
تقي زاده
Comment un recours au pouvoir de "double veto" bousillera-t-il définitivement le droit de veto?
Ce n’est pas pour rien que Bolton, va-t-en guerre à la réputation diabolique et ex-conseiller à la sécurité nationale de Trump a mis en garde contre l’utilisation du "pouvoir double veto" par les USA contre l'Iran même si cela signifie une bataille de perdue face à Téhéran, une de plus... En ayant recours au "double veto", un droit jamais utilisé depuis 75 ans qu'existe le Conseil de sécurité, les USA risquent même de saper le fondement même du droit de veto. Un piège tendu par l'Iran à l’administration US qui s'est retirée en 2018 de l'accord nucléaire, et qui s'est mise à dos même ses alliés? Ce jeudi , le désemparé Pompeo a menacé la Chine et la Russie de "sanction", si ces dernières lui feraient le même coup que le vendredi dernier quand elles ont dit non à la prolongation de l'embargo sur le commerce d'arme avec l'Iran. Mais le combat est perdu d'avance : un recours au Snapback, reviendrait à activer le double veto et à faire partir automatiquement le droit de vero, une prérogative inique que se sont arrogés les vainqueurs de la Seconde guerre et que l'Iran et ses alliés russe et chinois risquent à mettre en pièce. Foreign Policy y revient.
Frappe anti-US à Deir ez-Zor : la Résistance syrienne revendique!
Trois événements-choc en l'espace de quelques heures à Deir ez-Zor, tous interconnectés et laissant penser que les prédictions du chef du CentCom McKenzie qui a estimé vendredi dernier que les troupes US ont encore un certain temps devant eux avant de se retirer : Deir ez-Zor, province limitrophe d'al-Anbar où la Résistance détient ses principaux quartier à Abou Kamal et à Mayadin, et où l'Amérique contrôle quatre principaux gisements pétroliers, à savoir al-Omar, Tanak, al-Jafra et Conoco totalisant 80% du pétrole du pays trafiqué à l'axe US/Israël/Turquie a été le théâtre d'un attentat anti-russe, d'une première frappe au missile anti-US et d'une inouïe tentative de réconciliation du représentant des USA et chef des FDS, Mazloum Abdi qui dans un geste rare, est allé de son propre chef à la rencontre des chefs des tribus de Ziban, d'al-Shuhail et al-Huwaij qui se sont armés contre les Américains, créant une puissante armée tribale.
Irak/Syrie/Gaza: l'axe de la Résistance mène une guerre hybride d'ampleur inégalé
Alors que le Prermier ministre irakien, en visite depuis mercredi 19 août à Washington, accompagné d'une très haute délégation, attend rencontrer son homologue américain, ces deux dernières semaines ont été marquées par un regain d'attaques anti américaines sur les principales voies d'approvisionnement logistiques à travers l'Irak. Plusieurs groupes d’affiliation inconnue, mais tous se revendiquant de la cause anti-occupation US, s’en sont pris à des bases américaines à coup de Katioucha et d’obus de mortier, sans intention d’infliger des pertes. Idem pour des convois militaires US, qui ne cessent d'être interceptés et leur contenu, incendié.
Ces groupes « jusqu’ici inconnus » répondaient à un objectif commun : avertir les forces US que leur présence en Irak ne sera plus tolérée à moins qu’elles ne se retirent comme le demande le Parlement irakien. Mercredi, des roquettes ont frappé l'aéroport international de Bagdad après que la base aérienne Balad, comme celle de Tajji, ont été attaqués cette semaine. Les Américains ont même eu le droit à jusqu'à trois attaques par jour visant invariablement les voies de transit importantes à Bassora, à Salaheddine.
La DCA made in Iran de la Syrie a-t-elle fait sa première démonstartion de force à Idlib?
Mardi, presque parallèlement à la première frappe-éclair au missile contre l'une des bases les mieux protégées des Etats-Unis à Deir ez-Zor, laquelle sert de lieu de trafic et de contrebande du pétrole syrien de Deir ez-Zor, les images d'un clash dans le ciel d'Idlib ont envahi la toile : The Drive, The Military Times et autres publications similaires US se sont précipitées pour affirmer noir sur blanc qu'il s'agit d'une collusion entre deux MQ-9 US dans le ciel d'Idlib. Et pourtant, sur la totalité des images diffusées par des terroristes pro turc d'Idlib, dont certaines sources fantaisistes, qualifiées d'être à l'origine de cette méga chasse, ne montrent qu'un seul appareil.
Récit du Martyre de l’Imam al-Hussein as : * Ali Al-Akbar as*
Tous les fidèles Chiites(les compagnons) de l'Imam donnèrent ainsi leur vie sans hésiter. Ils avaient vécu une vie noble, et ils ont connu une mort glorieuse. Même dans la mort, ils entourent, comme pour veiller sur eux, l'Imam al-Hussein et ses fils. Habib fils de Mazahir l'ami fidèle, repose à l'entrée du Mausolée de l'Imam, comme s'il poursuivait dans la mort sa noble tache de veiller sur lui, ainsi qu'il l'avait fait lors de la bataille de Karbala. .
Tous les défenseurs de la Famille du Prophète avaient donc versé jusqu'à la dernière goutte de leur sang. Il ne restait plus, autour de l'Imam al-Hussein, que ses fils, ses frères et ses neveux.
