تقي زاده

تقي زاده

L’aviation américaine a lancé aujourd'hui, vendredi 6 octobre, une frappe aérienne contre un convoi de l’armée syrienne dans l’est du pays tuant des dizaines de militaires dans son sillage.

Selon les sources syriennes, les frappes aériennes ont eu lieu aux alentours de la base d’al-Tanf, position stratégique à la frontière syro-irako-jordanienne.

Un convoi militaire de l'armée syrienne, soutenu par les forces alliées qui se dirigeait vers la base d’al-Tanf, a durement été frappé par les avions de combat américains. L'attaque s'est soldée par des dizaines de morts dans les rangs des militaires syriens.

Le président des États-Unis a, de nouveau, accusé la République islamique d'Iran d'avoir violé l'esprit de l'accord nucléaire.

"Vous allez bientôt entendre quelque chose à propos de l'Iran", a déclaré Donald Trump, ce jeudi 5 octobre.

La Maison Blanche a annoncé que Donald Trump avait déjà pris sa décision quant à l'accord nucléaire, signé avec l'Iran.

Sarah Sanders, porte-parole de la Maison Blanche, a déclaré, lors d'un point de presse, que Donald Trump avait déjà pris sa décision au sujet de l'accord nucléaire et qu'il allait l'annoncer au temps convenable.

L'annonce pourrait survenir le 12 octobre.

"Quant à l'interaction avec l'Iran, Donald Trump privilégie une stratégie globale", a affirmé Sarah Sanders.

Dans le même temps, le secrétaire général des Nations unies Antonio Guterres a qualifié d'"important", le respect par la communauté mondiale des termes de l'accord nucléaire.

Le secrétaire américain à la Défense James Mattis a déclaré, mardi 3 octobre, devant le Congrès, qu'il allait dans l'intérêt de Washington et de la sécurité nationale des Américains de respecter l'accord nucléaire, signé avec l'Iran.

James Mattis a prononcé ces déclarations une dizaine de jours avant que l'échéance, fixée par Donald Trump, sur la certification du respect par l'Iran de l'accord nucléaire, touche à sa fin.

À la tribune de l'Assemblée générale des Nations unies, Donald Trump avait implicitement annoncé le retrait de Washington de l'accord nucléaire.  

D'après le quotidien américain Washington Post, citant des sources proches du dossier, "la position du président Trump ne signifie pas la dissolution de l'accord, mais ouvre la porte à des modifications".

Le mercredi 4 octobre, des membres des forces spéciales américaines et des militaires nigériens sont tombés dans un guet-apens à proximité de la frontière avec le Mali.

« Le Niger a été frappé par une attaque terroriste ayant fait un nombre important de victimes », a déclaré, le jeudi 5 octobre, le président du pays, Mahamadou Issoufou.

Des membres des forces spéciales américaines et des militaires nigériens ont été tués, la veille, dans une attaque contre une patrouille dans le sud-ouest du pays, près du Mali.

M. Issoufou a fait observer une minute de silence à la mémoire des soldats et de toutes les victimes du terrorisme, à l’ouverture du Forum des premières dames de la Communauté économique des États d’Afrique de l’Ouest (CDEAO), à Niamey.

Le commandement américain pour l’Afrique (Africom) a confirmé la mort de trois de ses soldats et de cinq soldats nigériens dans cette embuscade. Deux soldats américains ont également été blessés et transportés vers un hôpital militaire américain en Allemagne. Leur état de santé est stable.

L’embuscade a eu lieu, mercredi, lorsque des éléments armés en provenance du Mali ont attaqué le village de Tongo Tongo, dans la région du nord de Tillabéri. Une poursuite a été organisée, mais les soldats sont tombés dans un guet-apens.

C’est la première fois que la présence de soldats américains est signalée dans la zone, devenue très instable en raison de nombreuses attaques meurtrières attribuées à des groupes terroristes et visant des positions de l’armée nigérienne et des camps de réfugiés.

