benyamin Nétanyahou.
Egypte: Le projet de constitution adopté
L'Assemblée constituante égyptienne, dominée par les islamistes, a adopté ce vendredi matin 30 novembre un projet de nouvelle Constitution qui doit être présenté au président Mohamed Morsi pour sa ratification avant d'être soumis à référendum.
L'opposition libérale et laïque, de même que l'église chrétienne copte, ont boycotté les travaux de la commission, accusée de préparer un texte faisant la part belle aux positions des islamistes dont est issu le président Morsi.
La séance aura duré vingt heures, pendant lesquelles les membres de la Constituante ont cravaché pour finir la course. Au départ, les articles étaient lus et adoptés presque sans discussions. Mais au fil du temps, le président de l'Assemblée, Hossam el-Ghiryani, a été obligé d'accorder la parole, surtout quand les articles sensibles ont été abordés.
Dans son discours à la nation, Morsi défend son décret mais la place Tahrir ne désarme pas
Selon RFI, la plupart des articles ont été adoptés à la quasi unanimité. Très peu de mains osaient se lever quand le président demandait s'il y avait des objections. Pas étonnant, puisque l'écrasante majorité des membres étaient des islamistes. Les empêcheurs d'approuver à répétition avaient en effet tous décidé de démissionner. Pas un chrétien, moins de cinq femmes et pratiquement pas de laïcs.
La question principale est la charia. Même si l'article deux précisant que les principes de la charia sont la source principale de la législation existait déjà, le pouvoir de la jurisprudence islamique a été élargi par le biais d'un article explicatif.
En contrepartie, chrétiens et juifs ont eu un article leur accordant le droit de se référer à leur propre législation en matière religieuse et de statut personnel. Un droit qu'ils avaient déjà.
Même si la forme change, les pouvoirs du président de la république restent très larges. Quant aux articles sur les libertés, ils continuent à faire polémique. Par exemple, il n'y a pas d'interdiction d'incarcération des journalistes pour « les crimes de publication ».
Il y a enfin de nombreux addenda dont une loi électorale pour éviter la supervision de la Cour constitutionnelle et une autre privant les dirigeants de l'ancien parti de Moubarak de leurs droits politiques.
Le statut d’Etat observateur à l’ONU accordé à la Palestine
29 novembre 2012 : une date marquée d'une pierre blanche pour les Palestiniens. L’Assemblée générale de l’ONU a adopté la résolution portant sur le rehaussement du statut de la Palestine, devenue Etat observateur non-membre au même titre que le Vatican.
138 pays ont voté pour, ۹ contre et ۴۱ Etats se sont abstenus. « Nous n’accepterons rien de moins qu’un Etat de Palestine indépendant avec Jerusalem-est comme capitale, sur tout le territoire palestinien occupé en ۱۹۶۷, vivant en paix et en sécurité aux cotés de l’Etat d’Israël », avait auparavant affirmé le président de l'Autorité palestinienne, Mahmoud Abbas, avant d'ajouter que « la communauté internationale a devant elle la dernière chance de sauver la solution à deux Etats ».
Selon saphirnews, sans surprise, les Etats-Unis se sont opposées à l’initiative palestinienne, estimant qu'elle est « contre-productive » pour la paix. Quant à Israël, elle envisage de mettre en œuvre des sanctions contre les Palestiniens. Le nouveau statut des Palestiniens « ne changera pas la situation sur le terrain », a indiqué l’ambassadeur sioniste Ron Prosor.
Ce nouveau statut lui permettra tout de même d’adhérer à plusieurs organes de l’ONU mais également à la Cour pénale internationale (CPI), ouverte aux seuls Etats, ce qui lui permettra à terme de poursuivre les dirigeants sionistes pour les multiples violations du droit international, les crimes de guerre et contre l’humanité.
Le vote de l'Assemblée générale coïncide avec le ۶۵ème anniversaire de l'adoption de la résolution 181 de l'Assemblée générale sur le partage de la Palestine en un Etat juif, un Etat arabe et une zone « sous régime international particulier » pour Jérusalem. Depuis, Israël a été crée (?) et a même obtenu un siège à l'ONU tandis que les Palestiniens ont vu leurs droits les plus élémentaires bafoués. Tout reste encore à faire pour que le peuple palestinien puisse parvenir à faire respecter ses droits.