L'Imam avait voulu envoyer son fils Ali Akbar combattre avant tout le monde, mais ses fidèles Chiites l'en avaient empêché.
La pensée que le fils tant chéri de l'Imam al-Hussein pourrait perdre la vie dans la bataille alors qu'eux-mêmes auraient été encore de ce monde leur était insupportable. Entretenir seulement une telle idée aurait relevé pour eux du blasphème.
Ali Akbar s'avança devant son père, et lui demanda la permission d'entrer dans l'arène sanglante d'où aucun membre de son camp n'était revenu vivant. L'Imam al-Hussein le regarda de longues minutes sans répondre. Il contemplait le visage de celui qui ressemblait à s'y méprendre à l'Envoyé de Dieu. Tout dans ses traits, sa voix, ses manières évoquait son arrière-grand-père.
Quand l'Imam al-Hussein et les siens avaient quitté Médine quelques mois plus tôt, pour n'y jamais revenir, la population était venue leur faire ses adieux. Le désespoir se lisait sur les visages de ceux qui se souvenaient de la prédiction du Saint Prophète, qu'un jour l'Imam al-Hussein et sa Famille quitteraient sa ville pour toujours.
Ne pouvant dissuader le Saint Imam de partir, ils l'avaient supplié de leur laisser au moins Ali Akbar que nul ne pouvait regarder sans penser immédiatement à l'Envoyé de Dieu... Mais l'Imam leur avait répondu que là où il allait, Ali Akbar avait une mission à remplir, et que nul autre que lui ne pourrait s'en acquitter.
- Mon fils, comment un père peut-il dire à son fils d'aller là d'où il sait qu'il ne reviendra pas ? Va voir ta mère, et ta tante Zaynab qui t'a entouré de son amour depuis ta plus tendre enfance, plus encore que ses propres fils, et demande-leur leur autorisation.
Ali Akbar pénétra dans la tente où se trouvaient sa mère, Omm Layla, et sa tante, Zaynab. Les deux femmes étaient plongées dans la contemplation du champ de bataille, et elles écoutaient les hurlements des hordes ennemies. Elles savaient bien que maintenant que tous les fidèles Chiites de l'Imam al-Hussein avaient donné leur vie, le tour de ses fils, de ses frères et de ses neveux était venu. Ce n'était plus qu'une question de temps. Ce n'était plus que la question de savoir qui irait le premier.
La présence d'Ali Akbar les tira de leurs pensées. Zaynab rompit le silence.
- Mon Dieu ! Ce n'est pas possible qu'Akbar soit venu nous dire adieu ! Akbar, ne nous dis pas que tu es prêt pour ton dernier voyage ! Aussi longtemps que mes fils Aun et Mohammad seront en vie, je ne te laisserai pas partir ! Ali Akbar connaissait l'amour que lui portait sa tante, et qui n'était surpassé que par celui qu'elle éprouvait pour son frère al-Hussein.
Il la regarda. Il regarda sa mère. IL ne savait comment leur dire qu'il s'était préparé au voyage qui le mènerait au Paradis.
- Ma tante. Pour tous les proches de mon père l'heure inévitable est arrivée. Au nom de l'amour que tu portes à ton frère, je te supplie de me laisser partir au combat, afin que l'on ne puisse pas dire qu'il a voulu me garder jusqu'à ce que tous ses frères et ses neveux aient été tués. Mon oncle Abbas commande notre troupe. Tous les autres sont plus jeunes que moi. Quand la mort est certaine, laisse-moi mourir le premier, afin que je puisse étancher ma soif à la source de Kawsar, des propres mains de mon arrière-grand-père, l'Envoyé de Dieu !
Zaynab sanglota :
- Akbar, mon enfant ! Si l'appel de la mort est parvenu jusqu'à toi, alors va !
Omm Layla, la mère d'Ali Akbar, qui était restée muette d'angoisse, ne put que dire :
- Que Dieu soit avec toi, mon fils ! Avec toi, je perds tout ce que je possède, et tout ce qui m'importe en ce monde. Ton père m'a déjà prévenue de ce qui m'attend... Après toi, pour moi plaisirs et souffrances, il n'y aura aucune différence entre eux.
Sur ces mots, elle tomba sans connaissance dans les bras d'Ali Akbar. Les clameurs de guerre poussées par l'ennemi devenaient de plus en plus fortes. Ali Akbar savait que s'il ne se lançait pas rapidement dans la bataille, les hommes de Yazid, frustrés de leur soif de sang se jetteraient à l'assaut du campement où nul ne pourrait secourir les femmes et les enfants. Il remit délicatement entre les bras de Zaynab le corps toujours inerte de sa mère.
- Ma tante, je te confie ma mère. Je sais que depuis ton enfance, ta mère Fatima t'a préparée :pour les événements de ce jour terrible, et pour ce qui se passera ensuite. Mais ma mère ne supportera pas une telle calamité si tu ne lui insuffles pas ton courage. Je te supplie de la soutenir lorsqu'elle verra mon corps sans vie.
Ali Akbar retourna auprès de son père. Sans un mot, l'Imam al-Hussein se leva. Il enroula le turban du Saint prophète autour de la tête d'Ali Akbar assujettit le fourreau de son arme, et déposa un baiser sur son front. D'une voix blanche, il dit :
- Va Akbar ! Dieu est avec toi.