À la mi-septembre, Niamey a prolongé l’état d’urgence en vigueur depuis mars dans la zone devant la persistance de la menace des groupes terroristes, notamment venus du nord du Mali voisin. À la mi-juin, l’armée nigérienne avait monté une nouvelle opération militaire à partir de la région de Tillabéri pour mieux combattre les terroristes.

Source : Le Monde

Zaynab (p), la fille de l’infaillibilité

Fâtima az-Zahrâ’ (p) était le modèle le plus parfait de la femme musulmane. Elle a vécu l’infaillibilité dans sa raison, et c’est pour cela que sa raison n’a jamais exprimé autre chose que la vérité. Elle l’a vécue dans son cœur, et c’est pour cela qu’il n’a jamais palpité pour autre chose que le bien. Elle l’a vécue dans sa vie, et c’est pour cette raison que sa vie n’a jamais été attachée à autre chose que les valeurs spirituelles qui rapprochent de Dieu. Elle était la femme cultivée qui, de la Mosquée du Messager de Dieu (P), a prononcé son discours où elle a prouvé la force de l’attitude, l’ampleur de la science et la force de la preuve. Et c’est pour toutes ces raisons qu’elle est devenue la disciple du Messager de Dieu (P) et la compagne de ‘Alî (p). Elle a rempli Médine, du vivant du Prophète (p) et après sa mort, en matière de science, d’âme, de moralité et d’instruction.

Sa fille, Sayyida Zaynab (p) était une image de sa mère. Enfant, elle a vécu dans le giron de sa mère. Jeune, elle a vécu dans le giron de son père. Elle a vécu avec ses deux frères, al-Hassan (p) et al-Hussein (p), tous les secrets de l’Imamat et de la science. Et c’est pour cette raison qu’elle représentait la femme dont la raison était remplie de science, dont la vie était remplie de la fidélité à l’égard de Dieu, le Très-Haut, ainsi que de la lutte pour Sa cause.

Lorsque nous parlons de la mère et de la fille, nous trouvons dans leurs deux personnalités tous les éléments qui font d’elles deux modèles, non seulement pour les femmes, mais pour les hommes et les femmes à la fois. Elles agissaient sur la base de la foi, elles s’ouvraient au monde à travers la culture de l’Islam. Sayyida Zaynab représentait la femme que les biographes comptent parmi les femmes les plus vertueuses. Elle avait la preuve forte et l’attitude ferme et elle était courageuse face aux défis.

Avec al-Hussein (p)

Zaynab (p) accompagnait al-Hussein (p) ce qui a empli son cœur d’amour envers son frère. Son cœur était remplit d’amour envers le Message porté par son frère al-Hussein (p). C’est la raison pour laquelle elle a quitté son cousin et mari, ‘Abdullah Ibn Ja’far, à Médine et a accompagné l’Imâm al-Hussein (p) à Karbala avec ses deux fils. Elle passait son temps aux côtés de al-Hussein (p). Elle gardait ses enfants et les enfants de ses compagnons. C’est elle qui s’est chargée de soigner son neveu, l’Imâm ‘Alî Ibn al-Hussein (p), pendant sa maladie à Karbala. Elle s’asseyait avec l’Imâm al-Hussein (p) et se renseignait auprès de lui au sujet de la nature de la situation et de l’évolution des combats. Elle craignait pour sa vie et elle a été très touchée lorsqu’elle l’a entendu réciter des vers où il prévoyait sa prochaine mort. L’Imâm al-Hussein (p) s’est alors mis à l’encourager et à lui faire des recommandations en disant : “Si je trouve la mort, garde-toi de déchirer tes vêtements ou de griffer ton visage. Ne crie pas ‘O malheur’ ou ‘O désastre“.

Volonté et patience et non pas pleurs et lamentations !

