تقي زاده

تقي زاده

lundi, 27 novembre 2017 08:53

Imam al-Hasan al-'Askarî (a)

Imam al-Hasan al-'Askarî (a) (en arabe: الإمام الحسن العسكري عليه السلام), Abû Muhammad Hasan b. 'Alî, est le onzième Imam des chiites duodécimains, et le père de l'Imam al-Mahdi (a). Il est né à Médine en 232h. Il est connu sous le nom de 'Askarî, puisqu'il a passé sa vie de manière forcée dans la ville militaire de Samarra.
Son époque fut une période très sensible et ses relations avec ses adeptes ont été très limitées et elles s'effectuaient surtout par l'intermédiaire de ses représentants.
 
Parmi ses représentants, 'Uthmân b. Sa'îd fut une personne très proche de lui. Après la mort de l'Imam, et le début de la période de la petite occultation, ce fut lui-même qui devint le premier Bâb, Nâ'ib, ou Légataire de l'Imam Caché (a).
 
L'Imam al-Hasan al-'Askarî est reconnu également par ses hadiths dans différents domaines comme : l'exégèse du Coran, la morale, le fiqh (jurisprudence), la théologie, les invocations, et les zîyârat (visites pieuses).
 
Ses titres et sa lignée
Voici la lignée de l'Imam al-Hasan al-'Askarî : Ibn 'Ali b. Muhammad b. 'Ali b. Mûsâ b. Ja'far. Sa mère fut une servante nommée "Hudayth" ou "Hadîtha"; certaines sources la nomment "Sûsan", ou "Salîl", et l'ont admiré en la considérant parmi les mystiques et les pieuse et avec l'expression : 
"کانت من العارفات الصالحات".
 
Les titres de l'Imam sont  : Sâmit (صامت), Hâdî (هادى), Rafîq (رفیق), Zakîî (زَکى), Naqî (نقى), Khâlis (خالص). Egalement Ibn Ridha est un titre qu'on donnait aux trois Imams à savoir l'Imam Jawâd (a), l'Imam Hâdî (a), l'Imam Hasan al-'Askarî (a).
 
L'Imam Hâdi, le père de l'Imam Hasan al-'Askari, a vécu près de 21 ans à Samarra; c'est pourquoi ces deux Imams sont connus sous le nom de "'Askarî"; 'Askar étant l'ancien nom de Samarra.
 
Ahmad b. 'Ubaydullah b. Khâqân a décrit les caractères apparents de l'Imam 'Askari ainsi : Il eut des yeux noirs, un très beau visage et une taille moyenne.
 
Son surnom fut : "Abu Muhammad".
 
Sa naissance et sa mort
Imam Hasan 'Askari est né en 232h. à Médine et a vécu seulement 28 ans[1]. Sur le jour de sa naissance, il y a des divergences. Il est dit qu'il est né le 10, ou le 8, ou le 4 du mois de Rabi' al-thanî.
 
La date de sa mort est le 8 Rabi' al-awwal de l'an 260h. [2].
 
Ses femmes et ses enfants
Selon les avis des historiens, l'Imam al-'Askarî n'a jamais épousé officiellement une femme. Sa lignée a continué par une servante qui fut la mère de l'Imam al-Mahdi (a). 
Cependant, Shaykh as-Sadûq ainsi que Zayn ad-Dīn b. Nūr ad-Dīn ʿAlī Shahîd ath-Thâni écrivent que cette femme fut l'épouse légale de l'Imam al-'Askarî[3].
 
Le nom de cette femme n'est pas bien connue non plus, et on pense que ce fut exprès afin de garder secret la naissance de l'Imam al-Mahdi(a). Néanmoins certains on écrit qu'elle s'appelait Narjis, d'autres considèrent son nom Saqîl, Maryam ou Rayhâna[4].
 
D'après la plupart des sources, son seul enfant fut l'Imam al-Mahdi, né au mi-Sha'bân de l'an 255 H.
 
Le récit de la naissance de son fils, le Mahdi, al Qâ'im
Dans un long récit, Hakima bint Muhammad b. 'Ali, la sœur du dixième Imam, raconte que l'épouse de son neveu, l'Imam al-Hasan al-'Askari, ne présentait jusqu'au jour de son accouchement, aucun signe de grossesse et que le soir de l'accouchement jusqu'au moment de la naissance de l'enfant, la mère, ne ressentant aucune douleur, était tranquillement endormie. Le père, l'Imam al-'Askari, ne montera le nouveau-né qu'a une quarantaine de disciple très intimes, puis l'enfant fut caché.
 