Ali Akbar sortit de la tente, suivi par l'Imam al-Hussein. Il voulut enfourcher son cheval, mais quelqu'un le tirait en arrière. Il se retourna. C'était Soukeina, sa jeune sœur, qui implorait :
- Ne pars pas, Akbar ! Ne va pas là-bas, d'où personne n'est revenu depuis ce matin !
Ali Akbar prit dans ses bras la petite fille, il l'embrassa et la reposa sur le sol. IL ne pouvait parler. Il marcha.
Ali Akbar s'arrêta face aux rangs ennemis. Il leur parla avec l'éloquence qu'il avait héritée du Saint prophète. IL leur expliqua les raisons et le sens du combat de l'Imam al-Hussein, et leur fit ressortir qu'en versant le sang du petit-fils de l'Envoyé, ils encourraient la Colère de Dieu et de Son prophète, qui aimait tant al-Hussein.
Les plus âgés se frottaient les yeux et se demandaient avec stupéfaction si le Prophète en personne n'était pas descendu du Ciel pour les empêcher de verser le sang d'al-Hussein.
C'étaient la même taille, le même visage, la même attitude, et les mêmes manières, et la même voix, et jusqu'à la même façon de parler !
Omar fils de Saad vit quel effet les paroles d'Ali Akbar produisaient sur ses hommes. Il convainquit les plus cupides d'entre eux d'affronter en combat singulier le vaillant jeune homme, affaibli par trois jours de faim et de soif.
Un par un ils vinrent, surs d'eux. Mais c'est la mort qu'ils rencontrèrent, l'un après l'autre. Le sang de l'Imam Ali coulait dans les veines d'Ali Akbar. Le même courage, la même adresse, la même fougue semaient la même terreur dans les cœurs de ceux qui l'affrontaient. Il eut vite fait de se débarrasser de tous ceux qui avaient eu la folie de l'attaquer. A son tour il défia l'ennemi mais personne n'osait plus venir se mesurer à lui.
Ali Akbar avait terriblement soif. La faiblesse qui résultait de trois jours de jeune ininterrompu était aggravée par la peine de flots de sang coulant de ses blessures. Il eut soudain très envie de revoir une dernière fois son père, sa mère et sa tante. Puisque les ennemis ne se décidaient pas à venir l'affronter, il se lança à bride abattue vers le camp assiégé.
L'Imam al-Hussein l'embrassa avec joie :
- Bravo mon fils ! Je suis fier de toi ! Ton courage et ta dextérité me rappellent les combats de mon vénéré père, l'Imam Ali. Avec cette différence que lui ne se battait que contre les ennemis, alors que toi tu dois aussi lutter contre la faim et la soif.
- Mon père, la soif me tue, car mes blessures ont augmenté ses effets. Mais je sais que tu ne peux rien m'offrir, pas même une goutte d'eau. Je suis revenu seulement pour te voir, ainsi que les miens, une dernière fois.
Ali Akbar repartit au combat. L'Imam al-Hussein fit quelques pas derrière lui, comme un pèlerin suit l'agneau du sacrifice à Mina.
Il pria :
- O mon Dieu ! Tu es Témoin qu'aujourd'hui j'ai sacrifié l'être que j'aime le plus au monde, pour la cause de la Justice et de la Vérité.
L'Imam al-Hussein entendit bientôt un appel déchirant, le cri d'agonie de son fils :
- Père ! je suis touché à moi ! Père viens près de moi ! Père, si tu ne peux pas arriver jusqu'à moi, je te salue, ainsi que ceux que j'aime !
L'Imam al-Hussein attendait cet appel. Il savait que, quels que soient sa vaillance et son habileté, son fils chéri ne pourrait pas tenir tête bien longtemps à toute l'armée de Yazid ! Il voulut se lever pour se précipiter auprès d'Ali Akbar, pour l'assister dans ses derniers instants. Mais ses jambes se dérobèrent sous lui. Il s'effondra. IL voulut se relever. Il tomba encore.
Une main crispée sur son cœur soudain devenu douloureux, il lutta avec ses pieds pour se mettre debout. IL ne pouvait rien voir, tant ses yeux étaient noyés de larmes.
- Akbar, cria-t-il ! Appelle encore. que je sache ou tu es. Je ne peux pas te voir !
Abbas vint au secours de son frère. et le soutint jusqu'à ce qu'ils parviennent tous deux auprès du jeune homme. Ali Akbar reposait au milieu d'un mare de son sang.
Al-Hussein tomba sur le corps de son fils, le suppliant de parler, ou au moins d'ouvrir les yeux. Mais Akbar ne parlait pas. Mais Akbar ne bougeait pas. Les dernières gouttes de vie achevaient de couler d'une large blessure ouverte dans sa poitrine.
L'Imam al-Hussein posa sa joue contre celle de son enfant. Il le supplia d'ouvrir les yeux une dernière fois. Un pale sourire finit par se dessiner sur les lèvres d'Ali Akbar, un bref instant, puis il rendit l'âme. La joue du père caressait encore celle de son fils, dans la mort comme tant de fois dans la vie...
Avec quelles difficultés l'Imam al-Hussein ramena le corps sans vie d'Ali Akbar jusqu'au campement ! Il refusait l'aide que lui offrait Abbas. IL le portait dans ses bras, contre son cœur, en titubant sous l'effort.