Les lecteurs des scènes de la tragédie de Karbala ne disent pas la vérité lorsqu’ils  prétendent que Zaynab (p) s’est cogné la tête contre le bois de la selle du chameau au point que le sang a coulé sous la couverture de sa tête. Car, depuis la fin du combat à Karbala, Elle a pris la direction en main après la mort en martyr du dirigeant. Elle était forte et ferme. Elle n’a pas failli devant le drame. Le drame était une expérience parmi les plus difficiles qu’un homme pourrait éprouver, parmi les événements qui pourraient inciter l’homme à être triste face à la sauvagerie des ennemis. Pourtant, Zaynab (p) se sentait responsable envers les enfants de al-Hussein (p) et envers l’Imâm Zayn al-‘Abidîn (p) qui était malade et qui était devenu son Imâm après la mort en martyr de son père. Elle n’a pas faibli et elle n’a pas renoncé. Elle était forte devant les ennemis tyranniques, surtout à Kûfa où elle a prononcé son célèbre discours dans lequel elle a tancé ceux qui n’ont pas accouru à assister al-Hussein (p) ainsi que ceux qui ont participé à la guerre contre lui. Elle leur a parlé avec force et on dit qu’ils ont pleuré en entendant son discours.

A son arrivée à Kûfa, Sayyida Zaynab a été conduite devant ‘Ubaydullah Ibn Ziyâd. Ce dernier lui a dit : “Gloire à Dieu qui vous a délaissés, qui vous a tués et qui a stigmatisé, en le démasquant, votre mensonge”. Zaynab (p) lui a répondu avec beaucoup de force et de vigueur : “Gloire à Dieu qui nous a honorés par Muhammad et qui nous a purifiés totalement. Dieu délaisse plutôt le pervers et stigmatise le vicieux“. Il lui a dit : “Comment tu as trouvé ce que Dieu vous a fait, ô Gens de la Maison ?”. Elle lui a répondu : “Leur mort était prédestinée. Ils ont donc accouru vers elle et Dieu vous réunira ensemble et vous vous disputerez devant Lui“. Selon une autre version, elle lui aurait dit : “Tu seras confronté à des arguments et des preuves. Que ta mère te perde, ô Fils de Murjâna“. Il s’est emporté contre elle et a failli la frapper ou la tuer, mais ‘Amr Ibn Hurayth l’a calmé. Sayyida Zaynab (p) lui a alors dit : “O Fils de Murjâna ! Cela ne te suffit pas le nombre de nos hommes que tu as tués ? Tu as tué nos hommes. Tu nous as déracinés. Tu as exposé nos femmes au viol et tu as capturé nos enfants. Si tu le fais pour calmer ton courroux contre nous, tu devrais maintenant être calmé“. C’était elle qui a protégé l’Imâm Zayn al-‘Abidîn (p) lorsque Ibn Ziyâd a voulu le mettre à mort. Elle n’avait pas peur de ce tyran. Elle a pris une attitude ferme et a bravé Ibn Ziyâd en lui adressant des paroles dures.

Les biographes des actes et des paroles de l’Imâm al-Hussein (p) rapporte ce qui suit de Fâtima Fille de ‘Alî : “Un homme de Damas a dit à Yazîd tout en me désignant : ‘O commandeur des croyants ! Donne-moi cette fille”. J’étais alors une belle fille et, pensant qu’il allait le faire, j’ai eu très peur et le me suis cramponnée aux vêtements de ma sœur, Sayyida Zaynab, qui était plus âgée que moi et plus sage. Ma sœur a dit à cet homme : “Tu te trompes et tu es maudit. Cela n’est permis ni à toi ni à lui“. Alors Yazîd s’est mis en colère et a répliqué à ma sœur : ”C’est toi qui te trompes. Si je le voulais, je pourrais le faire”. Ma sœur lui a répondu : “Non, par Dieu ! Cela ne t’est pas permis, sauf si tu renonces à notre culte et tu choisis une autre religion“. Yazîd s’est encore mis en colère et a dit : “Est-ce à moi que tu adresses ces paroles ? Ce sont ton père et ton frère qui ont renoncé à la religion”. Elle lui a répondu : “Par la religion de Dieu, par le religion de mon frère, de mon père et de mon grand-père qu’ont retrouvé le bon chemin toi, ton père et ton grand-père, si toutefois tu te considères comme musulman“. Il lui a répondu : “Tu te trompes, ô ennemie de Dieu !”. Alors, elle lui a dit : “Tu es un prince qui insulte tout en étant injuste, et qui dompte les autres grâce à son pouvoir. Là, Yazîd a semblé prendre un air honteux, et il s’est tu“.