D'après plusieurs récit le onzième Imam aurait adopté une double tactique pour garantir la sécurité de son fils. Des rumeurs circulant dans les milieux chiites et identifiant le Mahdi au douzième Imam seraient arrivées jusqu'aux oreilles des hommes du pouvoir abbasside, c'est pourquoi, selon les chiites imamites, aucun Imam ne fut aussi surveillé et espionné que ne fut le onzième, l'Imam al-'Askari [5].
 
Les preuves de son imamat
Le Shaykh al-Mufîd écrit que Hasan b. 'Ali (l'Imam al-'Askari) devint le onzième Imam des chiites duodécimains, après le décès de son père l'Imam al-Hâdi, et cela grâce à sa prééminence, et sa supériorité dans la science et dans la connaissance sur tous les autres hommes de son époque[6].
 
Dans un des récits rapportés de 'Ali b. 'Umar Nawfalî à propos de l'Imam Hâdî (a) on lit : 
"J'étais à côté de l'Imam al-Hâdî dans la cour de sa maison lorsque son fils Muhammad Abû Ja'far passa devant nous. Je lui ai demandé : 
Ce sera lui notre Imam après vous ? il répondit : non ! votre Imam après moi, sera Hasan"[7].
 
Ses relations avec les chiites
L'Imam Hasan al-'Askari, durant ses années de vie à Samarra, à l'exception de quelques fois où on l'a mis en prison, fut comme tous les autres citadins ordinaires de cette ville. 
 
Les historiens pensent que si l'Imam avait été libre pour choisir son lieu de vie, il aurait choisi la Médine! Donc la ville de Samarra est considérée pour la plupart des chiites comme une terre d'exile pour lui qui était forcé par les califes abbassides à y vivre.
 
Sa présence dans cette ville, était toutefois surveillée et il était considéré comme un danger pour le gouvernement, du fait de son influence sur les musulmans. C'est pour cette raison qu'on avait demandé à l'Imam d'informer constamment le gouvernement abbasside de sa présence sur Samatra[8]. Il est rapporté également qu'il était contraint de se rendre au centre du gouvernement (dâr al-Khilâfa) tous les lundis et jeudis de chaque semaine. Certains ont interprété cette obligation comme un respect, d'autres plutôt comme un contrôle et une surveillance.
 
Du fait de ces surveillances intenses, il parait que l'Imam n'était pas libre dans ces relations avec les chiites et eux, ils ne pouvaient pas le voir facilement. Il est rapporté que ses adeptes et chiites se préparaient pour le voir sur son chemin où il se rendait auprès du calife, ou était contraint d'accompagner ce dernier[9].
 
Mais l'Imam était surtout en contact avec ses chiites par correspondance ; ses écrits existent dans diverses sources. Toutes ces conditions avaient fait que certaines personnes jouer le rôle de l'intermédiaire entre l'Imam et ses adeptes, parmi lesquels il faut mentionner 'Aqid son servant très proche, celui qui l'a élevé des la naissance et qui envoyait ses lettres ; également Gharib Abu al-Adyan qui, lui aussi, était à son service et transmettait ses lettres[10].Mais plus importants encore que ces deux personnes, c'est 'Uthmân b. Sa'îd qui était le Bâb, le représentant officiel de l'Imam et l'intermédiaire entre lui et ses adeptes. 
 
Ce fut lui même qui, après la mort de l'Imam al-'Askarî, et le commencement de la période de l'occultation mineure a joué le rôle du premier Bâb (ou Nâ'ib, Wakil, Safîr) de l'Imam Caché.
 
notes
1. Aller↑ Kulayni, al-Kafi, vol.1, p.503
2. Aller↑ Mas'udi, Muruj al-Dahab, vol.4, p. 110
3. Aller↑ Shaykh Sadûq, Kamâl ad-Dîn, vol. 2, p.418; Majlisî, Bihâr al-anwâr, vol.51, p.28
4. Aller↑ cf. Tarihi, Jâmi' al-Maqâl, p.160
5. Aller↑ Mohammad Ali, Amir-Moezzi, 2007, p.255
6. Aller↑ Shaykh Mufid, al-Irshâd, p.295
7. Aller↑ Kulayni, al-Kâfi, vol.1, p.324
8. Aller↑ Shaykh al-Tusi, al-Ghayba, p.19
9. Aller↑ Shaykh Mufid, al-Irshad, p.387
10. Aller↑ Shaykh al-Saduq, Kamal al-Din, p.475

Pour le vice-président de l’Assemblée suprême populaire nord-coréenne, Ri Jong Hyeok, les armes nucléaires de Pyongyang sont nécessaires pour préserver la sécurité et la stabilité dans la péninsule coréenne, a rapporté l’agence sud-coréenne Yonhap.