Il déposa enfin son précieux fardeau sur le sol, et appela les femmes de sa Maison. Zaynab et Koulsoum, ses sœurs, Omm Layla et Omm Rabab, ses épouses. Soukeina et Roukayya ses filles, et toutes les autres... Omm Layla. la mère d'Ali Akbar, baissa les yeux vers le corps de son enfant, et s'adressant à l'Imam al-Hussein :
- Mon Maître ! Je suis fière d'Akbar, qui est mort d'une si noble mort. Il a donné sa vie pour la plus noble cause, et cette pensée me soutiendra tout le reste de ma vie.
Puis elle s'agenouilla devant Ali Akbar et posa en pleurant son visage sur le sien. Zaynab et Koulsoum, Soukeina et Roukayya étaient elles aussi penchées sur le corps sans vie, et les larmes qu'elles versaient lavaient le sang des blessures d'Akbar.
L'Imam al-Hussein s'assit quelques instants près de ce fils qu'il avait offert en Sacrifice. Il était submergé de chagrin.
?Seyyed Nour Eddine?
Moharam 1442 , MESSAGE DU PRINCE DES MARTYRS
MESSAGE DU PRINCE DES MARTYRS
Aucun mot ne possède cette éloquence Pour exprimer avec éloge et dignité
La volonté de notre Imam pour la liberté
De servir la Cause des causes et son essence.
De la tragédie de Karbala rappelle-toi : Houssayn y consentit le plus terrible des choix, Celui du don de la chair de sa chair et celle des larmes,
Face à des obscurantistes ne parlant qu’avec leurs armes.
Cette révolution ne fut point personnelle. Mais pour le bien de cette foi et de cette croyance
Il refusa cette ignoble obédience, Confortant l’islam, ce présent de l’Éternel.
Essayez donc de bien comprendre son message : Cette vie-ci n’est ni plus ni moins qu’une illusion N’apportant qu’insatisfaction et dérision. Libérez-vous et tenez-vous loin de ses cages.
Comme ‘Abbass soyez donc des êtres fidèles ! Comme ‘Ali Akbar, que votre jeunesse soit belle ! Et Zaynab, n’est-elle pas le plus beau des modèles,
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Celui de l’honneur, de la grandeur et du courage, chers fidèles ?
À travers le temps, Houssayn vous incite à suivre
Tous les principes et les messages d’achoura : Car toute terre et tout instant est achoura, Mais il vous incombe à présent de le vivre
Notre Prince des martyrs, au cœur de sa détresse,
À l’égard des hommes, il a eu cette tendresse En demandant le pardon et la compassion Pour eux au Maître éternel de la création.
Tel un beau papillon, la vie est éphémère. Toutes ses facéties seront pour vous bien amères.
Craignez la justice de votre Créateur : Vers Lui vous retournerez quand sonnera l’heure.
Pleurez ces jeunes se sacrifiant avec bonheur, N’attendant rien en retour sauf la récompense, Non pas des hommes ni de leur reconnaissance, Mais celle d’Allah à Qui l’on doit tout honneur.
Il faut garder vivace en nous le souvenir
Du don et de la souffrance de tous ces martyrs.
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Perpétuez à travers l’espace et le temps
Ces valeurs que Houssayn honora de son sang.
Comme Hour, cherchez le pardon d’Allah à tout prix.
Sajjad veut vous enseigner la patience.
Ce sont ces valeurs qui forgent le cœur et l’esprit Mais on les oublie par pure inconscience.
Vivez ces valeurs si chèrement défendues
Pour que notre Imam des temps, le moment venu,
En chacun d’entre nous, ait la fierté de voir : Des partisans de ‘Ali prêts à faire leurs devoirs.
