تقي زاده

تقي زاده

Répondant à la dernière menace de Washington de recourir à la force contre l'Iran, la République islamique a réitéré sa volonté de renforcer son pouvoir de dissuasion.

« La menace d'utiliser la force par les États-Unis contre d'autres États va à l'encontre du droit international, en particulier des dispositions de la Charte des Nations unies », a déclaré mardi 6 juin le porte-parole du ministère iranien des Affaires étrangères, Nasser Kanaani.

« Et, par conséquent, la République islamique n'hésitera pas à renforcer sa capacité de dissuasion et à protéger ses droits et sa sécurité », a-t-il ajouté.

Le retrait des Émirats arabes unis d'une coalition maritime dirigée par les États-Unis la semaine dernière, et l'annonce d'une nouvelle coalition régionale entre les Émirats arabes unis, l'Iran, le sultanat d’Oman et l'Arabie saoudite cette semaine, montrent un changement de dynamique géopolitique avec la prise de forme d'un nouvel ordre mondial multipolaire.

Les soi-disant Forces maritimes combinées (FMC) ont été façonnées en 2019 sous la direction des États-Unis après une série d'incidents dans les eaux régionales, loin des eaux territoriales américaines.

Le groupe comprend 34 pays, dont le siège se trouve dans la base navale américaine de Bahreïn, et prétend être actif dans « la sécurité, le contre-terrorisme et la lutte contre la piraterie » en mer Rouge et dans le golfe Persique.

La région abrite certaines des routes maritimes les plus importantes au monde et, depuis 2019, des pétroliers font régulièrement l’objet d'attaques.

« À la suite de notre évaluation en cours de la coopération efficace en matière de sécurité avec tous les partenaires, il y a deux mois, les Émirats arabes unis ont retiré leur participation aux Forces maritimes combinées », a déclaré le ministère émirati des Affaires étrangères dans un communiqué mercredi dernier, cité par les médias d’État.

Le président syrien Bachar al-Assad a salué la récente normalisation des relations diplomatiques entre Damas et le monde arabe, affirmant que le rapprochement aura un « impact positif » sur le Liban voisin.

S’exprimant mardi 6 juin lors d'une rencontre avec l'ancien président libanais Michel Aoun dans la capitale syrienne après 14 ans, Assad a déclaré qu'il croyait que « la force du Liban réside dans sa stabilité politique et économique, et que les Libanais sont capables de créer cette stabilité par le dialogue et le consensus, et surtout en adhérant aux principes et en ne pariant pas sur les changements ».

Il a également souligné que « la stabilité du Liban est dans l'intérêt de la Syrie et de la région en général ».

« La Syrie et le Liban ne peuvent pas considérer leurs défis séparément », a déclaré Assad, notant que le rapprochement syro-arabe qui a eu lieu récemment lors du sommet de la Ligue arabe à Djeddah « aura un impact positif sur la Syrie et le Liban ».

 

« L'Ukraine a détruit le barrage de Kakhovka dans un crime impensable destiné à nuire à la Crimée pour avoir choisi la Russie lors d'un référendum en 2014 », a déclaré mardi au Conseil de sécurité le représentant permanent de la Russie auprès de l'ONU, Vassily Nebenzia.

Le diplomate russe a évoqué les reportages des médias américains documentant les attaques ukrainiennes contre le barrage de Kakhovka en décembre 2022, utilisant les missiles HIMARS fournies par les États-Unis.

« Se sentant totalement impuni et encouragé par des sponsors occidentaux, le régime de Kiev a décidé cette fois de mener à bien ce complot terroriste », a déclaré Nebenzia. Il a noté que les Ukrainiens avaient considérablement augmenté le débit d'eau de la centrale hydroélectrique de Dnepropetrovsk, entraînant des inondations encore plus importantes en aval, « ce qui indique que ce sabotage était planifié à l'avance ».

L'acte terroriste visait à libérer les forces ukrainiennes pour la « contre-offensive » qui s'enlise actuellement à Zaporozhye, tout en infligeant des dégâts humanitaires massifs à la population de la région de Kherson, a déclaré Nebenzia.

The Washington Post a révélé que la Central Intelligence Agency (CIA) était au courant du plan de l'Ukraine d'attaquer les gazoducs Nord Stream trois mois avant qu'il ne se produise en septembre 2022.

Le journal américain Washington Post, citant des fuites d'informations publiées en ligne, a rapporté mardi 6 juin qu'une agence d'espionnage européenne avait informé la CIA du projet de l'Ukraine de faire sauter le gazoduc Nord Stream trois mois avant l'attaque.

L'Iran espère que son commerce avec le Brésil pourrait doubler d'ici quelques années pour atteindre un objectif annuel de 10 milliards de dollars, selon un homme d'affaires iranien qui surveille le commerce entre les deux pays.

Fakhreddin Amerian, qui préside le centre commercial iranien au Brésil et dirige la Chambre de commerce commune irano-brésilienne a déclaré mardi 5 juin que le gouvernement iranien avait de grands projets pour étendre ses relations commerciales avec le Brésil.

Mohammad Haytham Tamimi, deux ans et demi, qui a été abattu jeudi 1er juin d’une balle dans la tête dans le village de Nabi Salah, près de Ramallah (Cisjordanie) par des soldats israéliens, est tombé en martyr lundi 5 juin suites de ses graves blessures subies. Le crime a été vivement condamné par le ministère des Affaires étrangères de la RII/

Le porte-parole du ministère iranien des Affaires étrangères, Nasser Kanaani, a condamné ce crime barbare et a mis en garde les partisans d’Israël, plus précisément ceux qui encouragent ce régime d’infanticide à commettre ses crimes quotidiens, sur les conséquences juridiques et internationales de telles barbaries.