S’exprimant à l’occasion d’une séance parlementaire, cette haute autorité nord-coréenne a déclaré que le programme de défense nucléaire de son pays est une sorte de garantie face aux menaces américaines avant de qualifier de « force dissuasive » les armes nucléaires de Pyongyang.

« L’armement nucléaire nord-coréen, est une force dissuasive contre le chantage et la menace nucléaire américaine, et ne visent que les États-Unis. Les autres pays ne doivent pas se sentir menacés. » a-t-il insisté.

En déplacement en Turquie, Ri Jong Hyeok, avait déclaré que « les armements nucléaires nord-coréens ont mis fin à la domination américaine dans la région de l'Asie-Pacifique ».

Un avion C-130 Hercules des Marines américains conduit une formation de chasseurs F/A-18C Hornet et d'A/V-8B Harrier sur le porte-avions USS George Washington (CVN 73) en Mer de Corée orientale. ©Reuters

Ri Jong Hyeok ajoute que le peuple nord-coréen croit fermement que ses armes nucléaires sont la seule force dissuasive contre le chantage américain et qui peuvent rééquilibrer les rapports de force dans la région.

« En cas de guerre avec les États-Unis, si d’autres pays ne se rallient pas à Washington contre la Corée du Nord, il n’y aura aucune menace de la part de Pyongyang contre eux », a-t-il assuré.  

Ligne de défense nord coréenne. ©DPKO

Pour le vice-président de l’Assemblée suprême populaire nord-coréenne, les politiques américaines sur fond de menace, d’intimidation et de sanctions économiques peuvent être déclencheurs d’une guerre atomique.

« Mais la Corée du Nord saura faire face aux Américains grâce à sa force dissuasive nucléaire. Elle est prête au combat, c’est promis ! » a-t-il conclu.

Les États-Unis ont annoncé vouloir maintenir leur présence militaire dans le nord syrien. Quel est leur objectif ?

Le journal russe Nizavisimaya Gazeta revient sur cette annonce et en propose une fine analyse :

« À Moscou, le maintien de la présence militaire US au nord syrien comme annoncée jeudi dernier dans le Washington Post a été très sévèrement critiqué. Les députés russes ont accusé Washington d’avoir cherché à surfer sur la vague post-Daech et à en tirer un maximum de profit. Ce qui pose problème surtout, c’est que ces bases US, qui n’ont d’ailleurs fait l’objet d’aucune tractation russo-américaine, sont installées dans le nord de la Syrie, là où les paramilitaires kurdes font la pluie et beau temps. Ce sont des forces à la solde des Américains qui aiment bien poursuivre leurs agissements ».

Que cherche réellement Washington ?  

Le journal reprend ensuite l’article de jeudi dernier du Washington Post où il est dit très clairement que la « fin de Daech en Syrie ne déclencherait pas le retrait des forces américaines du territoire syrien » :

« Le Washington Post parle très explicitement d’un « État » à faire naître dans les régions du nord de la Syrie. Les États-Unis comptent poursuivre leur soutien aux FDS soit aux Kurdes de Syrie qui se battent sous leur bannière. Car tout compte fait, un retrait américain de la Syrie au stade où en sont les choses, signifierait « une victoire politique » pour Assad, mais aussi, et surtout, une victoire pour l’Iran ». Le chef de la commission des affaires étrangères du Conseil de la Fédération de Russie, Konstantin Kossatchev est aussi du même avis  : « Que les Américains veuillent pérenniser leur présence dans le nord de la Syrie, cela signifie que la fin de la guerre est proche. Certaines parties ont hâte d’enfoncer le clou à la dernière minute et user de tout mettre en œuvre pour prendre part à l’avenir politique de la Syrie de l’après-guerre. Les Américains en font partie. Ils veulent rattraper le dernier wagon du train syrien, surtout que le règlement politique de la crise est une réalité après le sommet tripartite de Sotchi (Iran-Russie-Turquie) ». 