Auteur : Alain Mohamad Asgar Daya
OH HUSSEIN
Oh Husseyn ❤️❤️❤️
- ton enfance baigna dans la lumière de Dieu
- et ta noble famille t éduqua dans le bien
- le soleil pour toi brûlait de milles feux
- ton ame s’épanouit entourée de gens saints
- tu étais le métal du message d’Allah
- tu étais le symbole de l’amour et du bien
-Ce message de justice dont tu ne doutais pas
-dont tu t’évertuais à suivre le chemin
-Quand de la droite route leurs āmes dévièrent
-et que la vanité s’empara de leurs cœurs
-tu décidas dès lors d’affronter les pervers
-pour préserver l’Islam et toutes ses valeurs
-poussés par les démons, aveuglés par satan
-yazid le maudit et ses troupes criminelles
-pensaient assassiner la parole du Coran
-mais ils brûlent aujourd’hui dans les flammes éternelles
-marchant vers ton destin, entouré de tes proches
-qui dans la dignité et l’amour du Prophète
-s’apprêtaient par leur foi, plus dure que la roche
-à affronter des monstres ayant perdu la tête
-c’est paré du vêtement de la foi du courage
-et de l’obéissance, à Dieu le tout puissant
-que tu t’engagera toi le valeureux sage
-à mourir pour l’Islam et ses enseignements
-O toi prince des martyrs O toi fils de Zahra
-O toi l’élu de dieu O toi fils du lion
-tu t’apprêtes à quitter le monde d’ici bas
-et rejoindre en souriant les gens de la maison
-cette terre que tu foules est celle qui demain
-recueilleras ton sang et boira ta souffrance
-tu pleures mon Imam au nom de tous les tiens
-tu pleures car l’épreuve assoiffe l’innocence
-de l’injustice jamais, tu ne seras l’esclave
-ils arrêteront ton corps mais n’auront pas ton ame
-le péché te redoute, et cela ils le savent
-la promesse de Dieu, pour eux sera les flammes
-tu t’engages sur les pas de ton noble grand-père
-ignorant les angoisses et les tourments du doute
-tu marches patiemment guidé par la lumière
-et avance sûrement sans dévier de ta route
- tu aperçois l effroi parcourir leur visage
- lorsque l’épée d’Ali tournoi et puis s abat
-il t’a légué sa foi son arme et son courage
-et attend ta venue dans les jardins d ‘Allah
-les fous guident les aveugles, le monde tourne à l envers
-on viole la dignité on transperce les corps
-qui vaillamment combattent entourés de lumière
-et les forces obscures s’acharnent sur les morts
-O Fatima zahra quels sont ces êtres ignobles
- qui ont osé souiller le fruit de tes entrailles
-O Zaynab tu pleure O Zaynab si noble
-ton ame est déchirée par cette sombre bataille
-ton chagrin bouleversant a traversé l histoire
-et l’épreuve pour toi fut loin d’être achevée
-ton courage demeure, exaltant nos mémoires
-digne fille de ta mère, respirant la piété
-tenant tête au tyran parée de dignité
-tu fis trembler son trône et vaciller sa cour
-témoin de l impensable ton cœur pourtant saignait
-car tu aimais Hussein du plus pur des amours
-héros de Karbala, héros de achoura
-Vous, valeureux guerriers, compagnons de l Imam
-fidèles des fidèles proches serviteurs d Allah
-vous avez pour Hussein fait usage de vos lames
-le sang de nos martyrs a écrit cette page
-les larmes de leurs épouses ruissellent sur nos joues
-le récit de ce drame a traversé les ages
-et le nom de Hussein est en chacun de nous
-il sortit ce jour là lui le preux chevalier
-pour le bien commander et le mal interdire
-et sa voix s éleva par delà les années
-elle raisonne aujourd’hui dans le cœur des martyrs
-Hussein ton sacrifice n aura pas été vain
- et combien de révoltes puisèrent leurs sources en toi
-ton exemple suprême a motivé plus d un
-et tes enseignements ont renversé des rois
-mon Imam ta victoire aujourd’hui apparaît
-ton souvenir est là plus vivant chaque jour
-et ton esprit demeure parmi nous à jamais
-je te salue Hussein et te voue mon amour.
❤️❤️❤️❤️❤️❤️❤️❤️❤️❤️
Réflexion sur le verset 61 du Sourate al-Imran
CORAN sourate 3 LA FAMILLE D'IMRAN / AL-IMRAN V59. Pour Allah, 'Isa (Jésus) est comme Adam qu'Il créa de poussière, puis Il lui dit: « Sois »: et il fut.
V60. La vérité vient de ton Seigneur. Ne sois donc pas du nombre des sceptiques.
V61. "À ceux qui te contredisent à son propos, maintenant que tu en es bien informé, tu n'as qu'à dire: « Venez, appelons nos fils et les vôtres, nos femmes et les vôtres, nos propres personnes et les vôtres, puis proférons exécration réciproque en appelant la malédiction d'Allah sur les menteurs.
فَمَنْ حَآجَّكَ فِيهِ مِنۢ بَعْدِ مَا جَآءَكَ مِنَ ٱلْعِلْمِ فَقُلْ تَعَالَوْا۟ نَدْعُ أَبْنَآءَنَا وَأَبْنَآءَكُمْ وَنِسَآءَنَا وَنِسَآءَكُمْ وَأَنفُسَنَا وَأَنفُسَكُمْ ثُمَّ نَبْتَهِلْ فَنَجْعَل لَّعْنَتَ ٱللَّهِ عَلَى ٱلْكَٰذِبِينَ " (verset 61 dans la sourate 3 LA FAMILLE D'IMRAN / AL-IMRAN)
Ce Verset 61 est nommé verset de Mubâhala (en arabe : مباهلة) signifie que deux parties se maudissent réciproquement. C'est un des versets les plus importants que dans l’histoire du Prophète saws. Aujourd’hui est le 25 du mois de dhul Hijja qui correspond à l’étalement de la terre et le jour de Mubâhala.
Quand le Prophète saws a quitté la Mecque pour Médine, de nombreuses délégations et tribus envoyèrent leurs dirigeants pour se renseigner sur cette nouvelle religion.
Les mécréants arabes n’avaient pas de gros soucis pour se convertir et être convaincus, n'ayant pas d’historique pour passer de l’adoration des statues à ALLAH. Ils adoraient Dieu et disaient que les statues étaient juste une intercession vers Allah.
Le problème de conversion concernait surtout les religions qui avaient déjà reçu des révélations et des Prophètes. Le changement de religion est une chose difficile et pas intuitive.
Ces gens devaient vraiment se persuader que Mohamad saws était un Prophète saws.
Il y’a avait 3 grandes régions dans là péninsule arabique : le Yémen, le hijaz et la région de nachd.
