تقي زاده

تقي زاده

Le gouvernement syrien a mis en garde le régime sioniste contre sa dernière attaque ce lundi 16 octobre.

L'armée syrienne a averti lors d'un communiqué le régime sioniste des conséquences de ses agressions contre le territoire syrien en insistant sur le fait que la Syrie continue ses combats contre les groupes terroristes soutenus par Israël, rapporte l'agence Sana.

Selon ce communiqué, les chasseurs israéliens sont entrés dans l'espace aérien syrien dans la région de Baalbek située dans la frontière libano-syrienne. L'artillerie antiaérienne de l'armée n'a pas tardé à cibler les chasseurs israéliens, les poussant à quitter la zone.

 

Plus tard dans la journée, l'armée israélienne a frappé une batterie de missiles antimissile syrienne, non loin de la capitale syrienne. À en croire les médias israéliens, " le raid a lieu pour contrer une attaque visant les chasseurs bombardiers israéliens qui survolaient le Liban". 

L'Union européenne a réaffirmé lundi son soutien à un accord nucléaire de 2015 entre l'Iran et les puissances mondiales en dépit de critiques sévères contre l'accord du président Donald Trump et a exhorté les législateurs américains à ne pas imposer de sanctions à Téhéran.

Lors d’une conversation entre le président français, Emmanuel Macron et la Première ministre anglaise l'accent a été mis sur le soutien à l’accord sur le nucléaire iranien conclu en juillet 2015 entre l’Iran et les 5+1.

Les deux dirigeants se sont entretenus au téléphone suite au discours indécent et controversé de Donald Trump contre l’accord nucléaire.

Lors de sa rencontre avec le ministre israélien des Affaires militaires, le ministre russe de la Défense, Sergueï Choïgou a déclaré que la fin des opérations de Moscou en Syrie est proche.

Le ministre russe de la Défense s'est rendu en Palestine occupée où il a rencontré son homologue israélien.

Sergueï Choïgou, ministre russe de la Défense

Au seuil de cette visite, les médias israéliens avaient annoncé que cette rencontre porterait sur la crise syrienne et la présence iranienne en Syrie.

En effet, Israël cherche par tous les moyens, même militairement, à empêcher ce qu'il qualifie de "montée en puissance" de l’Iran et du Hezbollah dans le sud de la Syrie. 

lundi, 16 octobre 2017 21:35

Des batteries de S-300 bombardées?

Selon les médias israéliens, l'armée israélienne aurait frappé une batterie de missiles antimissile syrienne, non loin de la capitale syrienne. La ville de Damas est protégée par les S-300 déployés depuis le début de la guerre. 

À en croire les médias israéliens, " le raid a lieu pour contrer une attaque visant les chasseurs bombardiers israéliens qui survolaient le Liban". Les sources sionistes n'apportent aucune précision sur l'origine de l'attaque qui aurait visé l'aviation israélienne qui, tout compte fait, se trouvait au moment des faits dans l'espace aérien libanais, en violation du droit international. 

Selon certaines sources, la batterie de missiles antimissiles en question aurait été déployée à une cinquantaine de kilomètres de l'est de Damas. Si Israël se met à viser les S-300 et les 2-400 russes, cela constituerait un geste éminemment anti-russe commis par Israël. 

Le 7 septembre dernier, les missiles israéliens ont visé un centre de recherche de l'armée syrienne à Masyaf, ville située à quelques kilomètres de la ville stratégique de Tartous où la Russie détient son unique base navale en Méditerranée. Dans la foulée, la Russie a décidé de déployé ses S-400 à Masyaf. Cette nouvelle attaque contre le territoire syrien s'effectue de surcroît au seuil de la visite du ministre russe de la Défense en Israël. Les médias israéliens affirment ce lundi que "cette attaque aurait été  fait en coordination avec la Russie". Quoi qu'il en soit, les analystes ne peuvent s'empêcher de voir à travers cette attaque, qui n'a pas encore été confirmée par les sources syriennes, "un défi lancé à la Russie". 

lundi, 16 octobre 2017 21:33

237 morts dans l’attentat en Somalie

La police somalienne a revu à la hausse le nombre de victimes de l’attentat en Somalie, qui aurait fait près de 237 morts et 300 blessés.

Hier, samedi 14 octobre, un camion piégé a explosé à un carrefour très fréquenté par les simples citoyens qui ne faisaient que s’occuper de leurs affaires, dans la capitale somalienne, Mogadiscio. 

Dans le quartier de Hodan Feisal. ©Reuters

Ce dimanche, citant la police somalienne, la chaîne Al-Jazeraa a annoncé que le bilan de cet attentat avait atteint 237 morts et environ 300 blessés.

Certaines sources hospitalières avaient auparavant affirmé que le bilan de l’attentat s’alourdirait en raison de la gravité des blessures.

Au carrefour PK5, là où le camion piégé a explosé. ©AFP

Certains bâtiments situés près du lieu de l’explosion se sont effondrés et ses habitants sont toujours sous les décombres alors que les opérations de secours se poursuivent pour les en extirper.

D’autre part, Mohamed Abdullahi Farmajo, président somalien, a décrété ce dimanche 15 octobre un deuil national de 3 jours. Il a également ordonné la mise en berne du drapeau national.  

Selon une autre information, le porte-parole de la diplomatie iranienne, Bahram Qassemi, a condamné cet attentat avant de présenter ses condoléances aux familles des victimes.

Le conseiller du Guide suprême de la Révolution islamique pour les affaires internationales, Ali Akbar Velayati, a réitéré le droit de l’Iran de se défendre contre les menaces régionales, surtout celles du régime israélien.