Nous retrouvons son discours qu’elle a adressé, séance tenante, à Yazîd. Elle a pris une attitude semblable à celles de sa mère az-Zahrâ’ (p) et à son père ‘Alî (p), elle qui tirait ses paroles de celles de ‘Alî, au point qu’en l’entendant, on aurait dit que c’était ‘Alî qui parlait par sa bouche. Elle s’est donc adressée à Yazîd en disant : “Ceux qui t’ont déblayé le chemin et qui t’ont permis d’asservir les Musulmans sauront qui sont ceux qui occupent la place inférieure et qui ont les soldats plus faibles. C’est l’alternative méritée des injustes. Malgré les calamités qui m’ont touchée, je trouve que tu es sans valeur. Je trouve plus valorisant pour toi le fait de te tancer et de te réprimander. Mais je le fais car mes yeux sans larmoyants. Quelle chose étrange de voire les nobles du parti de Dieu tués par les affranchis, par le parti du Diable. Si tu penses que nous sommes un gain que tu viens de réaliser, tu ne tarderas pas à constater que nous sommes une perte que tu as subie. C’est à Dieu que nous adressons nos plaintes. Dieu ne traite jamais ses serviteurs injustement. Déploie donc tes fourberies et tous tes efforts. Par Dieu, tu n’arriveras pas à effacer notre renommée. Tu n’anéantiras pas notre Révélation. Tu n’atteindras jamais notre rang et tu n’arriveras jamais à laver ta honte. Tes avis sont erronés, Tes jours, lorsque le crieur criera, sont comptés et les armées qui tu rassembles seront dispersées. Que la malédiction de Dieu soit sur les injustes. Gloire à Dieu qui a donné au premier d’entre nous le bonheur et au dernier parmi nous le martyre et la miséricorde“.

La dirigeante, l’exemple à suivre

De cette attitude zaynabite, nous apprenons que Sayyida Zaynab (p) possédait des connaissances qui lui permettaient de bien se référer à des Versets coraniques, de réprimander Yazîd et de faire connaître à son entourage les Nobles actes et paroles prophétiques ainsi que le Message islamique. Cela nous apprend que Sayyida Zaynab (p) possédait une forte personnalité. Elle ne tremblait pas devant le pouvoir de Yazîd ni devant la force de ses armées. Elle ressemblait à son père, ‘Alî (p) qui a dit : “Si tous les Arabes se rassemblaient pour me combattre, je ne les fuirais jamais“. Elle était la fille de ‘Alî (p), la sœur de al-Hussein (p) et de al-‘Abbâs (p). Elle était une femme qui possédait la force de personnalité et la fierté d’âme. C’est pour ces raisons qu’elle n’a pas pris une attitude humiliée devant Yazîd et ‘Ubaydullah Ibn Ziyâd. Elle a au contraire pris l’attitude de la femme fière de sa personne. Elle s’est révoltée face à toutes les méthodes d’humiliation que Yazîd et Ibn Ziyâd voulaient utiliser pour la dompter.

Pendant toute sa marche, Sayyida Zaynab (p) possédait une personnalité de dirigeante. Elle était la dirigeante qui a pu poursuivre le mouvement de la révolution husseinite. S’il n’y avait pas Zaynab (p), cette révolution aurait pu échouer. Al-Hussein (p) a sacrifié. Quant à Zaynab (p), elle a complété le sacrifice et a fait connaître au monde ce qu’est le sens de la révolution de al-Hussein (p). C’est pour cette raison que, lorsque nous nous rappelons Zaynab (p) et al-Hussein (p), nous nous rendons compte de la manière avec laquelle le combat de Karbala a éclaté sous le direction d’un homme infaillible et d’une femme qui a vécu l’esprit d’infaillibilité même si la croyance à son infaillibilité n’est pas obligatoire.