Les chrétiens étaient présents au Yémen dans la région de najran. Une délégation de 170 de ulémas chrétiens vinrent de najran voir le Prophète saws. 3 d’entre eux étaient les plus savants. Ils vinrent voir le Prophète saws qui les accueillit de la meilleure des manière. C'est un exemple pour nous. Nous devons accueillir toutes les personnes de la meilleure manière.
Il saws les accueilli dans le mosquée de Médine. Certains compagnons reprochèrent au Prophète saws de les avoir accueillis dans la mosquée. Ils se croyaient plus religieux que le Prophète saws.
Le Prophète saws commença a donner des explications à ces savants. C’est différent de parler à un savant qui va écouter attentivement et dire oui si c’est les paroles sont justes et non si ce n’est pas juste. C’est plus facile de leur parler qu’à un ignorant. L’imam Ali as disait cela : je sors vainqueur d'un débat avec les savants et je sors perdant d'un débat avec un ignorant.
La discussion dura 3 jours. Chaque soir après la discussion, la délégation se réunissait et reparlait des arguments et ils se disaient entre eux que c’est clair que Mohamad saws est un Prophète et il est clair que Le Coran est un livre divin.
Le lendemain ils ouvraient un autre sujet pour voir si une erreur allait se glisser dans le discours du Prophète saws. Le dernier jour ils lui disent on a encore un problème si tu le résous c’est bon sinon c’est ok. Ils lui demandèrent : Issa as est il un dieu ou Prophète as ? Certains chrétiens comme les orthodoxes disent qu’il est Prophète as et d’autres disaient qu’il est dieu. Les gens de najran étaient de ceux qui pensaient qu'il était dieu. Ils lui dirent si il était un homme qui était son père? Il est né d’un adultère? Le Prophète saws leur dit si vous pensez que c’est difficile que Issa as naisse sans père que dites vous du Prophète Adam as qui n’avait ni père ni mère? C’est une création encore plus difficile.
La gestation de Mariam as dura 2 ou 3 heures donc environ une matinée. Si elle devait rester 9 mois enceinte dans le temple les juifs l’auraient tué et accusée de relation hors mariage. Ils étaient déjà contre sa présence dans temple, c’est Zaccaria as qui l’a imposée.
Le Prophète saws raconta l’histoire du Prophète Issa telle que racontée dans le Coran. Les grands dirigeants des chrétiens crurent mais ne le dirent pas. Ils ont attendu la soirée entre eux pour discuter et dirent on va lui demander un miracle et si il se produit ça sera la preuve et on va se convertir. C’était quoi le miracle ? C’est à ce moment que le verset est descendu.
Faire un dua envers Dieu et demander sincèrement à Dieu de faire descendre la malédiction de Dieu sur le menteur. A travers la malédiction, c’est l’éloignement de la miséricorde de Dieu. Ça veut dire que Dieu fasse descendre une punition et une souffrance sur les menteurs. Ça peut être des pierres qui tombent du ciel ou l’éclair...
Ils demandèrent de pouvoir se concerter. Pendant la nuit ils ont dit si Mohamad saws amène avec lui des femmes de Médine ou des femmes de ses compagnons et des enfants de ses compagnons alors il sera un menteur car il apportera la famille des autres. Par contre si il amène avec lui les personnes les plus proches de lui c’est qu’il saws est véridique. Quand ils vinrent le lendemain matin ils virent le Prophète saws avec 4 personnes.
Le tafsir de ce verset est présent dans les livres de tous les musulmans qui sont tous d’accord sur le tafsir suivant : au milieu des 5 personnes il y avait le Prophète saws. A sa droite l’imam Ali as et a sa gauche Fatima as et devant eux Al Hassan et Al hussein as.
Abna2ana : le Coran dit que Le Prophète saws apporte ses enfants d’après le verset. Qui sont ils ? Al Hassan et Al hussein as. Qu’a fait la communauté de ses enfants ?
Le Coran parle de nissa2ana : les Prophète saws avait 9 femmes et il saws amena Fatima as qui représentait ses femmes. Qu'a fait la communauté de Fatima as?
Puis anfussana : sa propre personne. C’est L’imam Ali as Tous les ulémas de tafsir sont d’accord sur cette interprétation.
Quand les chrétiens rentrèrent ils demandèrent qui étaient ces gens? On leur dit qu'il s'agissait de la famille proche du Prophète saws. Ils demandèrent au Prophète saws d’arrêter l'exécration. Les 3 grands savants chrétiens se convertirent à l'islam.
Tout Médine parlait de ces 3 jours de débat. Les gens s’étaient réunis autour de la mosquée. Certains musulmans ont attrapé la délégation chrétienne qui sortait de la mosquée. Beaucoup de musulmans attendaient ce jour là pour être sûrs qu’ils étaient sur la voie droite et il y avait beaucoup d’hypocrites et ils pensaient que les chrétiens allaient gagner. Donc quand ils sont sortis de la mosquée, les gens leur ont demandé pourquoi ils ont abandonné. ils jurèrent : je voie des visages plein de lumière qui, s’ils font des invocations, les plus grandes montagnes se déplacent immédiatement.
Lisons le Coran en faisant une étude poussée sur le sens des versets, en oubliant toutes les différences entre les différents mazhab et en cherchant à ce qu'Allah nous fasse Miséricorde.