« De la même manière que les États-Unis disposent de bases maritimes pour protéger leurs intérêts dans le golfe Persique, l’Iran, aussi, dispose de bases solides, pour se défendre contre les menaces d’Israël dans le pré carré de ce régime, menaces qui sont dues à l’appui iranien à l’axe de la Résistance », a affirmé Ali Akbar Velayati.

Velayati qui est également l’un des membres du Conseil de discernement du bien de l’ordre islamique a affirmé qu’en soutenant les alliés de l’axe de la Résistance, l’Iran cherche à fortifier ces pays face à l’influence des puissances occidentales dans la région.

« Nous venons de l’apprendre aujourd’hui : avec la défaite des Kurdes à Kirkouk, le complot de Barzani contre la sécurité de la région a échoué », a indiqué le conseiller du Guide suprême et affirmé que l’objectif de Barzani ou autrement dit, l’objectif caché de Tel-Aviv, consistait à confisquer les puits de pétrole de Kirkouk, en faveur d’Israël.

« Cela faisait des années qu’aucun groupe ou minorité dans la région n’avait brandi avec fierté le drapeau d’Israël ; et c’était très dangereux pour la sécurité de la région. Mais le complot a été démantelé par l’autorité du gouvernement irakien. »

Dans l’optique de M. Velayati, le seul fait de voir le drapeau israélien hissé dans la région du Kurdistan irakien suffit pour réaliser qu’en cas d’une indépendance des Kurdes d’Irak, on aura Israël au voisinage de l’Iran.

M. Velayati a prononcé ces paroles lors de la cérémonie de dévoilement d’un livre sur la pensée du leader de la Révolution islamique, l’Ayatollah Khamenei, à Téhéran.

En Égypte, les terroristes de Daech ont attaqué six postes de contrôle, dans le nord de la péninsule du Sinaï, faisant trois morts.

Selon les autorités locales, six attaques quasi simultanées se sont produites, le dimanche 15 octobre, contre six postes de contrôle à Sheikh Zuweid et dans les régions environnantes.

Trois soldats ont été tuées et 11 autres blessés, et le bilan des morts pourrait s’alourdir.

Les forces de sécurité égyptiennes combattent depuis des années les terroristes, dans le nord du Sinaï.

Les autorités marocaines ont annoncé samedi avoir démantelé une « cellule terroriste » liée au groupe terroriste Daech lors d’une opération policière ayant permis l’arrestation d’une dizaine de personnes.

Composée de onze membres « actifs » dans les villes de Fès, Meknès, Casablanca, ou encore Khouribga (Centre), cette cellule avait planifié de « perpétrer des attentats dans des zones sensibles [...] en coordination avec une filière » de Daech, a annoncé le ministère de l’Intérieur dans un communiqué.

Des vidéos diffusées par la presse marocaine montraient samedi matin une équipe du Bureau central des investigations judiciaires (BCIJ), une police d’élite marocaine, encerclant un immeuble dans un quartier animé de Fès (Nord).

Des agents du BCIJ, lourdement armés et encagoulés, ont perquisitionné un appartement dans ce bâtiment et interpellé « le cerveau présumé de cette cellule et l’un de ses complices », a précisé l’Intérieur.

L’opération a également permis la saisie « d’armes à feu, armes blanches, bonbonnes de gaz, produits chimiques destinés à la fabrication de bombes artisanales et appareils électroniques ».

« Depuis la création en mars 2015 du Bureau central des investigations judiciaires (BCIJ), les autorités multiplient les annonces sur le démantèlement de cellules liées à Daech et l’arrestation de recruteurs présumés.

Épargné par les attentats commis par le groupe ultra radical, le royaume avait été la cible d’attaques meurtrières en 2003 (45 morts à Casablanca) puis en 2011 (17 morts à Marrakech).

Les rebelles chrétiens liés aux milices anti-balaka ont massacré, le 10 octobre, 25 musulmans dans une mosquée à Kembé, dans le sud-est de la Centrafrique.

Abdul Rahman Bourno, président de l'Assemblée des cheikhs de Kembé, a déclaré vendredi que les rebelles avaient encerclé la mosquée, avant de la prendre d’assaut aux premières heures du matin. Il a ajouté que les assaillants avaient exécuté l’orateur de la prière de la mosquée et son adjoint.

Selon Russia Today, les responsables locaux ont déclaré cinq jours de deuil national après le massacre des musulmans de Kembé.

Pour la Coordination des organisations musulmanes de Centrafrique, le gouvernement ne joue clairement pas son rôle. Ibrahim Hassan Frédé condamne ce silence. « Avec tout ce qui s'est passé à Kembé, les musulmans se sont fait massacrer dans une mosquée et personne n'en parle, dit-il, cité par RFI. Imaginez si ça s'était produit dans une église. Alors c'est pourquoi on se demande pourquoi il y a cette discrimination. »

La présidence, restée muette depuis le début de la semaine sur cette affaire, devrait faire une déclaration dans la journée de ce samedi.

Riche en ressources du diamant, la République de la Centrafrique est un pays pauvre où a éclaté, fin 2012, les violences et les affrontements entre les musulmans et les rebelles chrétiens.

Après une période d’accalmie relative en 2016, les accrochages ont repris depuis le début 2017.

Les anti-balaka font partie d’une milice extrémiste chrétienne formée sous la présidence de Michel Djotodia.   

Les milices anti-balaka n’ont jamais dissimulé leur haine envers la communauté musulmane. Des mosquées et des maisons d’habitation appartenant aux musulmans ont déjà été saccagées par les milices anti-balaka au cours de ces dernières années.