Zaynab (p) était une femme patiente et ferme dans sa résistance. Quant à l’image de Zaynab telle que nous proposent les lecteurs des scènes de la tragédie husseinite, ceux qui présentent Zaynab comme une femme faible est humiliée, eh bien cette image n’est pas celle de Zaynab (p). Son image est celle de la femme forte, solide, patiente et défiante.

Lorsque nous nous la rappelons, nous devons en faire l’exemple à suivre dans les attitudes de force face aux tyrans et aux injustes. Nous ne devons pas faiblir, nous laisser humilier et tomber. C’est cela qui nous fait comprendre que la femme musulmane qui vit sa spiritualité et sa force islamique est capable de vaincre les hommes dans les situations les plus difficiles, qu’elle est capable de combler les points de faiblesse dans la marche.

Que la paix soit sur notre Sayyida Zaynab (p), le jour où elle est née, le jour où elle est passée auprès de son Seigneur et le Jour où, vivante, elle sera ressuscitée.

Sayed Fadlallah

Le leader de la Révolution islamique, l'Ayatollah Khamenei, a reçu en audience ce mardi les responsables de l'organisation iranienne pour le Hajj. L'Ayatollah Khamenei s'est réjoui de voir tous les pèlerins iraniens rentrer au pays sains et saufs, après la bousculade sanglante de 2015 à la Mecque.
" Que nos pèlerins regagnent le pays sains et saufs, c'est une joie immense, une fête pour tout un chacun alors même que les responsables saoudiens ont paru sur les écrans pour tenir des propos les plus abjects contre la RII, a affirmé le Leader avant de souligner " l'occasion inouïe que représente le grand pèlerinage à l'Iran pour faire passer son message. 
 
"Il existe un puissant et dangereux front de propagande qui agit sans cesse contre l'Iran. De ce fait tout moyen qui est à même de percer les mensonges, d'éclairer l'opinion est le bienvenu. Et le Hajj en est un , a affirmé l'Ayatollah Khamenei. 
 
Le Leader de la Révolution islamique a évoqué plus loin la "grande inquiétude" qui est la sienne de voir Riyad "ne pas respecter ses engagements" et "refuser de préserver " la dignité, la sécurité des pèlerins iraniens" : " Les restrictions que l'Arabie saoudite cherchent à imposer à nos pèlerins renvoient à la politique hostile que les dirigeants de Riyad suivent à la lettre à l'égard de l'Iran. Le bâillonnement est leur arme favorite pour nous couper la parole. Or de nombreux élites issus du monde musulman souhaitent entendre notre discours, nos révélations au sujet de la nature des puissances colonialistes". 
 
"Cette campagne d'intoxication sans cesse nourrie par l'Arabie saoudite à notre encontre, C'est à nous de la neutraliser. C'est notre devoir de jouer la transparence, a-t-il poursuivi. 
presstv

La riposte russe a eu lieu. Mohammed al-Joulani, chef du Front al-Nosra a été gravement blessé dans un raid aérien russe en Syrie.  

Le ministre russe de la Défense, Sergueï Choïgou a annoncé que le chef du groupe terroriste du Front al-Nosra opérant en Syrie avait été grièvement blessé dans une frappe aérienne de l'aviation russe. Il a déclaré qu'au moins 12 commandants de terrain avaient été également tués dans le raid.

" Un raid aérien russe a tué 12 commandants du Front al-Nosra et en a blessé grièvement son chef, un dénommé Abu Mohammed al-Joulani ", a déclaré le ministre russe de la Défense.

" Après avoir collecté des renseignements sur l'heure et le lieu d'une réunion regroupant, le 3 octobre, des commandants du Front al-Nosra y compris son chef Abu Mohammed al-Joulani, l'intelligence militaire russe les a mis à la disposition de l'armée de l'air russe qui n'a pas hésité à les viser" s'est réjoui le porte-parole du ministère russe de la Défense, Igor Konachenkov.

Selon les sources indépendantes, le chef du Front al-Nosra, Mohammed al-Joulani se trouve dans un état critique.

Cette frappe intervient à peine avant que le chef de la diplomatie russe, Sergueï Lavrov eut promis de riposter aux attaques américaines contre ses militaires opérant en Syrie.