Évoquant que 28 enfants ont été tués par des tirs de l’armée israélienne depuis le début de l’année, dans un message sur son compte Twitter, M. Kanaani a pointé du doigt les États-Unis pour être le partenaire principal d’Israël dans ses crimes, arguant que les causes en sont la coïncidence de cet horrible crime avec les déclarations du secrétaire d’État américain à l’AIPAC concernant l’histoire de l'appui de Washington au régime israélien, y compris l’aide annuelle de 3,3 milliards et l’aide extraordinaire d’un milliard de dollars américains à Israël et la poursuite des efforts pour intégrer le régime usurpateur dans la région.

Auparavant, Kanaani avait réagi à la démolition d’une école palestinienne par les soldats israéliens dans le sud de la Cisjordanie ainsi qu’à l’attaque des combattants de ce régime contre la bande de Gaza, à la suite de laquelle de nombreux enfants palestiniens sont tombés en martyr ou ont été blessés.

Le président français, Emmanuel Macron, s’est opposé à une proposition de l’OTAN d’ouvrir un bureau à Tokyo, car il estime que l’alliance de sécurité transatlantique doit rester concentrée sur sa propre région de l’océan Atlantique Nord.

Le président Macron s’est opposé à la proposition de l’OTAN d’ouvrir un bureau à Tokyo, car il estime que l’alliance de sécurité transatlantique doit rester concentrée sur sa région de l’Atlantique Nord. La résistance française a compliqué des mois de débat au sein de l’OTAN pour établir la première base de l’alliance dans la région indo-pacifique, selon huit personnes proches de du président français.

Selon le Financial Times, Macron a déclaré, lors d’une conférence la semaine dernière, que l’OTAN ne devrait pas étendre sa portée au-delà de l’Atlantique Nord. « Si nous poussons l’OTAN à élargir son spectre et sa géographie, nous ferons une grosse erreur », a-t-il ajouté.

 

Le ministre russe des Affaires étrangères, Sergueï Lavrov, a averti que les F-16 destinés à l’Ukraine pourraient contenir des armes nucléaires, un problème que Moscou ne pouvait perdre de vue.

Moscou a déjà mis en garde contre l’envoi d’avion de guerre américain avancé dans l’ex-république soviétique par les pays occidentaux, arguant que cette décision soulève la question de l’implication militaire directe de l’OTAN dirigée par les États-Unis dans la guerre entre la Russie et l’Ukraine.

C’est alors qu’un certain nombre d’alliés américains se sont déjà portés volontaires pour accueillir la formation des pilotes ukrainiens au maniement des F-16. On peut citer à ce titre la France ou encore la Pologne qui est l’un des plus grands partisans de l’Ukraine.

Aujourd’hui, mardi, Lavrov a déclaré que lorsque l’Occident décide de fournir des avions F-16 à Kiev, Moscou doit garder à l’esprit que ces avions de combat sont également capables de transporter des armes nucléaires.

Lavrov qui s’exprimait dans une base militaire à Douchanbé, au Tadjikistan, a ajouté que l’Occident avait d’abord équipé Kiev d’armes et de chars à longue portée et se préparait maintenant à envoyer des avions F-16 en Ukraine.

« On peut tout attendre des dirigeants des États-Unis et d’autres pays occidentaux (que Washington a complètement subjugués). Ils le prouvent déjà lorsque, après des armes et des chars à longue portée avancés, ils préparent maintenant sérieusement des F-16 [pour Kiev] », a-t-il souligné.

« Certains disent que deux escadrons vont être transférés, d’autres disent qu’il y en aura huit. Ils se préparent à continuer à intensifier la guerre qui a été déclenchée contre nous », a-t-il ajouté.

Lavrov a décrit la Russie comme une nation « pacifique » qui « veut seulement être laissée seule pour que personne n’essaie de nous entraîner dans des organisations et des mécanismes mondialistes dirigés par les États-Unis ».

Plus tôt en mai, la Grande-Bretagne a annoncé lors d’un sommet des dirigeants européens à Reykjavik, en Islande, qu’elle travaillait avec les Pays-Bas pour construire une soi-disant « coalition de jets » internationale pour aider l’Ukraine à obtenir des avions de chasse F-16 de ses alliés principalement occidentaux.

Initialement, le président américain Joe Biden avait déclaré que son pays ne fournirait pas les avions à réaction à l’Ukraine. Le mois dernier, cependant, il a déclaré aux dirigeants des pays du G7 au Japon que Washington était prêt à aider à former les pilotes ukrainiens au maniement des avions de chasse F-16.

L’Ukraine qui exploite en grande partie des avions de combat vieillissants de l’ère soviétique a placé le F-16 de fabrication américaine en tête de sa liste de souhaits.

L’Iran a officiellement rouvert mardi 6 juin son ambassade à Riyad, la capitale de l’Arabie saoudite, des mois après que les deux pays ont convenu de rétablir leurs relations diplomatiques dans le cadre d’un accord négocié par la Chine, selon les médias saoudiens.

« Nous considérons aujourd’hui comme étant un jour important dans les relations entre la République islamique d’Iran et le Royaume d’Arabie saoudite », a affirmé le vice-ministre iranien des Affaires étrangères, Alireza Bigdeli, lors d’une cérémonie de lever du drapeau.

« La coopération entre les deux pays entre dans une nouvelle ère », a-t-il ajouté.

La réouverture de l’ambassade facilitera les voyages entre l’Iran et l’Arabie saoudite, car ils tentent de rétablir les vols directs, de stimuler le commerce et de rétablir les relations commerciales.