Le quotidien cite ensuite le directeur de la Commission de la Défense de la Douma qui met en garde contre les impacts de la décision américaine, qui pourrait « élargir les risques d’une confrontation militaire » alors que la Syrie vient à peine de sortir d’une longue guerre :

« Le contingent militaire US s’est élargi de 33 % au second semestre de 2017. Alors que personne ne conteste la présence des bases russes en Syrie, les bases américaines font largement débat. Surtout dans le nord de la Syrie où les gisements pétroliers sont abondants et où on soupçonne les États-Unis de vouloir s’accaparer des ressources pétrolières syriennes ». Une indépendance kurde offrirait aux Américains ce pétrole d’où le refus de la Russie de reconnaître aux Kurdes une indépendance « militaire », « diplomatique » et « énergétique ».

Mais Moscou ira-t-il jusqu’à s’opposer à la présence militaire US en Syrie ? 

Selon Nizavisimaya Gazeta, la Russie s’est sans doute préparée à la présence à long terme des Américains en Syrie. En effet, comme le souligne Maxim A. Suchkov, chef du bureau russe du journal Al Monitor,« les Russes ne sont pas en mesure d’exercer une quelconque pression sur les États-Unis pour qu’ils retirent leurs forces militaires ». Au contraire, s’il y a une partie qui pourrait « harceler » les Américains dans ce sens, c’est bien « l’Iran » puisque « la présence militaire US en Syrie ne vise pas seulement à influer l’avenir politique dans ce pays, mais surtout à contrer l’influence iranienne ». D’ailleurs, les propos des officiels syriens, ces derniers jours, réitérant leur engagement au maintien de l’intégrité territoriale de la Syrie, vont dans ce sens.

S’il est vrai qu’une prolongation de la présence militaire US en Syrie va à l’encontre des termes de l’accord Poutine-Trump, il est vrai aussi que les Russes ne prendront pas le risque de la combattre même si Moscou sait bien qu’un contingent US en Syrie n’aura pour mission que de « faire durer la crise, de rameuter les noyaux terroristes, de préparer des projets et des contre-projets destinés à empêcher l’État syrien de retrouver sa souveraineté ». Mais les Iraniens n’ont pas cette contrainte. Certaines sources affirment que l’armée syrienne et ses alliés pro-iraniens se préparent en ce moment pour mettre le cap sur Raqqa. Après Abou Kamal, c’est au tour de Raqqa d’être expurgée de la présence des Américains et de leurs alliés.

Les États-Unis et Israël tentent d’empêcher la publication par les Nations unies de la « liste noire » des entreprises qui travaillent illégalement en Cisjordanie.

L’ONU décide de bientôt publier la liste noire des entreprises qui travaillent illégalement dans les colonies juives en Cisjordanie. La colère des États-Unis et d’Israël s’est vite fait entendre, les poussant ainsi à faire face à la décision de l’ONU.

L’administration Trump et le gouvernement de Benjamin Netanyahu tentent de dissuader l’ONU de mettre ce plan en place, sans quoi les grandes entreprises du monde risquent de revenir sur leurs échanges commerciaux avec les sociétés en Cisjordanie, selon Associated Press.

« Dans des rapports non officiels figure le nom d’une centaine d’hypermarchés, d’agences bancaires, de sociétés de sécurité et des chaînes de restaurants connus israéliens et internationaux, cela dit l’ONU n’a pas encore publié sa liste authentique », selon la même source d’information.

La liste de ces entreprises a été élaborée sous l’auspice de l'ONU en mars 2016, lorsque cette instance était chargée d’enquêter sur les impacts des colonies juives en Cisjordanie sur la vie des Palestiniens sur place.

Une source d’information israélienne a pour sa part révélé qu’une centaine d’entreprises israéliennes ainsi qu’une cinquantaine d’entreprises internationales de Cisjordanie et de Qods-Est ont reçu des lettres d’avertissement de l’ONU indiquant qu’elles figureront sur une « liste noire ».

Dany Danon l’ambassadeur israélien à l’ONU prétend que le Conseil des droits de l’homme des Nations unies cible injustement Israël, en affirmant qu’Israël ferait tout pour suspendre la publication de la « liste noire ».

De même, la porte-parole du département d’État américain, Heather Nauert, juge « non-constructive » cette démarche de l’ONU.