Selon une autre nouvelle en provenance de la Syrie, Sergueï Lavrov a souligné que son pays riposterait aux attaques des États-Unis à l'encontre de ses militaires en Syrie.

Le chef de la diplomatie russe, Sergueï Lavrov. ©AFP

" En Syrie, les États-Unis recourent aux actions provocatrices et dangereuses à l'encontre des troupes militaires russes", a proféré le chef de la diplomatie russe dont les propos ont été diffusés par la chaîne d'information libanaise, Al-Mayadeen.

La Russie, a-t-il martelé, ripostera indubitablement aux attaques des États-Unis à l'encontre de la Russie en Syrie.

Il a cependant souhaité que les relations entre Moscou et Washington s'améliorent.

Auparavant, le ministre russe des Affaires étrangères a fait part de la disposition de son pays à coopérer avec les États-Unis en Syrie avant de réitérer que cette coopération se heurtera à des difficultés.

L’armée turque a beaucoup tenté, ces dernières années, de renforcer sa présence militaire en Asie de l’Ouest et dans la Corne de l’Afrique.

Le gouvernement turc s’est déplacé, ces derniers mois, dans pas mal de pays d’Asie de l’Ouest dont le Qatar pour leur proposer la construction de nombreuses bases militaires. Le résultat a été acquis et il a fondé une base militaire à Doha, capitale qatarie.

La semaine dernière, la Turquie a installé en Somalie sa plus grande base militaire hors de ses frontières. Le chef d’état-major des forces armées turques, le général Hulusi Akar, s’est rendu, le 30 septembre 2017, sur le sol somalien pour y inaugurer sa plus grande base militaire installée dans un pays tiers.

Le chef d’état-major des forces armées turques, le général Hulusi Akar (G), est accueilli par son homologue somalien, Mohamed Ahmed Jimale, à Mogadiscio, le 30 septembre 2017. ©AA

Une cérémonie a été donnée à l’occasion de l’inauguration de la nouvelle base, à laquelle ont pris part plus de 10 000 soldats de l’armée de la Somalie et d'autres pays africains.

Estimée à 50 millions de dollars, la base est destinée à la formation des forces somaliennes pour affronter "seuls" à long terme les terroristes de Shebab. Elle pourra accueillir plus de 1 500 soldats pour des formations.

Le Premier ministre somalien Hassan Ali Khayre a déclaré que la base militaire turque aiderait le gouvernement à restaurer l’armée nationale somalienne, force étant représentante du peuple de Somalie.

Quant au ministre somalien des Affaires étrangères Yusuf Jrad Omar, il a souligné que cette base contribuerait à la reconstitution de l’armée nationale. « Nous espérons que la base turque renforcera les capacités des forces armées somaliennes notamment en matière de formation des officiers », a-t-il ajouté.

Un haut responsable du ministère turc des Affaires étrangères Emil Takin affirme pour sa part que ce centre de formation militaire en Somalie est une base importante pour la formation des militaires sur tout le continent africain.

« La Turquie entend construire une école militaire en Somalie afin de former les officiers du pays. En vertu des accords conclus entre les gouvernements d’Ankara et Mogadiscio, la Turquie sera chargée de la formation militaire et du financement du gouvernement somalien pendant une période de cinq ans », a-t-il indiqué.

Dans le cadre de la première étape de la présence militaire turque sur le sol somalien, de 100 à 200 soldats turcs seront déployés dans cette base. Mais la question qui se pose est de savoir quelle est l’importance de la création d’une telle base dans la Corne de l’Afrique.

La première importance stratégique de cette base militaire réside dans le fait qu’elle est située dans une zone proche du golfe d’Aden, ce qui renforcera la zone d’influence d’Ankara dans cette partie du monde et ses régions avoisinantes.

Sa deuxième importance est que grâce à la formation par l’armée turque de forces somaliennes, il se peut que plus de pays africains se portent volontaires pour la création de bases militaires turques sur leurs territoires.

Des éléments terroristes Shebab en Somalie. ©The Nation 

Étant donné que les terroristes de Shebab sont installés, depuis 2014, en Somalie, la construction de la base turque pourra accélérer le processus de la lutte contre le terrorisme.