Le jour de l’exécration réciproque – Mubahala- le 24 thul hijja ?Voici une belle histoire d'islam
Le jour de l’exécration réciproque – Mubahala- le 24 thul hijja ?
La province de Najran comporte 70 villages à la frontière entre le Hijaz et le Yémen. Il s’agit avant l’avènement de l’islam, de la seule province du Hijaz qui s’était libéré du polythéisme en adoptant la religion chrétienne.
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Le Noble Prophète d'Allah, Mohammed Ibn Abdollah (Pslf), invita par lettre les chrétiens de Najran à l’islam en ces termes :
« Au nom du dieu d’Abraham, d'Isaac et de Jacob, de Mohammed envoyé de Dieu, à l’évêque de Najran : je loue le Dieu d’Abraham, d'Isaac et de Jacob et je vous invite à adorer Dieu plutôt que ses créatures. Je vous invite à vous libérer de l’autorité des esclaves de Dieu au profit de l’autorité de Dieu et si vous n’acceptez pas cette invitation, il faut au moins que vous acquittiez un impôt à l’état islamique (jizia) en vertu de quoi il protégera vos vies et biens, sinon vous êtes averti du danger (que vous encourrez en ne vous soumettant pas à ma requête) ».
Les ambassadeurs du saint Prophète(pslf) soumirent la lettre à l’évêque qui la lut avec assiduité et convoqua un conseil composé de personnalités religieuses et commerçantes pour prendre une décision. Le conseil décida d’envoyer une délégation à Médine pour rencontrer le saint Prophète et s’enquérir des arguments en faveur de sa prophétie.
Soixante personnalités de Najran constituaient cette délégation parmi lesquelles trois religieux de haut rang dont Abu Hareth Ibn Alqama qui était le nonce apostolique de l’église romaine au Hijaz.
La teneur des négociations fut la suivante :
Le saint Prophète (Pslf): « Je vous invite à l’unicité de Dieu, à adorer l’unique et à vous soumettre à ses commandements ». (il récita alors quelques versets du Sourate al-Imran).
La délégation répond : « si l’islam signifie la foi en Dieu l’unique, nous avons déjà eu la foi et nous nous sommes soumis à ses lois »
Le saint Prophète (Pslf): « L’islam a des signes et vos actes montrent que vous ne respectez pas l’islam véritable. Comment prétendez-vous croire en Dieu l’unique, alors que vous adorez la croix, que vous mangez la viande de porc et que vous attribuez un fils à Dieu ? »
La délégation répond : « Nous considérons que Jésus est Dieu car il a ressuscité les morts, a guéri les malades, a créé un oiseau à partir de l’argile qui s’est envolé , tout cela signifie qu’il est Dieu »
Le saint Prophète (Pslf) : « Non ! Il est l’esclave et la créature de Dieu, qu’il plaça dans le ventre de Marie (paix sur elle) et ce pouvoir (de faire des miracles) ne lui venait que de Dieu ».
Un représentant de Najran : « oui, il est le fils de Dieu car sa mère Marie, le mit au monde sans qu’elle se maria (sans conception biologique), donc son père est le Dieu de l’Univers »
A ce moment-là, Gabriel, l’ange de la Révélation apparut au saint Prophète et lui dit de leur dire: «Oui, au regard de Dieu, il en est de Jésus comme d’Adam qu’il créa de poussière, puis à qui il dit : sois ! et il fut. » (sourate la Famille de Imran, verset 59)
La délégation dit : « notre discussion avec vous ne nous a pas convaincu. La solution est que nous exercions une exécration réciproque afin que ne s’abatte la malédiction sur les menteurs et que nous demandions de Dieu qu’il anéantisse les menteurs »
A ce moment, l’ange Gabriel descendit et apporta le verset de l’exécration réciproque et ordonna au saint Prophète d’exercer l’exécration réciproque vis-à-vis de ceux qui polémiquent avec lui sans accepter la vérité.
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« A ceux qui te contredisent à son propos, maintenant que tu en es bien informé, tu n’as qu’à dire: «Venez, appelons nos fils et les vôtres, nos femmes et les vôtres, nos propres personnes et les vôtres, puis proférons une exécration réciproque en appelant la malédiction d’Allah sur les menteurs » (sourate la Famille de Imran, verset 61)
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Ce verset est le résultat des deux versets précédents concernant l’enseignement divin sur l’histoire de Jésus paix sur lui, à savoir le verset 59 et 60 de la même sourate :
« La vérité vient de ton Seigneur. Ne sois donc pas du nombre des sceptique ». (sourate la Famille de Imran, verset 60)
Le verset 61 concerne d’un côté le Saint Prophète et sa famille, de l’autre côté les notables de Najran qui étaient chrétiens.
Le fait d’impliquer la famille Prophétique donne un poids supplémentaire à l’action d’exécration réciproque. En effet, tout à chacun nourrit une sensibilité et un amour particuliers vis-à-vis de sa famille car tout homme est prêt à se sacrifier pour protéger ses enfants et sa femme alors qu’il rechigne à mettre sa famille en danger pour se protéger lui-même.
C’est pourquoi le verset mentionne d’abord les enfants, puis les femmes, enfin soi-même. L’implication de la famille Prophétique dans l’exécration réciproque démontre que le Saint Prophète (Pslf) a la certitude complète du bien-fondé de sa prise de position.