Près de 175 villages, 5 passages et un aéroport militaire dans le sud de la ville d’al-Hadar, à l’ouest de l’Irak ont été nettoyés de la présence des terroristes par les forces militaires irakiennes, a rapporté le QG de la guerre de l’armée irakienne. 

Selon ce rapport, l’armée, la police fédérale et les Unités de mobilisation populaire (Hachd al-Chaabi) épaulées par l’aviation du pays, ont achevé la première phase de la deuxième opération visant à nettoyer le désert de la Jazirah et la partie septentrionale de l’Euphrate.

Tous les villages et les zones situés dans le sud d’al-Hadar à 80 KM au sud-ouest de Mossoul et les régions septentrionales de la ville de Rawah ont été nettoyés d’éléments terroristes.

Le commandant des opérations de la partie supérieure de l’Euphrate et du désert de la Jazirah, Abdel Amir Rachid Yarallah, avait déclaré, dimanche 26 novembre, que quatre villages dans le nord de Rawah, ultime bastion de Daech libéré dans la province d’al-Anbar, ont été nettoyés d’éléments terroristes.

Le commandant irakien avait annoncé, le 17 novembre, la libération totale de la ville de Rawah.

Les terroristes avaient pris en juin 2014 le contrôle d’une large partie de la province d’al-Anbar simultanément avec la chute de Mossoul et de certaines régions dans les six provinces irakiennes.

La ville de Fallouja, deuxième ville de la province d’al-Anbar, à 60 KM à l’ouest de Bagdad, a été occupée par Daech en janvier 2014 : il s’agissait d’ailleurs de la première ville conquise par le groupe terroriste, reprise par les forces irakiennes en 2016.

Al-Ramadi, situé à une centaine de kilomètres à l’ouest de Bagdad et chef-lieu de la vaste province d’al-Anbar, a été occupé par les terroristes en mai 2015 avant d’être libéré par les forces irakiennes fin 2015.

La ville de Rawah est située à 340 km à l’ouest de Bagdad et à 320 km à l’ouest d’al-Ramadi, à al-Anbar.

Selon des habitants locaux, le groupe terroriste Boko Haram se serait emparé d'une localité dans le nord-est du Nigeria.

Des éléments du groupe terroriste Boko Haram ont pris d'assaut samedi 25 novembre  de Magumeri, une localité de l'État de Borno, dans le nord-est du Nigeria, disent des sources locales.

« Des assaillants ont commencé à tirer des coups de feu et jeté des engins explosifs à leur arrivée hier soir dans cette localité, se trouvant à une cinquantaine de kilomètres au nord-ouest de Maiduguri, la capitale de l'État de Borno », ajoutent les sources locales qui ont, en plus, déclaré à l'agence Reuters que les habitants locaux ont pris refuge dans les parcs environnants. 

Un responsable militaire nigérian a confirmé qu'une attaque avait eu lieu, sans pour autant confirmer la chute de la ville.

Depuis l’émergence en 2009 du groupe terroriste Boko Haram, dans le nord-est du Nigeria, plus de 20 000 personnes ont été tuées et 2 millions autres ont été déplacées dans les activités terroristes de cette ville. 

Les discussions tenues entre le président russe Vladimir Poutine et son homologue syrien Bachar al-Assad ont eu un impact positif sur le processus des pourparlers du sommet tripartite de Sotchi, a estimé le porte-parole du président russe, ajoutant cependant qu’il reste encore beaucoup à faire.

Les trois présidents de l’Iran, de la Russie et de la Turquie s’étaient réunis la semaine dernière dans la ville balnéaire russe afin d’œuvrer au règlement à long terme du conflit syrien, une rencontre tripartite organisée à l’initiative du président russe suite à la visite surprise du président syrien Bachar al-Assad en Russie.

« Le président Poutine a commencé un marathon diplomatique [à propos de la Syrie], sans doute, ce processus se poursuivra d’une façon ou d’un autre. Il n’empêche qu’il reste encore beaucoup à faire », a dit ce dimanche 26 novembre le porte-parole du Kremlin lors d’un entretien télévisé sur la chaîne télévisée Russia-1.

Le porte-parole a estimé que la rencontre surprise de la semaine dernière entre le président syrien Bachar al-Assad et son homologue russe Vladimir Poutine en Russie avait eu un impact considérable sur le processus des discussions tripartites.