De l’avis des analystes militaires, la base militaire turque a été fondée dans le but de créer une ambiance de rivalité entre la Turquie, l’Égypte et l’Arabie saoudite. Hassan Hanizadeh, expert des questions de l’Asie de l’Ouest affirme que la présence militaire de la Turquie en Somalie s’est effectuée avec l’aval du Qatar, qui pourrait assumer les dépenses militaires turques en Somalie.

Il ajoute que la construction d’une telle base en Somalie sera efficace pour contenir l’Égypte et l’Arabie saoudite et que la Turquie, au nom du Qatar, veut créer des embarras pour ces deux pays.

Selon ce dernier, la Turquie a perdu sa place dans le nord de l’Afrique et sa présence militaire au Qatar n’a pas été tellement efficace ; l’établissement de cette base en Somalie s’est effectué, donc, avec le feu vert de Doha, en vue de renforcer la présence d’Ankara dans la Corne de l’Afrique.

Il semblerait que la Turquie, par sa présence dans les négociations d’Astana et le renforcement de sa stratégie sécuritaire dans la Corne de l’Afrique, cherche à jouer un rôle plus influent et efficace en Asie de l’Ouest et en Afrique du Nord.

Mehdi Aqa Jaafari, directeur général du département africain du ministère iranien des Affaires étrangères s’est entretenu, au deuxième jour de sa visite en Ouganda, avec les autorités de ce pays africain des moyens permettant l’essor des relations économiques, commerciales et bancaires bilatérales.

Selon l’IRNA, le diplomate iranien a rencontré, mardi 3 octobre, le vice-Premier ministre ougandais Moses Ali, le vice-ministre du Commerce Julius Onen ainsi que le président de la Chambre ougandaise des mines et du pétrole Ellu Karuhanga.  

Mehdi Aqa Jaafari, directeur général du département africain du ministère iranien des Affaires étrangères (C) serre la main du vice-Premier ministre ougandais Moses Ali, le 3 octobre 2017, à Kampala. ©IRNA

Le vice-Premier ministre ougandais Moses Ali a tenu à faire allusion à sa visite en Iran pour assister à la cérémonie d’investiture du président iranien Hassan Rohani, déclarant que son pays était disposé à donner de l’essor à sa coopération avec l’Iran dans divers domaines, dont le commerce, l’économie, l’agriculture et l’élevage.

Quant au vice-ministre ougandais du Commerce, de l’Industrie et des Coopératives Julius Onen, il a fait part de la disponibilité de son pays à contribuer à la présence des hommes d’affaires et industriels iraniens en Ouganda, sans manquer de saluer l’ouverture des succursales des banques iraniennes sur le sol ougandais.

En allusion à sa récente visite en Iran, le président de la Chambre ougandaise des mines et du pétrole, Ellu Karuhanga a affirmé : « Les réalités et les progrès considérables et remarquables de l’Iran dans les domaines économique, industriel et scientifique ainsi que la grande participation des femmes dans les affaires sociales et les libertés individuelle et collective m’ont agréablement surpris. »

Il a déploré la falsification des réalités existantes en Iran et en Afrique par les médias du monde capitaliste.

Le général Kale Kayihura  et la délégation iranienne après la signature d'un mémorandum d'entente à Naguru, en 2015. ©Red Pepper

Le directeur général du département africain du ministère iranien des Affaires étrangères Mehdi Aqa Jaafari a également visité le centre médical irano-ougandais à Kampala. C’est un centre médical spécialisé d'une capacité de 50 lits, qui a commencé ses travaux de façon expérimentale et qui devra être inauguré bientôt en présence des responsables iraniens et ougandais.

L’Ouganda est un pays d’Afrique de l’Est. Il est aussi considéré comme faisant partie de l’Afrique des Grands Lacs. Il est entouré par la République démocratique du Congo, le Kenya, le Soudan du Sud et la Tanzanie.

85% de la population de ce pays est de confession chrétienne et 12% des habitants sont des musulmans.