Certains ont avancé le fait que le pluriel utilisé dans le verset ne peut se référer à Hasan et Husayn dans le cas de « nos enfants », à Fatima dans le cas de « nos femmes » et à Ali dans le cas de « nous-mêmes » car le pluriel en arabe renvoie à au moins trois personnes.
Toutefois, les faits historiques, les procès-verbaux confirment que le saint Prophète n’était accompagné que des quatre personnes citées le jour de l’exécration réciproque le 24 Thul-Hijja...
Cette utilisation du pluriel pour ne désigner qu’une seule personne dans les faits est courante dans la révélation coranique...
Il fut convenu que les deux parties se rencontrent le lendemain afin que la vérité se fasse jour. Le lieu de rencontre se trouvait dans le désert en dehors de la ville.
Le saint Prophète choisit quatre personnes pour représenter les musulmans Hassan, Husayn, Fatima et Ali Ibn Abi Talib (P).
Al-Husayn se trouvait sur les épaules du Saint Prophète, lequel avait pris Al-Hassan par la main alors que Fatima et Ali le suivaient derrière. Le Saint Prophète leur demanda alors de dire : « Amen » après chaque invocation qu’il récite.
De leur côté, les chefs de la délégation de Najran s’entretenaient entre eux en disant que si « Mohammed » vient accompagné de son armé, alors il n’est pas sincère, mais s’il vient seul avec sa famille, alors il devient évident qu’il croit sincèrement en son message.
Quand ils virent arriver le saint Prophète accompagné des quatre membres de sa chère famille, ils en furent étonnés. L’évêque dit alors : « je voie des visages qui, s’ils font des invocations, les plus grandes montagnes se déplacent immédiatement. Il n’est pas raisonnable d’exercer l’exécration réciproque avec ces nobles personnes car il est possible que nous périssions et que le châtiment nous atteigne et que l’ensemble des chrétiens du monde ne périssent du même coup ».
La délégation se mit d’accord pour ne pas exercer l’exécration réciproque et de payer l’impôt annuel en contrepartie de la sécurité pour leur vie et leurs biens.
Le Saint Prophète donna son accord et dit : « l’ombre menaçante du châtiment s’était répandue sur le visage des délégués de Najran et s’ils s’étaient exécuté pour l’exécration réciproque, ils auraient perdu leur apparence humaine et auraient brûlé dans le feu du désert et ce châtiment aurait également atteint le territoire de Najran ».
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Sobhani, Ja’far. Le rayonnement de l’éternité, tome 2
Tabatabai, Tafsir al mizan
Hadith Ghadir Khom (4)
Suite du Hadith de Ghadir, (Un hadith mutawatir rapporté par 110 Compagnons, cité dans les livres célèbres)
...Puis Prophète (sawas) continua:
«Dieu est mon Gardien et je suis le gardien de tous les croyants».
« Alors, le Prophète (pslf) prit la main de Ali, la leva bien haut au point où les présents de l'assemblée virent la blancheur de la peau de l'aisselle du Prophète (pslf) et de celle de Ali (s). Tous les présents virent très bien la scène. Puis, le Messager de Dieu (pslf) dit:
Ô vous, les gens! Quel est celui dont l'autorité est la plus excellente sur les Croyants que celle envers eux-mêmes? (Se référant au 6e verset du Sourate al-Ahzab: Le Prophète a plus de droit sur les croyants qu'ils n'en ont sur eux-mêmes.33:6)
- Ils répondirent: Dieu et Son Messager en sont les plus informés.
Dieu est mon Maître; je suis le maître des Croyants. Je suis Awla bihim min anfousihim-celui dont l'autorité envers vous est supérieure à l'autorité dont vous faites preuve envers vous-mêmes.
Pour celui dont je suis le maître, Ali, est son maître-Faman kountou mawlah fa Hadha Ali mawlah ! - Pour celui dont je suis le maître, Ali, est son maître-Faman kountou mawlah fa Hadha Ali mawlah! - Pour celui dont je suis le maître, Ali, est son maître-Faman kountou mawlah fa Ali mawlah !
«أَلَسْتُ أَوْلى بِكُمْ مِنْ أَنْفُسِكُمْ؟ قالُوا: بَلى. قالَ ـ صلّى اللّه عليه وآله وسلّم ـ:
مَنْ كُنْتُ مَوْلاهُ، فَهذا عَلِىٌّ مَوْلاهُ. أَللّهُمَّ والِ مَنْ والاهُ، وَ عادِ مَنْ عاداهُ...»
« Le Messager de Dieu (pslf) dit: Ô mon Dieu ! Sois l'Ami de celui qui le prend pour ami; considère comme Ton ennemi celui qui est son ennemi; accorde la victoire à celui qui l'assiste; renie celui qui l'abandonne; aime celui qui l'aime; hais celui qui le hait; accompagne-le de la vérité partout où il va »….
Après les hommes, toutes les femmes du Prophète(p) ainsi que les autres dames vinrent féliciter 'Alî. A la fin de cette cérémonie d'installation, le célèbre verset suivant du Coran fut révélé au Prophète(p):
«Aujourd'hui, j'ai perfectionné votre religion et j'ai parachevé Ma Grâce sur vous; j'agrée l'Islam comme étant votre Religion». (Sourate al-Mâ'idah, 5: 3). Le prophète se prosterna en signe de gratitude.