La ville balnéaire russe de Sotchi accueillera bientôt une conférence baptisée « le Congrès du dialogue national syrien » dans un triple objectif : réunir tous les protagonistes ethniques et confessionnels autour de la table des négociations, réécrire la Constitution et enfin préparer le terrain pour des élections en Syrie.

Selon Yediot Aharonot, le ministre israélien des Affaires militaires, Avigdor Lieberman, multiplie les efforts pour augmenter le budget de l’armée de 3,8 milliards de dollars, initiative approuvée par la Knesset.

Lieberman estime qu’« Israël a besoin d’ogives plus puissantes et davantage de missiles pour pouvoir faire face à l’influence grandissante de l’axe Iran-Russie-Syrie et à la situation inextricable du Moyen-Orient ».

« La demande de Lieberman n’est que la pointe de l’iceberg, rendue visible par les médias. Le reste de l’iceberg est immergé, il est en perpétuels changement et dérive, de la pire façon qui soit. Israël est menacé et si une guerre éclatait aux frontières du Nord, la situation serait extrêmement compliquée. La menace vient aussi bien du Liban que de la Syrie. En cas d’attaques au missile de l’Iran, les pertes civiles seraient considérables. Cette initiative de Lieberman est la première en son genre depuis qu’il est en charge du ministère des Affaires militaires en mai 2016 », écrit le journal. Et d’ajouter :

« Le chef d’état-major des Forces armées israéliennes n’est pas contre une augmentation du budget, mais il évite de se prononcer publiquement. Les autorités militaires et du ministère des Affaires étrangères s’accordent pour dire que l’axe de l’Iran représente potentiellement une menace. En premier lieu, les renseignements militaires et le Bureau de la programmation budgétaire s’occuperont des premières prévisions. Cependant, l’armée estime détenir tous les moyens pour défier la pire menace possible au nord.

Ce qui motive l’augmentation de 3,8 milliards de dollars du budget de la Défense israélienne, c’est les évolutions régionales des deux dernières années qui ont eu des impacts négatifs sur la sécurité en Israël : 1. L’axe iranien se dirige vers la formation d’un important arsenal ; 2. Les forces syriennes sont de plus en plus présentes sur le front nord d’Israël ; 3. Les forces russes sont encore plus opérationnelles en Syrie. Cette situation amenuise la capacité de l’armée israélienne à déjouer les attaques au missile en provenance de la Syrie et du Liban. Les radars russes et les systèmes de défense antimissile sont installés en Syrie. »

La chaîne de télévision israélienne Channel 10 prévoit un réchauffement entre Tel-Aviv et Le Caire, sur fond du récent attentat terroriste au Sinaï, en Égypte.

Channel 10 a diffusé, le dimanche 26 novembre, un reportage sur le récent attentat terroriste visant le Sinaï, en Égypte.

La chaîne israélienne s’est réjouie d’un éventuel réchauffement entre Tel-Aviv et Le Caire, sur fond de cet attentat terroriste.

« L’Égypte demandera très probablement à Israël d’acheminer un plus grand nombre de militaires au Sinaï pour participer aux opérations militaires conjointes. Il semble que l’attentat du Sinaï aboutira au renforcement des relations sécuritaires entre Israël et l’Égypte », indique Channel 10.

L’attentat terroriste duquel les Israéliens se réjouissent a fait plus de 305 morts chez les Égyptiens alors que les analystes y voient la trace des Israéliens.

Le ministère syrien des Affaires étrangères a fait part de la participation de la Syrie à la conférence consacrée au dialogue national en Syrie qui aura lieu à Sotchi, en Russie.

La Turquie, la Russie et l’Iran ont convenu, lors du sommet tripartite de Sotchi, le 22 novembre, de tenir un Congrès du dialogue national syrien. 

Les victoires successives de l’armée syrienne et de ses alliés ont favorisé le terrain aux pourparlers syro-syriens. Par ailleurs, la République arabe syrienne a annoncé la tenue de cette conférence à Sotchi avec la participation de tous les courants sociaux du pays.

Le gouvernement de Damas a favorablement accueilli la création d’un comité pour l’examen de la Constitution actuelle et la tenue d’élections parlementaires conformément à la charte des Nations unies qui privilégie la souveraineté nationale des pays et le droit des peuples à l’autodétermination.  

Le Congrès du dialogue national syrien devrait se dérouler les 2 et 3 décembre prochains. Moscou a appelé les représentants de 33 groupes, partis et mouvements à prendre part à l’événement qui vise à trouver une sortie à la crise syrienne.