Le ministre iranien du Pétrole, Bijan Namdar Zangeneh a rencontré mardi soir 3 octobre à Moscou le président du géant pétrolier russe Lukoil, Vaguit Alekperov.

Lors de cette réunion qui a également eu lieu en présence de l'ambassadeur iranien en poste à Moscou, Mahdi Sanaï, les deux parties ont insisté sur l'essor des coopérations consistant à l'exploration pétrolière.

Le président de la compagnie pétrolière russe, Lukoil, Vaguit Alekperov a souligné que Moscou et Téhéran partageaient les mêmes intérêts à développer la coopération pétrolière sur différents secteurs.

En allusion à la réunion annuelle des ministres membres du Forum des pays exportateurs de gaz, qui va ouvrir ses portes mercredi 4 octobre à Moscou, Vaguit Alekperov a qualifié d'importants les statuts et la convergence russo-iraniens en cette matière.

Le ministre iranien du Pétrole a jugé importants la tenue du Forum des pays exportateurs de gaz à Moscou et les efforts entrepris par Téhéran et Moscou censés donner de l'essor aux relations bilatérales.

Au cours de cette réunion, un mémorandum sur la coopération pétrolière en mer Caspienne a été signé par les responsables des entreprises iraniens et russes.

Fondé en 2001 à Téhéran, le Forum des pays exportateurs de gaz (FPEG), est une organisation dont les membres tiennent une réunion une fois par an. L'Iran, la Russie, l'Algérie, la Bolivie, l'Égypte, la Guinée équatoriale, la Libye, le Nigeria, le Qatar, la Trinité-et-Tobago, le Venezuela et les Émirats arabes unis font partie de ses membres qui contrôlent 73 % des réserves mondiales et 42 % de la production.

mercredi, 04 octobre 2017 11:58

Les Américains déclarent la guerre à Pékin

Bien que ses efforts pour instaurer la démocratie dans les pays du Proche-Orient se soient avérés destructeurs, Washington ne renonce pas à son idée de faire la même chose en Chine. Il est même prêt à financer à hauteur de 1,5 million de dollars chaque projet visant à lutter pour l'établissement de la démocratie dans ce pays.

Le Bureau de la démocratie, des droits de l'Homme et du travail du département d'État américain envisage d'accorder une somme de 1,5 million de dollars à ceux qui feront la promotion de la primauté du droit, de la société civile et de la liberté d'expression en Chine, annonce la chaîne RT.

Le département d'État est prêt à examiner « des projets qui, à long terme, devraient contribuer directement au renforcement de la sécurité et de la stabilité, ainsi qu'à la protection des intérêts américains dans la région».

En même temps, ces projets doivent proposer des approches nouvelles et efficaces pour promouvoir les droits de l'homme en Chine.

Les futurs combattants de la démocratie devront accorder une attention particulière à la lutte pour l'indépendance du système judiciaire chinois, à l'assistance aux populations vulnérables ainsi qu'au respect des droits des travailleurs conformément aux normes internationales.

Pékin avait déjà réagi à des accusations similaires de Washington. Ainsi, en mars 2017, le Conseil des affaires de l'État de la République populaire de Chine avait publié un rapport intitulé «de la situation des droits de l'Homme aux États-Unis en 2016». Ses auteurs constataient que les autorités américaines, qui critiquaient les autres pays, ignoraient «la situation terrible» des droits de l'Homme dans le leur.

«Au total, il s'est produit environ 58.100 incidents avec l'utilisation d'armes, dont 385 cas de fusillades de masse, qui ont fait 15.000 morts et 30.600 blessés», indique le document.

Les experts chinois ont également rappelé quel était le prix des «réalisations démocratiques» américaines dans les pays du Proche-Orient.

«Les États-Unis qui ont accusé à maintes reprises d'autres pays de violations des droits de l'Homme, ne cessent de tuer délibérément des civils innocents. Du 8 août 2014 au 18 décembre 2016, les États-Unis ont effectué 7.200 frappes aériennes en Irak et 5.800 en Syrie, Le nombre de leurs victimes civiles varie de 4.600 à 6.100 personnes», informe le rapport.

Source: Sputnik